J’ai re-vu : un match de football à Lens

Je sais, je sais, j’avais dit que je n’y retournerai pas. Mais en fait, il faut bien avouer que l’idée d’une sortie entre amis et vague connaissance était tentante. Un très bon samedi s’est donc finalement offert à moi avec un match de foot, une pizza et une soirée jeux de société au cours de laquelle j’aurai fait preuve de la plus parfaite mauvaise foi.

A l’entrée du stade, j’ai enfin eu droit à mon pelotage de fesses lors de la fouille. Au vu de la procédure, il semblerait que le supporter ait plus tendance à planquer une bouteille de Kro dans son rectum qu’une machette dans son pantalon. Je tiens à préciser que, contrairement aux rumeurs qui ne manqueront pas d’être propagées dans les commentaires, non, je n’ai pas fait le queue pour une seconde fouille et non, je n’arborais pas un sourire béat.

J’ai appris que le match était moins cher car moins « palpitant » que Lens-Caen. Il s’agissait cette fois d’affronter Châteauroux et le moins que l’on puisse dire est que leurs supporters sont… disons concentrés.

Public Chateauroux contre Lens
Oui, le petit tas de moules collées à leur rocher, c’est eux.

Le match s’est conclu par un 2-0. J’en déduis qu’un but vaut 2€ sur mon billet. Bien entendu, je ne suis pas bonne personne pour parler mais c’était suffisamment distrayant pour que je ne voie pas les 90 minutes passer. On a appris que deux gros pontes se sont pointés en Mercedes dont un gros animateur de Canal + qu’on aura installé dans les gradins à l’aide d’un transpalette. Après recherche, la description correspond à un monsieur du nom de Pierre Ménès qui, manifestement ne pratique pas le sport qu’il commente.

Je voudrais enfin saluer Stéphane et Cher (les noms n’ont pas été changés, on ne les connaissait juste pas) qui nous ont expliqué que toute sortie était définitive. Cher, tu dois travailler ton relationnel.

 Stade Félix BollaertAmis footeux, je n’irai pas juqu’à dire que j’ai maintenant de l’estime pour vous, mais je commence à comprendre un peu votre enthousiasme (c’est le mieux dont je suis capable, contentez-vous en).

 

Movies VS. Movies

Quand les block busters américains rencontrent les petites productions françaises, ça donne Movies versus Movies.

C’est un peu comme Mozinor sauf qu’au lieu de doubler les dialogues à la bouche, un découpeur fou utilise les dialogues d’un autre film qui… n’est pas du tout dans le même registre. Bizarre et rigolo, je vous laisse goûter :

Le Seigneur des Anneaux VS. Les Bronzés font du ski

The Dark Knight VS. La Cité de la peur

A voir en ce moment au cinéma

Pendant un moment, on a pas eu grand chose à se mettre sous la dent et voici d’un coup un petit défilé de films qui me font bien envie.

En plus de Gravity, n’oubliez donc pas de voir les films SF du moment : La suite de Hunger Games, le retour du dieu Thor et de son gros marteau et le plus discret Transperceneige, ce train qui fait le tour de la planète après la fin du monde.

Thor 2 (sorti le 30 octobre)

Le Transperceneige (sorti le 30 octobre)

La Stratégie Ender (sortie le 6 novembre)

Hunger Games 2 (sortie le 27 novembre)

J’ai testé : le Nexus 5

Voilà, j’ai passé une première journée avec le Nexus 5 et bilan : c’est mon meilleur ami maintenant ! Comment c’est trop de la boulette de pouvoir enfin utiliser un téléphone performant !

Ok, j’ai l’air un peu accroc comme ça, mais vous ne savez pas ! Vous ne savez pas ce que c’est que de vivre avec un Nexus S tout rachitique auquel on a fait une mise à jour vers Android 4 et qui n’était pas du tout assez costaud pour le supporter… Ah ça, après l’upgrade il était vigoureux le pépère, mais il a vite décliné. Au point que je me suis résolu à désinstaller Facebook et Chrome, ne laissant que le minium vital… Et même là, ce petit goret trouvait encore le moyen de se montrer lent ! Bien qu’utilisable, je décidai donc de mettre fin à notre amitié de (p**ain) deux ans lorsque j’appris la sortie imminente de son grand frère, le Nexus 5.

Faut-il passer du Nexus S au 5 ?

Sans hésiter : oui ! Si vous accordez un tant soit peu d’importance au confort, oui ! De toute façon, vous utilisez votre téléphone tous les jours et vous devez déjà maugréer dans votre coin alors allez-y, faites-vous plaiz.

Faut-il passer du Nexus 4 au 5 ?

Je ne suis pas passé par la case Nexus 4 pour la bonne raison que « faut pas déconner non plus », mais je l’ai eu entre les mains et sincèrement, je ne pense pas que ça vaille le coup de changer. Je ne comprend même pas que des gens aient pondu des articles pour se poser la question. Gardez votre 4 les enfants, car en plus il passera sous Android 4.4 d’ici quelques semaines.

Un marketing par le buzz…

Il y a une chose qui m’a bien fait marrer, ce sont les « rumeurs » qui ont grouillé autour du nouveau smartphone de Google. Aujourd’hui, on sait très bien que les fuites, les apparitions éclaires sur des sites de vente et les photos volées font partie d’une politique visant à faire le buzz. Et pourtant, tous les journalistes s’étonnent à chaque fois. C’est pourtant une technique qui se retrouve en permanence depuis 10 ans et qui a fait ses preuves : Google n’a fait aucune publicité avant la sortie du Nexus 5 et pourtant tout le monde le voulait déjà. Facile, pas cher, efficace.

Ce qui m’a marqué lors du passage du S au 5

  • un écran beaucoup plus grand et fin,
  • un dos en plastique doux, effet daim,
  • une interface incroyablement plus fluide !
  • une meilleure intégration de Google Now, une meilleure compréhension du parlé (dommage qu’il n’y ait pas le déclenchement vocal permanent en français).
  • une batterie plus importante (2300 mA au lieu de 1500 mA)
  • une batterie intégrée cette fois, et ça c’est naze.
  • il est toujours impossible d’étendre la mémoire, ça aussi c’est bof.
  • pour une taille plus grande, le poids est assez proche,
  • la 4G, même si Free n’en a pas encore parlé,
  • les 2 ou 3 améliorations de la version4.4 qui ne cassent pas 3 pattes à un canard,
  • une batterie plus longue (mais aussi plus neuve, ça joue pas mal),
  • je n’ai pas eu de kitkat au déballage,
  • le haut-parleur, que j’ai tendance à boucher avec mes doigts sur le 5,
  • je concède à Apple que l’écran est un peu trop grand pour jouer du pouce à une main.

Precious PhoneDernière anecdote, la superette dans laquelle UPS a déposé le Nexus a su bien ménager le suspense quant à savoir s’ils l’avaient planqué dans la remise, au dessus du frigo, dans le derrière de la caissière ou s’il l’avait donné à une cliente Sarenza. On se serait cru à Pâques mais j’ai finalement récupéré le Précieux, ne comptez donc pas me parler avant plusieurs semaines.

J’ai vu : Gravity

Le film avec Sandra Bullock et Georges Clooney s’était peu dévoilé dans les bandes annonces et c’est vraiment le bouche à oreille qui’ m’a poussé à bouger mon séant pour aller le voir. Il parait que c’est un film à grand spectacle alors direction le Megarama de Villeneuve ! Ok, c’est blindé de djeunz qui font le show. Une nana essaye de resquiller et se fait transporter par la police à l’extérieur du ciné pour sans doute y subir une ou deux bavures. Dieu merci, les petits démons vont tous voir Thor 2. Notre salle est peuplée de gens normaux (moi excepté).

Le film commence. Je ne sais pas à quoi m’attendre car 2h dans l’espace, ça risque d’être long. Ben non, perdu. Le film est magnifique, haletant et j’ai kiffé la musique d’ambiance. Le réalisateur a parfaitement joué du silence dans l’espace et vous pousse à enfoncer vos griffes dans l’accoudoir. Je ne vais pas vous en dire plus, juste que ce film est beau, qu’il mérite d’être vu sur le plus grand écran que vous ayez. A voir une fois, mais à savourer. 🙂

Je vous mets cet extrait parce que le dernier trailer révèle finalement trop de l’histoire. Vous allez vous mettre ici dans l’ambiance avec deux minutes du film. Imaginez-vous à la place de Sandra Bullock. Enjoy !

Nous avons testé… Le Salad & Co

to be continuedChers internautateurs et internautatrices, pour faire suite au match du stade Bollaert, voici en exclusivité la suite des aventures de Spi, Jeff et Trivette….

Après une petite visite au Louvre 2, notre troupe remonte dans le véhicule et nous nous empressons de rejoindre un petit nouveau dans la zone commerciale de Noyelles-Godault… Le Salad&Co.

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A peine passé la porte d’entrée, nous sommes accueillis par un membre du personnel qui nous explique le fonctionnement de l’établissement et nous propose les 3 menus disponibles:

  • la formule Salade à 11€90 : avec l’accès au saladbar, à la source et au glacier
  • la formule Plancha à 13€90 : avec une plancha, l’accès à la source et au glacier
  • la formule Salade&Plancha à 16€90 : avec une plancha, l’accès au saladbar, à la source et au glacier

Un quatrième vient se greffer:

  • la formule Jeunes Pousses, pour les enfants de 3 à 10 ans, à 4€90 : avec l’accès au saladbar, à la source et au glacier (En gros c’est la même que la formule salade mais ils partent du principes que les enfants mangerons moins qu’un adultes… Jeff et moi avions voulu faire prendre cette formule a Spi mais les employés n’ont rien voulu savoir affirmant qu’il est un adulte responsable… Après longue réflexion avec Jeff nous en avons déduit que certains aspects de l’apparence, tel une barbe, peut tromper le plus attentif des hommes 😀 ).

Nous prenons donc une formule Salade à 11€90 chacun avec un petit apéritif en prime. Spi espère se faire remarquer par la serveuse du bar qui accepte de rire à ses petites vannes et celles de Jeff. Nous démarrons ensuite par une petite soupe (choix entre tomate et oignon. Ce choix varie tout les jours) qui nous apporte chaleur après un après midi bien froid comme on les aime dans la région.

Puis accès au buffet de salade ou vous aurez le loisir de constituer votre assiette parmi un large éventail d’ingrédient frais et savoureux. Encore faim????? Hé bien libre à vous d’y retourner car les salades sont à volontés!!!!!!!

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Le repas s’accompagne d’un verre que vous remplirez à la fontaine proposant plusieurs types d’eaux plates et gazeuses aromatisées. Encore soif???? Hé bien libre à vous d’y retourner car les verres sont à volontés!!!!!!!

Puis après un bon repas léger mais qui ne pèse pas sur l’estomac, nous partîmes sur les traces de Spi, cuillère en main, à la conquête du dessert. A peine arrivé sur les lieux, nous retrouvons notre ami sourire aux lèvres avec sa glace et son accompagnement réalisé par ses soins (brisure de spéculos, brownies, etc…) . Le choix est présent et tout le monde trouve son bonheur. Encore envie de dessert???? Hé bien libre à vous d’y retourner car les glaces et leurs accompagnements sont à volontés!!!!!!!

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Nous repartons du restaurant sur un avis unanime:

Points positifs: Très bon restaurant, on passe un moment très agréable, on en a pour son argent, personnel très accueillant.

Point négatif: Petit problème avec les couverts (Plusieurs traces visible sur les fourchette, couteaux et cuillères) à cause de l’eau très calcaire de la zone géographique. Ceci sera résolu d’ici une petite semaine car un adoucisseur d’eau sera installé.

Nous y retournerons… C’est certain.

En vous remerciant…

J’ai vu : un match de football à Lens

Tout arrive. Après avoir charrié Jefflec sur le foot pendant des années, il a décidé de nous traîner voir un match au Stade Bollaert pour que nous comprenions enfin ce qui anime le supporter. Bilan mitigé.

C’est une découverte pour moi. J’ai déjà regardé quelques matchs, notamment en 1998 lorsque « nous » avons gagné la coupe du monde, mais je n’ai jamais accroché et encore moins mis les pieds dans un stade. Il faut dire que j’en avais des aprioris. Pour moi, c’est le sport de beauf par excellence. J’avais même peur d’être recalé à l’entrée s’ils découvraient que j’avais mon brevet des collèges. Mais justement, le but ici était de me faire une vraie idée ! Alors passons à la pratique, c’est mon Man Vs. Wild à moi !

Nous partons avant 13h pour Lens, direction le Stade ! On se gare dans le centre, Bollaert n’est pas très loin mais je comprends pourquoi Jeff a chaussé ses grolles de randos : le chemin est marécageux avec la fine pluie qui tombe. Lorsqu’on arrive sur site, on croise la baraque à frites « Chez Momo »… Depuis Bienvenue chez les Ch’tis, toutes les baraques à frites s’appellent comme ça. L’odeur de frites vinaigrées sera omniprésente pendant 2h, pas désagréable si ce n’est que j’ai faim. On s’approche et alors que je m’attendais à voir 3 pelés, il y a foule. On passe les premiers contrôles de façon fluide, puis vient la palpation. Tout le monde se fait tripoter : L. avec sa tête d’innocente se fait toujours fouiller de fond en comble, quant à moi avec ma face de taliban, je réalise que je fais la queue devant un mec pour me faire peloter sans même qu’il m’ait invité au restaurant et dans un éclair de lucidité, je le contourne innocemment. J’ai évité que mon intégrité soit compromise : la victoire est mienne. Jeff revient en boitant, mais ils n’ont pas trouvé son couteau suisse, bien trop profondément enfoui.

FootballLe stade est à la fois immense et tassé, c’est un grand édifice bétonné dont la finition finement ciselée n’est pas sans rappeler celle d’un bunker de la seconde guerre mondiale. Jeff nous assure que nous avons des places de pauvres-riches, ce qui est bien, il paraît. Nous escaladons le bloc de béton et nous installons sur des pauvres strapontins en plastiques. Afin d’éviter de se foutre sur la tronche avant même que le match ne commence, les sièges sont numérotés. A mon grand étonnement, le stade est rempli au 3/4, nous sommes plus de 30 000 dans les tribunes.

Peu avant le départ, le public entonne la Marseillaise alors que des joueurs d’équipe nationale ne la chantent pas ; c’est beau ! Puis à 14h pile, le match commence. Un match animé puisque Lens colle deux buts humiliants à Caen avant de se faire expulser un joueur par carton. On ne saura jamais la raison de ce carton. Il n’y a pas de vidéo sur le terrain, et il n’y a pas d’arbitre vidéo. Jeff me dit que c’est un débat. Je lui répond qu’il n’y a pas de débat si la technologie peut aider à la justice. Pendant que des petits lutins blancs et rouges courent sur le gazon vert, les supporters du Racing-Club de Lens affirment leur présence et écrasent les 15 pékins qui soutiennent Caen. Le stade est vivant, il chante d’une seule voix. Le footeux est très émotif et réagit au moindre toucher de balle.

Pendant la mi-temps, c’est l’occasion de petits jeux avec des gamins (on s’amuse souvent avec les enfants dans le Nord). Le public de Lens chante le refrain des Corons de Pierre Bachelet. C’est émouvant et ça me rappelle encore une fois Bienvenue chez les Ch’tis qui est, soit dit en passant, le seul film qui donne envie d’aller se perdre dans le Nord. 15 minutes après, le match reprend, les équipes changent de côté. Oui, je me doute que vous savez tous ça. ^^

Caen remonte au score 2-1. J’applaudis ce but mais on me dit qu’il ne faut pas. Jeff insinue que les joueurs de Ligue 2 sont payés plus que moi. Qu’ils soient payés m’étonne déjà, qu’ils touchent le RSA encore plus. Je découvre l’anti-jeu et pourquoi les clubs qui jouent à domicile sont avantagés. La fin approche, Lens l’emporte ! C’est la fête, les joueurs viennent saluer le public. Enfin, les esprits se refroidissent et tout le monde retourne calmement vaquer à ses occupations. Une famille sang et or remonte dans son Espace et s’éloigne. Nous, nous remonterons le courant pour aller visiter le Louvre Lens.

Alors, verdict ? Ben… J’ai toujours du mal à adhérer, mais je comprends qu’on puisse se sentir emporté par l’ambiance. Le public de Lens est fidèle et motivé alors que le match est anecdotique et que personne ne s’en souviendra. Enfin, personne sauf moi, car c’était mon match de foot à moi que j’ai vu. 🙂

Edittion :  Résumé du match

Merci à Jefflec pour la vidéo. 🙂

L’Office du tourisme du Nord-Pas-de-Calais vous propose cette vidéo promotionnelle :

http://www.youtube.com/watch?v=AZE558tgURQ