Rouler tous les matins n’est pas toujours de tout repos. Comme dans un jeu vidéo, vous avez des ennemis et des obstacles à éviter. La seule vraie différence est finalement qu’on n’a qu’une seule vie. Voici quelques unes des embûches que le monde entier s’est attelé à mettre sur ma route. Si vous en avez rencontré d’autres, n’hésitez pas à nous en faire part. 😉
1. La mégère accompagnée de son enfant
Oui, les mères de familles attentent à ma vie. Leurs armes ? Le rabattement osé ou le refus de priorité. Le temps qu’elles trouvent le lève-vitre, ça se conclut parfois par « j’ai un enfant à bord !!! ». Certes, mais vous m’expliquerez en quoi ça vous empêche de respecter le code de la route. Votre chérubin n’est pas un joker que vous pouvez me jeter au visage. Quoi que je voudrais voir ça.
2. Le gros monsieur mal garé
La monture fièrement postée au milieu d’une double piste cyclable, obligeant les vélos à rouler en contre-sens, le bougre n’a aucune excuse. Il est acculé mais il tente la pirouette : « où voulez-vous que je me gare, mon garage est là ?! ». Ben pas sur la piste cyclable… Réponse : « c’est intelligent ! » Ah, vous trouvez, vous aussi ?
3. Le jeune en scooter
Souvent à deux, sans casque, sur le trottoir. Lorsque vous entendez un bourdonnement de moustique se rapprocher rapidement, sautez donc dans le fossé le plus proche, car lui ne se déplacera pas. N’a pas du tout le même comportement face à un quad.
4. Le cadre qui téléphone
Au téléphone, on ne fait plus attention à ce qui nous entoure. Cette espèce qui ne regarde pas en traversant à une durée de vie limitée, vous les reconnaîtrez à leur similarités avec les hérissons tous plats des nationales. J’en ai vu aussi regarder Dr House en scooter (et si).
5. Le dealer au coin du carrefour
Tout énervé que vous êtes, excusez-vous d’avoir froncé les sourcils et passez votre chemin.
6. Le petit caillou sournois
Descendu des montagnes, il aura attendu des millénaires pour se tailler en pointe de 2 mm et venir se loger dans votre pneu, n’attendant qu’une bordure pour venir crever lentement votre chambre à air de façon à vous retrouver à plat à mi-chemin, loin de toute zone civilisée, la nuit, en hiver, a portée d’une meute de loup.
7. Le coureur
Qui croit que sur les petits chemins de terre aussi, il faut courir à gauche pour être vu des voitures. Oui, oui, oui. Mais ils ne sont pas tous comme ça. Vive le slalom.
8. La chambre à air suicidaire
Qui finit en hernie qui dépasse à travers votre pneu usé et meurt en emportant votre tympan.
9. Le nid de vache
Le nid de vache est caché derrière un virage ou un talus. Il vous attend depuis toujours et à la différence du nid de poule, il compte bien faire disparaître votre corps dans les profondeurs de la terre. Il est parfois aidée de son amie la Nature qui déposera une souche ou de l’herbe humide devant lui. L’entraide, ça paye.
10. Moi
Combien de fois je me suis juré d’être encore plus prudent que la veille. Aujourd’hui, je suis un sapin de Noël casqué et paranoïaque.
11. Le bonus d’Eddy Malou : les pistes cyclables de Douai
Lisses et belles, elles se transforment en patinoires à la première pluie. Déjà bien embêté à devoir jouer les Surya Bonaly de fortune, vous vous confrontez au labyrinthe douaisien.
12. Le bonus de Rak : le lycéen
Le lycéen mou et wesh est un peu comme bovin dans son champ. Pas vraiment besoin de s’en préoccuper, il faut juste en faire le tour pour éviter qu’il ne vous mugisse dessus.
Tu as oublié de parler de la peinture des pistes de Douai ! 😛
T’as oublié les mômes à skate/roller sur le trottoir et les troupeaux de wesh ou de lycéens qui se croient tout permis (et qui ont, pour le coup, un comportement tout à fait identique face à une voiture. L’instinct de survie à du se foirer quelque part)
Oui, mais les momes ils sont tous lents. Facile de les éviter (ou viser). 🙂
J’ai jamais eu trop de problème avec les lycéens, ils se poussent mollement la plupart du temps avec un petit mugissement. 😛