On est plus habitué à voir Benedict Concombre interpréter des personnages charismatiques comme Sherlock ou le méchant de Star Trek : Into Darkness. Ca fait bizarre de le voir dans le rôle d’un scientifique persécuté et renfermé, mais comme il est très bon, ça passe parfaitement. Au moins, il a réussi à ne pas s’enfermer dans un type de personnage comme beaucoup d’autres acteurs (Samy Naceri, Sylvester Stallone, Giant Coocoo…).
Benedict incarne ici Alan Turing, un brillant scientifique aux faux airs de Sheldon Cooper dont les trips sont les mathématiques, la cryptographie et les hommes. Rien d’étonnant à ce qu’il finisse par intégrer l’équipe en charge de casser le code d’enigma, machine utilisée par les allemands pour crypter leurs messages radios.
Alors que ses petits camarades pataugent et tâtonnent, Turing va proposer une méthode révolutionnaire pour l’époque. Conscient que les humains ne travailleront jamais assez vite pour casser un code qui n’est valide que quelques heures, il va construire une machine (considérée comme un des ancêtres des ordinateurs) qui devait être capable de briser le code allemand rapidement. C’est cette histoire que vous conte le film.
L’histoire est romancé, mais semble assez fidèle à la vie de Turing. Si vous avez envie de passer un bon moment et de voir le grand-père de vos connexions cryptées sur Internet, c’est un film à voir. Sinon, vous pouvez toujours aller mater l’autre faux film porno comme la plupart des français. Je ne vous influence pas, faites votre choix. 😉
On estime que le craquage d’enigma a écourté la guerre de deux ans
et sauvé des millions de vies.