Cinématique de World of Warcraft : Cataclysm

Blizzard, l’éditeur de plein de jeux en « Craft » tiens comme chaque année une conférence dans laquelle il présente ses futures sorties.

On commence en fanfare par la vidéo d’introduction de Cataclysm, l’extension de WoW prévue pour début Novembre.

[youtube=http://www.youtube.com/watch?v=ZKUqA45Ra2g]

On poursuit avec la cinématique d’introduction de Diablo 3, toujours de Blizzard.

[youtube=http://www.youtube.com/watch?v=00lEAn5-GJ4]

Et en bonus, une bande annonce pour la classe de chasseur de démons dans Diablo 3  :

[youtube=http://www.youtube.com/watch?v=M5WwxQ8xFF4]

Je me tâte à l’acheter celui-là 🙂

Myth busters : l’open source

Introduction en douceur

J’ai baigné dans l’univers Microsoft depuis ma plus tendre enfance, mais régulièrement à chaque solstice d’été, je tente de comprendre l’open source. En tant que débutant dans le domaine, j’ai une vision sans doute un peu bâtarde, mais j’avais envie de la partager. Bien entendu tout ce qui suit est subjectif, et je ne vous en voudrai pas de tenter de me remettre dans le droit chemin (ou un autre).

Tout d’abord, un petit paragraphe pour présenter l’open-source au profane.
Il s’agit d’une vision du développement informatique qui peut paraître utopique et qui consiste à dire : « ce que je fais, je le partage avec le monde et s’il prend au monde l’envie d’améliorer ma trouvaille, qu’il le fasse et partage ! ».
L’encyclopédie libre en ligne Wikipedia repose sur ce modèle. Le moteur de wiki est partagé et je l’ai moi-même utilisé pour le wiki de notre boite. C’est gratos et j’ai accès au code. Il existe même des modules complémentaires (développés avec plus ou moins d’élégance).

Quand l’open source devient un concurrent sérieux

Le serveur web le plus utilisé aujourd’hui est libre, il s’agit d' »Apache ».

 

Evolution des serveurs webs depuis la sortie d'Apache en avril 1995 jusqu'en 2007.

 

Apache prend la tête dés 1996, non pas parce qu’il est plus performant que d’autres, mais sans doute parce qu’il est gratos. Il ne faut pas se leurrer, un hébergeur comme Free ne survivrait pas longtemps s’il devait payer des licences Microsoft.

Le bio

Pour vous expliquer mon sentiment actuel à l’égard du free, prenons l’exemple du bio. Longtemps, de petits artisans ont tenté de promouvoir l’agriculture biologique. Ce n’était pas évident car faire pousser une betterave sans engrais chimique, c’est long, moins facile, le rendement est plus faible et le légume ne répond peut être plus aux normes des grandes surfaces. Il faut donc se faire son propre canal de distribution : disons les marchés.
Pour l’exemple, on peut dire que c’est ce qui s’est passé avec Linux. Des gens motivés ont donné de leur temps pour forger un système d’exploitation alternatif viable et qui est reconnu aujourd’hui. De simples artisans ont oeuvré pour un monde meilleur.

Et le faux bio

Depuis les années 2000, le Bio est à la mode ! Au vu de l’augmentation de la demande, des enseignes toutes vertes sont apparues et le monde « civilisé » ne jure plus que par l’agriculture biologique ! Je pense par exemple à Naturalia qui, sous prétexte de qualité, vend ses produits bien chers. Mais on accepte, si c’est pour mieux manger.
Aujourd’hui, c’est pareil pour les produits open-source. Ils bénéficient d’une aura de sainteté et des entreprises tout ce qu’il y a de plus capitalistes les « encadrent » (voir LibreOffice, un OpenOffice avec moins d’Oracle). Pourquoi ? Parce qu’un produit qui ne coûte rien à l’achat nécessite souvent une prestation associée, ce que j’aime appeler le coût caché.
Cette prestation peut s’assimiler à du développement sur mesure. Et si le produit possède une faible communauté, l’assistance des experts se fait encore plus coûteuse.

Vous me direz, qu’il faut bien vivre. Ok, mais c’est un peu hypocrite de simplement déporter le coût.

Le faux bio en action

J’ai lu de ci de là que de toute façon, le coût d’utilisation d’un logiciel libre reste inférieur à celui d’un progiciel payant. Je ne commente pas, mais je veux vous prouver que ce n’est pas systématique et que c’est très difficile à déterminer.
Sans pouvoir entrer dans les détails, je peux vous parler d’un Intranet SharePoint en train d’être remplacé par un produit open-source. Ce dernier possède deux avantages : il est libre (synonyme de « gratuit » pour un dirigeant) et il a bonne presse auprès de nos patrons. Le projet est donc lancé, l’Intranet sera une agrégation de modules de recherche, de workflows & co. Cette agrégation et la mise en place a consommé des centaines de journées de développeurs. Là où l’intégration d’un portail SharePoint se fait un setup. Sans compter ce que j’entends sur la fiabilité du nouvel Intranet.

Ok, c’est sans doute caricatural, je ne ferai pas la promo de SharePoint qui a aussi son lot de défauts, mais je veux commencer à montrer que dans ce domaine aussi, tout est en nuances.

Un disciple prône toujours la bonne parole de son Dieu.

Si j’ai eu envie d’apporter ces nuances, c’est parce que si j’aime le principe de l’open source, je n’aime pas vraiment la publicité mensongère qui gravite autour. J’ai identifié plusieurs promoteurs du libre :

  • Les intégristes qui ne peuvent pas voir Microsoft en peinture et qui font de l’ASCII art sous VI. Ceux qui me font souvent : « mais si, la ligne de commande c’est vachement plus rapide ! » suivi d’un « Euh, attends, on va chercher la commande sur internet, merde, faut configurer le proxy, rrhaaaa, c’est pas compatible ISA Server ».
  • Les commerciaux de boites d’intégrations de produits open-source : « mais puisqu’on vous dit que c’est gratuiiiiiiiit ! », les instigateurs du « faux bio ». Pensez au Bio de Madone.
  • Les objectifs, je n’en connais pas. Tout le monde est acquis à une cause 🙂

Les deux premiers ont tendance à m’énerver à peu près autant que Steve Jobs (le VRP hors pair d’Apple) ou les publicités agressives de Microsoft (Open Office, Windows Phone).

Quand utiliser du free ?

Loin de moi l’idée de même oser vous conseiller ! L’open source et le commercial ont tous deux des défauts et qualités. A mon avis, le type de licence n’est qu’un élément à considérer avec la qualité, l’usage, l’environnement, etc.

De mon expérience, cette question trouve sa réponse en fonction du feeling du dirigeant qui s’érige en expert informatique : « On utilisera ça ! Les voisins l’ont, 01 Informatique en parle, c’est vachement mieux ! » Et cette situation se répète sans cesse grâce au jeu des chaises musicales de la direction. Les choix politiques ne sont pas forcément corrélés aux vrais besoins. Je ne suis pas certain que les produits soient même étudiés pour ce qu’ils sont.

Pour rester sur l’exemple de Wikipedia, si nous l’avons choisi, ce n’est pas parce qu’il est libre, c’est parce que c’est un produit éprouvé et réputé fiable qui correspondait à nos critères (la gratuité en était un). A contrario, on me demande en ce moment d’étudier un système de gestion de documents, parmi quatre « libres » imposés par la direction. Alors certes, ça marche bien chez le voisin, mais peut être que lui n’est pas entièrement équipé Microsoft et peut être que la décision aurait pu prendre en considération l’avis des galériens qui vont devoir la subir ?

J’ai fait quelques recherches et il m’est encore difficile de trouver le vrai parmi tous les mensonges proférés par les commerciaux de progiciels et les fanatiques de pingouins. Si vous choisissez un produit libre, faites le pour une bonne raison. Parce que le free vous apporte quelque chose, ou simplement parce que le produit est bon. Pas parce que c’est du free ! C’est valide aussi pour les produits Microsoft et compagnie.
Je vais essayer de garder ce paragraphe à l’esprit.

Merci SNCF

J’ai décidé de récrire cet « article » violentant la SNCF car je l’ai rédigé sous le coup de la colère. Aujourd’hui, c’est plus du désarroi que je ressens. Mais ça ne change rien au fait que la population cheminote me les brise menues.

La situation dans laquelle se trouvent les usagers (dont moi-même) est chiante :

1. L’Etat (donc nous) met à disposition de ses joyeux citoyens des modes de transports publics. Ils sont rapides, relativement peu polluants, et on tente de nous inciter à les prendre. Ce sont des services publics, et comme tels, on espère que le service sera garanti au mieux quoi qu’il arrive (puisqu’on a que ça, pas de concurrence).
Et bien non, la SNCF forme une secte où l’embrigadement irréfléchi semble être la norme. Combien de fois cet organe central du transport Français a fait chier ses passagers pour des conneries ? « Ouinn, on a déplacé ma salle de pause », « Bouuuh, le cadencement c’est le mal ». Des grèves de merde qui ne servent que leur égoïsme et qui font qu’aujourd’hui, une action qui en vaut peut être la peine est encore mal vue. Bien joué, à trop tirer sur la corde, les usagers lâchent (et avec le gouvernement qui ajoute du lubrifiant…).

2. La grève des retraites est peut-être légitime. Pourtant, on m’a appris au lycée que les générations du baby boom arriveraient fatalement à 60 ans et que le nombre de retraités poserai problème. Ca fait plus de 10 ans maintenant, et aujourd’hui, tout le monde s’étonne. Jamais personne n’a voulu faire quoi que ce soit en 60 ans !

3. Le gouvernement en profite pour pousser à la retraite par capitalisation. C’est son intérêt, après tout on a élu un gouvernement d’extrême droite. Même chose pour les médocs ou le téléchargement de musique : « touche pas au grisbi ! ».

4. Les syndicats eux sont juste mécontents. Leur action se résume à « le gouvernement dit que des conneries ». Mais leurs tracts sont vides de propositions.

Bref, me font tous chier.

Je suis pas certain que cet article soit meilleur que l’autre en fin de compte…

Installer son Tomtom Live 1000 avec Windows Server 2008

Comme personne n’a répondu à cette question sur le Net et que vous êtes sûrement super nombreux à vouloir installer le logiciel MyTomTom sur un Windows Server 2008, voici votre salut.

D’abord, sachez que vous êtes un sacré pervers pour vouloir faire ça…

C’est très simple, téléchargez l’application MyTomTom et installez là. Notez le répertoire d’installation (par exemple C:Program Files (x86)MyTomTom 3). Un droit administrateur peut être nécessaire.

Le guide utilisateur vous indique que vous branchez et ça marche. Sous 2008, on branche et ça marche pas… Enfin, l’écran de demande d’installation de Windows s’affiche, sélectionnez donc une option du genre « parcourir mon ordinateur à la recherche des pilotes » ou « Browse my computer for driver software ». Sélectionnez maintenant l’emplacement du répertoire d’installation de MyTomTom. Hop, votre TomTom 1000 est reconnu.

Maintenant, j’aimerais bien savoir pourquoi vous installez ça sur un serveur… 😉

L’ACTA expliqué en vidéo

Korben a déniché une vidéo publiée par le Parti Pirate qui explique simplement ce qu’est l’ACTA , le fameux accord commercial « anti-contrefaçon ».

« S’il était adopté, le traité établirait une coalition internationale destinée à s’opposer aux violations du droit d’auteur, imposant une application stricte des lois sur le droit de la propriété intellectuelle dans différents pays. L’entente permettrait aux douaniers de fouiller des portables, des lecteurs MP3 et des téléphones cellulaires à la recherche de produits qui violent le droit d’auteur. Il imposerait aussi de nouvelles obligations de coopérer chez les fournisseurs d’accès à Internet (FAI), incluant la divulgation d’informations touchant leurs clients tout en restreignant l’usage d’outils informatiques protégeant leur vie privée. La proposition, telle qu’elle a été négociée en 2008, contiendrait un plan pour inciter les pays en voie de développement à adhérer à cette entente.

Le texte imposerait aussi, au nom de la lutte contre la contrefaçon, des mesures susceptibles de bloquer la circulation de médicaments génériques. Les génériques, notamment ceux produits en Inde, sont reconnus dans certains pays et approuvés par l’Organisation mondiale de la santé. Mais ils restent sous monopole de brevets dans de nombreux pays où ils passent en transit. En renforçant la lutte contre la contrefaçon, ACTA systématiserait des mesures de blocage de médicaments génériques, traités comme de la contrefaçon. Cette crainte est fondée sur des événements récents, comme le blocage de médicaments contre le sida, achetés par la facilité d’achat Unitaid, blocage opéré pendant un mois par les autorités douanières d’Amsterdam en février 2009. » (Wikipedia)

Un pouvoir démesuré au profit du… profit. Et voici la pieuvre en vidéo :

[dailymotion id=xf28tk]

10/10/10 = 42

Je le fais parce que j’ai un temps mort et que mon avatar me tanne depuis ce matin… Alors voilà, aujourd’hui nous sommes le 10 octobre 2010, ce qui donne 10/10/2010. En omettant commodément le 20 et quelques slashs, on obtient… 101010.
« Youpi » me direz-vous, dans l’espoir que cet article s’arrête ici. Mais ce n’est pas tout car 101010 en binaire fait  en décimal :

Roulement de tambour :

42.

Et 42 est la réponse à « La grande question sur la vie, l’univers et le reste« . Nous devrions donc connaître ce soir la réponse à cette question aussi sûrement que l’ISS nous tombera sur la gueule jeudi*. Ne paniquez pas, la voirie Vogon ne devrait pas raser la planète avant 2012, la DDE étant en grève à partir de mardi.

* : Crédit prévisions : Météo France.

Portal 2 : Mode coopératif

Je suis un peu long à la détente car le trailer que je vous propose date d’il y a un mois. Il s’agit d’une illustration du mode coopératif de Portal 2.

Pour rappel, Portal est un « petit » jeu basé sur le moteur de Half Life². C’est une sorte de casse tête scénarisé dans lequel le joueur peut créer deux portails à l’aide d’une arme. Lorsque vous pénétrez dans l’un, vous sortez de l’autre (vous comprendrez avec la vidéo, au pire).

Dans sa deuxième mouture, Portal propose un mode particulier dans lequel deux joueurs devront réfléchir à la résolution du puzzle et agir de concert pour s’en sortir. Je crois que plus que jamais, ce mode mettra en avant les intéractions entre humains. D’ailleurs la vidéo commence par « Les tests suivants requièrent de la coopération, c’est pourquoi aucun humain ne les a jamais résolus ».

[youtube=http://www.youtube.com/watch?v=A88YiZdXugA]

Portal 2 devrait sortir le 9 février 2011.

E3 : Portal 2

Mise à jour du 8 octobre 2010 :

Je suis tombé par hasard sur une vidéo du game play de Portal 2. Vous allez voir à quel point vous allez avoir besoin de vos deux mains.

Le jeu s’annonce beau et fun, hmmm !

[youtube=http://www.youtube.com/watch?v=JZD17pQSqUU&NR=1]

En revanche, le projet Black Mesa semble mourir à petit feu vu le peu de communication en provenance du site (un dernier twit en janvier). Je prie pour que l’une des surprises qu’annoncera Valve soit la prise en charge du projet et la remise en selle du mode coop. Ce serait le pied. Rêvons.

Je vous laisse (comme d’hab) avec un Still Alive rigolo, you monsters.

[youtube=http://www.youtube.com/watch?v=NCt2nZF2nLk&feature=related]

Article original du 16 juin 2010 :

L’expo de l’amusement électronique (e3, prononcez « i quioube ») se tient en se moment même à Los Angeles, cité des anges, du cinéma et repère notoire de Satan (comme quoi ce n’est pas Sunnydale). Pourquoi je vous parle de ce misérable carnaval de province ? Et bien parce que pour une fois, il a su me titiller ! Jugez plutôt.

Portal 2, la suite du puzzle scénarisé, a été présentée devant une masse de fans baveuse !

Vous incarnez toujours Chell, la fille malchanceuse d’un(e) scientifique prise au piège par GlaDOS, l’evil computer local. 20 ans après votre évasion peu fructueuse, vous êtes de nouveau conviée à visiter les locaux.
Pour l’instant, on en sait assez peu, si ce n’est qu’un nouveau protagoniste devrait vous tenir compagnie et qu’un mode coop distinct sera implémenté. Je ne vous en dis d’ailleurs pas plus, et je vous laisse vous aussi noyer votre clavier de salive et autres sécrétions corporelles.

[youtube=http://www.youtube.com/watch?v=wPjaGnJ2xS0]

On attend toujours aussi la vraie surprise que Valve doit dévoiler à l’e3.

Et allez, je vous remets un petit coup de Still Alive pour faire entrer en transe les connaisseurs 😉

[youtube=http://www.youtube.com/watch?v=Y6ljFaKRTrI]

Un petit spoiler du gameplay pour la route chez GameBlog.

It’s been a loonng time.

Un Ch'ti + de l'eau + des fruits = un blog