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Blur Studio, leurs créations en vidéo.

Allez, ça faisait longtemps. Voici une très jolie vidéo pour les amateurs de technique d’animation 3D. Il s’agit d’un clip de Blur Studio qui met en scène quelques unes de ses réalisations. Leur domaine, c’est surtout le jeu vidéo (Batman, The Elder Scrolls, Halo, Bioshock…), mais ils ont également réalisé certains passages de Thor 2.  En tout cas, j’ai bien aimé et ça vous passera 4 minutes de votre vendredi après midi (vilains feignants 😉 ).

Voici, voilà : Studio Blur : FX Reel (cliquez sur le lien pour voir la vidéo en plein écran)

La réalité virtuelle, c’est très bientôt.

La réalité, c’est tellement vingtième siècle… C’est sale, ça sent la sueur, on peut se blesser, on n’a qu’une seule vie, pas de pouvoir et du coup on a peur de plein trucs… En gros, c’est tout pourri et très limitant. Mais Dieu merci, notre génération de geeks est arrivée au pouvoir et voilà 10 ans qu’on travaille ardemment à vous maintenir dans des mondes irréels (Facebook, World of Warcraft, YouPorn…). Forcément, on est encore loin de la perfection du film Clones mais les mondes virtuels nous permettent déjà de laisser notre corps dépérir lentement pendant que notre esprit s’amuse comme un petit fou. J’ai d’ailleurs bon espoir que les générations futures auront le physique avantageux de Krang des Tortues Ninja. Mais avant d’en arriver là, il faut réussir à s’immerger encore plus dans nos univers féériques ! Je vais donc vous parler d’un vieux sujet que les dernières avancées technologiques ont permis de déterrer : la réalité virtuelle.

La réalité virtuelle (VR) ne doit pas être confondue avec la réalité augmentée. Cette dernière est la possibilité d’inclure des éléments virtuels dans un paysage réel alors que la première consiste à vous plonger dans un univers virtuel de la façon la plus immersive qui soit. Vous me direz, au final, ça peut se rejoindre, justement comme dans Clones. Je répondrai alors : « oui, mais vous me faites ch… ».

Casque réalité virtuelleLes plus geekos d’entre vous se souviennent sans doute des premiers pas de la VR matérialisée par ces gros engins des années 90 qui nous forçaient à porter des casques lourds dans un univers en 3D simpliste. C’était naze, mais à l’époque j’avais trouvé ça super :  conduire un gros robot plein de pixels et pouvoir regarder l’horizon monochrome derrière était à la fois jouissif et avait le don de nous rendre ridicules. Mais en ce temps, on était pas exigeant comme les petits cons jeunes de maintenant. La preuve, on avait même vu le Cobaye au cinéma et on avait trouvé ça chouette. Aujourd’hui, personne ne l’admettra plus…

20 ans plus tard…

Après quelques décennies, une startup nommée Occulus VR a décidé que la technologie pour faire de la VR était au point. Ecrans, capteurs, miniaturisation : les smartphones ont ouvert la voie ! Côté sous, ces brave gens d’Occulus VR ont eu la bonne idée de passer par kickstarter pour lever les fonds nécessaires au développement d’un prototype. Ils ont récolté le petit pactole de 2,4 millions de dollars et intéressé des grands noms tel que Valve.  C’est dire si tout le monde y croit, moi le premier !

Occulus Rift, ce sera un peu une petite révolution comme le kinect : pour 300$, vous devriez pouvoir vous immerger totalement dans des mondes qui n’existent pas, calibrés en fonction de vos envies ou angoisses. Je suis certain que vous êtes intéressés, alors je vous propose une petite vidéo de Nowtech TV qui a testé le premier prototype ! Pour des jeux spécifiques, ça va être grandiose ! On est pas loin de ne plus avoir besoin d’enveloppe charnelle.

Le HFR, une première avec Le Hobbit : ça donne quoi ?

Salut les enfants. Comme convenu avec moi-même, dés que j’ai le temps et l’envie, je vous fais un petit retour sur un film que j’ai vu.

Pour le Hobbit, je ne vais pas m’attarder sur le film mais je peux au moins vous dire qu’il est fort sympathique et qu’il reste bien dans l’esprit du Seigneur des Anneaux. Il traîne un peu en longueur, mais il fallait s’y attendre : pour adapter un livre de 320 pages en 3 films de prés de 3h, il faut combler un peu. En résumé, pas aussi immersif que la première saga, mais ça se laisse regarder.

Cela étant dit, si le film en lui-même ne prête pas à beaucoup de commentaires, je voulais en revanche vous donner mon avis sur le HFR dont j’avais déjà un peu parlé sur le premier article du Hobbit. Petit rappel : Le HFR pour High Frame Rate (« débit d’image élevé ») permet de visualiser deux fois plus d’images en une secondes. Dans les années 20 et jusqu’au début 2000, les films étaient cantonnés à 24 images par secondes maximum. Il était donc temps de bousculer radicalement les standards grâce au numérique.

Pour l’anecdote, le taux de 24 ips (images par secondes) a été atteint non pas pour améliorer la qualité optique mais sonore : une bande à 12 ips ne défilait pas suffisamment vite pour y stocker un son intelligible, il a donc été décidé d’augmenter le nombre d’images diffusées en une seconde. Autre chose assez fun à savoir, c’est que les bandes 35 mm ont traîné leurs limitations pendant un siècle. Ainsi, avec l’avènement du son numérique sur film analogique, il a fallu caser les pistes 5.1 sur la bande : l’enfer. Heureusement, les éditeurs sont astucieux et ils ont utilisé absolument tout l’espace disponible pour y stocker le son. Pas question en plus d’augmenter une nouvelle fois le nombre d’IPS. Regardez comment ils se sont débrouillés :

Gros plan sur les pistes audio d'un film 35 mm
Gros plan sur les pistes audio d’un film 35 mm

Oui oui, ce sont bien les trous d’entraînement de la bande. De gauche à droite, vous voyez les pistes Sony SDDS, Dolby Digital (que vous connaissez), analogique stéréo et le code temps DTS (dont la piste son est stockée sur un CD à part). C’est ce qui s’appelle exploiter à fond un support. Le problème ensuite, c’est : comment améliorer encore l’expérience utilisateur ? Réponse : en passant au numérique.

Comme tout changement, le fait de ne plus voir des coins flous, de poils pubiens qui passent ou une pellicule qui crame pendant le film a manqué à certains. Mais le gain du numérique est indéniable : certains projecteurs sont capables de diffuser un film jusq’à 240 ips en 4 096 x 2 160 pixels soit dans une qualité bien supérieure au 35mm. Le numérique est en train d’apporter une image plus nette, d’une meilleure résolution, en 3D et pour ce qui nous intéresse aujourd’hui : plus fluide.

Avant le passage au 4k, Peter Jackson a décidé de sauter le pas en passant son film à 48 ips au lieu des 24 habituelles. Et bien franchement, c’est parfait. Après la netteté, s’ajoute la fluidité : les scènes rapides sont précises, il n’y a plus de saccades et la 3D semble moins fatigante. Sur le net, je n’ai trouvé aucune critique sur cette technologie qui soit digne d’être relevée. Certains disent que c’est même trop parfait et qu’on voit les défauts de peau ou de maquillage, d’autres que ça donne un effet « série télé », mais en fait c’est juste une habitude à prendre. Habitude que vous avez déjà prise d’ailleurs puisque vos téléviseurs en 100 Hz proposent une fonctionnalité similaire.

Le principe du 100 ou 200 Hz sur une TV est de recréer par interpolation des images supplémentaires de façon à fluidifier les mouvements rapides. La différence avec le HFR vient donc du fait que d’un côté vous avez 200 ips dont 176 sont « imaginées » par la TV et de l’autre, vous avez 48 vraies images. La seconde solution reste sans doute préférable car recréer des images provoque parfois des artéfacts (des défauts) dûs à des erreurs d’interpolation.

Voilà, j’espère vous avoir donné une bonne idée de ce qu’est le HFR. Vous aurez remarqué que la techno m’enthousiasme pas mal. 😉 Petit bémol : aujourd’hui j’aimerais trouver des films en HFR sans 3D.

Kinepolis laisse le choix (Cineville aussi) :

Bande annonce : Jurrassik Park (VO)

Oui, je sais, vous allez me dire que j’ai presque 20 ans de retard. Mais en réalité, j’ai quelques mois d’avance puisque l’un des plus beaux films de son époque vient d’être déterré, épousseté et tridimensionné.
Perso, je m’en tamponne le moustique du passage à la 3D, mais une réédition en Bluray, je suis preneur !

Voici la bande annonce en VO. Pas dit qu’il sorte en France mais il reviendra dans les salles obscures ricaines le 5 avril 2013.

Et puis, enfin, je vais pouvoir comprendre la VO. ^^

Ha ha ha, you didn’t say the magic word!

Les téléviseurs 3D arrivent !

Ouais, youpi, chouette ! Les constructeurs annoncent les premiers écrans compatibles HD 3D pour mai prochain ! C’est absolument génial ! Si vous avez acheté un lecteur bluray ou une PS3 à 300 € et un téléviseur LCD Full HD  à 1500 €, vous serez ravis d’apprendre que pour profiter de cette petite révolution, il vous suffira de… changer tout votre matériel. En tout cas pour en tirer la quintessence.

C’est marrant car tout le monde semble croire que la 3D se généralisera, mais j’ai du mal à y croire. C’est sympa en spectacle de temps en temps, mais en permanence, ça sera contraignant. Surtout que la technologie sans lunette est loiiinnnn d’être au point. Alors, gadget ou pas ? Nous verrons si les sociétés d’édition qui nous traitent de pirates sauront aussi nous pousser à consommer de nouveaux téléviseurs à 3000 €… tous les 5 ans (on trouvera un autre truc à ce moment là).

Pour les fauchés, il restera toujours le bluray de Coraline en 3D anaglyphe (rouge et vert, beurk).

Et pour un « bilan complet sur la 3D », voyez cet article. qui vous parlera notamment des solutions bâtardes pour voir de la vilaine 3D en HDMI 1.3 sans avoir besoin d’acheter un lecteur HDMI 1.4 ou une TV 120 Hz.

Bon, ben moi je retourne voir ma série en 2D.