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Le Petit Quinquin (série TV). Euh, non merci…

Jeudi soir, j’ai regardé le Petit Quinquin, une petite série télévisée diffusée sur Arte qui a la particularité de se dérouler dans le Nôôôrd (le boulonnais pour être précis). Elle met en scène une passionnante enquête qui vous emmènera à travers fermes et bunkers. Une belle occasion de surfer (encore) sur la vague de Bienvenue chez les Ch’tis qui n’est, au final, pas vraiment convaincante.

Avant d’écrire ce petit bout d’article je suis allé me renseigner sur le Net afin de savoir s’il ne s’agissait pas d’une série jouée uniquement par des handicapés. Je n’ai rien contre, et venant d’Arte, ç’aurait bien été possible vu leur goût pour les petites productions originales (Real Humans). Mais non, ce sont des gens normaux. Pourquoi alors, ai-je l’impression d’être face au best of de Strip-tease !?

L’épisode commence avec la célébration du 14 juillet. Première constatation : la série est lente, très lente. Jack Bauer aurait déjà tué toute la fanfare municipale avant la dernière note de la marseillaise. Au milieu de la cérémonie, une sorte d’Einstein apparaît à bord d’une voiture de la gendarmerie, je découvre qu’il s’agit d’un commandant. On voit tout de suite qu’il a un problème. Bourré de tics, avec son acolyte aux faux airs de violeurs d’enfants, on dirait Dupond et Dupont en fin de vie.

Ga !
Les gens du Nord ont dans le cœur le soleil qu’ils n’ont pas dehors.

La série avance et je remarque que presque personne ne marche droit. On dirait un ballet de zombies alcoolisés. Je découvre que le héros, c’est un gamin appelé le petit Quinquin…  Et là comme c’est une petite série, je me dis qu’il a des vrais parents qui pourraient tomber sur cet article. Alors je ne vais pas faire de commentaire sur son aspect disgracieux. Mais quand même, qu’est-ce que c’est que ce héros qui joue mal et ressemble à un petit cochon ?

L’impression d’une web série amateur est forte. Ça sent l’innocence et la bouse (au sens propre aussi), les acteurs sont… aussi bons que moi, on dira. A un moment, une journaliste intriguée par un meurtre dans une fosse à purin (moi aussi ça m’intriguerait) interpelle le commissaire avec un sur-jeu tellement affreux qu’une colonie de vache se jette sur elle pour la finir.

Et encore, vous n’avez pas vu la tête des gens qui ont clairement passé un casting « orienté ». Après ça, on ne s’étonnera plus de s’entendre dire : « Vous avez des têtes de roumains dans le Nord ». Et je ne vous parle même pas des majorettes qui ne diffèrent des chevaux que parce qu’elles ne font pas en défilant (ou alors elles ont des petits sacs à crottin bien dissimulés).

Bref, un ovni. Il parait que c’est plein d’humour, mais moi ça me rappelle peut-être trop des gens que j’ai rencontrés (comme les Deschiens). Alors non, j’accroche pas. Mais donnez lui au moins une chance de vous convaincre. Puis revenez vous plaindre ici. 🙂

Ma note : Sûrement pas / 5.

Quand les sous-titreurs se/nous font plaisir

Comme vous ne piratez jamais pour ne pas faire pleurer Pascal Nègre, vous ne saviez probablement pas que lorsqu’un film ou une série sort aux Etat-Unis, une horde de subbers se rue dessus pour le souiller de sous-titres à la grammaire approximative et le mettre à gracieusement disposition des francophones. Voilà qui est réparé, bienvenue à bord moussaillon !

C’est fort sympathique de leur part, seulement certains d’entre eux parlent l’anglais comme des sèches thaïlandaises (marre de la vache espagnole) et se livrent à une course au sous-titrage qui nuit un peu à la pertinence du mot. Par exemple, dites-vous que le texte original de la capture ci-contre est : « Embark one of these ships », soit « Embarquez à bord d’un de ces bateaux ». Et non pas « Embarquez l’un de ces moutons »…

Allez, un dernier avant de vous envoyer sur leur site :

"You known nothing John Snow."
« You known nothing John Snow. »

Je vous laisse visiter les sous-titres de la honte.