Je vais être bref sur le Front National : tout le monde sait que le FN c’est pas bien mais tant pis hein. Ecoutez, si vous kiffez les messages d’intolérance et que vous vous laissez séduire par la démagogie, c’est dommage mais ce n’est sans doute pas moi qui vais vous raisonner. Alors je vais plutôt attirer votre attention sur un truc pourri que j’ai découvert avec ces élections : le « binôme paritaire ».
Lors des élections départementales de mars 2015, le nouveau mode de scrutin s’appliquera pour la première fois : deux conseillers départementaux seront élus dans chaque canton au scrutin binominal à deux tours. Les candidats devront se présenter en binôme composé d’une femme et d’un homme. Cette disposition vise à poursuivre l’objectif de parité qui avait commencé à être mis en œuvre depuis la loi du 31 janvier 2007, disposant que les suppléants devaient être de sexe opposé à celui du candidat.
Le but est donc d’assurer la parité homme-femme. Parfait, on va donc encore se coltiner une parité au rabais comme on a tenté de le faire chez les pompiers.
Car créer une parité artificielle est à mon sens une véritable stupidité qui n’aura comme avantage que de satisfaire le fantasme de certains, empressés de voir des résultats. Ce système discriminatoire permettra peut-être de s’habituer à voir plus de femmes dans le paysage politique, mais ce seront probablement des pantins choisis à la va-vite. On peut douter sur la qualité de ces femmes en matière de politique et de l’image qu’elles donneront des femmes au pouvoir à terme.
Peut-être que donner le goût de s’investir dans la Société se fait à l’école via une éducation civique qui encourage les filles à participer, non ? Cette histoire de binôme m’a tout l’air d’un cataplasme sur une jambe de bois. Et pire, ça reste de la discrimination, même positive.
La prochaine étape ce sera de forcer un quota de nains noirs transgenres.
Source : Vie Publique.
J’attends un quota de savants de la République Démocratique du Congo.
Je crains qu’il ne soit pas possible aux messieurs pas français (et a fortiori les petits congolais) de voter en France à une élection française. Mais je peux me tromper.
La mondialisation de la congolexicomatisation des lois du marché, permise par la métropolisation à l’échelle continentale de Kinshasa, permettra de résoudre rapidement ce problème.