Les applications locales on vécu, aujourd’hui tout est sur l’omniprésent Web qui tente de remplacer les logiciels les plus complexes. Par exemple, Google propose de remplacer Word par Google Docs, iTunes vous invite à stocker vos musiques sur son iCloud plutôt que votre baladeur, et on vous propose même de retoucher vos photos directement en ligne ou de jouer à distance. C’est l’air du service et du Cloud.
D’un côté, confier vos données à un tiers vous déleste des problématiques de sauvegarde et de maintenance. D’un autre, pour un particulier qui utilise un service gratuit, vous n’êtes pas en droit d’exiger quoi que ce soit et vous perdez même parfois vos droits sur le contenu. Le jour où l’éditeur décide de modifier les conditions générales ou de suspendre son appli, vous l’avez dans l’os. Et c’est ce qui vient de m’arriver avec l’agrégateur RSS Google Reader. Excellent outil, il permet de regrouper tous les flux d’informations de mes sites favoris et de faire de la veille.
Malheureusement, Google à décidé que GR n’était plus assez utilisé pour justifier sa maintenance. Il est sans doute délaissé au profit des réseaux sociaux, mais voilà, j’ai fait confiance à Google, je l’ai dans le popotin. Maintenant, il va falloir que je récupère mes données et que je les rentre à nouveau dans un nouvel agrégateur. Super.
Heureusement que mon Word ne finit pas par me dire « j’en ai marre, je me désinstalle ! »… Ceci n’est encore qu’un petit désagrément mais rappelons nous qu’on est jamais si bien servi que par soi même. Confier ses informations aux autres pour qu’ils les gèrent à votre place c’est bien pratique mais c’est aussi un risque. Le Cloud n’est pas un sauveur, c’est un outil. C’est aussi peut être le retour du minitel 2.0 cher à Benjamin Bayard.