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Evangelion 3.0: You can (not) redo

J’en parlais déjà en novembre dernier : le troisième film tiré du « rebuild » de la série Neon Genesis Evangelion sortira ce 29 juin au Grand Rex. Le cinéma rediffusera pour l’occasion les deux premiers (1.0 You Are (Not) Alone et 2.0 You Can (Not) Advance). En attendant, je vous propose la scène d’introduction de Evangelion 3.0: You Can (Not) Redo.

Je vous préviens, c’est en VO et j’ai rien pigé. Du coup, je vous mets l’histoire en dessous. Rien de surprenant pour ceux qui connaissent déjà la série, mais ça contient pas mal de spoil pour les autres.

14 ans se sont écoulés depuis la fin du second film, Asuka est chargée, en compagnie de Mari, de récupérer le Tesseract dans lequel est scellé l’Eva 01, lorsqu’elle est intercepté par le système d’auto défense chargé d’empêcher quiconque de récupérer l’Eva 01, et sera sauvé par celle-ci. De retour de l’intérieur de l’Eva, Shinji se rend compte que beaucoup de choses ont changé, il est désormais considéré comme un criminel, retenu prisonnier par ses anciens amis de la Nerv qui forment désormais l’organisation Wille dont le but officieux est de détruire la Nerv et d’empêcher de nouveaux impacts. Ne retrouvant pas Ayanami, Shinji apprend qu’elle a disparu avant d’être secourue par une nouvelle Ayanami et l’Evangelion Mark-09. De retour au QG de la Nerv, il est accueilli par son père qui lui ordonne de piloter l’Evangelion 13 en compagnie d’un copilote : Kaworu Nagissa. Au cours de son errance, Shinji apprendra le résultat de ses actions, la vérité sur sa mère et Ayanami, c’est le moment que choisira Kaworu pour lui présenter son plan pour annuler le troisième impact mais qui finalement mènera à la catastrophe du quatrième impact

 

http://vimeo.com/56799967

Ctrl+y, CTRL+Y !

Arrietty le petit monde des chapardeurs


Comme les animes sont boudés par les salles françaises et ma mère qui pensent encore qu’il s’agit de « Mickeys » pour la faune infantile, je me sens le devoir de redorer leur blason. Je vais donc vous parler du dernier né des studios Ghibli, Arrietty qui est sorti le 12 janvier dernier. Mais faites vite, il ne restera pas longtemps à l’affiche.

Arrietty, c’est un « Minipouss » inspiré du roman The Borrowers mais bien ancré dans le doux univers de Miyazaki. Le film met en scène une jeune et minuscule donzelle de 14 ans qui n’est jamais sortie de son trou (au sens propre) et Shô, un garçon malade qui, en dépit des interdits, deviendront amis.

Je vous mets un petit synopsis bien propre :

L’histoire se déroule au Japon, en 2010. Les Chapardeurs sont des lutins hauts d’une quinzaine de centimètres qui vivent sous les planchers en tâchant de ne jamais être vus par les humains. Comme leur nom l’indique, ils vivent de chapardages, mais ne volent que le strict nécessaire. Le film relate les aventures de la jeune Chapardeuse Arrietty, 14 ans, et de sa famille, dans une maison pleine de dangers. L’arrivée d’un jeune garçon dans cette maison de campagne va complètement transformer l’existence de notre héroïne. Le film s’axe en effet, et c’est assez récurent dans les œuvres du Studio Ghibli, sur la rencontre d’un jeune garçon et d’une jeune fille, ici Arrietty la chapardeuse, et Shô, jeune enfant souffrant venu se reposer une semaine dans cette vieille maison familiale. Leur rencontre sera la clé de l’histoire.

On retrouve les thèmes chers à Miyazaki de l’écologie et de l’amitié, le tout dans un univers loin du manichéisme habituel (j’aime coller des mots savants). Le film est superbe, même si personnellement je trouve que ça manque d’action. 🙂

Arrietty, Le petit monde des chapardeurs est réalisé par Hiromasa Yonebayashi, un vieux de la vieille du Studio Ghibli qui a notamment supervisé les effets spéciaux du Voyage de Chihiro. Mais comme forcément, ça ne va pas éclairer votre lanterne, voyez plutôt  ce que ça donne :

[youtube=http://www.youtube.com/watch?v=yToFyFVL-kU]

Et pour changer des hits des charts bien pollués par les pro-Hadopi (v’là que je dérive encore…), je vous mets une petite vidéo du thème du film écrit par la bretonne Cécile Corbel. De quoi être fiers sans doute, si ce n’est que ce sont les japs qui l’ont faite connaître en France… M’enfin, à vos oreilles :

[youtube=http://www.youtube.com/watch?v=G7q07dyIsX8&feature=fvw]

Pour moi, la meilleure oeuvre du studio est Le voyage de Chihiro, réalisé par Myazaki himself.