Le vendredi, c’est short movie : Assassin’s creed Unity en vrai dans les rues de Paris

Amis fans de jeux vidéo, voici une petite vidéo mettant en scène un parkour sur le thème de Unity, le nouvel opus de Assassin’s Creed. Celui-ci se déroulera dans les rues de la ville lumière en 1789* et c’est l’occasion pour de jeunes sauteurs en herbe d’aller faire des galipettes un peu partout dans la capitale.

Attention les enfants, ne reproduisez pas ça chez vous. Mais si vous êtes tentés, assurez-vous d’être plutôt sur un toit parisien à 30 mètres de haut en équilibre précaire (sur une chaise à un pied par exemple). Ce serait dommage de vous louper et de faire profiter le monde de votre sottise. Bon visionnage. 😉

* : oui, je sais, c’est pas encore la ville lumière à la Révolution, mais lâchez moi les glaouis. 😉

L’écoquartier du Raquet à Sin-le-Noble laisse rêveur.

C’est l’été, l’occasion de sortir un bon article façon J.P. Pernaut pour nous rafraîchir entre deux guerres et crashs d’avions. Causons donc de l’écoquartier de Sin-le-Noble. 🙂

Le tram et la gestion désastreuse de la ville de Douai ont monopolisé les esprits ces dernières années. Tant et si bien qu’ils ont éclipsé une initiative sympathoche qui commence à sortir de terre : l’écoquartier du Raquet à Sin-Le-Noble. L’idée est pourtant très intéressante car elle met l’accent sur le social et l’écologie pour créer un quartier où il fera bon vivre (sur le papier tout au moins).

Le Raquet ce sera :

  • 12 000 habitants,
  • 25% de logements sociaux afin de favoriser la mixité sociale,
  • un centre aquatique (voir la vidéo plus bas),
  • 4 parcs (horticole, forestier, urbain, actif pour les sports et jeux),
  • une gestion des eaux pluviales par infiltration (fossés, canaux…),
  • la priorité aux piétons, cycliste et au futur BHNS,
  • une architecture à haut qualité environnementale (meilleure gestion des consommations, énergie renouvelable solaire et éolienne, chauffage au bois et autre biomasse…),
  • des bâtiments variés,
  • des infrastructures pour faire vivre le quartier (écoles, services, salles de sport, etc.)
  • des logements allant de 150 000 à 300 000 € avec pour certains une aide à l’accession

J’ai envie de voir comment le quartier prend forme car ça pourrait être une petite révolution dans les mœurs et la façon de vivre. Ce trip écolo hippie est une avancée concrète qui permet d’allier confort et respect de l’environnement et ça me botte. Espérons que si le quartier s’en sort bien le modèle se répandra.

Mais l’écoquartier n’est pas juste un truc écolo, il se veut aussi un facteur de rapprochement social puisqu’outre un quart de logements sociaux, il comportera des aménagements sportifs, des commerces, des services, etc. Espérons que cette ville dans la ville vivra et attirera du monde. Pour ça, on pourra notamment compter sur le nouveau centre aquatique qui sera attendu avec impatience par quiconque verra la vidéo plus bas. 😉

Ces champs sont en train d'être remplacés par une ville "écologique".
Ces champs sont en train d’être remplacés par une ville « écologique ».

Voilà une petite animation de ce que ça devrait donner à terme :

https://www.youtube.com/watch?v=DhtK0gQsvR0

Et voici plus particulièrement le futur centre aquatique du Raquet qui devrait s’ouvrir en 2016 :

Si vous avez d’autres infos, je suis preneur. 🙂

Le vendredi, c’est short movie : Le règne des enfants

Quand j’étais petit (je n’étais pas grand), je pensais que les adultes étaient des personnes coincées, responsables, sérieuses et ennuyantes. Ça c’était avant. Maintenant, je me rends compte que je ne suis rien de plus qu’un grand enfant, un poil plus responsable et toujours très très con. C’est aussi ce qu’à dû se dire Raphaël Descraques qui a ajouté cette semaine un nouveau court métrage : Le règne des enfants dans lequel vous allez retrouver une partie de la clique du Visiteur du futur qui retombe enfance.

Moi, cycliste.

Dans ces temps de changement de mœurs durant lesquels nous nous préoccupons d’avantage de l’écologie, il est bon de faire un peu l’apologie de la petite reine. Cela dit, je n’ai pas attendu après d’éventuelles incitations gouvernementales pour aller bosser en vélo au boulot car en plus de faire du bien à dame Nature, ça me réussit plutôt. 🙂

C’est bon pour le moral et la santé

D’abord, ça me permet de faire du sport. J’ai la chance d’avoir une douche au boulot et avec quelques détours, j’ai réussi à me tracer un itinéraire peu fréquenté et verdoyant d’environ 25 bornes aller-retour. En VTT, il suffit de pousser un peu plus chaque jour pour commencer à perdre du poids sans que j’ai besoin de réduire ma dose de bouffe. Quoiqu’il faudrait quand même en fait. 😉

Ça ne tue pas de petits animaux

Ensuite, c’est écologique. Je vous avoue que dans mon cas c’est un effet de bord car je cherchais avant tout un moyen de me dépenser, de gagner du temps et d’apprécier enfin le chemin du taff. Mais quoi qu’il en soit j’émets peu de Co² et très peu de méthane.

Comme j’essaye d’emprunter des chemins isolés, j’évite aussi de me prendre les gaz d’échappement en pleine figure. De toute façon, la nationale reste dangereuse. Et pour note, les petits masques en papiers ne servent à rien (sauf à cacher votre infirmité si vous n’avez plus de mâchoire).

C’est pas cher

C’est certain, avec 7 pleins d’essences vous achetez un vélo d’entrée de gamme. Vous avez un large choix de « véhicules » entre le vélo de route, le VTT ou le fixie (vélo à pignon fixe) qui se retrouve aussi sur les annonces d’occasions.

En France on est à la traîne, mais un jour, nous percevront peut être des indemnités, nous qui utilisons l’un des moyens de transport les plus sains. Quand je pense qu’aujourd’hui, on propose d’indemniser les vélos électriques… Et nous alors ? Tout cela devrait changer avec le plan national vélo : comportement des automobilistes, lois, voies cyclables. Espérons, en bien.

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On n’a pas de coquille, nous…

C’est dangereux

Ce serait plaisir de vous convaincre d’en faire vous aussi, s’il n’y avait pas quelques barrières. Il ne faut pas se leurrer : sur la route, vous êtes parfois un parasite pour les automobilistes qui n’hésiteront pas à vous le rappeler (notamment les franciliens).

Souvent, les aménagements pour vélos sont là « pour rigoler », pour toucher une subvention. Rarement elles sont faites dans l’intérêt évident du cycliste. Il n’y a qu’à voir les pistes cyclables de Douai où les vélos préfèrent emprunter les voies du tramway. Mais c’est partout pareil : on colle aux vélos des changements de voies improbables pour contorsionnistes.

Autre point noir : le manque d’éducation et peut-être de compassion des automobilistes. A l’avenir, j’éviterai comme la peste de rouler dans Paris intra-muros où je ne compte plus le non respect des priorités. Récemment, c’est une femme avec son enfant qui m’a doublé sur une ligne blanche et serré. Bien sûr, comme je hausse le ton, je suis inévitablement le méchant et j’ai tort. Elle me proposera d’appeler son mari qui devait venir avec ses testicules, mais par manque de temps il ne se déplacera pas jusqu’à moi avec ses gonades de 5 kg (chacune). Je pense aussi à ceux qui vous klaxonnent au volant de leur confortable berline pour vous remettre dans le droit chemin. Voilà le genre d’incivilités auxquelles un cycliste doit régulièrement faire face. C’est désagréable et frustrant.

A savoir aussi, rouler en vélo nécessite de prendre des précautions : savoir être vu (gilet jaune et loupiotes, surtout de nuit) et se protéger (casque). Sans plaisanter, le casque m’a déjà sauvé d’une visite à l’hôpital.

Concluons par un message aux automobilistes : le mec ou la nana qui se casse le tronc à aller bosser en vélo est plus lent, plus fragile et plus courageux que vous. Alors respectez les cyclistes et protégez les. Vous serez contents qu’on fasse de même quand les rôles seront inversés.

Merci pour nous, merci pour vous.