Archives de catégorie : Région parisienne

6 bonnes raisons de détester les commerciaux en informatique

Il n’y a pas si longtemps, je vous avais fait part d’une expérience personnelle avec le service Communication de la boite dans laquelle j’exerce mes talents de nécrologue en intranets. C’est donc avec un certain plaisir que je vais aborder une autre espèce de nuisibles, le Commercial en informatique. Mais là pas de surprise, vous saviez déjà que telle une vendeuse de Thermomix suceuse de sang, il ne vous lâcherait pas la grappe, même en vacances. Jamais.

Dans le monde de l’informatique, il arrive souvent que nous soyons envoyés en mission dans d’autres sociétés. Evidemment, avant de choisir son informaticien, l’entreprise doit parcourir son CV et l’entendre en confession (« oui, pardon, j’ai fait une requête en dur dans une page JSP »). Cette semaine, nous avons donc vu quelques candidats pour remplacer un de mes collègues sur le départ et c’était l’occasion de contempler quelques commerciaux à l’oeuvre. Je n’ai pas été déçu du voyage, petit compte rendu.

Un commercial
Bonjouuuuur ! Je vous apporte de l’amour et un prestataire !

1. Il a plus l’habitude de vendre que vous d’acheter.

Tout d’abord, le ou la commercial(e) présente bien. Tantôt hyper-actif sous caféine, tantôt Jabba le Hutt sous prozac, il est sûr de lui et ne se démonte jamais(1). Il a l’habitude de vendre du bétail et va vous vanter la qualité de sa viande.

2. Il est très présent.

Le commercial est votre ami, votre meilleur ami, votre ombre. Tant qu’il ne vous a pas vendu son premier fils, il vous harcèle au téléphone et par e-mail. Vous lui aviez bien dit de vous laisser en paix le weekend ? Il vous convaincra que vous ne l’aviez pas fait. Alors, vous le prenez ce nouveau né ou pas ? Il y a déjà une entreprise d’électronique chinoise sur l’affaire, vous savez ?

3. Il vous ment déjà.

Mais oui, le prestataire est tout prêt, tout emballé, presque déjà devant la porte. Sauf qu’en fait, il vous rappellera pour vous expliquer que le tarif journalier est trop bas, que le gus qu’il a proposé est déjà embauché ailleurs ou que des aliens lui ont fait subir une hystérectomie dont il se remet mal. Mais en revanche, il peut vous proposer un anchois dans un bocal qui fera le même travail pour le même prix.

4. Il vous aime.

Il a particulièrement apprécié la qualité de vos échanges, aime beaucoup l’odeur de vos cheveux et est convaincu que vous [êtes|seriez] un merveilleux parent ! Etrangement, lorsqu’il aura obtenu ce qu’il veut, votre relation se réduira jusqu’à devenir inexistante. Il ne répondra plus à vos mots d’amour et ne fera même plus de point de mission. En revanche, il se précipitera sur vous pour vous lécher le [visage] avec une liste d’excuse longue comme le bras lorsque vous aurez besoin d’un autre prestataire. Couché Rintintin !

5. Il est fourbe.

Il vous appelle plusieurs fois d’affilée pour vous forcer à répondre. Ses tournures de phrases vous font comprendre que vous avez déjà accepté son offre et son poulain est déjà dans votre bureau à essayer de craquer votre mot de passe. Ses parents ne sont pas dans une maison de retraite de luxe à Menton comme il tente de vous le faire croire, ils extraient l’argent d’une mine bolivienne depuis leur vente à un cartel. Il propose de trouver une carrière à votre petite nièce qui n’en fiche pas une en CM2 sur un marché Thaïlandais très lucratif.

6. Il sait enrober le diable de sucre.

Parfois, dans son discours il glissera une phrase pour vous dire à quel point il vous apprécie, que la vie est belle et que son sbire maléfique est en fait une petite fée rigolote : « C’est un excellent développeur, en plus le feeling passe très bien. De plus j’apprécie grandement la qualité nos échanges et vos cheveux sentent toujours très bon. » Une fois le sbire acheté, la garantie, la période de recouvrement, la date de départ, tout deviendra flou, voire apocalyptique. Vous vous étonnerez cependant lorsque votre nouveau collègue défectueux se lèvera en levant les bras au ciel dans un rire satanique avant de se rasseoir paisiblement. Mais on s’habitue à tout.

7. Savoir contre attaquer avec la même force.

Faire saliver la commerciale en la laissant dans son trip, ne pas retenir son candidat, puis la consoler en lui demandant si vous pouvez boire ses larmes.
Après tout, vous étiez déjà cruel avant qu’elle ne naisse(2).

(1) : Il existe cependant une notice pour ce faire à coup de démonte pneu dans la g…, c’est à tester.
(2) : Ou ça c’est juste moi peut-être…

Comic con’ 2015, plus gros, plus beau !

Alors que ce déroule aujourd’hui même le Paris Manga, c’est l’occasion de voir ce qui se passera du côté du Comic con’ en 2015.

Créé en 2007 sous le nom de Kultima le « plug-in » de la Japan Expo décide en 2013 de voler de ses ailes. Le temps de s’organiser, rien en 2014 mais une surprise de taille en 2015 : un vrai Comic-con’ inspiré des éditions américaines. L’événement devrait conserver ce qui faisait le charme des années précédentes (dont les séries amateurs) tout en amenant des grands acteurs du cinéma (Disney, Star Wars, Canal+…) et du monde g33k. Pour en savoir plus, je vous invite à lire l’article de Republ33k.

Ca se passera cette fois à la Grande Halle de la Villette du 23 au 25 octobre 2015. On sait seulement pour l’instant que le passe 3 jours coûtera 49€ et qu’il est déjà disponible. Pour les passes à la journée, il faudra encore attendre mais on peut estimer qu’il vaudra dans les 20€.

A dans un an ! Mais il y a fort à parier qu’on en reparlera avant. 😉

Bande annonce :

Hadopi : Manifestation du 25 avril 2009 (souvenez-vous)

J’ai tenu à récupérer cet article de l’ancien blog comme un souvenir de notre action collective. Hadopi, ça fait 5 ans maintenant qu’on en parle, c’est rentré dans les moeurs et aujourd’hui on s’est habitué à la voir dans le paysage d’Internet. Pourtant, comme prédit à l’époque, son utilité est discutable et je continue autant à télécharger des DivX qu’à aller au cinéma. Ma vie d’Internaute n’a pas changé et le les lois ne sont toujours pas adaptées au numérique. Voyons ce qu’on s’en disait il y a 5 ans :

Continuer la lecture de Hadopi : Manifestation du 25 avril 2009 (souvenez-vous)

J’ai testé l’Oculus Rift de Nivéa

Oui, je sais, le titre est bizarre. Mais vous n’allez pas me dire que vous n’êtes pas habitués à des titres farfelus sur ce blog ? Ah, vous voyez ! Bon, ce titre est peut-être bizarre mais approprié car cette semaine à la Défense, une grande marque de cosmétique faisait la publicité de l’enzyme Q10 qui rajeunit la peau et vous rend plus désirable. Bien sûr, vous vous demandez ce que moi, je peux bien aller faire dans un stand beauté, alors qu’une léchouille sur mon pelage et je n’ai plus rien à envier à Vincent Mc Doom. Évident ! Je suis venu tester l’Occulus Rift utilisé dans une de leurs attractions. Mais pour avoir ce plaisir, j’ai dû esquiver les attaques frontales de l’hôtesse lorsque je suis rentré :

– Monsieur, tendez votre main SVP, vous allez tester les billes Q10 au concentr…
– Non ! Je suis juste là pour essayer l’Occulus Rift.
– Sinon, vous savez qu’il y a un bar à beauté à côté et…
– Ca ne m’intéresse pas !
– Mais vous êtes aussi sans doute concern…
– Ca y’est on peut aller essayer l’Occulus ?
– Ces petites billes sont…
– Ta mère est une p…
– Vous pouvez entrer.

Ga !
L’Enzyme Q10 me fait le teint plus frais.

Après 40 minutes d’attente dues à des problèmes techniques (la SNCF m’a forgé à une certaine patience), j’enfile un baudrier, je chausse les lunettes et le casque audio (qui doivent receler deux ou trois familles de staphylocoques) et c’est partie pour 2 minutes de réalité virtuelle !

Le film est réussi, mais court. C’est comme à Space Mountain : 40 minutes d’attente pour 120 secondes de plaisir. Dans l’animation, pas de fioritures : la 3D est simpliste mais l’immersion est très bonne. On se prend au jeu, on perd l’équilibre, on croit ressentir les chocs. J’aurais préféré une session de montagnes russes, mais il fallait un truc en rapport avec ces satanées billes Q10 ultra concentrées et aussi j’imagine, une animation qui ne mette pas les PCs à genoux.

Les plus :

  • Réactivité immédiate. C’est impressionnant, il n’y a pas de latence quand on tourne la tête et Dieu sait que c’est important pour y croire (et ne pas vomir).
  • Confortable. Le casque est assez léger pour ne pas devenir une plaie.
  • Immersif, je me suis surpris à presque perdre l’équilibre et à ressentir les atterrissages sur le toboggan.

Les moins :

  • La résolution de 960 x 1080 par oeil fait tâche sur une surface virtuelle aussi grande. Je pouvais distinguer les pixels rouges (du RVB). Vraiment, il faut de la 4k pour ce truc (et donc un PC de fou).
  • Une vision à seulement 100°, comme un casque de ski.
Occulus Rift
« Formidable, on dirait que ce pigeon m’a vraiment chié dessus ! » Brian T.

Si vous voulez essayer, ils sont jusque samedi sur l’esplanade de la Défense.

Notes :

Un p’tit tour au salon de l’auto 2014

Je ne suis ni un amateur de bolides luxueux, ni un beauf au volant de sa R19 Chamade tunée (avec un becquet en inox), mais je ne suis pas contre un petit salon de l’automobile de temps à autre. Pour ma visite quinquennale, je vous propose un petit compte rendu sans intérêt dans lequel on ne parlera pas technique (promis).

Si vous êtes un homme fortuné, fan de voitures allemandes et hétéro, ce salon est fait pour vous. Attention où vous marchez, il y a des flaques de testostérone et de bave un peu partout. D’ailleurs, pour effacer toute trace de vos sécrétions, de nombreuses petites mains èrent l’oeil morne autour des voitures pour les astiquer et les préserver de vos assauts lubriques. Il y en a même tellement que je pensais qu’il y avait un stand Swiffer dans le salon. (cf. illustration)

Ta taaaaa, ta ta taa ta ta taaaaaa ! Tatata !
Ta taaaaa, ta ta taa ta ta taaaaaa ! Tatata !

L’expo gigantesque présente des voitures de toutes les marques (sauf Lada dont les véhicules sont sûrement restés bloqués au fond d’un ravin polonais). On y voit par exemple comment Rolls Royce a su, grâce à un travail artisanal et acharné, transformer sa Phantom en une savonnette bleu métallisé qui fera fureur les samedis soir lors des soirées mousse. On y voit aussi comment les voitures les plus inaccessibles séduisent les gens qui, le temps d’une minute,  se prennent pour un James Bond au volant de son Aston Martin ou pour un Sami Naceri à bord de sa 406. Mais surtout, on y voit que le fruit de tous les fantasmes ce sont les Porsche, les Audi et autres BMW. Que tu sois un vieux moustachu ou un jeune criminel, tu veux une allemande. Tu es programmé pour ça. Deutsch Qualitäte, quoi, merde. Quoi qu’à côté il y avait pire encore : il était impossible d’approcher les sportives italiennes. Alors nous on a essayé un Stepway de Dacia. Et là forcément, on a des sensations inédites comme celle indescriptible de son doigt qui s’enfonce dans les plastiques du tableau de bord lorsqu’on on pousse un bouton : « Finalement, on va aller voir chez Renault, merci. » On y essayera la nouvelle Twingo dont le moteur est maintenant à l’arrière. Parfait, il reste juste la place de mettre un épagneul, deux plantes ou 4 fœtus. Bref, on sortira juste avec un sac « La twingo c’est trop bat ! »

Plus que les voitures ce que je retiendrai, c’est ce show du stand de Toyota ou deux groupes de filles dansaient sur I Like to move it, move it ! Evidemment, je n’ai pas pu m’empêcher de lâcher un : « Mais, ce ne sont pas les pingouins de Madagascar !? » C’est alors qu’un homme à côté a éclaté de rire et en me serrant la main, il m’a dit : « merci » avant de s’éloigner. J’ai un fan les enfants, j’ai un fan !

On a également croisé Jean-Pierre Castaldi. Ben en vrai, il a un physique de frigidaire… ah ok, on me dit que « rugbyman » est plus approprié. Bon, n’empêche qu’il a une grande bouche.

En résumé, une soirée sympatoche, des voitures, des gens sympas, une crêpe au fromage douteux.


Petit bonus : le stand Booxt une société française établie actuellement dans le Nord qui se lance dans la fabrication de buggies maison et hauts de gamme. Ils sont fort sympathiques et si ça vous intéresse, ils sont à Lens (ou au salon).

Booxt

Top 10 des trucs qui veulent ta mort quand tu es un cycliste

Rouler tous les matins n’est pas toujours de tout repos. Comme dans un jeu vidéo, vous avez des ennemis et des obstacles à éviter. La seule vraie différence est finalement qu’on n’a qu’une seule vie. Voici quelques unes des embûches que le monde entier s’est attelé à mettre sur ma route. Si vous en avez rencontré d’autres, n’hésitez pas à nous en faire part. 😉

1. La mégère accompagnée de son enfant
Oui, les mères de familles attentent à ma vie. Leurs armes ? Le rabattement osé ou le refus de priorité. Le temps qu’elles trouvent le lève-vitre, ça se conclut parfois par « j’ai un enfant à bord !!! ». Certes, mais vous m’expliquerez en quoi ça vous empêche de respecter le code de la route. Votre chérubin n’est pas un joker que vous pouvez me jeter au visage. Quoi que je voudrais voir ça.

2. Le gros monsieur mal garé
La monture fièrement postée au milieu d’une double piste cyclable, obligeant les vélos à rouler en contre-sens, le bougre n’a aucune excuse. Il est acculé mais il tente la pirouette : « où voulez-vous que je me gare, mon garage est là ?! ». Ben pas sur la piste cyclable… Réponse : « c’est intelligent ! » Ah, vous trouvez, vous aussi ?

3. Le jeune en scooter
Souvent à deux, sans casque, sur le trottoir. Lorsque vous entendez un bourdonnement de moustique se rapprocher rapidement, sautez donc dans le fossé le plus proche, car lui ne se déplacera pas. N’a pas du tout le même comportement face à un quad.

4. Le cadre qui téléphone
Au téléphone, on ne fait plus attention à ce qui nous entoure. Cette espèce qui ne regarde pas en traversant à une durée de vie limitée, vous les reconnaîtrez à leur similarités avec les hérissons tous plats des nationales. J’en ai vu aussi regarder Dr House en scooter (et si).

5. Le dealer au coin du carrefour
Tout énervé que vous êtes, excusez-vous d’avoir froncé les sourcils et passez votre chemin.

6. Le petit caillou sournois
Descendu des montagnes, il aura attendu des millénaires pour se tailler en pointe de 2 mm et venir se loger dans votre pneu, n’attendant qu’une bordure pour venir crever lentement votre chambre à air de façon à vous retrouver à plat à mi-chemin, loin de toute zone civilisée, la nuit, en hiver, a portée d’une meute de loup.

7. Le coureur
Qui croit que sur les petits chemins de terre aussi, il faut courir à gauche pour être vu des voitures. Oui, oui, oui. Mais ils ne sont pas tous comme ça. Vive le slalom.

8. La chambre à air suicidaire
Qui finit en hernie qui dépasse à travers votre pneu usé et meurt en emportant votre tympan.

9. Le nid de vache
Le nid de vache est caché derrière un virage ou un talus. Il vous attend depuis toujours et à la différence du nid de poule, il compte bien faire disparaître votre corps dans les profondeurs de la terre. Il est parfois aidée de son amie la Nature qui déposera une souche ou de l’herbe humide devant lui. L’entraide, ça paye.

 10. Moi
Combien de fois je me suis juré d’être encore plus prudent que la veille. Aujourd’hui, je suis un sapin de Noël casqué et paranoïaque.

11. Le bonus d’Eddy Malou : les pistes cyclables de Douai
Lisses et belles, elles se transforment en patinoires à la première pluie. Déjà bien embêté à devoir jouer les Surya Bonaly de fortune, vous vous confrontez au labyrinthe douaisien.

12. Le bonus de Rak : le lycéen
Le lycéen mou et wesh est un peu comme bovin dans son champ. Pas vraiment besoin de s’en préoccuper, il faut juste en faire le tour pour éviter qu’il ne vous mugisse dessus.

Le vendredi, c’est short movie : Assassin’s creed Unity en vrai dans les rues de Paris

Amis fans de jeux vidéo, voici une petite vidéo mettant en scène un parkour sur le thème de Unity, le nouvel opus de Assassin’s Creed. Celui-ci se déroulera dans les rues de la ville lumière en 1789* et c’est l’occasion pour de jeunes sauteurs en herbe d’aller faire des galipettes un peu partout dans la capitale.

Attention les enfants, ne reproduisez pas ça chez vous. Mais si vous êtes tentés, assurez-vous d’être plutôt sur un toit parisien à 30 mètres de haut en équilibre précaire (sur une chaise à un pied par exemple). Ce serait dommage de vous louper et de faire profiter le monde de votre sottise. Bon visionnage. 😉

* : oui, je sais, c’est pas encore la ville lumière à la Révolution, mais lâchez moi les glaouis. 😉

Arnaud Weber dans Arnaud Cartonne, au Bout

La semaine dernière, nous sommes allé voir Arnaud Weber dans Arnaud Cartonne ! C’était au Bout de Pigalle qui (non, bande de médisants) n’est pas situé à côté d’un sex shop… mais plutôt en face.

Je n’ai jamais vu un théâtre aussi petit et si vous être claustrophobe, vous mourrez probablement, le visage haletant dans un petit sac. Heureusement, Arnaud vous fera oublier que vous jouez au Tetris humain après quelques minutes de spectacle. On passe alors une bonne heure conviviale en se demandant quelle part du spectacle est vraie, inspirée ou bidonnée. Ce jour là, on s’est aussi demandé qui n’était pas son ami ou de sa famille car tout le monde semblait bien familier du comédien. 🙂

En plus de l’ambiance agréable, le personnage est bien amusant. On n’est pas encore au niveau des comiques ultra rodés, mais la magie opère. Arnaud fait rire avec son idée de cartons verts et rouges qui nous permettent d’interagir avec lui. C’est d’ailleurs ce qui nous a attiré et on a pas été déçu. Du coup, lorsqu’il nous a demandé d’écrire une critique positive, on s’est dit que ce serait dommage de l’en priver, alors voilà, chuis au taquet : c’était cool.  😉

Si vous souhaitez aller voir Arnaud, c’est sur BilletReduc. Attention, les cartons ne sont pas offerts comme l’affirme la production, ils les reprennent à la fin ! (peut-être un jour, quand il y aura des 1ères classes) 🙂

J’ai visité Star Wars Identities

Samedi dernier, le moment était particulièrement bien choisi pour visiter l’exposition Star Wars Identities organisée à la Cité du Cinéma (bébé de Luc Besson) car nous étions le 4 mai. Et le 4 mai, c’est la journée mondiale de la Guerre des étoiles ! Pourquoi cette date ? Elle vient d’un jeu de mot inspiré par Maître Yoda et son fameux « que la Force t’accompagne » qui se dit en version originale « May the Force be with you »… Non ? vous ne pigez pas ? « May the 4th be with you », « May the 4th », « le 4 mai » quoi… Bon, passons puisque que vous n’êtes pas très réceptif aujourd’hui.

Tout ça pour vous dire que j’ai eu l’occasion de visiter l’exposition et que c’était sympathoche. C’est l’occasion de découvrir quelques centaines d’objets ayant servi dans les 6 films de Georges Lucas et de voir le cheminement qui a mené à la création des personnages. C’est aussi un moyen de nous inculquer quelques bases de sociologie en nous expliquant comment Anakin Skywalker (Dark Vador) et son fils Luke ont pu emprunter des chemins si différents : ça, c’est le côté « identité » de l’exposition.

Le (Star) tour se présente sous la forme de 10 salles qui sont autant d’étapes dans la création de votre avatar Star Wars. Muni d’un audio-guide, d’un bracelet RFID et d’un sabre laser, vous commencez bien entendu par démembrer involontairement les membres du personnel lors de l’essai dudit sabre. Haha, non je plaisante, vous n’avez pas de sabre. Ce que vous êtes naïfs. Les bracelets vous servent à effectuer les choix qui forgeront votre identité Star Wars, ce qui apporte une interactivité bienvenue. Si vous n’avez pas peur du spoil, vous pouvez jeter un oeil à ma fiche.

La visite est intéressante, mais en dépit de créneaux horaires imposés lors de la réservation, il y a trop de monde. Les bornes interactives sont submergées et la boutique est dévalisée. On dirait vraiment
que les Rapetou sont passés par là. Les goodies ne m’ont de toute façon pas emballé, à part un t-shirt Yoda qui n’existait plus à ma taille. Je me suis donc rabattu sur un t-shirt de Jabba qui m’allait parfaitement. 🙁

Je vous invite volontiers à visiter cette exposition, mais prévoyez :

  • un temps pour vous préparer psychologiquement à payer 22€ pour une expo,
  • de passer 1h30 à piétiner,
  • des échasses pour voir au-dessus des wookies,
  • de rencontrer des intégristes plus larges que hauts,
  • un peu d’avance pour trouver une place de parking (seuls quelques élus en Porsches sont acceptés).

Je vous quitte avec les esquisses de Yoda qui m’ont fait mourir de rire :

Vous connaissez Yoda ?

IMG_20140504_184308
Que la Force soit avec toi.

Voici ce qu’il aurait pu être :

IMG_20140504_184345
Hé ho, hé ho, on rentre de Naboo.

Et regardez ce à quoi vous avez échappé : un Yoda transsexuel.

IMG_20140504_184523
Rrrrr ! La Force est en toi, jeune Marcheciel. Va prendre une douche maintenant.

Twi’lek Spi.

Star Wars : les origines d’une saga

Je me prépare à aller voir l’exposition Star Wars Identities mais il faut que je révise un peu avant, histoire de ne pas me faire taper à l’entrée par une meute de geeks en costumes. J’ai donc commencé à m’enfiler les plus de 13h d’épisodes et, pour avoir une meilleure vue d’ensemble, j’ai visionné ce reportage d’1h30 sur la saga des étoiles. On y découvre que Georges a reproduit des événements que l’on connaît bien, allant de l’odyssée d’Homère à la seconde guerre mondiale. Je vous laisse vous instruire, moi je suis prêt à affronter de intégriste casqué.light saber

Star Wars : les origines d’une saga.

http://www.youtube.com/watch?v=gDKpZXLWHSU

Et pour ceux qui n’ont pas le temps, une version à la portée de tous :

Georges Lucas in Love :

http://www.youtube.com/watch?v=_Iq4SUGxp2Q