Archives de catégorie : Culture et cojitage

A toi qui veux voter FN dimanche prochain, mais tu vas arrêter tes conneries, oui ?

Ce lundi midi, le petit lutin du civisme m’a suggéré de te faire une petite note. Un petit mémo à destination de ces 40% de nordistes qui ont voté pour le FN en dépit de ce qu’on sait de ce parti, de ce qu’il représente, de ce que l’Histoire t’a appris sur les gens qui se nourrissent de haine.

Un peuple qui oublie son passé se condamne à le revivre.

Winston Churchill

A toi qui a voté pour le Front National aux dernières élections régionales. A toi qui ne t’es pas contenté de nous faire une bonne blague au premier tour qui et va remettre ça au second. Rappelle-toi ceci, le FN c’est :

  • Un charlatan au discours incohérent, démagogique et inapplicable.
  • Un parti fascisant qui dissimule aujourd’hui sa haine de l’autre.
  • Un parti qui stimule et joue de ta propre haine, qui compte sur le fait que tu laisseras ton instinct prendre le dessus sur ton intellect.
  • Un parti qui n’hésitera pas à écraser ses adversaires, quels qu’ils soient.
  • Pas eux qui régleront ton problème de terroriste, surtout que tu habites en province… Ceux qui vivent avec des musulmans n’en ont pas peur, bizarrement.
  • Un parti qui a tout intérêt à te maintenir sous pression, dans la peur car c’est son fond de commerce.
  • Une sortie de l’Europe qui ruinerait la France, car l’Europe c’est :
    • La libre circulation des Hommes, des biens et des services, pas de contrôles aux frontières du pays, uniquement à celles de l’Union.
    • Une monnaie unique et donc pas de frais de change, pas de taxes à l’exportation, pas de dévaluations agressives des monnaies.
    • Une mise à niveau des pays les plus pauvres de l’UE dont le niveau de vie augmente ce qui évite une concurrence à la chinoise chez nos voisins.
    • La libre concurrence.
    • Une entité de poids face aux autres grands pays de ce monde.
    • Un garant de la paix entre les états membres.
    • Etc.
  • Te laisser croire que l’immigration est source de tous tes maux. Alors que franchement, ça se discute.
  • Pas le parti des plus malins, celui de la voix facile
  • Pas le parti de la dernière chance

Vous qui, honnêtement, par désespoir, colère ou défi, vous apprêtez à voter Front National, pensez à ces arguments avant de le faire. Votez n’importe quoi d’autre s’il vous plaît. Blanc même. Mais épargnez au pays la honte d’avoir tourné le dos à toutes les valeurs qui font sa grandeur.

Jacques Attali

A dimanche.

J’ai vu : Nous trois ou rien.

Ca faisait un moment que je ne vous avais pas causé film. J’aurais peut-être dû vous inviter à aller voir le très bon Spectre ou le dernier Hunger Games, mais vous savez déjà à quoi vous attendre. Alors je vais plutôt vous proposer de découvrir Nous trois ou rien, un film de l’humoriste Kheiron, que vous connaissez sans doute à peine pour ses apparitions dans Bref.

C’est là une première réalisation pour l’acteur dont j’attendais un premier long métrage instructif mais maladroit… Bon, ben je me suis trompé : le film est très bien réalisé et est une excellente surprise ! Kheiron a pris le parti d’en faire une comédie dramatique au cours de laquelle vous alternerez entre rires et larmes. Vous suivrez le périple de Hibat Tabib de son combat contre le Shah à son intégration en tant qu’immigré en France et dont l’ « histoire vraie » renforcera vos sentiments envers des personnages. Personnages, servis d’ailleurs par des acteurs excellents dans leurs rôles (Aaaah, Gérard Darmon. 🙂 ).

Bref, une très bonne découverte, profitez-en tant qu’il est encore projeté dans quelques salles !

Et pour en savoir plus :

 

J’ai vu Aladin, je vais essayer de vous en préserver.

Aladin, les Mille et une nuits, les 40 voleurs… Autant de contes orientaux qui ont marqué votre mémoire de jeune turelupin ! Vous vous souviendrez aussi longtemps des nouvelles aventures d’Aladin,  mais pas pour les raisons auxquelles vous pensez. 

Le film me disait bien : la bande annonce promettait un casting sympa composé d’acteurs bien connus (Eric Judor, Michel Blanc, Jean-Paul Rouve), une mise en scène propre et de bons effets spéciaux. Il ne restait plus qu’à saupoudrer une histoire qui a fait ses preuves d’un bon humour franchouillard et c’était gagné, j’allais passer une bonne séance.

Un truc me chagrinait toutefois : j’appréhendais la performance de Kev Adams. Ce petit a peut-être réussi à séduire vos affreux gobelins pubéreux d’enfants, mais il n’est jamais parvenu à me faire desserrer les dents, pas même pour un rictus moqueur. Quelle surprise donc de découvrir dans ce film que (attention spoiler) c’est un nouvel échec : pas drôle, non plus. Tout au long, on se demande où sont passées les ficelles du rire et les gags bien huilés qui nous régalent habituellement. Où sont passés les rires, même ? Et c’est quoi ce burlesque vulgos (ventredieu !) ? .

Vous qui entrez dans cette salle, abandonnez tout espoir.

L’ouvreuse

Il reste au moins les effets spéciaux. La boite qui les a réalisés doit se dire : « oh Sainte Mère, on a bossé comme des couillons pour montrer des putains de belles images et ils nous ont tout salopé avec un humour de merde… ». Et, ce n’est pas non plus le jeu d’acteur de Kev, moins charismatique qu’une poule (en nugget) qui vous convaincra.

Car oui, visiteur lambda, sache que si tu as esquissé un sourire lors de la bande annonce, apprends que comme souvent, les meilleures vannes y sont compilées et que tu as déjà vu le « meilleur ». Au moment où je te parle, dubitatif lecteur, sache que la note Allociné de ce film a encore baissé pour passer sous la moyenne car le français n’est pas dupe ! A part un rire gras de temps à autre de mon voisin de droite (Jabba), la salle ne s’est pas vraiment pliée (quoi qu’il me semble que quelqu’un a vomi après une blague de Kev).

Chose amusante d’ailleurs en parlant d’Allociné : ils se sont vus pollués de commentaires tellement foufous de positivité que l’Internet a mis en doute leur probité. Je vois deux explications possibles à ça :

  1. soit une frange de la population a un humour de moule cuite que le reste du monde ne comprend pas,
  2. soit ça sent la tentative de sauvetage maladroite de la part des producteurs du film qui auraient engagé une de ces sociétés spécialisées en image sur les réseaux sociaux.

Bah… N’accablons pas cette oeuvre, partons du principe que je n’ai juste pas pu rentrer dans leur groove et que je suis un vieux con. Il n’est pas impossible que des gens aient kiffé. Peut-être que vous même vous adorerez ? Attendez on va vérifier : imaginez que je vous regarde dans les yeux 10 secondes et qu’ensuite je crie « PROUT ! » Voilà. Maintenant imaginez que je fasse ça pendant une heure et demie. Personnellement ça m’a lassé, j’ai plus ri devant l’Exorciste (vraiment)…

Pour être certain de vous rendre au cinoche en connaissance de cause, voici un exemple de scène :

  • Le Vizir : Rejoins moi du côté obscur de la Force
  • Aladin : C’est où ?
  • Le Vizir : Par là bas…
  • Aladin : Ok, on y va.
  • Le Vizir : Alors écoute, je suis ton père.
  • Aladin : Même pas vrai, j’ai connu mon père. Moi je suis ton père
  • Le Vizir : Papa !

Voilà voilà. Dans Aladin, ça, c’est le paroxysme de la blagounette. Et encore, je crois que je l’ai rendue plus drôle involontairement.
Et je vous épargne le passage désopilant de la flûte dans le cul. J’ai failli me désopiler dessus.

Bref, pour conclure, j’ai l’impression que les réalisateurs pensent que des vedettes et de belles images vont suffire à nous faire oublier l’absence de contenu. Ce film est une insulte à ses spectateurs.

Si vous avez aimé, je m’excuse de vous avoir traité de moule et je vous invite à me dire quel passage était drôle autour d’un café virtuel dans les commentaires. Parce que moi là, je suis déception.

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Certifié pêché en méditerrannée

Après « Je suis Charlie », l’heure est à la solidarité pro-syriens. Et c’est une excellente nouvelle. Seulement, je ne peux m’empêcher de vouloir saboter votre joie de vivre alors je vais y aller de mon petit commentaire.

Souvenez-vous, début septembre l’image d’un petit Syrien mort noyé défrayait la chronique sur FaceBook. La diffusion massive de la photo a donné pas mal de taff aux modérateurs de FB tant elle éventre ses conditions d’utilisation, mais ça ne l’a toutefois pas empêché de faire le tour de nos timelines entre une recette de risotto et le prochain Star Wars. Evidemment, de nombreux canards se sont empressés de diffuser l’image avant de revenir sur leurs articles pour expliquer pourquoi ils ont manqué de pudeur. La raison est simple : « pour ouvrir les consciences », et bien sûr pas du tout pour faire tourner les rotatives. Chacun avec sa conscience, hein les gars. 🙂

Quoi qu’il en soit, l’attitude de la presse n’est en rien étonnante. Pas plus que la nôtre qui – tous gorgés d’émotion que nous étions – a consisté à vouloir accueillir chacun une famille de syriens trempés dans notre deux pièces cuisine. Comme toujours, c’est une image choquante qui a provoqué ce si beau rassemblement spontané de citoyens concernés. Comme toujours, les dons dureront quelques semaines avant de disparaître. Comme toujours, ce sera mieux que rien. Pourtant, nous persistons à oublier les autres drames : tous sont aussi « loins des yeux, loins du coeur » que l’était Aylan avant la « prise de conscience ». Je vous pose donc la question : faut-il s’indigner uniquement lorsqu’on nous met la truffe dans le pipi ? Cet élan de générosité n’est il pas un peu tardif et hypocrite ?

Finalement, nous, citoyens embarqués par l’émotion, nous avons (et je ne nous félicite pas) encore réagi à l’instinct, sur le court terme. Pourtant, la question de l’immigration syrienne débattue en ce moment n’aurait même pas dû se poser : nous aurions pu envoyer quelques rafales en démonstration marketing qui auraient pu faire gratiner avec zèle quelques daeshiens. Nous aurions aussi pu libérer des territoires et prévenir l’exode des populations. Certes c’eut été au prix d’un soutien apporté à un dictateur, mais aussi et avant tout à des vivants que l’on a un poil tardé à regarder, à considérer et à sauver. Et, comble de l’hypocrisie, c’est maintenant, sous la pression populaire que notre gouvernement envoie nos petits avions. Peut-être aurait-il fallu commencer par là ? Bah…

La justice et Internet, c’est comme mémé devant son mulot.

Internet a beaucoup changé notre façon de communiquer en nous donnant la parole. Nos millions de petites voix peuvent maintenant s’élever pour faire part de nos pertinents avis sur la Vie, la philosophie antique, les œuvres de Marcel Proust ou la pose d’un pot large sur une BX TZD. Cette facilité de s’exprimer et de créer fait aussi que depuis 15 ans, le Net vous a régulièrement gâté en nouveautés avec des moteurs de recherches performants, des réseaux sociaux addictifs, des applications communautaires ou encore d’étonnants sites pornos animaliers. Bref, tout bouge et très vite mais nous nous adaptons plutôt bien à ce chamboulement perpétuel.

Ce n’est cependant pas le cas de certaines entreprises qui ont du mal à comprendre le Net et sa population, et c’est encore moins le cas du législatif et du judiciaire français qui peinent à suivre. Je vous propose d’illustrer un peu ce décalage entre les mondes « réel » et « virtuel. Moment anecdotes :

Serge, le « héros que l’on mérite mais pas celui dont on a besoin aujourd’hui ».

Pour commencer, laissez moi vous parler de Serge Humpich. Serge est un ingénieur qui développait des logiciels pour les traders. Ce qui le distingue c’est son hobby : le monsieur n’entretenait pas sa roseraie ou ne passait pas ses soirées sur Call of Duty, non. Il préférait occuper son temps libre à tester la sécurité des appareils et lorsqu’il s’est attaqué au système des cartes bancaires, il a découvert une faille qui permet de créer des cartes acceptées par les terminaux sans qu’elles soient liées à un compte. Bonnard*, mais en bon citoyen, Serge a fait part de sa découverte au groupement des cartes bancaires. Que s’est-il passé selon-vous ?

  1. Le groupe a envoyé un bouquet de fleurs à Serge et a rapidement revu la sécurité de ses cartes.
  2. Des gentils lutins bleus en képis sont venus lui rendre visite et après avoir fouillé son domicile, ils l’ont emmené au merveilleux pays de Gardavue.

Si vous avez répondu par la « 1 », vous êtes bien naïfs. Serge a été condamné à 10 mois de prison avec sursis avant de se barrer aux Etats-Unis, sans doute un peu dégoûté. Mais que voulez-vous, il a été un peu bête de croire que son aide serait appréciée : une entreprise est pragmatique et il est moins cher de museler le plus longtemps possible plutôt que de revoir un système mondial fragilisé.

On ne peut cependant pas accabler notre homme qui est peut-être plus habitué à fréquenter la communauté Internet qui elle, est plutôt reconnaissante lorsqu’on pointe du doigt une faille : certains éditeurs vont tout de même jusqu’à récompenser les pirates qui leurs signalent leurs fragilitésQuand je vous dis que l’état d’esprit n’est pas le même…  

Oui, les lois sont incohérentes, et alors ?

Si ceci vous a montré que la chose juste à faire et la justice sont deux choses différentes, je vais maintenant vous rappeler que cette dernière n’est en plus pas toujours cohérente.

Souvenez-vous d’Hadopi, cet ami qui vous écrit parfois parce que vous avez téléchargé sa vidéo sous droit d’auteur sans la payer (vilain cancrelat). Et bien, dans son arsenal de lois, la Haute Autorité dispose d’une carte : « défaut de sécurisation de son accès Internet » qui vous impute tout piratage de votre ligne. Pour rire un peu, voici un extrait d’une interview de Éric Walter sur le site de l’Hadopi :

Question : avec HADOPI, si j’utilise la connexion à internet de mon voisin pour pirater, ce n’est pas moi le coupable, mais lui pour « défaut de sécurisation », et il doit prouver qu’il n’est pas à l’origine du piratage. N’y a-t-il pas là un renversement de la charge de preuve ?

EW : Bien sûr que non, dans la procédure de réponse graduée votre voisin n’est pas considéré comme coupable de quoi que ce soit. Le 1er mail l’alerte sur des faits et lui rappelle sa responsabilité de protéger et sécuriser son accès internet.

Que l’on peut traduire par « Meuh non, on lui dit d’abord qu’on ne va pas tarder à lui tomber dessus ». Sympa, mais en pratique comment quelqu’un qui ne sait pas protéger sa connexion saurait détecter un piratage ou sécuriser sa ligne ? C’est donc bel est bien vous qui êtes responsable de la sécurité de votre réseau domestique. Et oui, si vous ne pouvez pas prouver le piratage, vous l’avez dans l’os (cela dit, c’est probablement vraiment tonton Michel qui téléchargeait My Little Pony et il ne l’aurait jamais avoué de toute façon…).

A côté de ça, si vous téléchargez un document sensible en libre accès sur Internet via Google, ce n’est pas la faute de l’organisation qui a mis le document en ligne (ici, pas de « défaut de sécurisation »). C’est ce qu’a découvert un des co-rédacteurs de reflets.info alors qu’il cherchait à documenter l’un de ses articles.

Le pauvre internaute dangereux pirate est tombé sur un fichier en libre accès de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation et s’en est donc servi car « on pourrait croire que si c’est sur Internet, c’est public. » Mais non : il s’agissait d’un document confidentiel et l’ANSES porte non-seulement plainte contre l’affreux corsaire, mais en plus remporte son procès. Notre ami est donc contraint de payer 3 000 € pour avoir lu un fichier indexé par Google.

Je résume donc :

  • si vous êtes une quiche en sécurisation informatique et qu’on télécharge des films illégalement via votre ligne (pas des snuff movies amateurs, ça on s’en fout), vous devrez en rendre compte devant la justice.
  • si vous êtes une administration qui laisse l’accès libre à ses fichiers confidentiels comme une cruche, c’est le pauv’téléchargeur lambda qui en répondra.

Ô cohérence, suspend ton vol !

Tremblez, ça peut vous arriver !

Routine activity theoryEt enfin, dernier exemple qui m’a inspiré cet article : la semaine dernière, j’ai reçu un e-mail provenant d’un grand journal local de mon ex-région. Il faisait suite à un article dans lequel j’expliquais comment contourner leur système d’abonnement : c’est ce qu’ils appellent une « incitation à la fraude ». Je ne prendrais pas le risque de les nommer, mais voici comment leur mécanique fonctionne : vous n’avez le droit de lire que 5 articles par mois sur leur site avant d’être invité à vous abonner. Comment savent-ils que vous en avez lu 5 ? Grâce à vos cookies, ces petits fichiers stockés sur votre navigateur.

Dans l’article j’expliquais comment se débarrasser de ces cookies, ce qui n’est pas illégal sauf si vous dites que c’est pour bypasser le système d’abonnement (c’est ce que j’ai cru comprendre). Vous serez d’accord, ça revient à pointer du doigt un portique RATP défectueux et de dire « regardez c’est ouvert », mais chut, ce n’est pas bien, il ne faut pas le dire, c’est une grave incitation à la fraude.

Voici la réponse envoyée au service juridique du journal :

Bonjour M. X.

Je vous invite à constater que l’article a bien été supprimé.

J’ai supprimé l’article par peur des poursuites judiciaires, vous vous en doutez. Cependant, je vous invite à communiquer ceci aux responsables de l’édition en ligne :

Les moyens de contournements que je proposais ne sont pas une incitation à la fraude mais la mise en évidence d’une faille technique béante dans le système d’abonnement de [votre journal].
L’utilisation de cookies pour marquer les articles lus est une hérésie technique et montre une méconnaissance du fonctionnement du Web. Les cookies sont des fichiers stockés sur le navigateur de l’utilisateur et il peut bien entendu les supprimer quand il le souhaite. Il peut ainsi réinitialiser à loisir son abonnement sans opérer aucune action malveillante.

Cet article mettait simplement en évidence cette faiblesse. Des milliers d’Internautes connaissent cette astuce sans avoir besoin de mon aide.
Je vous conseille vivement de revoir votre système d’abonnement.

Cordialement, Spi (éditeur de northgate.fr).

Ca vous rappellera peut-être mon premier exemple, le côté bon samaritain en moins. Cela dit, je comprends le journal qui doit déjà l’avoir mauvaise d’avoir fait un mauvais choix technique et qui doit payer quelqu’un pour menacer les gens afin qu’ils se taisent.

Voilà, tous ces recours en justice sont presque amusants. Si Serge ou le serveur NorthGate avaient été en Russie, on aurait pu facilement ignorer les menaces de procès et la vraie solution aurait sauté aux yeux de tout le monde : il suffisait que les entreprises pensent mieux leur sécurité. Et pour finir, l’affaire de Serge me pousse à me demander si un jour un scandale mettant en cause les cartes bancaires sans contact éclatera, car je vous rappelle qu’elle ne sont pas du tout sécurisées… J’espère que je ne me suis pas mis dans le pétrin en disant ça… 😉

Sources et trucs à lire :

« * » : masculin de « bonnasse ».

Michael Jackson est mort il y a 6 ans déjà

L’occasion de se rappeler le vibrant hommage que je lui avais rendu :

Ce n’est pas sans une certaine émotion que je relaie le buzz du moment : Michael Jackson est mort.
Bon, on s’en doutait depuis quelques années à voir son teint pâle et son corps squelettique, mais là c’est presque officiel.

Mitterand (le vivant) aurait déclaré : « on a tous un peu de Michael Jackson en nous ». Ce qui est aussi ce que reprochent des dizaines d’enfants de Neverland à Michael.

On notera les deux titres concernant le chanteur sur Google ce matin :
– « Un site web révèle en premier la mort de Michael Jackson »
– « Michael Jackson met à nouveau en vente des billets pour ses concerts londoniens »
Y’en a qui vont être plus tristes que d’autres…

Heursement, depuis Justin Bieber lui succède avec brio.

Cinéconcert : Retour vers le futur (13 juin, Palais des Congrés)

Certains apprécient la musique classique, d’autres préfèrent la pop, de pauvres âmes écoutent Blur, moi je kiffe les BO de cinéma. Voilà, c’est pas hype, c’est pas underground, mais c’est de la bielle musiqu’ madame ! Beaucoup des BO de nos films sont composées pour des orchestres symphoniques ce qui permet (outre une ambiance sonore léchée) de rapprocher le public de la musique classique, avec un petit plus propre au cinéma : vous liez une musique à l’émotion d’un film.  Continuer la lecture de Cinéconcert : Retour vers le futur (13 juin, Palais des Congrés)

Les meilleurs conseils des parents au CSA

Il y a quelques mois, le site du CSA laissait la paroles aux parents pour les aider à « enrichir leurs conseils ». Il en ressort principalement que les bandes annonces pour les films de soirée sont trop violentes et qu’il faut un logo -16 pour les JT. Toutefois, certains citoyens inquiets ont formulé d’autres remarques intéressantes qu’il serait dommage de perdre.

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