Je publie cet petit mot à la suite d’un commentaire de Lucky sur l’article sur la carte jeune dans lequel il nous rappelle que le mp3 est un format qui a fait son temps.
Ben oui, il a presque 20 ans pépère (1993) et depuis, vous imaginez bien qu’on a fait quelques progrès en compression audio. Aujourd’hui, on ne manque pas de mémoire ni de puissance de calcul. C’est la porte ouverte vers l’utilisation de « nouveaux » formats audio, des formats de meilleure qualité, à condition de ne pas être trop conservateur.
Comme le rappelait Lucky, le mp3 est un format extrêmement destructif. Pas besoin d’être mélomane pour se rendre compte que même une chanson compressée en 128 Kbps (la « norme ») est plutôt loin de la qualité CD. La compression supprime les fréquences les moins audibles et en « masque » d’autres. J’ai toujours l’impression que les basses d’une musique rythmée occultent le reste des sons, même en 320 Kbps. Et je ne parle pas de l’encodage d’une qualité très aléatoire (même venant de distributeurs comme Virgin).
Bref, c’est naze et vient un moment où l’on aimerait qu’au 21ème siècle, on ait un son meilleur que sur les K7 du 20ème.
Le mp3 règne donc en maître car nous, masse grouillante d’Internautes peu exigeants, savons nous contenter d’un film mal compressé et d’un son médiocre. Pourtant, certains ont essayé de mettre en place des codecs plus performants voire non destructifs. C’est le cas de Microsoft avec le WMA et notamment sa version Lossless (sans perte). Aujourd’hui, la plupart des baladeurs sont capables de lire du WMA qui bénéficie de la solide base MS pour s’épanouir, même si le visage capitaliste de la société et la mise en place de DRM donnent une mauvaise image.
En dehors des entiers battus, des alternatives libres au mp3 comme Ogg Vorbis virent le jour vers 2000. Bien qu’ouvert et performant, il ne décollera jamais vraiment, faute de promotion. Aujourd’hui, l’avenir est peut être dans le FLAC (Free Lossless Audio Codec), enfin, si vous en entendez parler un jour.
A la différence du maudit mp3, le FLAC est un format sans perte qui produit des fichiers plus lourds mais d’une vraie qualité cd. Malheureusement, faute d’une volonté forte d’un consortium d’entreprises ou d’une communauté, le format ne s’imposera pas.
Quoi qu’il en soit, et pour répondre à la question « Faut-il tuer le mp3 ? », mon avis est oui, doublement oui ! Débarrassez nous de cette merde ! Reste à s’entendre sur un format peu couteux et performant. C’est déjà la galère pour s’entendre sur la norme média de HTML 5 alors vous voyez, c’est pas gagné…
Pour voir encore plus loin, j’aimerais assez que des formats multipistes soient un jour libres car pour moi, c’est la prochaine étape.
Ca s’annonce tellement bon qu’un simple twit ne suffisait pas. Voici un lien vers l’article de Korben sur la nouvelle Freebox. Je sais quand je vais réinitialiser mon ancienneté, moi 🙂
Le bench des gamers est disponible aujourd’hui en version 11. 3D Mark est sans doutes l’outil le plus connu pour tester nos cartes graphiques, et pour cause ! Il a l’habitude de les mettre à genoux et d’étaler leurs tripes.
Vous devriez pouvoir le tester depuis le site de Futuremark. Vous aurez besoin de Windows Vista ou Seven pour le tester, DirectX 11 oblige.
J’ai découvert avec stupeur qu’une grosse société peut mettre en place un hack du HTTPS afin de surveiller les échanges cryptés. On nous promet qu’aucun humain n’aura accès aux données décryptées et qu’il s’agit d’empêcher les liaisons VPN pirates vers l’extérieur. Soit, mais ça ne parait pas très sain.
Heureusement, c’est un détournement du SSL qui est quasi impossible à mettre en place par un FAI.
Si j’ai bien compris, la technique est la suivante :
Configurez l’ensemble de votre parc machine pour que tout les PC fassent confiance à l’autorité bidon du certificat.
Lorsqu’un utilisateur se connecte à un site en HTTPS, faites en sorte que le proxy se connecte à sa place et établissez une connexion SSL privée entre le poste utilisateur et le proxy. Comme il est impossible de réutiliser le certificat du site, utilisez le vôtre (le bidon).
Comme vous avez « choisi » de faire confiance au certificat bidon, vous vous connectez de façon transparente (sans alerte) en HTTPS mais le proxy est capable de voir le flux transiter en clair.
Malin non ? C’est une technique de hacking :
Lorsqu’il s’agit d’une société privée j’imagine qu’ils peuvent faire ce qu’ils veulent.
J’ai baigné dans l’univers Microsoft depuis ma plus tendre enfance, mais régulièrement à chaque solstice d’été, je tente de comprendre l’open source. En tant que débutant dans le domaine, j’ai une vision sans doute un peu bâtarde, mais j’avais envie de la partager. Bien entendu tout ce qui suit est subjectif, et je ne vous en voudrai pas de tenter de me remettre dans le droit chemin (ou un autre).
Tout d’abord, un petit paragraphe pour présenter l’open-source au profane.
Il s’agit d’une vision du développement informatique qui peut paraître utopique et qui consiste à dire : « ce que je fais, je le partage avec le monde et s’il prend au monde l’envie d’améliorer ma trouvaille, qu’il le fasse et partage ! ».
L’encyclopédie libre en ligne Wikipedia repose sur ce modèle. Le moteur de wiki est partagé et je l’ai moi-même utilisé pour le wiki de notre boite. C’est gratos et j’ai accès au code. Il existe même des modules complémentaires (développés avec plus ou moins d’élégance).
Quand l’open source devient un concurrent sérieux
Le serveur web le plus utilisé aujourd’hui est libre, il s’agit d' »Apache ».
Apache prend la tête dés 1996, non pas parce qu’il est plus performant que d’autres, mais sans doute parce qu’il est gratos. Il ne faut pas se leurrer, un hébergeur comme Free ne survivrait pas longtemps s’il devait payer des licences Microsoft.
Le bio
Pour vous expliquer mon sentiment actuel à l’égard du free, prenons l’exemple du bio. Longtemps, de petits artisans ont tenté de promouvoir l’agriculture biologique. Ce n’était pas évident car faire pousser une betterave sans engrais chimique, c’est long, moins facile, le rendement est plus faible et le légume ne répond peut être plus aux normes des grandes surfaces. Il faut donc se faire son propre canal de distribution : disons les marchés.
Pour l’exemple, on peut dire que c’est ce qui s’est passé avec Linux. Des gens motivés ont donné de leur temps pour forger un système d’exploitation alternatif viable et qui est reconnu aujourd’hui. De simples artisans ont oeuvré pour un monde meilleur.
Et le faux bio
Depuis les années 2000, le Bio est à la mode ! Au vu de l’augmentation de la demande, des enseignes toutes vertes sont apparues et le monde « civilisé » ne jure plus que par l’agriculture biologique ! Je pense par exemple à Naturalia qui, sous prétexte de qualité, vend ses produits bien chers. Mais on accepte, si c’est pour mieux manger.
Aujourd’hui, c’est pareil pour les produits open-source. Ils bénéficient d’une aura de sainteté et des entreprises tout ce qu’il y a de plus capitalistes les « encadrent » (voir LibreOffice, un OpenOffice avec moins d’Oracle). Pourquoi ? Parce qu’un produit qui ne coûte rien à l’achat nécessite souvent une prestation associée, ce que j’aime appeler le coût caché.
Cette prestation peut s’assimiler à du développement sur mesure. Et si le produit possède une faible communauté, l’assistance des experts se fait encore plus coûteuse.
Vous me direz, qu’il faut bien vivre. Ok, mais c’est un peu hypocrite de simplement déporter le coût.
Le faux bio en action
J’ai lu de ci de là que de toute façon, le coût d’utilisation d’un logiciel libre reste inférieur à celui d’un progiciel payant. Je ne commente pas, mais je veux vous prouver que ce n’est pas systématique et que c’est très difficile à déterminer.
Sans pouvoir entrer dans les détails, je peux vous parler d’un Intranet SharePoint en train d’être remplacé par un produit open-source. Ce dernier possède deux avantages : il est libre (synonyme de « gratuit » pour un dirigeant) et il a bonne presse auprès de nos patrons. Le projet est donc lancé, l’Intranet sera une agrégation de modules de recherche, de workflows & co. Cette agrégation et la mise en place a consommé des centaines de journées de développeurs. Là où l’intégration d’un portail SharePoint se fait un setup. Sans compter ce que j’entends sur la fiabilité du nouvel Intranet.
Ok, c’est sans doute caricatural, je ne ferai pas la promo de SharePoint qui a aussi son lot de défauts, mais je veux commencer à montrer que dans ce domaine aussi, tout est en nuances.
Un disciple prône toujours la bonne parole de son Dieu.
Si j’ai eu envie d’apporter ces nuances, c’est parce que si j’aime le principe de l’open source, je n’aime pas vraiment la publicité mensongère qui gravite autour. J’ai identifié plusieurs promoteurs du libre :
Les intégristes qui ne peuvent pas voir Microsoft en peinture et qui font de l’ASCII art sous VI. Ceux qui me font souvent : « mais si, la ligne de commande c’est vachement plus rapide ! » suivi d’un « Euh, attends, on va chercher la commande sur internet, merde, faut configurer le proxy, rrhaaaa, c’est pas compatible ISA Server ».
Les commerciaux de boites d’intégrations de produits open-source : « mais puisqu’on vous dit que c’est gratuiiiiiiiit ! », les instigateurs du « faux bio ». Pensez au Bio de Madone.
Les objectifs, je n’en connais pas. Tout le monde est acquis à une cause 🙂
Les deux premiers ont tendance à m’énerver à peu près autant que Steve Jobs (le VRP hors pair d’Apple) ou les publicités agressives de Microsoft (Open Office, Windows Phone).
Quand utiliser du free ?
Loin de moi l’idée de même oser vous conseiller ! L’open source et le commercial ont tous deux des défauts et qualités. A mon avis, le type de licence n’est qu’un élément à considérer avec la qualité, l’usage, l’environnement, etc.
De mon expérience, cette question trouve sa réponse en fonction du feeling du dirigeant qui s’érige en expert informatique : « On utilisera ça ! Les voisins l’ont, 01 Informatique en parle, c’est vachement mieux ! » Et cette situation se répète sans cesse grâce au jeu des chaises musicales de la direction. Les choix politiques ne sont pas forcément corrélés aux vrais besoins. Je ne suis pas certain que les produits soient même étudiés pour ce qu’ils sont.
Pour rester sur l’exemple de Wikipedia, si nous l’avons choisi, ce n’est pas parce qu’il est libre, c’est parce que c’est un produit éprouvé et réputé fiable qui correspondait à nos critères (la gratuité en était un). A contrario, on me demande en ce moment d’étudier un système de gestion de documents, parmi quatre « libres » imposés par la direction. Alors certes, ça marche bien chez le voisin, mais peut être que lui n’est pas entièrement équipé Microsoft et peut être que la décision aurait pu prendre en considération l’avis des galériens qui vont devoir la subir ?
J’ai fait quelques recherches et il m’est encore difficile de trouver le vrai parmi tous les mensonges proférés par les commerciaux de progiciels et les fanatiques de pingouins. Si vous choisissez un produit libre, faites le pour une bonne raison. Parce que le free vous apporte quelque chose, ou simplement parce que le produit est bon. Pas parce que c’est du free ! C’est valide aussi pour les produits Microsoft et compagnie.
Je vais essayer de garder ce paragraphe à l’esprit.
Comme personne n’a répondu à cette question sur le Net et que vous êtes sûrement super nombreux à vouloir installer le logiciel MyTomTom sur un Windows Server 2008, voici votre salut.
D’abord, sachez que vous êtes un sacré pervers pour vouloir faire ça…
C’est très simple, téléchargez l’application MyTomTom et installez là. Notez le répertoire d’installation (par exemple C:Program Files (x86)MyTomTom 3). Un droit administrateur peut être nécessaire.
Le guide utilisateur vous indique que vous branchez et ça marche. Sous 2008, on branche et ça marche pas… Enfin, l’écran de demande d’installation de Windows s’affiche, sélectionnez donc une option du genre « parcourir mon ordinateur à la recherche des pilotes » ou « Browse my computer for driver software ». Sélectionnez maintenant l’emplacement du répertoire d’installation de MyTomTom. Hop, votre TomTom 1000 est reconnu.
Maintenant, j’aimerais bien savoir pourquoi vous installez ça sur un serveur… 😉
Après le twit indiquant qu’Android venait de passer devant iOS, j’ai eu envie d’enfoncer le clou avec un beau graphique.
On y découvre la baisse constante de RIM (BlackBerry, jadis seul sur le créneau des smartphones) et aussi celle de Windows Mobile dont l’asthmatique version 6 sera bientôt remplacé par un OS remanié. Quant à Symbian (Nokia), il reste marginal, le téléphone haut de gamme ce n’est pas (plus) son truc…
La bonne surprise, c’est donc l’explosion d’Android qui semble prendre des parts de marché à tout le monde. Un OS qui semble de qualité, un public satisfait, tout va bien pour Google, si ce n’est son Nexus One dont la vente en ligne fut un flop.
Vu les problèmes de l’iPhone 4, on peut espérer que la dégringolade se poursuivra et qu’elle sera plus entâmée encore avec la venue de Windows Phone 7.
Aujourd’hui, j’ai eu envie de causer d’un sujet qui est en train de bouger : l’anonymat sur Internet.
D’un côté, le gouvernement dit : on doit toujours savoir qui vous êtes. Pas question de vous balader avec une cagoule. D’un autre, on vous invite à ne jamais laisser de coordonnées personnelles sur le Net. Et pour concilier les deux, on vous propose le droit à l’oubli.
Le droit à l’oubli, ça ne marche pas. Rappelez-vous que sur le Net, les sites sont gratuits grâce à la publicité (ou de joyeux bénévoles, mais c’est une autre histoire) et vos informations personnelles sont au coeur de la machine marketing. Quelles sont vos coordonnées, vos envies, vos préférences sexueulles, la taille de vos attributs…
Tout, la machine veut tout savoir. Google, Facebook et consort sont bien versés dans la collecte d’informations personnelles. Mais eux, ils sont obligés de vous écouter au moins un peu quand vous réclamez votre droit à l’oubli sous peine de faire les gros titres comme c’est arrivé. D’autres se sentent moins forcés de le faire et vous arrosent régulièrement de publicités quoi que vous puissiez dire.
Internet, c’est une foire immense que les autorités se plaisent à essayer de contrôler (comment contrôler ce qu’on ne comprend pas ???). La loi vous oblige à donner vos coordonnées sur votre blog comme le rappelait Dju. Sur ce point, je suis un « criminel » car je refuse que mon nom soit associé à ce blog. Si je fais un article plein d’humour noir, je ne veux pas qu’on puisse y associer mon vrai nom. Combien de fois a-t-on entendu des histoires d’employeurs ayant visité les pages facebook de leur futur employés qui ont changé d’avis ?
Internet n’est pas gentil, il n’est pas méchant, c’est un outil. J’estime qu’en conseillant aux jeunes de ne pas publier leurs coordonnées personnelles, je suis dans le bon. J’estime aussi que le conseiller aux adultes est aussi une bonne chose. Cherchez « Spi », vous trouverez mon avatar, cherchez mon nom, je n’existe pas. Je suis cependant facilement trouvable par les autorités.
Blizzard, l’éditeur de WoW a décidé de publier à l’avenir les vrais noms de ses joueurs dans les forums. Je ne suis ni pour ni contre. Comme dirait Jeff : « tu l’aimes ou tu le quittes ». Le point positif, c’est que les gens seront plus responsables. Le point négatif ? Ils n’ont pas le choix.
Internet n’étant pas un espace régulé efficacement par les lois, je conserve mon masque. Et vu les lois qui se préparent, je ne crois pas qu’elles vont nous aider.
On fait tous des erreurs, mais parfois, moi je peux passer 8h sans en faire (la nuit souvent). De mémoire, la plus récente a été de présumer que je monterai un serveur multi-usage en RAID1. Haha ! C’était sans compter sur la machine de mes parents qui a cramé et qu’il a fallu remplacer au pied levé (ne suis-je pas un fils adorable ?). Résultat, à peine montée, plus de machine chez moi.
Pas bien grave, c’était le moment de revoir ma copie. Avec un RAID1 logiciel virtualisé sous Linux et une machine de 300w allumée en permanence, je décidai de couper court à mes fantasmes et d’acheter… un bête NAS. Un NAS (Network Attached Storage), à la base c’est une simple unité de stockage connectée à votre réseau local. Mais chez Synology, ils voient ça autrement. Pour eux, c’est un tout petit PC (128 Mo de RAM, processeur à 800Mhz) sous Linux qui fait plein de chose.
Par exemple, voici quelques fonctionnalités du DS210J :
Interface de gestion accessible par le Web (dont HTTPS)
Gestion de l’économie d’énergie
Etc.
Impressionnant, non ? Encore plus quand on connait son prix vis à vis des autres marques (180€). Bon, évidemment, c’est limité. Ca n’accepte que quelques utilisateurs en simultané et surtout, ce n’est pas customisable. Autre truc auquel penser : votre débit d’upload via Internet n’est pas forcément fameux (chez moi 100 misérables Ko/s), donc imaginez qu’un lourdingue viennent vous piller votre intégrale de Candy, lui télécharge à 100 Ko/s et vous, ben vous n’avez plus que l’équivalent du débit d’un modem RTC.
En contre partie, ça consomme peu, c’est ergonomique (installation facile) et ça fonctionne très bien (firmware mis à jour comme une fleur, jamais d’erreur système).
J’ai ouvert mon partage de fichier local et web en définissant les droits ainsi que l’album photo (qui fonctionne sur un autre mécanisme d’authentification, allez savoir pourquoi). Ca marche au poil jusqu’ici.
Pour un utilisateur souhaitant un produit bien fini, le DS210J est un bon outil de sauvegarde, mais aussi un sympathique serveur très riche en fonctionnalités.
Pour l’instant, je n’ai (heureusement) pas testé la réparation d’un disque RAID 1 « dégradé », mais tout est prévu 🙂
Sachez aussi qu’une communauté importante gravite autour de Synology. « Comme toujours lorsqu’un produit possède un coeur libre » me direz-vous.
C’est ici : http://www.nas-forum.com/forum/ (entre autres)
Dernière chose, si je vous ai fait croire un jour que vous étiez une sorte de vague imitation d’ami ou que vous êtes de la famille, n’hésitez pas à quémander un accès. Je me ferai un plaisir de vous créer un compte (ou de vous envoyer balader, quoi qu’il en soit, ce sera toujours un plaisir).
Edit 09/2010 : Sachez que depuis septembre 2010 l’interface web d’administration (DSM) est passée en version 3.0. Ca apporte juste un peu plus de confort et du « multi-tâche ». La mise à jour s’est faite sans aucun problème pour moi. Le constructeur conserve son aura de fiabilité :).
Depuis un moment (toujours diront certains), je joue mon asocial en partant en croisade contre Apple. Dans une période où ne pas aimer les téléphones de la pomme est une faute de goût, je voudrais quand même rappeler quelques petites choses.
Steve Jobs n’est pas un demi dieu.
Non, c’est un dieu. Ou plutôt le gourou d’une secte. Il a du charisme et sait brosser les foules dans le sens du poil. Mieux encore, il sait lire dans le cerveau de l’utilisateur et innover en conséquence. L’iMac a marchoté, l’iPod s’est bien vendu, l’iPhone s’est envolé. Mais pourquoi ??? L’iPod est pourtant un baladeur très limité avec une qualité de son médiocre !? Ben à coup de publicité et de manipulation des foules pardi ! Alliez innovation et matraquage publicitaire et vous avez … pom pom popom : Apple.
En même temps, quand plus de 90% du marché de l’ordinateur individuel est dominé par Crosoft, il faut bien vous demander : quelle population déçue du PC pourrais- je bien conquérir ? Et biens ciblons la niche du bobo adepte de beaux objets, de belles interfaces et de simplicité. Celui dont la femme a une new beatle. Ayé, vous le remettez ? Oui, c’est celui qui peut mettre le prix et qui veut un appareil bien fini sans avoir à se poser de question… Du tout. Et tant pis si l’appareil, l’OS et la marque sont bourrés de vices, il a du charisme, et ça, ça n’a pas de prix (?).
Apple applique des politiques anti-concurrentielles, mais il le fait bien.
Un truc amusant avec Steve, c’est qu’il ne fait pas de publicité, il prêche. « L’iPhone ne supportera pas Flash ! Adobe (l’éditeur) est un naze ! jamais, je vous dis ! » hurle le grand gourou. Ben ouais, sauf qu’il omet de dire que Flash, ben il le supporte sur iMac dans son navigateur Safari. Il oublie aussi de dire que Flash est suffisant pour faire des applications animées avec de belles interfaces et que ça pourrait bien concurrencer l’AppStore.
Tiens, tant qu’on en est à causer AppStore, en achetant un iPhone, vous acceptez la traditionnelle dictature d’Apple qui doit faire friser de colère le moins hippie des défenseurs de l’open source (celui qui s’oppose au bobo ?). Apple se réserve le droit de juger votre application et de décider si elle a le droit de siéger parmi les élues. Et en la matière, la loi c’est eux. Point.
On se rappellera le cas du navigateur Opéra qui a mis 20 jours avant d’être autorisé. Dilemme : ne pas autoriser un navigateur concurrent, ça fait mauvaise presse. L’autoriser, c’est une faille potentielle dans le modèle marketing : imaginez qu’il gère le flash !
Et ça, c’est un premier exemple. Apple ne pourra pas cacher bien longtemps son verrouillage derrière une promesse de sécurité. Son succès croissant finira par l’obliger à confronter en pleine lumière ses intérêts et celui du public.
Une citation de Benjamin Franklin levée par notre cher Dju me revient à l’esprit : « Quiconque sacrifie sa liberté pour plus de sécurité ne mérite ni l’un ni l’autre, et perdra des deux. » Sauf que cette phrase a été utilisée par Dju dans un autre contexte : la défense des libertés contre le filtrage et de la censure amenés par Hadopi. Pensez-vous qu’un utilisateur d’iPhone sacrifie sa liberté pour du confort d’utilisation ? Je vous laisse y réfléchir. Imaginez le modèle iPhone appliqué sur vos PC et le mouvement que ça soulèverait.
Apple, le petit Microsoft
Un Mac n’a pas de virus, un Mac ne plante pas, un Mac sent bon et ne pète pas (y’a qu’à voir leurs pubs). Enfin, des virus, il en a tout de même quelques uns, mais la vraie question est : qui va s’intéresser à une machine qui représente une fraction des ordinateurs peu stratégiques du parc informatique mondial ?
Il faudrait balayer devant sa porte avant de se moquer ouvertement et avec arrogance de Microsoft. Prenons l’exemple Firefox. Fort de sa popularité, Mozilla a vite découvert que le Renard de Feu aussi, avait des failles à corriger. Plus l’exposition est grande, plus les risques le sont aussi. Le possesseur d’un Mac se lèvera un matin avec une machine enrhumée. Il faut juste attendre qu’un vil hacker se réveille en se disant « hé, mais y’en a un paquet des Mac maintenant ! ».
Apple ne peut pas encore concurrencer les OS PC.
Je vois mal Apple devenir le premier vendeur d’ordinateurs :
1. Ils n’ont jamais réellement eu pour but d’intéresser les développeurs, les informaticiens et pas même les employés. Il faut quand même se rendre compte que leur traitement de texte, c’est… Microsoft Office. Quant à l’offre serveur, elle est ridicule mais bien emballée. Leur coeur de cible, c’est le loisir, l’artistique. Pas dit qu’ils aient les moyens voire l’envie de s’attaquer aux mastodontes présents en entreprise.
2. Si Microsoft est critiqué pour ses abus de position dominante avec l’intégration par défaut d’Internet Explorer, que penser d’Apple qui fournit tout un tas d’outils multimédias ? Je me ferais discret à leur place.
3. Le problème de l’innovation, c’est qu’il faut avoir des idées. Et Apple a bien failli passer à la trappe par manque d’idées à la fin du dernier millénaire. C’est un peu dangereux, d’autant que depuis l’iPhone, aucune nouveauté marquante n’a vu le jour. Apple me semble fragile, bien qu’aujourd’hui leur image (solide elle) semble suffire.
Concluons.
Voilà pourquoi je n’aime pas Apple. Je n’ai rien à priori contre le matériel qu’ils utilisent et la qualité de leurs produits. Je n’aime pas l’hypocrisie dont ils font preuve ni le groupe de moutons qui les suivent pour leur bonne bouille (là je vais devoir m’excuser auprès de beaucoup de mes connaissances… :)). Personnellement, je retourne dans la bergerie Microso… Tiens, l’herbe a l’air plus verte dans la prairie Google.
Spi, infidèle.
PS : Allez, faites-moi changer d’avis 😉
Un Ch'ti + de l'eau + des fruits = un blog
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