Starcraft 2 : Bordel, c’est pas trop tôt !

Article original du 16/09/2010 (mises à jour en fin d’article) :

Et voilà, j’ai fini le mode campagne de StarCraft 2 hier.

Campagne solo

Blizzard nous a gâté pour la campagne solo avec quelques cinématiques en vidéo et des dizaines en 3D temps réel. Des acteurs français doublent les voix des personnages de façon convaincante et le scénario se tient assez bien. On a l’impression d’être dans un film avec une bonne sensation d’immersion. J’attache beaucoup d’intérêt à une trame scénaristique accrocheuse même si elle est simple, j’avais d’ailleurs adoré la série des Half Life².

Les missions sont toutes originales et on aurait pas craché sur un pack de quelques dizaines de missions annexes  au scénario moins dense. Espérons que les prochaines extensions des campagnes Zergs et Protoss ne dépasseront pas les 30€ et apporteront une bonne flopée de nouvelles missions toutes aussi accrocheuses.

Une mission dans laquelle il faut contrôler plusieurs émetteurs radio.

Multi-joueur

Concernant le multi, on retrouve pas mal de trucs présents Starcraft 1, on peut dire qu’on est pas dépaysé. L’IA semble être la même d’ailleurs, elle se contente de tester vos défenses, d’amasser des gus et d’attaquer. La défense n’est pas son fort, mais on me dira sans doute que le but est de jouer contre des humains.

Les unités ont été modernisées. On découvre par exemple que les portails Protoss peuvent téléporter des fantassins dans n’importe quel champ énergétique de cristal. Voilà qui ouvre des portes à de nouvelles stratégies.

Lorsque l’on joue contre un autre joueur, c’est la frustration qui gagne. J’imagine qu’il faut s’entraîner dur, mais notre taux de victoire en 3 vs 3 avoisine les 10%. Le côté imprévisible est assez fun, mais on retrouve souvent les mêmes tactiques : l’affreuse attaque en masse avec 20 unités similaires, l’attaque insidieuse par infiltration de troupes dans votre base, ou le maintien de pression en campant les entrées des bases ennemies. De quoi dégoûter, un peu.

L’éditeur de carte de Blizzard semble autoriser quelques mises en scènes sympathiques et le développement de modz. Ce soir nous avons testé Overrun, une carte où il faut supporter des assauts continus de zergs avec un minimum de minerai.

Ca vaut le coup ?

A 45€ sur Amazon, oui. On sent que le jeu a été léché. Je pense qu’il va bien durer 12 ans 🙂

Edition du 19/09/2010

Ce soir, nous avons été touchés par la grâce divine. On s’est rendu compte que notre façon de jouer était mauvaise. En fait, ça on savait déjà, on a juste essayé de jouer autrement.
On prenait bien le temps de cajoler nos unités et d’astiquer nos bâtiments alors qu’il vaut mieux rentrer dans le lard tout de suite. La défense ne suffit jamais face à un adversaire humain qui a mille façon de pénétrer votre périmètre. Du coup, le rush en coopération permet généralement de venir à bout d’un adversaire. Nous voici donc au level 2 (noobs avec un espoir). Il va falloir continuer à réfléchir car en dépit de ce que laisse penser TF1, ça a l’air de servir.

Edition du 01/12/2010

Ca fait maintenant deux mois et demi qu’on a commencé à jouer à 3 en ligue et nous sommes toujours en bronze (mauvais quoi). Cela dit, j’ai eu le temps de me rendre compte que la sélection automatique d’adversaires est mal foutue.

Normalement, lorsque vous jouez, le serveur doit vous opposer une équipe d’un niveau équivalent et si ce n’est pas le cas, un message indique quelle équipe est favorite lors du chargement. Il arrive fréquemment que ce message ne s’affiche pas et je pense que c’est le cas lorsqu’on se bat contre un groupe en cours de placement. Lorsque vous formez une équipe avec des joueur, votre trio doit effectuer 5 matchs de placement avant d’être côté. Le problème c’est que dans la plupart des cas, les joueurs forment des équipes aléatoires et une équipe aléatoire a souvent une durée de vie d’un match de placement (ce qui explique le très faible nombre moyen de combats par équipes).

Ce système est d’une belle injustice car le noob est amené à rencontrer très souvent des brutes non classées qui n’ont pas d’amis. Eux ne grimperont jamais dans le classement (ou lentement), mais ils mangeront toujours du néophyte.

Le résultat, c’est le joueur en ligue de bronze peut se faire laminer comme il faut par des joueurs jamais classés, mais terriblement bons. Un système mal fichu et frustrant.

Edition du 15/06/2010

Ouuuh, ça fait déjà 9 mois qu’on joue à ce truc. Il est donc temps de faire un petit point.

Les matchs de la saison 2 ont commencé et on s’est amélioré. Vous n’y croyez pas mais si, on est bien meilleurs ! Enfin, on est toujours en bronze, mais on est meilleurs. Pourquoi on est toujours en bronze ? Et bien simplement parce qu’il faut vraiment beaucoup jouer pour gagner le minimum de points pour passer dans la ligue supérieure. Parfois, malgré plusieurs victoires consécutives, nous perdons des places. C’est un peu mal fichu et du coup, vu que notre niveau est mal évalué, c’est généralement nous qui sommes en position de force maintenant. Enfin, je ne vais pas me plaindre de gagner maintenant…

 

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