Archives de catégorie : Douai

L’écoquartier du Raquet à Sin-le-Noble laisse rêveur.

C’est l’été, l’occasion de sortir un bon article façon J.P. Pernaut pour nous rafraîchir entre deux guerres et crashs d’avions. Causons donc de l’écoquartier de Sin-le-Noble. 🙂

Le tram et la gestion désastreuse de la ville de Douai ont monopolisé les esprits ces dernières années. Tant et si bien qu’ils ont éclipsé une initiative sympathoche qui commence à sortir de terre : l’écoquartier du Raquet à Sin-Le-Noble. L’idée est pourtant très intéressante car elle met l’accent sur le social et l’écologie pour créer un quartier où il fera bon vivre (sur le papier tout au moins).

Le Raquet ce sera :

  • 12 000 habitants,
  • 25% de logements sociaux afin de favoriser la mixité sociale,
  • un centre aquatique (voir la vidéo plus bas),
  • 4 parcs (horticole, forestier, urbain, actif pour les sports et jeux),
  • une gestion des eaux pluviales par infiltration (fossés, canaux…),
  • la priorité aux piétons, cycliste et au futur BHNS,
  • une architecture à haut qualité environnementale (meilleure gestion des consommations, énergie renouvelable solaire et éolienne, chauffage au bois et autre biomasse…),
  • des bâtiments variés,
  • des infrastructures pour faire vivre le quartier (écoles, services, salles de sport, etc.)
  • des logements allant de 150 000 à 300 000 € avec pour certains une aide à l’accession

J’ai envie de voir comment le quartier prend forme car ça pourrait être une petite révolution dans les mœurs et la façon de vivre. Ce trip écolo hippie est une avancée concrète qui permet d’allier confort et respect de l’environnement et ça me botte. Espérons que si le quartier s’en sort bien le modèle se répandra.

Mais l’écoquartier n’est pas juste un truc écolo, il se veut aussi un facteur de rapprochement social puisqu’outre un quart de logements sociaux, il comportera des aménagements sportifs, des commerces, des services, etc. Espérons que cette ville dans la ville vivra et attirera du monde. Pour ça, on pourra notamment compter sur le nouveau centre aquatique qui sera attendu avec impatience par quiconque verra la vidéo plus bas. 😉

Ces champs sont en train d'être remplacés par une ville "écologique".
Ces champs sont en train d’être remplacés par une ville « écologique ».

Voilà une petite animation de ce que ça devrait donner à terme :

https://www.youtube.com/watch?v=DhtK0gQsvR0

Et voici plus particulièrement le futur centre aquatique du Raquet qui devrait s’ouvrir en 2016 :

Si vous avez d’autres infos, je suis preneur. 🙂

Moi, cycliste.

Dans ces temps de changement de mœurs durant lesquels nous nous préoccupons d’avantage de l’écologie, il est bon de faire un peu l’apologie de la petite reine. Cela dit, je n’ai pas attendu après d’éventuelles incitations gouvernementales pour aller bosser en vélo au boulot car en plus de faire du bien à dame Nature, ça me réussit plutôt. 🙂

C’est bon pour le moral et la santé

D’abord, ça me permet de faire du sport. J’ai la chance d’avoir une douche au boulot et avec quelques détours, j’ai réussi à me tracer un itinéraire peu fréquenté et verdoyant d’environ 25 bornes aller-retour. En VTT, il suffit de pousser un peu plus chaque jour pour commencer à perdre du poids sans que j’ai besoin de réduire ma dose de bouffe. Quoiqu’il faudrait quand même en fait. 😉

Ça ne tue pas de petits animaux

Ensuite, c’est écologique. Je vous avoue que dans mon cas c’est un effet de bord car je cherchais avant tout un moyen de me dépenser, de gagner du temps et d’apprécier enfin le chemin du taff. Mais quoi qu’il en soit j’émets peu de Co² et très peu de méthane.

Comme j’essaye d’emprunter des chemins isolés, j’évite aussi de me prendre les gaz d’échappement en pleine figure. De toute façon, la nationale reste dangereuse. Et pour note, les petits masques en papiers ne servent à rien (sauf à cacher votre infirmité si vous n’avez plus de mâchoire).

C’est pas cher

C’est certain, avec 7 pleins d’essences vous achetez un vélo d’entrée de gamme. Vous avez un large choix de « véhicules » entre le vélo de route, le VTT ou le fixie (vélo à pignon fixe) qui se retrouve aussi sur les annonces d’occasions.

En France on est à la traîne, mais un jour, nous percevront peut être des indemnités, nous qui utilisons l’un des moyens de transport les plus sains. Quand je pense qu’aujourd’hui, on propose d’indemniser les vélos électriques… Et nous alors ? Tout cela devrait changer avec le plan national vélo : comportement des automobilistes, lois, voies cyclables. Espérons, en bien.

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On n’a pas de coquille, nous…

C’est dangereux

Ce serait plaisir de vous convaincre d’en faire vous aussi, s’il n’y avait pas quelques barrières. Il ne faut pas se leurrer : sur la route, vous êtes parfois un parasite pour les automobilistes qui n’hésiteront pas à vous le rappeler (notamment les franciliens).

Souvent, les aménagements pour vélos sont là « pour rigoler », pour toucher une subvention. Rarement elles sont faites dans l’intérêt évident du cycliste. Il n’y a qu’à voir les pistes cyclables de Douai où les vélos préfèrent emprunter les voies du tramway. Mais c’est partout pareil : on colle aux vélos des changements de voies improbables pour contorsionnistes.

Autre point noir : le manque d’éducation et peut-être de compassion des automobilistes. A l’avenir, j’éviterai comme la peste de rouler dans Paris intra-muros où je ne compte plus le non respect des priorités. Récemment, c’est une femme avec son enfant qui m’a doublé sur une ligne blanche et serré. Bien sûr, comme je hausse le ton, je suis inévitablement le méchant et j’ai tort. Elle me proposera d’appeler son mari qui devait venir avec ses testicules, mais par manque de temps il ne se déplacera pas jusqu’à moi avec ses gonades de 5 kg (chacune). Je pense aussi à ceux qui vous klaxonnent au volant de leur confortable berline pour vous remettre dans le droit chemin. Voilà le genre d’incivilités auxquelles un cycliste doit régulièrement faire face. C’est désagréable et frustrant.

A savoir aussi, rouler en vélo nécessite de prendre des précautions : savoir être vu (gilet jaune et loupiotes, surtout de nuit) et se protéger (casque). Sans plaisanter, le casque m’a déjà sauvé d’une visite à l’hôpital.

Concluons par un message aux automobilistes : le mec ou la nana qui se casse le tronc à aller bosser en vélo est plus lent, plus fragile et plus courageux que vous. Alors respectez les cyclistes et protégez les. Vous serez contents qu’on fasse de même quand les rôles seront inversés.

Merci pour nous, merci pour vous.

L’Atelier des Charmes : Beauté des ongles et cils à domicile sur Noyelles-Godault

Je sais que je vais complètement à l’encontre de la « ligne éditoriale » du blog et que personne ne va croire une seule seconde que ce titre me concerne, et… Vous aurez raison. 🙂

C’est Mélanie dont nous hébergeons le site web qui vient d’ouvrir l’Atelier des Charmes dont le but est de vous proposer la prestation d’une esthéticienne à votre domicile. Si vous habitez les alentours de Noyelles-Godault, Mélanie vous proposera toute une panoplie de soins des ongles et cils que je serai bien incapable de vous vanter. Je vous invite donc à visiter son nouveau site : latelierdescharmes.com.

Bonne visite, bonne découverte et n’hésitez pas à lui faire part de vos commentaires ou encouragements (ça fait toujours plaisir), notamment en « faisant tourner »  son adresse ou en partageant cet article si vous aimez. 🙂

Note : si vous cherchez le site, il sera toujours accessible dans la rubrique Hébergement en haut du blog.

flyer L'Atelier des Charmes
Cliquez pour agrandir.

Envie d’une journée en buggy entre Arras et Douai ?

Salut les enfants ! Alors, ça vous dit une petite balade en buggy par un bel après midi de printemps ? Si vous avez déjà eu envie de découvrir votre région en totale autonomie au volant d’un petit véhicule tout-terrain, restez un peu. 🙂

Alors, le bouzin que bobo vous propose est un PGO bugrider 250cc. C’est un engin polyvalent qui se comporte très bien sur tous les terrains. Assez puissant et stable, il est bien sûr homologué route et dispose de deux places pour emmener votre moitié ou deux sacs de sable. La prise en main est rapide, mais il y aura un supplément si vous finissez dans un arbre. Voilà qui devrait vous permettre de découvrir la région d’Arras par des chemins pavés bucoliques (et tapes cul) dont vous ne soupçonniez pas l’existence. 🙂

PGO Bugrider 250
Un buggy qu’il est bien pour le conduire.

Que savoir d’autre ?

  • Pas besoin de casque, mais une paire de lunette ne sera pas de trop pour vous éviter les agressions entomologiques.
  • Un permis B est indispensable au conducteur.
  • La location s’effectue à Riencourt-lès-Cagnicourt.
  • Si vous voulez vous faire une idée, lisez PGO BugRider 250, le must du buggy réalisé par Quad-info.com.
  • Toutes les informations tarifaires sont disponibles sur le site Zilok.

Si vous souhaitez contacter avec le propriétaire, vous pouvez passer par le site Zilok ou laisser un commentaire avec votre adresse e-mail sous cet article. Rassurez-vous, elle n’est visible que de moi. Je ferai suivre à Bobo qui vous répondra dans les meilleurs délais.

Une petite vidéo pour vour donner une idée ?

Contact par commentaire ci-dessous : 

On a testé : Zen (restaurant japonais à Noyelles-Godault)

L’avis de Spi

Pour une fois que je mange jap’ en dehors de Paris, ça valait le coup d’en parler. Pas facile pourtant car j’ai un avis très mitigé sur le restaurant.

Je ne suis pas un spécialiste du japonais, mais comme toute personne qui se nourrit en région parisienne, j’ai testé un bon nombre de « chiponais » qui proposent peu ou prou la même carte. J’ai aussi fréquenté quelques « vrais » japonais de la rue Sainte Anne et je dois dire que le Zen est… spécial.

La déco est sobre et propre, le restaurant qui a ouvert mi 2013 respire encore le neuf. Nous sommes très bien accueillis par la patronne qui parle un très bon français (ça change !). On s’installe tranquillement et on consulte la carte. Le restaurant se positionne sur des menus « haut de gamme » qui privilégient la présentation à la quantité. Chaque menu est accompagné de ses traditionnelles soupe et salade de choux.

J’ai envie de dire du bien de cet endroit mais deux choses m’ont posé problème :

  1. La quantité. Mon menu à près de 19€ comporte une soupe, une salade, 4 makis, 5 sushis, 4 brochettes et un bol de riz. Ca me laisse sur ma faim.
  2. Le goût. Pas question de traiter de la qualité car ça a l’air très fin. Mais personnellement, je suis habitué à avoir ma sauce teriyaki avec mes brochettes, plus de riz avec mes sushis et aussi plus de sushis pour 4€ de moins.

Ca m’embête vraiment de dire ça car on sent que les propriétaires ont fait des efforts, mais je n’ai pas vraiment aimé.

En résumé, ma note est « mmmmmouiiiiiiiiimmmmmmmm non » / 5.

Leur site : www.restaurantzen.fr.

L’avis de Trivette

J’ai vraiment apprécié ce restaurant. Il est clair que les menus sont moins copieux que e qu’on a l’habitude d’avoir mais ne nous voilons pas la face… Nous sommes devenus de véritables cochons à engraisser. Il n’y a qu’à voir l’article sur le Salade’n’Co. Le point le plus positif qui est ressorti est le rapport quantité/prix. Si vous n’avez rien mangé depuis trois jours, effectivement foncer dans les restaurants des grandes chaines qui vous nourriront plus qu’il ne le faut :D .

Je me fais donc l’avocat du « ZEN » en confirmant le sous entendu de spi comme quoi le repas est de qualité. Les saveurs sont là, et si vous aimez le japonais vous retrouverez les goûts uniques de ce genre de restaurants (à ne pas confondre avec le chinois surtout). L’accueil est très agréable, et je tire mon chapeau aux patrons de l’établissement qui ont pris le risque de s’installer dans la zone commerciale autour de toutes ces grandes chaines de restaurants.

Les points négatifs sont les suivants: Faites de la publicité et faites un vrai site où les gens peuvent vous localiser de manière plus précise car le restaurant est vraiment dans une petite ruelle. N’hésitez pas à proposer des fourchettes et couteaux aux clients car tout le monde n’est pas familiarisé avec les baguettes.

Bref en conclusion je ne peux que souhaiter bon courage à ce petit établissement en lui attribuant une note de 4/5. En vous remerciant…

J’ai re-vu : un match de football à Lens

Je sais, je sais, j’avais dit que je n’y retournerai pas. Mais en fait, il faut bien avouer que l’idée d’une sortie entre amis et vague connaissance était tentante. Un très bon samedi s’est donc finalement offert à moi avec un match de foot, une pizza et une soirée jeux de société au cours de laquelle j’aurai fait preuve de la plus parfaite mauvaise foi.

A l’entrée du stade, j’ai enfin eu droit à mon pelotage de fesses lors de la fouille. Au vu de la procédure, il semblerait que le supporter ait plus tendance à planquer une bouteille de Kro dans son rectum qu’une machette dans son pantalon. Je tiens à préciser que, contrairement aux rumeurs qui ne manqueront pas d’être propagées dans les commentaires, non, je n’ai pas fait le queue pour une seconde fouille et non, je n’arborais pas un sourire béat.

J’ai appris que le match était moins cher car moins « palpitant » que Lens-Caen. Il s’agissait cette fois d’affronter Châteauroux et le moins que l’on puisse dire est que leurs supporters sont… disons concentrés.

Public Chateauroux contre Lens
Oui, le petit tas de moules collées à leur rocher, c’est eux.

Le match s’est conclu par un 2-0. J’en déduis qu’un but vaut 2€ sur mon billet. Bien entendu, je ne suis pas bonne personne pour parler mais c’était suffisamment distrayant pour que je ne voie pas les 90 minutes passer. On a appris que deux gros pontes se sont pointés en Mercedes dont un gros animateur de Canal + qu’on aura installé dans les gradins à l’aide d’un transpalette. Après recherche, la description correspond à un monsieur du nom de Pierre Ménès qui, manifestement ne pratique pas le sport qu’il commente.

Je voudrais enfin saluer Stéphane et Cher (les noms n’ont pas été changés, on ne les connaissait juste pas) qui nous ont expliqué que toute sortie était définitive. Cher, tu dois travailler ton relationnel.

 Stade Félix BollaertAmis footeux, je n’irai pas juqu’à dire que j’ai maintenant de l’estime pour vous, mais je commence à comprendre un peu votre enthousiasme (c’est le mieux dont je suis capable, contentez-vous en).

 

J’ai vu : un match de football à Lens

Tout arrive. Après avoir charrié Jefflec sur le foot pendant des années, il a décidé de nous traîner voir un match au Stade Bollaert pour que nous comprenions enfin ce qui anime le supporter. Bilan mitigé.

C’est une découverte pour moi. J’ai déjà regardé quelques matchs, notamment en 1998 lorsque « nous » avons gagné la coupe du monde, mais je n’ai jamais accroché et encore moins mis les pieds dans un stade. Il faut dire que j’en avais des aprioris. Pour moi, c’est le sport de beauf par excellence. J’avais même peur d’être recalé à l’entrée s’ils découvraient que j’avais mon brevet des collèges. Mais justement, le but ici était de me faire une vraie idée ! Alors passons à la pratique, c’est mon Man Vs. Wild à moi !

Nous partons avant 13h pour Lens, direction le Stade ! On se gare dans le centre, Bollaert n’est pas très loin mais je comprends pourquoi Jeff a chaussé ses grolles de randos : le chemin est marécageux avec la fine pluie qui tombe. Lorsqu’on arrive sur site, on croise la baraque à frites « Chez Momo »… Depuis Bienvenue chez les Ch’tis, toutes les baraques à frites s’appellent comme ça. L’odeur de frites vinaigrées sera omniprésente pendant 2h, pas désagréable si ce n’est que j’ai faim. On s’approche et alors que je m’attendais à voir 3 pelés, il y a foule. On passe les premiers contrôles de façon fluide, puis vient la palpation. Tout le monde se fait tripoter : L. avec sa tête d’innocente se fait toujours fouiller de fond en comble, quant à moi avec ma face de taliban, je réalise que je fais la queue devant un mec pour me faire peloter sans même qu’il m’ait invité au restaurant et dans un éclair de lucidité, je le contourne innocemment. J’ai évité que mon intégrité soit compromise : la victoire est mienne. Jeff revient en boitant, mais ils n’ont pas trouvé son couteau suisse, bien trop profondément enfoui.

FootballLe stade est à la fois immense et tassé, c’est un grand édifice bétonné dont la finition finement ciselée n’est pas sans rappeler celle d’un bunker de la seconde guerre mondiale. Jeff nous assure que nous avons des places de pauvres-riches, ce qui est bien, il paraît. Nous escaladons le bloc de béton et nous installons sur des pauvres strapontins en plastiques. Afin d’éviter de se foutre sur la tronche avant même que le match ne commence, les sièges sont numérotés. A mon grand étonnement, le stade est rempli au 3/4, nous sommes plus de 30 000 dans les tribunes.

Peu avant le départ, le public entonne la Marseillaise alors que des joueurs d’équipe nationale ne la chantent pas ; c’est beau ! Puis à 14h pile, le match commence. Un match animé puisque Lens colle deux buts humiliants à Caen avant de se faire expulser un joueur par carton. On ne saura jamais la raison de ce carton. Il n’y a pas de vidéo sur le terrain, et il n’y a pas d’arbitre vidéo. Jeff me dit que c’est un débat. Je lui répond qu’il n’y a pas de débat si la technologie peut aider à la justice. Pendant que des petits lutins blancs et rouges courent sur le gazon vert, les supporters du Racing-Club de Lens affirment leur présence et écrasent les 15 pékins qui soutiennent Caen. Le stade est vivant, il chante d’une seule voix. Le footeux est très émotif et réagit au moindre toucher de balle.

Pendant la mi-temps, c’est l’occasion de petits jeux avec des gamins (on s’amuse souvent avec les enfants dans le Nord). Le public de Lens chante le refrain des Corons de Pierre Bachelet. C’est émouvant et ça me rappelle encore une fois Bienvenue chez les Ch’tis qui est, soit dit en passant, le seul film qui donne envie d’aller se perdre dans le Nord. 15 minutes après, le match reprend, les équipes changent de côté. Oui, je me doute que vous savez tous ça. ^^

Caen remonte au score 2-1. J’applaudis ce but mais on me dit qu’il ne faut pas. Jeff insinue que les joueurs de Ligue 2 sont payés plus que moi. Qu’ils soient payés m’étonne déjà, qu’ils touchent le RSA encore plus. Je découvre l’anti-jeu et pourquoi les clubs qui jouent à domicile sont avantagés. La fin approche, Lens l’emporte ! C’est la fête, les joueurs viennent saluer le public. Enfin, les esprits se refroidissent et tout le monde retourne calmement vaquer à ses occupations. Une famille sang et or remonte dans son Espace et s’éloigne. Nous, nous remonterons le courant pour aller visiter le Louvre Lens.

Alors, verdict ? Ben… J’ai toujours du mal à adhérer, mais je comprends qu’on puisse se sentir emporté par l’ambiance. Le public de Lens est fidèle et motivé alors que le match est anecdotique et que personne ne s’en souviendra. Enfin, personne sauf moi, car c’était mon match de foot à moi que j’ai vu. 🙂

Edittion :  Résumé du match

Merci à Jefflec pour la vidéo. 🙂

L’Office du tourisme du Nord-Pas-de-Calais vous propose cette vidéo promotionnelle :

http://www.youtube.com/watch?v=AZE558tgURQ

On a testé : le Beers & co à Henin Beaumont

Nous avions déjà mangé une fois au Beers & co et j’avais été déçu : mon steak d’Angus sauce vaisselle était très mauvais (manquait sans doute de sel régénérant). Mais comme je suis aventurier (et accommodant), on y est retourné malgré tout.

Première question au serveur : « Vous avez encore des steaks d’angus ? » Surprise, ils n’ont pas persisté dans le mauvais goût et ont retiré l’infâme morceau de viande de la carte : « Fallait bien essayer » qu’ils diront. Nous avons ensuite pu commander nos apéritifs gratuits avec nos billets du Cinéville. Je m’attendais à des godets d’eau du robinet, mais ce sont de vrais apéritifs qui arrivent : des cocktails de fruits et des kirs.

Le service est bon, on attend pas trop longtemps, le serveur est sympathique et tolère nos blagues. Nos commandes arrivent : mes pâtes aux deux saumons sont bonnes, la tartine au saumon est impressionnante, le welsh semble satisfaire Trivette qui se roule en boule sous la table pour digérer. Seul Titoque trouvera que sa viande n’est pas assez cuite.

Après un premier avis négatif, je revois ma critique du B&C. Ca reste un restaurant de chaîne façon Buffalo ou 3 Brasseurs, mais on y mange bien pour 20€ alors pourquoi s’en priver ? 🙂 Mais rappelez-vous : jamais, jamais de steak d’Angus là bas.

Note : 3/5

Ce soir, j’ai donné une nouvelle chance au Majestic de Douai.

J’aime bien chafouinner et revenir à Douai m’en donne à chaque fois l’occasion. En 2011, la bave au lèvres, j’avais écrit un petit article : Ce soir, je suis allé voir un film à Douai dans lequel j’essayais de rester cordial. Aujourd’hui, ça va être plus dur. Je suis retourné au cinéma local, le Majestic, pour voir la rediffusion de Jurassic Park et en sortant, j’avais les nerfs. Ne trouvant ni enfant à dépecer, ni vieille dame à balancer dans la Scarpe, je me décidais à rentrer baver sur le ciné sur le Net, mais pas sans noyer auparavant ma frustration dans deux burgers et un Mc Flurry.

Alors quoi de neuf au Majestic ? Et bien ça ressemble pas mal aux Arcades maintenant. Pour ceux qui n’ont pas connu feu ce cinéma du centre ville, imaginez-vous le vaisseau Event-Horizon après son passage en enfer. Voilà, vous y êtes. Les salles sont déchiquetées, parsemées de chewing-gums collés entre les ouvertures béantes de la mousse des sièges. On se croirait dans une étable, et c’est d’autant plus plausible que la faune qui fréquente (en partie) cet établissement a pris l’habitude de se mettre à l’aise.

Event Horizon - Mes yeux saignent
Sam Neill, acteur de Jurassic Park et Event Horizon. Illustration métaphorique d’un spectateur du Majestic.

Lors de la séance, les djeunz d’en face posaient leurs pieds sur les sièges, ceux de derrière commentaient le film à voix haute et un couple a fait pénétrer la pire créature dans la sacro-sainte enceinte de silence : un enfant de moins de 5 ans. Faudrait juste interdire les films pour adultes aux gamins. Ce petit scrognuju n’a pas arrêté de raconter sa courte vie pendant 2h. J’ai abandonné toute idée de râler au-delà de « chuts » à répétition car toute la salle semblait se croire au PMU.

Donc, le Majestic, c’est dégueulasse, c’est cher, c’est mal fréquenté. Si vous vivez sous un pont, vous y trouverez une plus value sous la forme d’un refuge chauffé. Cela dit, à 5€/h, un hôtel serait plus rentable. Bref, vous m’excuserez, mais je repars au Cineville.

Eveole, ces sacrés co[quins]

Parler de Douai a tendance à me faire déverser des torrents de fiel. Je n’ai déjà aucune estime pour ces en[joués] d’Eveole, et chaque weekend que je passe dans le Nord me donne encore plus de raisons de vouloir les démembrer à la petite cuillère. Pourquoi tant de haine ?

Horraires Eveole Dimanche
Horaires (des conducteurs) du dimanche

Tout d’abord, on ne peut pas compter sur Eveole. Même s’il y a désormais des indicateurs qui préviennent du délai avant arrivée du « tram » aux arrêts, il n’est pas possible de les voir sur leur site web. En plus, les horaires indiqués sur les fascicules sont parfois mal suivis, et ce même le dimanche alors qu’il n’y a que très peu de bus. Cerise sur le gâteaux, les suppressions de véhicules qui ne peuvent plus circuler à cause de pannes à répétitions.

Aujourd’hui, challenge ! Je dois prendre le bus tram pour aller prendre mon TGV. La dernière fois, il est passé avec 20 minutes de retard, un dimanche ! Pourtant il n’y a que 2 bus par heure et ils roulent sur voie propre ! Magie d’Eveole ! Mais je comprends mieux depuis hier. Les trams s’arrêtent tailler une bavette à certains arrêts ou grillent allègrement des feux rouges. Ces gens me sortent par les yeux.

Je me demandais si je prendrais un billet. Mais certains se sont amusés à faire un rapide calcul : il est plus intéressant de frauder plutôt que de payer ses tickets, ça revient moins cher sur un mois avec des aller-retours quotidiens. Et puis, on ne peut même pas prendre de billet à bord : tous les inconvénients du tram sans les avantages…

Je mettrai une dernière couche en vous rappelant la grève honteuse menée par ces en[figuramificu]lés : Fin de la grève rigolote d’Evéole à Douai.

Vous savez quoi ? Cette après midi, je prends mon sac et je vais faire les 6 Km qui me séparent de la gare à pieds. Au moins, j’arriverai à l’heure.