Interstellar : « l’Homme est né sur Terre, rien ne l’oblige à y mourir »

Confortés par l’idée que Télérama avait trouvé le film mauvais(1), nous sommes allés voir Interstellar, un film d’anticipation dans lequel l’Humanité est en train de s’éteindre(2). Pour sauver les derniers paysans lobotomisés qui peuplent encore notre monde, une dernière mission spatiale est programmée par la NASA pour trouver à l’Humanité un nouveau Chez-soi.

Ici, vous ne verrez pas de Bruce Willis en T-Shirt en train de forer un astéroïde d’une main avec son engin, mais une approche un poil plus réaliste de ce que pourrait être un voyage aux confins de l’univers. Je ne vous en dis pas plus, mais je vous mets la bande annonce en fin d’article.

Tout est nul dans Interstellar qui rejoint, au musée de la prétention, la bouillie philosophique de Matrix et l’insignifiance existentielle de Gravity… Telerama.

En ce qui me concerne, j’ai vraiment aimé découvrir Interstellar pour plusieurs raisons. 1. Tout d’abord, il n’y a pas Tom Cruise dedans et ça c’est déjà un énorme soulagement. 2. Ensuite, l’ambiance sonore et musicale est originale et vraiment excellente. Elle vous rappellera sans doute celle de Gravity qui a relancé la mode du film spatial réaliste. 3. La réalisation est elle aussi très bonne, même si j’ai failli vomir à un moment. 4. J’ai adoré les robots ! Leur look est vraiment sympa, et ils ont une IA qui fait passer Siri pour un toaster. 5. L’histoire serait si simple sans les problèmes de relativité, mais là, c’est justement l’un des intérêts du film.
Pour résumer : j’y ai cru, j’étais avec eux, j’ai kiffé. Pendant prés de 3h, j’ai été porté par le film qui m’a aussi beaucoup fait penser à 2001 l’Odyssée de l’espace (qui bizarrement est mieux considéré par Télérama).

Le film était tellement mauvais que j’ai été prise d’une envie frénétique de poignarder des gens… Nabilla.

Cela étant dit, ce n’est pas un de ces films que je vais avoir envie de revoir. L’angoisse et l’espoir qu’il procure ne fera son effet qu’une seule fois sur moi. En ce qui vous concerne, si vous avez aimé Gravity et 2001, il y a de bonnes chances pour que vous accrochiez. Jetez donc un oeil :

Notes :

(1) : C’est leur marque de fabrique, j’imagine. S’ils étaient consensuels, ils ne vendraient plus un exemplaire, comme Zemmour quoi.
(2) : La fin de l’humanité est un peu celle annoncée dans le documentaire Sans lendemain.

Voir aussi le site officiel (en anglais).

Une réflexion sur « Interstellar : « l’Homme est né sur Terre, rien ne l’oblige à y mourir » »

  1. « La réalisation est elle aussi très bonne, même si j’ai failli vomir à un moment.  »
    Owi… tourne tourne petite station… (pour être honnête, j’ai failli vomir aussi).

    J’ai bien aimé aussi le film.
    Au passage, chapeau à l’équipe qui semble assumer totalement quand on part dans la pure sf et l’imaginaire.
    C’est agréable de voir des choses différentes de temps en temps.

    Ceci dit, un conseil : si vous allez le voir en vous attendant à du space opera et des combats spatiaux, vous pouvez laissez tomber tout de suite.
    Le film a un rythme assez lent (sauf certains passages) et c’est plus une odyssée qu’un nouveau star wars/star trek/galactica.

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