Dans un effort de transparence louable qui est aussi un pied de nez aux entreprises du divertissement, le moteur de recherche met à disposition certaines statistiques fort intéressantes.
On trouvera notamment des informations sur :
- Le trafic Google par pays et service.
- Les demandes d’informations sur les utilisateurs par pays.
- Les demandes de suppressions de contenu faites par les titulaires des droits d’auteur.
En ce qui concerne le dernier point, les informations sont riches et l’on peut par exemple savoir que la RIAA (EMI, Sony, Universal, Warner & co) demande chaque semaine la suppression de près de 7400 URL.
Amusant, voici le top 5 des domaines les plus censurés :
- downloads.nl
- mp3searchy.com
- pisamba.com
- mp3skull.com
- audiko.net
Le top 127 000 est disponible sur le site (tiens, zoosexblogs.com, qui cliquera sur ce lien pour vérifier ce qu’il y a derrière ? 😉 ).
On y découvre également le nom de quelques entreprises oeuvrant dans l’intérêt des ayant droits comme leakid dont le « Leaksearch ownership permet de savoir dans la seconde si votre contenu est piraté ». Un poil prétentieux, mais ils dénoncent à tour de bras.
Ce que j’aime dans ce site, c’est qu’il met en évidence la guéguerre souterraine que livrent les majors au piratage.
Le site : Google Transparency Report.
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