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6 bonnes raisons de détester les commerciaux en informatique

Il n’y a pas si longtemps, je vous avais fait part d’une expérience personnelle avec le service Communication de la boite dans laquelle j’exerce mes talents de nécrologue en intranets. C’est donc avec un certain plaisir que je vais aborder une autre espèce de nuisibles, le Commercial en informatique. Mais là pas de surprise, vous saviez déjà que telle une vendeuse de Thermomix suceuse de sang, il ne vous lâcherait pas la grappe, même en vacances. Jamais.

Dans le monde de l’informatique, il arrive souvent que nous soyons envoyés en mission dans d’autres sociétés. Evidemment, avant de choisir son informaticien, l’entreprise doit parcourir son CV et l’entendre en confession (« oui, pardon, j’ai fait une requête en dur dans une page JSP »). Cette semaine, nous avons donc vu quelques candidats pour remplacer un de mes collègues sur le départ et c’était l’occasion de contempler quelques commerciaux à l’oeuvre. Je n’ai pas été déçu du voyage, petit compte rendu.

Un commercial
Bonjouuuuur ! Je vous apporte de l’amour et un prestataire !

1. Il a plus l’habitude de vendre que vous d’acheter.

Tout d’abord, le ou la commercial(e) présente bien. Tantôt hyper-actif sous caféine, tantôt Jabba le Hutt sous prozac, il est sûr de lui et ne se démonte jamais(1). Il a l’habitude de vendre du bétail et va vous vanter la qualité de sa viande.

2. Il est très présent.

Le commercial est votre ami, votre meilleur ami, votre ombre. Tant qu’il ne vous a pas vendu son premier fils, il vous harcèle au téléphone et par e-mail. Vous lui aviez bien dit de vous laisser en paix le weekend ? Il vous convaincra que vous ne l’aviez pas fait. Alors, vous le prenez ce nouveau né ou pas ? Il y a déjà une entreprise d’électronique chinoise sur l’affaire, vous savez ?

3. Il vous ment déjà.

Mais oui, le prestataire est tout prêt, tout emballé, presque déjà devant la porte. Sauf qu’en fait, il vous rappellera pour vous expliquer que le tarif journalier est trop bas, que le gus qu’il a proposé est déjà embauché ailleurs ou que des aliens lui ont fait subir une hystérectomie dont il se remet mal. Mais en revanche, il peut vous proposer un anchois dans un bocal qui fera le même travail pour le même prix.

4. Il vous aime.

Il a particulièrement apprécié la qualité de vos échanges, aime beaucoup l’odeur de vos cheveux et est convaincu que vous [êtes|seriez] un merveilleux parent ! Etrangement, lorsqu’il aura obtenu ce qu’il veut, votre relation se réduira jusqu’à devenir inexistante. Il ne répondra plus à vos mots d’amour et ne fera même plus de point de mission. En revanche, il se précipitera sur vous pour vous lécher le [visage] avec une liste d’excuse longue comme le bras lorsque vous aurez besoin d’un autre prestataire. Couché Rintintin !

5. Il est fourbe.

Il vous appelle plusieurs fois d’affilée pour vous forcer à répondre. Ses tournures de phrases vous font comprendre que vous avez déjà accepté son offre et son poulain est déjà dans votre bureau à essayer de craquer votre mot de passe. Ses parents ne sont pas dans une maison de retraite de luxe à Menton comme il tente de vous le faire croire, ils extraient l’argent d’une mine bolivienne depuis leur vente à un cartel. Il propose de trouver une carrière à votre petite nièce qui n’en fiche pas une en CM2 sur un marché Thaïlandais très lucratif.

6. Il sait enrober le diable de sucre.

Parfois, dans son discours il glissera une phrase pour vous dire à quel point il vous apprécie, que la vie est belle et que son sbire maléfique est en fait une petite fée rigolote : « C’est un excellent développeur, en plus le feeling passe très bien. De plus j’apprécie grandement la qualité nos échanges et vos cheveux sentent toujours très bon. » Une fois le sbire acheté, la garantie, la période de recouvrement, la date de départ, tout deviendra flou, voire apocalyptique. Vous vous étonnerez cependant lorsque votre nouveau collègue défectueux se lèvera en levant les bras au ciel dans un rire satanique avant de se rasseoir paisiblement. Mais on s’habitue à tout.

7. Savoir contre attaquer avec la même force.

Faire saliver la commerciale en la laissant dans son trip, ne pas retenir son candidat, puis la consoler en lui demandant si vous pouvez boire ses larmes.
Après tout, vous étiez déjà cruel avant qu’elle ne naisse(2).

(1) : Il existe cependant une notice pour ce faire à coup de démonte pneu dans la g…, c’est à tester.
(2) : Ou ça c’est juste moi peut-être…

Mon rapport d’étonnement sur les « Communicants »

Hier, je rentre de vacances tout frais (quoi qu’il soit un peu dur de se remettre à se lever à 8h) et j’entame une réunion avec de charmantes personnes qui m’expliquent d’emblée que nous allons devoir mettre à jour un site à la demande du DG du groupe. Ca pourrait être intéressant si les gens en face de moi n’avaient pas été les pires créatures que Satan n’ait jamais chié dans un seau. Je veux bien sur parler des communicants. Si vous croyez que j’en rajoute, vous auriez dû entendre la façon dont le chef de horde a réussi à dire : « Si ça merde, on a le droit de faire pression sur vous en passant par votre directeur informatique », c’était tellement bien tourné qu’à la fin, j’ai failli dire « merci ».

Ces personnes qui travaillent pour le service Communication du groupe sont des créatifs, des artistes dont on peut dire que leur travail est autant merveilleux qu’inquantifiable. Chez nous, ils sont souvent en charge de gros projets qui dilapident de l’argent qui nous aurait bien été utile, à nous pour des projets concrets. Pour l’anecdote, j’ai attendu plus de 6 mois la validation d’un logiciel à 350€ alors qu’eux carburent au Adobe Premiere & co. Autant dire que le Photoshop que j’ai commandé est encore en train de faire marrer les gars de la compta. Mais ne chaffouinons pas, il errent dans des sphères hors de ma portée et sont doté d’un avantage indéniable : leur langue soyeuse leur ouvre la plupart des portes.

Pour en revenir à ma réunion, nous avions convenu que je réceptionnerai des livrables dans l’après midi du jour même et que je m’y mettrai tranquillement pour le lendemain 14h. Devinez, devinez ! J’ai reçu mon petit tas de livrables fumant le lendemain à 10h30 ! Ô joie, ô surprise bienvenue ! Tiens, mon mail d’alerte a été prudemment ignoré. Qu’ils sont choupis.
Le délai étant diminué comme un lépreux bassiste, je rassemble toute ma bonne volonté pour atteindre mon but. Pourtant, faute de recevoir des éléments valides, la mise en ligne est impossible avant 18h. Pas de bol, j’ai une soirée de prévue, cassos. Après tout j’ai fais ce que j’ai pu.

C’est là que plein de fantaisie, le communicant vient m’expliquer avec tout l’applomb du monde que c’est ma faute si le DG sera mécontent. J’ai donc dû terminer mon petit ouvrage le soir même. En soi, ça ne me dérange pas plus que ça sur le principe, du moment que c’est prévu, payé ou que c’est de ma faute. Mais là, j’ai encore été leurré. Vous aussi, vous connaissez peut-être la technique : il s’agit de consommer 90% du temps imparti au budget à force de « créations », puis de ne laisser que quelques heures aux ouvriers de l’informatique pour claquer ça en ligne. « D’façon, c’est facile à faire, c’est juste du texte et des photos, ma grand’tante sait faire ça… Et pourtant on l’a enterrée la semaine dernière (avec un iPad). ». Cette technique permet d’incriminer l’innoccent et frêle dernier maillon de la chaîne qui pourtant se sera démené pour tenir le délai. Et ouais, vous pensiez pas qu’ils allaient assumer non plus, hein ? L’injustice et l’illusion ont pris corps !

Messieurs dames les communicants, sachez que j’éprouve pour vous une certaine haine nourrie par la vanité de votre existence, votre suffisance, votre fausseté et j’en oublie.

Aaaah, ça fait du bien.

Informaticien et expert judiciaire

Aujourd’hui, j’avais envie de vous faire découvrir un blog que j’apprécie. 🙂

Zythom est un informaticien qui effectue, à la demande des tribunaux, des analyses informatiques poussées sur des témoins ou des suspects. Il nous raconte son cheminement, sa méthode mais aussi ses états d’âme, car c’est un métier nécessaire mais qui peut être difficile et particulièrement impudique : là, c’est la vraie vie (ou plus).
Parfois aussi, il se fait simple citoyen, fustigeant les laisses à enrouleurs ou le piratage de son blog.

Cet été, l’auteur publie ses best of. Vous trouverez sans doute une histoire dérangeante ou amusante, mais elle ne vous laissera pas indifférent. 🙂

Petit extrait d’un post qui m’a bien plu car assez pédagogique. Il est intitulé Manon 13 ans :

Un soir, Manon discute avec ses amis sur Messenger. Depuis plusieurs semaines, elle grignote quelques minutes supplémentaires auprès de ses parents qui veulent qu’elle se couche tellement tôt. Petit à petit, elle a réussi à rester plus tard, et maintenant, c’est elle la dernière à se déconnecter. Elle discute en ce moment avec sa nouvelle copine Célia super sympa qu’elle connait depuis un mois.

Ce que ne savait pas Manon, c’est que cette copine, c’est un garçon. Un grand. Un homme de 20 ans.

Lien vers son blog : Zythom – Blog d’un informaticien expert judiciaire

Si vous aimez ses articles, ils sont tous réunis en trois tomes librement téléchargeables ou en version papier.

Consommation des cartes graphiques

Toujours dans la lignée des questions que le geek monteur de PC se pose, aujourd’hui : « combien consomme ma carte graphique ? ».

L’air de rien, on entend tout et son contraire sur le sujet, du « ouais, une alim’ de 400 watts ça suffit » à « Achète donc celle-ci de 1000 watts ». Des magazines comme Hardware Canard PC se sont sérieusement penchés sur la question et on sait que mieux vaut une bonne alim de 500 W qu’une daube no name de 1000 w.  

Mais, le plus gourmand dans un PC c’est aujourd’hui la carte graphique et boudiou qu’elle peut être vorace.  Un test de hardware.fr montre que les dernières cartes Nvidia et ATI peuvent dépasser les 300 w. Quand je pense que ma vieille 8800 GTS 512 de 2008 consomme 150 w, c’est impressionnant.

Pour relativiser le top des consommations, les premières cartes qui ne sont pas bi GPU (constituées de 2 cartes collées ensembles) ne consomme « que » 230 w.

Bref, quoi qu’il arrive, une alimentation de 600 w devrait être amplement suffisante.

Voir l’article de hardware PC.