Archives de catégorie : Ethique

Gaia Government

Une belle utopie que d’avoir un gouvernement profitant de la rapidité de diffusion de l’information par Internet. C’est peut être ce que les abstentionnistes attendent ?
Star Trek n’est pas très loin 🙂

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Que la traque commence !

Aujourd’hui, plus que votre temps de cerveau disponible, vos informations personnelles sont précieuses. On peut essayer de les exploiter utilement sans être invasifs ou vendre l’adresse mail de votre petite fille à une bande de prédateurs roumains.

Il n’y a pas si longtemps, je postais un article (Google vous espionne) dans lequel je défendais un peu Google dans sa quête de données personnelles car je n’ai toujours pas de preuve qu’ils en font mauvais usage. Mais ça n’enlève rien au fait que c’est reloud de devoir donner en permanence des données persos lorsque ce n’est pas indispensable. J’aime avoir le choix. J’aime pouvoir choisir de m’inscrire sur Google ou de surfer anonymement. J’aime moins quand on me force la main, et là, faut admettre, ça devient monnaie courante.

Steam fut la première plateforme populaire de téléchargement de (vrais) jeux en ligne. Une bonne initiative si ce n’était qu’un Half Life² acheté chez Auchan devait se connecter au Net et nécessitait un compte Steam pour pouvoir être joué. Une héresie à l’époque pour un jeu offline qui m’a coûté une demie journée d’install entre décryptage et patchs obèses. Si le jeu était une perle, l’installation et à fortiori la création de compte m’ont refroidi. Puis c’est entré dans les moeurs. Cette année, certains jeux demanderont même de rester connectés en permanence, mais ça aussi, ça passera. Mal auprès de Tom Sawyer qui doit pédaler pour allumer son PC et qui n’a pas le Net, mais ça passera puisqu’on s’habitue à tout.

Dans ce cadre là, Bioshock 2 a décidé de me pourrir la vie, lui aussi. J’installe le bouzin et je passe ma soirée à m’émerveiller. Sauf que j’avais zappé un message moins merveilleux disant en gros, « si tu crées pas de compte Windows Live, tu seras maudit et ton hamster se putréfiera » . Incrédule, je joue 1h et ferme le jeu, comme pour le coup du multijoueur sur PS3, j’ai dû mal lire.

Ce soir, je ne trouve pas ma sauvegarde ! Je commence par un rire nerveux de psychotique en phase d’ébullition puis je cherche : il faut s’enregistrer. Pas d’enregistrement, pas de sauvegarde, mais on peut jouer quand même. Que c’est amusant. J’indique donc un compte Live!. Ah, faut aussi créer un compte XBox machin avec un avatar de daube et l’abonnement à leur news letter précochée. Cherry sur le cake, il semble que les sauvegardes soient faites en ligne. Heureusement que Crosoft ne disparaîtra pas tout de suite…

Si Windows Live servait à quelque chose ici en jeu solo, ça se comprendrait. Là, c’est juste lourd. Et je ne m’explique pas la présence de ce hamster crevé sous mon lit.

Google vous espionne !

Don't be evil

Ce petit article fait suite à la discussion que j’ai eue avec plusieurs d’entre vous. Souvent, Google est dépeint comme un monstre absorbeur de données personnelles qu’il revend à des organisations mafieuses de traite des enfants, et j’aimerais nuancer ça.

1. Quand on divulgue des informations sur le Net, on le fait en sachant qu’elles seront publiques. Rien n’oblige à donner ses informations personnelles sur Internet. Mon compte Facebook ne possède pas la moindre info personnelle. Ça fait désormais partie de l’éducation, je pense. Ce n’est pas pour rien que les djeunz passent une sorte de permis Internet.

2. Google, a mis en place un centre de confidentialité afin de mettre ses utilisateurs en confiance, ainsi qu’un « Dashboard » . Ce dernier recense tout ce qui est stocké à votre sujet et… il rassure autant qu’il fait peur par la quantité de données présentes. Je citerai cependant le moteur de recherche : « Nous ne vendons pas les informations des utilisateurs à d’autres sociétés ».

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Google veut vos infos, c’est certain, mais il souhaite les garder pour lui. Seuls les gouvernements peuvent les réclamer « de force » (Patriot Act, Loppsi…).

On peut cependant se demander si la politique actuelle perdurera car Facebook avait bien tenté de retourner sa veste, lui.

Moi j’aime bien Google, je m’en méfie, mais je l’aime bien 🙂

Vous avez aimé Hadopi, vous êtes fan de Loppsi, vous aimerez Acta.

La France s’est distinguée par son avant-gardisme en matière de lutte contre le piratage avec la Haute autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur internet. La fameuse Hadopi, qui a jeté les bases de la répression du Net a inspiré les autres nations. Notre beau pays, a pu montrer la voie à suivre, celle qui implique une langue bien humide et un postérieur de Pdg de Major.

Quelques centaines de pékins ont manifesté contre Hadopi, pour des raisons diverses et pas toujours des plus nobles (« Hé, laissé moa télécharger Hi Scool Musichall 3 ! »). Associez ça à des députés de l’opposition bien contents de se faire valoir par une nouvelle cause à laquelle ils n’entravent que dalle et vous avez le moral un peu blet.

Le geek n’étant de toute façon pas un grand actif, la « lutte » est retombée comme un soufflet. On entend plus grand chose sur le sujet, si ce n’est lorsqu’on tend l’oreille. Mais si, écoutez, la Quadrature du Net centralise quelques nouvelles. Alors quoi de neuf ?

Tout d’abord, la Loppsi est en train d’être adoptée. Lorsque ce sera fait, le Net sera filtré et ce sera la seconde brique (avec Hadopi) du contrôle du Net (filtrage et sanction). Dans un premier temps, cela ne touchera que les sites pédopornographiques. Puis, on finira par censurer les sites jugés pirates (par qui ?). Pour Mme Michu (toujours elle…), la Loppsi passe inaperçue, elle trouve même que filtrer les sites avec des petits garçons au bout turgescent est une bonne chose. Et puis, ne dit on pas que la fin justifie les moyens ? Si c’était si simple…
Le chevalier Bayart résume : « C’est officiel. Le pédo-porn est un cheval de Troie pour tout ce qui fait peur ». Voici donc comment un gouvernement à la manie sécuritaire s’empare de l’Internet. On va bien se marrer.

Ensuite vient le furtif ACTA (Anti-Counterfeinting Trade Agreement ou Accord commercial anti-contrefaçon), un traité impliquant les plus grandes puissances commerciales du monde. Disons que son but est d’appliquer à l’échelle mondiale Hadopi et la Loppsi. On notera entre autres joyeusetés la responsabilisation des fournisseurs de services quant au contenu qu’ils transportent.

Je ne vais pas m’appesantir sur ces sujets, mais sachez qu’ils sont en cours, rampants, se mettant en place lentement.
Vous trouverez des liens dans cet article qui vous en apprendront plus.