J’ai torché le Bâton de la vérité

Forcément, j’étais obligé de mettre un titre à la hauteur de la série pour cet article. En fait, je voulais simplement dire que j’ai terminé le jeu South Park : The stick of Truth. Et j’ai kiffé comme un enfant à Neverland (les assauts sexuels en moins… Quoi que…).

Allez hop, bande annonce pour s’ambiancer :

Un peu de technique

Je vais avoir du mal à vanter les mérites techniques du jeu car l’animation est calquée sur celle de la série qui est volontairement… Hmmmm, je cherche le terme approprié… Ben… : « merdique » (Michael J. Fox aurait dessiné ça mieux). Cela dit, on est dans l’univers graphique de South Park et j’ai vraiment eu l’impression d’être dans la peau du « nouveau » pendant tout mon temps de jeu. Stan et Kyle sont devenus mes potes et j’ai envie de refaire le jeu en entier pour tester les alternatives (ce qui ne m’arrive pas souvent).

Vous ne serez vraiment pas dépaysés en venant de la série car la réalisation est impeccable. Si vous doutez, voici un petit making of qui montre que Matt Sone et Trey Parker (les auteurs) eux-même étaient très investis dans le projet :

Un peu de game play

Le jeu est un RPG, un jeu de rôle au tour par tour des plus classiques qui m’a fait penser à ces vieux Final Fantasy, le côté prout prout de l’histoire en moins. Vous disposez de points de vie, de points de puissance et de mana ; à vous de les utiliser à bon escient lors des bastons. Bien entendu, pour faire plus « jeu de rôle », vous pourrez ramasser des objets plus chelous et hilarants les uns que les autres et vous pourrez équiper les plus utiles. Les combats sont faciles et seule la maîtrise des pets vous donnera du fil à retordre. Pour vous assister, vous pouvez également invoquer quelques guest stars du jeu pour réaliser des coups spéciaux tel que la tempête de caca de Mr Hankey ou la… danse de Mr Esclave.

Mais évidemment, ce n’est pas dans le jeu en lui-même que réside l’originalité mais plutôt dans l’histoire et l’ambiance. En dépit de l’aspect répétitif des combats, vous serez toujours impatients d’avancer pour goûter une succulente réplique cinglante de Cartman sur les juifs,  de vaincre un fœtus nazi ou de pratiquer un avortement sur un homme.

Le bousin se joue très bien sur PC avec une manette X-Box. Si vous voulez vous faire une idée des combats, voici une vidéo tout prête pour vous. Rassurez-vous, il n’y a pas trop de spoil et dites-vous que tout le jeu est toujours aussi riche en répliques.

Si vous voulez vous faire une idée auprès de « vrais » journalistes du jeu vidéo, vous pouvez par exemple jeter un oeil à jeuxvideo.com.

Beaucoup d’humour et de références

Ce jeu, c’est de l’humour potache au kilo. J’adhère à cette vision cynique de la vie et au gags gras. Dans le jeu, ils se sont permis d’aller encore plus loin que dans la série. J’ai tellement envie de vous parler de l’épisode des gnomes voleurs de slip ou de Mr Esclave, mais je ne veux pas non plus vous spoiler. Si vous voulez tout savoir, je vous invite à l’acheter (ça vaut le coup).

Les p’tites blaguounettes du début de jeu (un peu de spoil) :

Quelques trucs à savoir :

  1. Dieu merci, ils n’ont pas doublé le jeu. Je n’étais pas prêt à payer 10€ de plus pour un doublage français et la V.O. c’est tellement mieux. Si vous êtes anglophobe, c’est un peu dommage, mais c’est sous-titré.
  2. Prenez le jeu sur PC. Les consoles censurent des passages et je suis certain que les temps de chargement dépassent les 5s.
  3. Le jeu est très facile, commencez dés le début en mode Expert.
  4. Si vous n’aimez pas le pipi-caca et l’humour absurde passez votre chemin. Sinon, rejoignez la Force Obscure (on a des cookies).
  5. Vous pouvez utiliser l’invocation de M. Esclave et son sort d’engloutissement anal sur un enfant de CP.

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