On l’a vu dans le premier article, Sartrouville a du pain sur la planche pour sécuriser les trajets en vélo ! Alors, pour donner un coup de main, je me suis dit que ça serait intéressant de recenser les sites à aménager en priorité. Et là : bonne nouvelle ! Je n’ai pas eu à le faire moi-même car « Parlons vélo » propose une carte des endroits jugés les plus dangereux par les cyclistes :
Les points rouges sont les zones que vous ressentez comme dangereuses et en vert, ce sont celles où vous avez senti des améliorations. Ces dernières sont quasiment invisibles et se situent uniquement sur la piste des quais de Seine.
Voici les points que vous (cyclistes) avez pointé du doigt comme étant à sécuriser en priorité :
Le pont de Maison-Laffitte, trop étroit pour les vélos, surtout en cette période de travaux. Là aussi une voie matérialisée en dur serait la bienvenue.
Le pont de l’avenue de Tobrouk souvent encombré, qui est totalement dépourvu de sécurité. Ici, les véhicules s’arrêtent fréquemment sur la bande cyclable qui n’est pas matérialisée en dur, et les accidents sont monnaie courante. De plus, une passerelle serait utile pour la traversée du pont.
L’avenue Jean Jaures :
Avec en particulier les carrefours du pont de la gare qui bien qu’en plein centre, ne bénéficie pas d’aménagement.
Un peu de pédagogie
En l’absence d’aménagements, il faut bien se rendre compte qu’un cycliste n’a pas la même appréhension de la route qu’un conducteur de voiture. Si vous le frôlez à 30 à l’heure, il peut tomber. Laissez lui de l’espace, ne lui mettez pas la pression pour gagner quelques secondes. Ne le klaxonnez pas parce qu’il est au milieu de la route : souvent, il laisse un espace avec les voitures garées pour éviter les portières.
Bref, que vous soyez en voiture ou à vélo, faites preuve de bon sens et d’empathie : circuler en vélo à Sartrouville n’est pas chose facile (c’est même plutôt courageux).
Nous sommes nombreux à attendre que la ville fasse la promotion des circulations douces, j’espère que ça viendra.
Bonjour à tous ! Voilà un moment que tout exaspéré que je suis, je voulais faire un article sur le vélo à Sartrouville. Car à Sartrouville, les infrastructures de vélo se résument globalement à… peau de zob.
Bon, je suis un peu méchant car en vrai, il y a quelques équipements :
une pompe à vélo à la gare (à l’initiative de la communauté de communes)
une pompe à vélo au parc du dispensaire (à l’initiative de la communauté de communes)
une quinzaine de parkings à vélos qui se ne cessent de se remplir au fur et à mesure que les gens adoptent la petite reine.
Et… voilà, c’est à peu prés tout ce que j’ai constaté.
J’ai l’impression, en tant que sartrouvillois, que si la communauté de commune des Boucles de Seine a en stock des idées sympas, elles ne voient pas le jour à Sartrouville (lire leur brochure du plan vélo). On sent qu’il y a un blocage à la mairie : peut-être quelqu’un qui s’est frité avec un cycliste étant petit, ou quelqu’un qui a loupé le mémo sur le réchauffement climatique, ou encore un vilain lobbyiste de chez Total qui s’est introduit sournoisement dans l’administration de la ville. Allez savoir… Quoi qu’il en soit, le résultat est que je n’emmènerai pas un gamin parcourir la ville en vélo.
Il y a pourtant des aménagements simples et pas chers qui pourraient voir le jour pour commencer :
La mairie indique elle-même que « Sartrouville compte à l’heure actuelle plus de 16 kilomètres de pistes, bandes cyclables et axes partagés répartis sur le territoire. «
Malheureusement, un axe partagé n’a rien d’une voie cyclable. C’est simplement une route sur laquelle on invite les voitures à arrêter d’écraser sauvagement les piétons et cyclistes. Et une bande cyclable c’est à peine mieux. On va donc oublier ces viles tentatives pour booster les stats et admettre qu’il y a en fin de compte très peu de solutions pour les gens en vélo. Et de toutes façons, 16 km, c’est ri-di-cule.
Pour être tout à fait juste, les vélos ont droit à un nouveau chemin, une sympathique coulée verte de 1 km. Mais comme partout en France, les ingénieurs ont du mal à interconnecter les voies de circulations douce. La sortie de la coulée verte en est un exemple flagrant : la voie de vélo se jettera sur la D308, chasse gardée des voitures. C’est d’ailleurs étrange : la D308 est pourtant indiquée comme « à aménager » (en rose sur la carte) et pourtant, le tout nouveau carrefour est complètement dépourvu de solutions pour les vélos. Je pensais d’ailleurs que c’était obligatoire sur tout nouvel ouvrage sur une départementale. Mais je me trompe sûrement, c’est peut être juste du bon sens en fait.
Une dernière preuve de cette étrange tendance anti-vélo ? Voyez cet arrêt de bus de la rue Turgo :
Des travaux récents ont ajouté un terre-plein à la place des zébras jaunes, forçant les vélos à faire un écart sur la route. Dans ce cas, faire sauter la piste aurait presque plus de sens…
Forts de ces exemples (non exhaustifs), vous vous doutez que Sartrouville n’a pas obtenu de bons résultats dans le palmarès des villes cyclables, et vous avez raison. La ville écope d’un score de F (sur G) dans le comparatif des villes cyclables. Et même d’un « G » dans les efforts de la ville, c’est dire comme mon intuition est partagée.
C’est une des pires villes du coin (mais évitez Argenteuil ! ^^) :
Sartrouville semble bloquée à l’ère pré-COVID. Ce temps où les voitures étaient reines. Exemple édifiant : comme vous pouvez le lire sur le site de la ville, les PV de stationnement sont rabaissés à 30€ au lieu de 35.
Je ressens la communication de Sartrouville comme du greenwashing. Des p’tits animaux qui viennent mignonnement brouter au lieu de mettre de l’insecticide, des quais ouverts le dimanche, des animations… Mais quand il faut libérer la ville des contraintes et de la pollution des voitures, on ne voit pas beaucoup d’efforts.
Je ne suis affilié à aucune association de vélo et je ne connais ni fréquente l’équipe municipale. J’ai bien tenté de leur poser des questions, mais en vain sur le sujet. En revanche, au vu des aménagements, on sent que la ville n’est pas favorable au vélo. Alors je lance ma petite pierre citoyenne pour faire bouger les choses en vous interpellant, vous, cyclistes, qui êtes de plus en plus nombreux à réclamer des aménagements : manifestez vous. 🙂 Et évidemment, si la mairie passe par ici, je l’invite grandement à prendre conscience que notre avenir n’est plus dans la voiture et qu’il faut nous aider à nous déplacer autrement. Merci par avance. 🙂
Edition du 15/10/2023 : nouveaux parkings à vélo à la gare de Sartrouville
Depuis la rédaction de cet article, la ville a mis à disposition de nouveaux abris à vélo côté place de la gare. J’ai d’abord cru qu’il s’agissait de places supplémentaires, mais malheureusement c’est une simple rénovation avec toutefois des piliers qui permettent maintenant d’accrocher un antivol en U. Pas de places supplémentaires donc, alors que les parkings vélos sont saturés et que des scooter viennent se garer sans être verbalisés. Dommage.
Cette place dispose pourtant d’espaces qui pourraient être aménagés. C’est sûr qu’un toit au-dessus de son vélo c’est cool, mais ce n’est pas indispensable. La place dispose de suffisamment d’espace pour créer d’autres emplacements comme rue Lamartine par exemple :
Début 2022, j’ai bouclé un vrai projet sympatoche : j’ai construit ma propre borne d’arcade. Voici son histoire. ^^
Au début, c’était un flipper
En 2020, ce projet était plus ambitieux puisque j’avais décidé de concevoir… un flipper à l’échelle 2/3 ! J’allais sortir de mon boulot d’informaticien pour mettre la main à la pâte et découvrir le monde merveilleux du réel : découper du bois, construire des pièces, et surtout échouer de nombreuses fois face à cette salope sans cœur qu’est la physique euclidienne.
Pour créer un flipper, il faut imaginer un plateau, concevoir ses éléments en bois ou plastique, prévoir la mécanique de gestion des billes ainsi que l’électronique qui gèrera le tout avec en plus un petit écran de scores.
L’imprimante 3D, l’arme des fainéants ingénieux
Devant me rendre à l’évidence que je ne suis pas un ébéniste hors pair (pas un ébéniste du tout d’ailleurs), et devant les résultats sympas de Jefflec avec son imprimante 3D, j’ai acheté une Ender 3 a un rapport qualité prix difficile à battre.
Entre temps, j’ai upgradé la bestiole (carte mère, Octopi, CR-Touch…) et elle bosse bien la bougresse. J’ai pu imprimer une bonne floppée de pièces.
Au final, il m’a fallu pas mal de composants électroniques, une bonne dose de courage, un peu d’ingéniosité et des accessoirement des composants en rab. Parce que figurez vous que dans le monde réel, on oublie certaines choses. Par exemple, si vous utilisez un bloc d’alimentation de PC qui fournit du 12V à un solénoïde de 4A, un début d’incendie vous apprendra à faire attention au diamètre des câbles les relient. Pensez-y : quand c’est chinois, vérifiez deux fois.
Mais évidemment, tout ça prend du temps que je n’avais pas et j’ai fini par abandonner le projet (enfin, le mettre en pause).
Mais, une borne d’arcade ce serait-y pas plus simple ?
En y réfléchissant, j’avais plus de chance de boucler un projet nécessitant moins de pièces à inventer. Je partais donc gaiement sur le projet de monter ma propre borne.
Et bien figurez vous que je n’étais pas le premier à y penser et qu’il se vend même des bornes préassemblées. Mais bon, je voulais réduire le challenge, pas acheter un truc tout fait à 1000 boules.
Voici les étapes de construction :
L’électronique
Pour commencer, j’ai commandé les pièces dont j’avais besoin :
J’ai pu récupérer un vieil écran et j’ai pu ensuite commencer à créer les gabarits du boitier.
Pour animer tout ça, j’ai fais le choix d’un Raspbery Pi 4 qui est un mini PC amplement suffisant pour émuler des consoles 2D et des bornes d’arcade des années 90.
Ca peut sembler bordélique, mais ça ne l’est pas tant que ça. 😉
Le logiciel
Le système sur lequel tournent les jeux, c’est RecalBox. Ca tourne super, il faut juste arriver à configurer les roms des jeux avec les bons émulateurs.
Le boitier
Ensuite, il a fallu créer un gabarit pour la borne et découper les planches. J’ai choisi de le faire en pin car le medium est toxique à la découpe.
Et pour finir, c’était peinture à la bombe avec une couche d’apprêt et j’ai commandé des revêtements en vinyle auprès de Fabulous Arcade qui a fait un boulot sur mesure impec bien que j’étais leur béta testeur !
Et voilà le résultat final avec quelques autocollants en plus :
Je suis assez content de moi. C’est un premier objet qui a de la gueule malgré quelques approximations. 🙂
Et puis j’ai beaucoup appris et pour le prix d’une borne toute faite, je me suis équipé.
Et voilà ! j’ai fini par acheter une nouvelle configuration qui remplace celle de 2014. Pour comprendre la raison de ce choix, j’ai complété l’article précédent 2021 : CONFIG 2021 : IL SERAIT TEMPS DE SE REMONTER UN PC ! Vous trouverez le nouveau contenu en bas de l’article.
Grosso modo, la raison de ce choix est un pari : celui d’un creux des prix entre la fin du COVID et le début de l’inflation. On verra si c’était un bonne idée. La config est aussi beaucoup plus costaude que la précédente car je veux qu’elle dure dans le temps.
Il y a entre 2 et 4 français sur 10 qui ne croient pas au changement climatique. Si vous avez besoin de voir la lumière, lisez cet article. Sinon, vous vous demandez sans doute comment commencer à moins pourrir la planète. Moi aussi. Mais on a beau savoir que notre avenir sera chaque année plus compliqué, on reste des flemmards d’êtres humains. 😉
Le commencement de la démarche, c’est la prise de conscience.
Alors prenons conscience
La question est : êtes-vous un gros porc énergivore ?
Quand les choses arrivent toutes cuites dans notre bec, on ne se pose pas de question : l’eau, le gaz, l’électricité nous semblent acquis et éternels. Mais quand on doit pédaler pour allumer une ampoule, on se rend compte de l’effort à produire. Pensez donc à l’énergie nécessaire pour chauffer votre café du matin.
C’est bon, vous l’avez la prise de conscience ? Vous savez que vous consommez trop d’électricité ? Vous avez honte ? Alors on continue, place à votre auto-évaluation !
Évaluez votre propre consommation
Pour réaliser combien notre impact est important, je vous propose de passer en revue trois outils simplissimes :
Carbo est une appli qui se connecte à votre compte en banque et évalue votre nuisibilité en scrutant vos achats. C’est conseillé par la Société Générale, donc c’est assez sûr.
Le graphique ci-dessous compare (en jaune) l’impact carbone des membres au mien (en bleu).
Évidemment, c’est une estimation mais c’est assez représentatif : vous pouvez voir notre honteux voyage en avion crever le plafond.
Geco Air se base quant à lui sur les données de votre téléphone et sur des services de proximité (météo, pollution…). Dans les captures d’écran ci-dessous, on peut voir qu’un quart de mes trajets se font encore en voiture, que je ne suis pas mauvais en éco-conduite et que mes déplacements du 5 septembre était mignons. Par contre, vous voyez encore une fois que le retour des vacances en avion est catastrophique.
EcoJecko : un outil de mesure de votre consommation électrique. J’ai trouvé ce petit machin assez révolutionnaire car pour moi, il apporte 3 grosses nouveautés :
Il n’est pas invasif et n’entraîne pas de travaux coûteux, il suffit de poser un boitier sur le disjoncteur.
Il utilise une IA pour distinguer les appareils qui consomment sur votre courbe de consommation.
Il n’est pas cher. A 199€ l’appareil, c’est presque raisonnable, par contre en location à 7,99€ / mois, c’est peanuts.
Après quelques temps, il sera capable d’analyser votre consommation et de vous proposer des pistes d’économie.
Voilà, avec ça, nous n’avez plus d’excuse pour ne pas évaluer votre consommation, que ce soit à des fins d’économies ou d’écologie. 😉
* Offre soumise à condition, peut être altérée par le résultat de l’élection présidentielle 2022.
Pour camper le décor tout de suite, on ne va pas se marrer avec cet article. On va causer du réchauffement climatique et tâcher de convaincre nos amis climatosceptiques que 1. le réchauffement existe et 2. il aura des répercussions importante sur notre vie. On a beau en parler sans cesse, on sous-estime généralement ses effets ou on n’y prête carrément pas attention. J’ajoute donc ma modeste pierre au plus grand challenge qui nous attend dans le domaine : la pédagogie.
Pourquoi cet article ?
J’ai le sentiment que nous sommes dans une urgence écologique que tout le monde ignore, un peu comme un homard dont l’eau de cuisson est portée lentement à ébullition et qui meurt bêtement ébouillanté sans l’avoir senti venir. Ca m’agace.
Nous avons tous une notion de ce qu’est le changement climatique et on suppose que notre futur est parfaitement maîtrisé. On pense que l’hydrogène, les éoliennes et autres hautes technologies comme ITER seront la solution et que nous pourrons longtemps continuer à vivre comme on le fait aujourd’hui. Par exemple, on pense que la voiture électrique va simplement remplacer les modèles thermiques dans nos trajets quotidiens. On se trompe.
C’est déjà demain.
Commençons par faire un état des lieux de ce qu’il nous arrive. 2022 voit la conjonction de plusieurs événements exceptionnels : pandémie, changement climatique, épuisement des ressources fossiles, conflits armés en Europe… C’est l’occasion de réaliser que l’équilibre de notre Société est fragile : tous ces évènement bousculent très concrètement notre vie quotidienne.
Le COVID et la guerre en Ukraine sont conjoncturels et ont déjà un impact qui vous ne aura pas échappé parce qu’il touche directement à votre portefeuille (prix du gaz et de l’essence). C’est certes temporaire, mais ça nous donne déjà une idée des effets relous d’une modification forcée de nos habitudes.
Demain, le climat et la raréfaction des ressources seront de la partie et ils sont eux structurels : les énergies fossiles ne sont plus une énergie durable (elles ne l’on jamais été). Elles s’épuisent lentement mais contribuent toujours au réchauffement climatique, réchauffement qui provoquera un petit lot de catastrophes humanitaires que l’on néglige aujourd’hui.
C’est de ça dont j’ai envie de causer aujourd’hui. Si vous êtes en forme, j’aimerais bien que vous preniez le temps de lire cet article résumant ma compréhension de la chose. Faites le sans a priori car quand j’aborde le sujet, souvent on l’ignore ou parfois on le tourne en ridicule.
Honnêtement cette incrédulité se comprend : notre économie est relativement stable depuis 70 ans. Nous consommons de plus en plus, sommes de plus en plus riches et cette prospérité ne peut s’arrêter, c’est inconcevable : « ça a toujours été comme ça, pourquoi ça changerait ? »
Et au scepticisme, ajoutons un complotisme très XXIème siècle qui annonce des fins du mondes, les illuminatis francs-maçons lézards, la terre plate creuse, etc. On finit par se demander s’il ne s’agirait pas là d’un énième complot ? Et bien même pas, vous allez voir, j’ai quelques preuves et sources.
La pandémie a eu ça de bien qu’elle m’a fait réaliser que notre mode de vie ne tient qu’à quelques fils : si un pangolin peut figer le monde et provoquer des ruées vers le PQ, il est tout à fait envisageable que notre société soit chamboulée à un moment ou à un autre par de nouveaux événements palpitants. Je suis donc allé jeter un œil à ce qui est le plus susceptible de nous arriver sur la gueule et je me suis penché sur : le réchauffement climatique.
En creusant, je me rends compte que nous ne maîtrisons pas du tout notre futur et que nous avons des connaissances minces et faussées sur le devenir de la Planète. Les médias en parlent beaucoup, mais uniquement en surface et les politiciens restent timides sur le sujet (forcément affirmer que « bientôt il n’y aura plus de voitures ou de vacances à Hawaï ! » ne fait pas vendre). Alors j’ai creusé un peu partout et ma conclusion est que si nous ne nous prenons pas en main en anticipant, la transition à marche forcée sera rude pour le monde, pour la France et pour vous.
Je n’ai pas envie d’annoncer la fin du monde, ce ne sera pas le cas. Par contre, j’aimerais que si ce n’est pas déjà le cas, vous preniez le sujet au sérieux. Il en va de notre avenir, mais aussi de celui des générations futures. Envisagez également que nous sommes sans doute la dernière génération qui vivra dans l’ « opulence ». Oui, ça peut faire un choc.
Écrire maintenant me semble d’autant plus important que le sujet est souvent masqué par une actualité plus chaude (la guerre en Ukraine) et que les élections approchent.
Écrire ce lignes, c’est aussi sortir de ma zone de confort car lorsqu’on prononce les mots « changement climatique », on s’attend à un : « Et voilà, encore un bobo-écolo-hipster-lopette qui va nous faire chier avec le thermostat alors que les vrais sujets comme le prix du diesel, il s’en tape ! »
Bah nan :
je ne me tape pas de payer 2,30 € le litre, parce que moi aussi je roule à l’essence, et l’électrique c’est cher. Et plus globalement, je ne suis pas contre plus de pouvoir d’achat.
je ne veux pas causer d’écologie ici pour jouer au sauveur de mère Nature, mais pour faire prendre conscience des troubles à venir. Ici, je veux énumérer quelques un des problèmes potentiels auxquels nous allons faire face, et si vous comprenez la même chose que moi, la guerre en Ukraine et votre litre de sans plomb vous sembleront peut-être bien fades.
Concrètement, qu’est-ce qui nous pend au nez ?
Ah ! Il y a deux grand axes d’emmerdes :
Le réchauffement climatique
La fin des ressources fossiles
Deux, c’est beaucoup, mais paradoxalement, leur conjonction peut inciter plus facilement les gouvernements à la transition. L’anticipation de la fin des ressources fossiles est un argument économique audible, le réchauffement moins concret l’est moins.
Détaillons :
Le réchauffement climatique n’est plus vraiment discuté
Donc, on est d’accord maintenant, ça chauffe, et il est plus que probable que ce soit à cause de l’effet de serre causé par nos émissions de CO2.
La fin des ressources fossiles
Pour faire bonne mesure, le changement climatique est accompagné de la raréfaction des gisements d’énergies fossiles. On nous a toujours dit que les puits de pétrole allaient s’assécher, mais évidemment, plus on avance dans le temps plus c’est réaliste. Et le fait de s’attaquer aux ressources contenues dans le schiste qui sont beaucoup plus dures à extraire tend à prouver que l’on a déjà bien épuisé les poches les plus accessibles. La date la plus pessimiste du déclin du pétrole se situe aux alentours de 2025, mais c’est purement théorique. Ce qui est certain, c’est que la demande va croitre. Je vous laisse tirer vos propres conclusions, notamment sur les prix.
Cerise sur le gâteau, en Europe nous avons peu de ces ressources : nous les importons. Et les importations, on le voit, sont légèrement perturbées par les conflits ou la demande concurrente. Nous sommes dépendants de la bonne volonté de pays extra-européens.
Tout cela incite notre bon vieux continent à se tourner vers l’autonomie énergétique. Quelles sont nos options ?
Trouver des ressources chez nous ? On en a peu et les pays producteurs prenant conscience des enjeux climatiques stoppent même l’extraction.
Produire de l’électricité verte ? Pourquoi pas, mais on en produira jamais autant qu’aujourd’hui.
Accompagner l’électricité verte de nucléaire ? C’est une énergie qui émet peu de carbone et un peu de déchets, mais ils ont mauvaise presse. Ce sera cependant notre probable planche de salut. Malheureusement, ça ne sera pas suffisant pour retrouver le niveau de production actuel. Il faudra faire des choix.
Quels impacts ?
A présent, vous avez une idée du caca dans lequel on se trouve des contraintes qui vont s’imposer à nous. Retenez également que le réchauffement, ce ne sera pas seulement pour les autres, et ce ne sera pas juste plus de crème solaire à Saint Barth.
Lorsque la machine Terre s’emballe, c’est tout le système qui change :
Le calcul est simple : si on ne réduit pas nos émissions de CO2, la température augmente et les risques avec. Voyez ce récap issu du site du ministère de la transition écologique (qui s’il était à la solde des méchants capitalistes aurait sans doute minimisé ces chiffres déjà passablement effrayants) :
A l’avenir l’image d’un port à la limite de la submersion sera plus fréquente :
Les risques listés ci-dessus sont assez « directs ». Il y aura aussi des effets de bords par rebond :
des guerres pour la maîtrise de ressources.
des déplacements massifs de populations et leur accueil dans des pays plus chanceux comme la France.
des investissements énormes pour compenser les catastrophes climatiques.
etc.
Des risques très mal compris et trop peu de mesures
Ne croyez pas que les politiciens sont mieux informés que nous. Ils sont dans une logique contre productive et court-termiste pour satisfaire les « caprices » de leurs concitoyens. Eux aussi ont besoin de pédagogie. Quelques exemples qui m’agacent personnellement :
Plutôt que de militer pour la fin de la voiture thermique, les candidats à la présidentielle poussent vers l’allègement des taxes sur le carburant, y compris les plus à gauche. Et c’est sans parler des plus populistes qui sont à vomir de démagogie et abordent à peine le sujet.
Les maires ne font pas la promotion, ni même ne laissent la place aux circulations douces dans leurs villes. Pour prendre un exemple qui me concerne, Sartrouville n’enorgueilli d’avoir 16 km de pistes (et encore, souvent partagées avec des voitures ou piétons : il doit rester 1 Km de vraie piste). Naze.
etc.
Heureusement, il y a du positif et un peu de changement :
Mais pour l’instant on ne s’attaque pas aux problème en profondeur, notamment parce qu’on ne réalise pas le taff que la transition énergétique représente.
Est-ce que nous allons réussir à ne pas céder au populisme et à anticiper les changements ? J’espère, car si ce n’est pas le cas ça changera tout de même sans que nous soyons aux manettes pour atténuer les effets du réchauffement et des pénuries.
Les solutions
D’ici 2030, la France devra avoir réduit ses émissions de gaz à effet de serre d’au moins 55% par rapport au niveau de 1990. Les solutions il faut les mettre en place ou les inventer, mais quoi qu’il arrive, nous devrons vivre plus sobrement, et non plus dans une frénésie de consommation. Nous serons donc nous-mêmes des acteurs majeurs, individuellement.
Étonnamment, la sobriété n’a pas l’air mal acceptée par les citoyens. Concrètement, ce sera :
de moins en moins de voyages en voitures, plus de transports alternatifs et légers.
la fin des voyages intérieurs en avion.
des circuits courts.
etc.
Il faut aussi que l’État nous guide et soit très pédagogue pour faire accepter les réformes nécessaires.
Comme vous avez pu le voir, le réchauffement climatique n’est pas une lubie bidon ou un complot. Il existe, ça se joue en ce moment et on sous estime son impact. La prochaine élection jouera un grand rôle dans l’orientation de la politique écologique, réfléchissez bien. 😉
Je ne suis pas un expert climatique, je m’informe et je tire des conclusions comme vous. J’ai peut-être juste un peu plus creusé ce sujet que le pékin moyen. Vous n’êtes pas obligé de prendre ce que je dis comme argent comptant, mais dans ce cas étudiez par vous-même auprès de sources qui vous semblent fiables. En l’occurrence, les liens de cet articles pointent vers des sites variés et a priori respectables.
J’espère avoir suscité de l’intérêt et pas trop de peur, notamment auprès de ceux avec qui j’ai abordé le sujet dans la vraie vie sans grand succès. En tout cas, vous avez tout ce qu’il faut pour être convaincus maintenant. 😉
Comme tous les 7 ans, je sors du bois pour mener une petite étude sur l’opportunité de changer de PC. Mais en 2021, racheter une machine ne va pas forcément de soi et j’ai bien peur de rejoindre Jeff quand il dit de sa voix nasillarde : « nan, c’est trop tôt ».
Cet article fait suite à Config janvier 2014 : il est temps de se remonter un PC : on va voir ce qui s’est passé en 7 ans de mon point de vue amateur. Mais déjà, notez que le titre de l’article est passé au conditionnel parce que les prix sont moins intéressants aujourd’hui.
Qu’est-ce qui justifie de changer ?
Mon PC me permet toujours de jouer dans des conditions acceptables, mais j’avoue que j’ai perdu en confort sur les jeux récents. Et puis il y a eu quelques innovations technologiques sympathiques sur lesquelles je voudrais me pencher.
La puissance brute (CPU & GPU)
Si je compare les processeurs de mes configs de 2008 et 2014 à un processeur Core I5 de gamme équivalente, on obtient ce bench :
Config
Processeur
Benchmark
Nombre de transistors (approx. en millions)
2008
Intel Core2 Duo E6850 @ 3.00GHz
1 123
291
2014
Intel Core i7-4770K @ 3.50GHz
7 080
1 400
2021
Intel Core i5-11600KF @ 3.90GHz
20 088
Inconnu
2022
Intel Core i7-12700K
34665
Inconnu
Faisons la même chose avec les cartes graphiques :
Config
Processeur
Benchmark
Nombre de transistors (approx. en millions)
2008
GeForce 8800 GTS 512
607
681
2014
GeForce GTX 780
8 001
7 080
2021
GeForce RTX 3060
16 621
17 400
2022
Radeon RX 6950 XT
28194
26 800
On constate que la loi de Moore prend un coup dans les côtes. L’augmentation de puissance n’est plus aussi vertigineuse qu’entre 2008 et 2014. Mettre à jour sa config en 2021 n’apporte donc plus un si gros gain qu’au temps jadis.
Mais le principal argument contre un achat aujourd’hui, ce sont les prix. Entre mineurs de bitcoins et autres pandémies, le prix des cartes graphiques a bondit. Une GeForce 3060 au prix conseillé de 335€ se retrouve à 600€. Ca fait mal, et ça donne des configs milieu de gamme à 2 000€ alors qu’elles étaient à 1 500€.
Une dernière chose à considérer, c’est que les jeux ne sont pas forcément de plus en plus gourmands. Nous avons atteint une sorte de plateau où les jeux ont arrêté de demander des cartes de plus en plus puissantes et peuvent souvent se contenter de modestes PC d’après 2010. Ce que je veux dire par là, c’est qu’en 2021, attendre avant de se refaire un PC n’est pas tellement handicapant. Ma GeForce 780 fait tourner GTA ou Call Of assez bien.
Les disques durs
Si la puissance brute n’a pas bondit de façon phénoménale, ces dernières années ont accueilli des innovations bien sympathiques. C’est le cas sur nos disques durs : en 2008, j’étais sur un disque de 500 Gos à plateau et j’ai béni l’avènement des SSD.
Config
Modèle de disque
Technologie
Débit moyen
2008
Seagate Barracuda 500Go
HDD – SATA
100 Mo/s
2014
Samsung Serie 840 EVO – 500 Go
SSD – SATA
500 Mo/s
2021
Seagate FireCuda 520 NVMe
SSD – NVMe
2 000 Mo/s
2022
Samsung 980 PRO
SSD – NVMe
5 000 Mo/s
Outre la vitesse des nouveaux disques, le simple fait d’être sur un SSD fait que le système est paradoxalement plus durable. Je dis « paradoxalement » car les SSD ont un nombre de cycles d’écriture limité, mais malgré cela, avec un usage « normal » (bureautique, développement, jeu…) je n’ai pas constaté que mon SSD Sata perdait en performances. Au contraire, le fait que les données s’éparpillent (se fragmentent) ne pose pas de problème sur une puce mémoire. Il reste donc frais comme au premier jour depuis 2014. Sans compter qu’il n’y a pas de panne mécanique sur un SSD.
Comme vous le voyez dans le tableau, la principale amélioration depuis 2014, c’est la bande passante : les nouveaux disques sur PCI Express sont tellement rapides, qu’il peuvent être utilisés dans les jeux en temps réel (un sujet cher à Trivette 😉 ). Accessoirement, ça permet aussi de copier plus vite une base de données, mais on est d’accord c’est moins rigolo.
L’écran
Aaah, l’écran. Bon, là je vous avoue que j’ai déjà craqué : j’ai acheté un Odyssey G9. La principale caractéristique du bousin, c’est qu’il fait 49′ et regroupe deux moniteurs 27′ en un seul.
Ici, la comparaison va être assez marquante puisque j’avais le même moniteur depuis 2008 :
Pudiquement, je ne vais pas parler du prix, mais ça ne vaut clairement pas le coup. 🙂 C’est vraiment un coup de cœur : imaginez 2 écrans 27′ fusionnés sans la barre centrale qui sépare les écrans. Ca fait tellement d’espace en plus, sans compter la possibilité de placer des fenêtres au centre !
Pas de marquage lors du passage d’objets (ghosting)
Un format arrondi immersif (dire que j’avais peur de ne pas m’y faire ^^)
La possibilité d’afficher 2 sources en même temps
Diablement pratique pour les applications qui réclament de l’espace (Visual Studio, Adobe Premiere…)
…
Son défaut principal est dû à sa définition qui s’approche du 4K (7,4 M de pixels contre 8,3 M pour le 4K) : il faut une carte graphique performante et certains jeux un peu anciens ne sont pas compatibles avec le format 32/9ème.
Vous serez d’accord pour dire que depuis 2008, les écrans ont bien changés. 😉
La mémoire vive
Bon, là on va aller direct au plus simple, la bande passante !
Config
Type de mémoire
Bande passante max. (Gb/s)
2008
DDR2
8.5
2014
DDR3
17.0
2021
DDR4
25.6
2022
DDR5
51.2
L’augmentation entre 2014 et 2021 suis la même courbe que les CPU et CGU dirait-on.
Côté innovation, on peut tout de même parler des des barrettes qui clignotent (sans même les fumer), mais je ne vais pas m’attarder dessus.
L’alimentation
Il y a eu aussi des améliorations en matière d’alims sur la consommation. Croyez le ou non, il existe maintenant des alimentation certifiées 80 Plus qui ont un rendement de 90%.
Le lecteur / graveur Blu-ray
J’ai très peu utilisé mon lecteur Blu-ray depuis 2014, et même pas pour lire des Blu-rays. Le temps de la dématérialisation est venu. 🙂
La carte mère
Alors là, je vous avoue que je ne vois pas de grosse évolution sur les cartes mères. A part (là aussi) des ports pour coller des leds…
Comparons !
Voyons les prix d’un matos neuf :
Matériel
Janvier 2014
août 2021
Prix (€)
Processeur
Intel Core I7 4770K
Intel Core i5 11600KF
300
Mémoire vive
G.Skill PC19200 16Go DDR3 (2x8Go)
DDR4 3200 MHz (2x16Go)
200
Disque dur
Samsung Serie 840 EVO – 500 Go
Seagate FireCuda 520 NVMe – 1 To
200
Carte graphique
GeForce GTX 780
GeForce RTX 3060
620
Carte mère
Gigabyte GA-Z87X-D3H
ASUS TUF Gaming B560-Plus WIFI
200
Ventirad
Noctua NH-U12S
?
60
Alimentation
Seasonic Platinum Modulaire 660W
Seasonic Core 80+ GOLD
100
Ecran
N/A
N/A
–
Lecteur BluRay / Graveur DVD
R
R
–
Souris
Razer Taipan
R
–
Clavier
R
R
–
Boitier
R
Be Quiet Silent Base 601
150
Et le grand total est : 1830 € hors écran, et avec pas mal de recyclage.
Pas besoin de brainstormer trop longtemps pour le verdict : je vais attendre encore un peu. Plusieurs raisons à cela : les prix vont baisser (j’espère), la différence de performance n’est pas encore assez marquante pour upgrader, et je viens d’acheter un G9 (il me reste un rein et il parait qu’on vit assez mal sans).
Portez-vous bien et à bientôt peut-être. 😉
Edition du 19/09/2021 :
Je vais ajouter deux choses :
Tout d’abord, quand je dis que ma carte est tout à fait capable de faire tourner des jeux récents, c’est vrai. Mais dans une certaine limite. Par exemple, le jeu Death Stranding exige une carte graphique physiquement compatible DirectX 12 alors que la 780 est DirectX 11. Point de salut sans patch.
Ensuite, il faut savoir que la DDR4 sera bientôt remplacée par de la DDR5 deux fois plus rapide (j’ai mis à jour le tableau). C’est vraiment conséquent, même si j’ai du mal à percevoir l’impact direct sur les performances en jeu.
Edition du 06/11/2022 :
Et voilà, j’ai fini par monter une config.
La question que vous vous poserez peut-être est : pourquoi maintenant ? Et bien c’est compliqué, mais grosso modo pour les raisons suivantes :
Ma précédente carte graphique (la 780) ayant rendu l’âme, je voulais pouvoir jouer de nouveau et un équivalent aurait coûté 200€.
La crise du COVID touchant à sa fin, les prix commençaient à redevenir « raisonnables » en cette fin d’année, en tous cas pour les cartes graphiques (Une 3080 à 1500€ cet été est à présent à 900€).
La perspective de l’inflation n’était pas pour me rassurer, la 4090 à 1599$ est en France à officiellement 1949€ (et en réalité beaucoup plus).
Je voulais attendre de voir les nouvelles génération de processeurs chez Intel et de cartes graphiques chez NVidia et AMD.
C’est vraiment un choix cornélien. Les nouvelles génération sont chères, très chères. Et NVidia a retiré la 4080 12 Go qui aurait pu m’intéresser. De son côté AMD a sorti des cartes prometteuses ces jours-ci, mais je pense qu’elle vont elles aussi rester chères au départ. Bref, je n’ai pas tapé dans les next gen.
j’ai vu plus grand sur tout et j’ai (comme beaucoup j’imagine) pivoté vers AMD pour la carte graphique en partant sur une « MSI Radeon RX 6950 XT GAMING X TRIO 16G », aussi appelée « toaster de l’enfer » (elle est montée à 100°).
Résultat, voici la config finale achetée comparée à celle prévue initialement.
Matériel
août 2021
octobre 2022
Prix (€)
Processeur
Intel Core i5 11600KF
Intel Core i7 12700K
461
Mémoire vive
DDR4 3200 MHz (2x16Go)
DDR5 5600 Mhz CL36 (2x16Go)
248
Disque dur
Seagate FireCuda 520 NVMe – 1 To
Samsung 980 PRO – 2 To
271
Carte graphique
GeForce RTX 3060
Radeon 6950 XT
1000
Carte mère
ASUS TUF Gaming B560-Plus WIFI
MSI MAG Z690 TORPEDO
300
Ventirad
?
SILENT LOOP 2 360mm
150
Alimentation
Seasonic Core 80+ GOLD
Straight Power 11 1000W
207
Ecran
N/A
N/A
–
Lecteur BluRay / Graveur DVD
R
–
–
Souris
R
R
–
Clavier
R
R
–
Boitier
Be Quiet Silent Base 601
Dark Base 700
186
Entre temps, j’ai bien compris que la bande passante de la DDR5 n’était que théorique et qu’on allait mettre du temps à l’atteindre, mais que voulez-vous, je voulais rester dans l’ère du temps.
Dans le tableau, il y a du mieux partout (voyez les tableaux mis à jour dans l’article original), mais aussi 1000 balles d’investis en plus puisque la config est à 2840€. J’aurais bien honte, mais c’est un investissement sur la durée pour le jeu et pour le taff. Jeff me dirait qu’il préfère acheter une carte pas chère et changer après, mais vu qu’il a flanché pour une 6900… 😛
Hello les gens ! Comme d’hab, pas le temps d’écrire sur le blog, mais je voulais vous raconter une tite anecdote. Vous connaissez mon amour immodéré de la SNCF, que ce soit l’entreprise ou ses cheminots ? Et bien ils ne m’ont pas déçu aujourd’hui, mais non : je ne vais pas vous bassiner avec les grèves là tout de suite.
Ce matin, il fait beau. Il y a encore 3 trains sur 4 sur ma ligne 2 jours après la grève mais je ne me pose plus de questions (je subis). Les conditions sont remplies pour prendre mon VTT et filer vers la gare, ce que je fais. Le train part à l’heure, j’ai de la place. Je note juste que la position des voitures « vélo » n’est jamais indiquée et qu’il est toujours difficile d’anticiper leur emplacement. Sinon, ça va, je ne râle pas trop. 🙂
Arrivé en gare d’Argenteuil, une dame crie : « Une dame fait un malaise, tirez le signal d’alarme ». Le temps de réaliser, un homme tire sur la poignée. Le signal reste abaissé, on attend qu’une voix rodée nous appelle et nous demande ce qu’il se passe. Il remonte et rien. Je tire à nouveau sur le signal : il remonte, toujours personne. Impossible de joindre le pilote de l’engin pour lui demander d’appeler les secours.
Un voyageur appelle les pompiers. Plus tard j’entendrai à la radio : « les voyageurs ont déjà appelé les pompiers, pas la peine de les contacter ». « Déjà », ben putain !
Un « gilet rouge », arrive en courant (enfin en trottinant). Je suis sorti avec le vélo, j’assiste à la scène de l’extérieur. Il n’est pas formé aux premiers secours, ses collègues arrivent : aucun geste pour aider ni même rassurer, rien : il reste vissé à son talkie.
Une dame crie dans le train pour trouver un médecin ou une infirmière : personne. Une secouriste accourt.
J’entends à la radio : « est-ce que le voyageur qui a fait un malaise est toujours dans le train ? ». Que personnellement, je comprends par : « ils ont évacué la personne, qu’on puisse faire repartir le train ? »
Avant l’évacuation, le temps de faire les soins & co, 30 minutes doivent s’écouler. En vélo, je ne peux pas prendre les autres Transiliens bondés. Six personnes sont sur le quai à côté de moi : elles sont venues exprès pour assister béatement à la scène (imaginez, la bouche ouverte).
Les pompiers évacuent. Je remonte dans le train, et je fais le point sur ce qu’il vient de se passer.
Il s’agit d’une histoire comme ça doit arriver souvent dans les gares parisiennes. Mais ça n’empêche pas l’empathie, l’information, la formation au secours, le respect des passagers. J’ai été impressionné par la passivité des agents. On va probablement me dire que tout est bien conçu et que je n’ai vu que la partie émergée de l’iceberg, mais fuck, j’aimerais pas avoir un problème dans un train !
Dans un précédent article, je m’étais amusé à lister les défauts mythos des entretiens d’embauche. La plupart des gens avaient pour qualité la plus courante « la rigueur », et comme défaut, « le perfectionnisme »… Je ne sais pas pourquoi on continue à poser ce genre de questions en sachant que personne ne révélera jamais son pire défaut : « Hmm, je ne peux m’empêcher d’arracher les yeux de petits animaux avec des cuillères. Oui, c’est un défaut professionnel car j’aime aussi le faire pendant les heures de travail. Tiens, je vois que vous avez un chaton ? ».
Pour vraiment comprendre les candidats, il faut lire les CVs. Et là, on se rend compte de leur vrai potentiel :
On avait effectivement demandé un informaticien généraliste
Expérience professionnelle :
Cueilleur de cerises
Employé mise en rayon
Installateur TV
Manutentionnaire.
On aurait préféré C#
Mes points forts :
– Permis B.
Le suédois du sud
Nationalité : Suédois
Langues : courant : arabe, français, notions : suédois
Numéro de téléphone : +216… (indicatif de la Tunisie)
Le bon traduiseur
j’aimerais mettre en œuvre […] mon rigueur et précision en tant que traducteur technique […]. Je vous invite à consulter mon site professionnel, que j’ai conçu de A à B
Effectivement, on s’est bien rendu compte que le site a été conçu de C à Z par quelqu’un d’autre.
Nan, t’auras rien comme ça
Me suis senti obligé de le corriger :
et je veut des renseignement sur ce sujet.
et je veuxsouhaiterais des renseignements sur ce sujet.
Non, ce que tu veux vraiment c’est un cours de français.
Prenez le temps d’imaginer quelques instants que ce que l’on vous apprend à l’école est faux. Ouvrez votre esprit, soyez réceptif à des idées déviantes qui pourraient vous sembler saugrenues au premier abord : acceptez en particulier que la Terre puisse être plate.
Remarquez maintenant que vous n’avez jamais vérifié vous-même qu’elle était un globe. Vous avez été modelés pour croire sans jamais être critique à l’égard de la sacro-sainte Science. D’ailleurs, avez-vous déjà vérifié les calculs des scientifiques ? Vous n’avez pas vous-même de preuve de l’alunissage de l’Homme n’est-ce pas ?
Ca y’est, vous vous posez des questions, c’est un bon début. 😉
L’éveil
L’Internet libérant l’information, vous avez peut-être eu l’opportunité de visiter l’un de ces sites qui tentent de dévoiler la vérité aux masses abruties par l’information scientifique. Ils abordent de nombreux sujets qui nous amènent à douter de ce que l’on tient pour acquis :
L’Homme a marché sur la Lune ? Bullshit, c’est un film de Universal Studio !
La Terre est ronde ? Et ta mère ?
Les aliens ? Tous ces films (Iti, Star Traique…) sont des documentaires visant à faire accepter leur existence pour le jour J !
Les reptiliens ? Ils attendent leur heure dans les vivariums de Jardiland !
L’énergie infinie ? L’avenir que les groupes pétroliers tentent de nous voler !
Le Président ? Un reptilien illuminato-maçonnique dont le but est de nous contrôler !
Les chemtrails ? Des déchets d’hôpitaux balancés dans le ciel par les avions.
La Matrice ? Vous y êtes ! Prenez la pilule bleue (oui, c’est ça, le xanax).
…
C’est vrai, quand je laisse ça pèle-mêle, ça semble sot. Mais pourquoi ne pas porter un peu d’intérêt à ces théories ? Après tout, faire preuve d’ouverture d’esprit permet toujours (enfin souvent, parfois… Enfin c’est arrivé…) d’apprendre des choses. Regardez, ça a bien marché avec les véganes… 😉
Bande annonce :
Aujourd’hui, on va se concentrer sur la théorie de la Terre plate. Voyons de quoi il s’agit.
Depuis toujours, nous cherchons à comprendre notre environnement. Naturellement, en jetant un premier coup d’oeil à droite et à gauche, on pense d’abord que la Terre est plate et on imagine son petit monde en fonction. Mais assez vite, des « scientifiques » comme Pythagore se penchent sur la question, observent le monde et commencent à conclure que la Terre pourrait bien être ronde. Nous sommes alors en 500 avant J.C. et comme dirait feu Steve, « c’est une révolution ». Et le problème des révolutions, c’est que ça fait chier : quand vous avez déjà tout bien rangé et qu’il faut tout recommencer, tout le monde n’est pas prêt à suivre.
Cette guéguerre se poursuit inlassablement à travers les âges pour finalement s’essouffler à la fin du XXème siècle avec la présentation de preuves scientifiques « irréfutables » d’une Terre « globique ». Voilà, c’est terminé, un camp a enfin gagné. Pourtant, le feu se ravive en 2004 « grâce à » Daniel Shenton qui ressuscite l’organisation « Flat Earth Society » grâce à Internet. Et vous le savez, Internet est un fabuleux vecteur de communication qui permet de partager sa connaissance, qu’elle soit bonne ou… très bonne.
Nous voici donc avec le retour des débats qui aujourd’hui ne portent plus sur un échange d’arguments et de preuves mais sur le fait que la « Science » nous ment éhontément pour nous cacher la Vérité vraie.
Pourquoi nous le cacher ?
Pourquoi ? Les puissances maçonniques ont leurs raisons :
Pour maintenir une certaine légitimité. Car pendant la guerre froide, les gouvernements ont monté de toutes pièces le premier alunissage. Ils auraient eu l’air bien cons perdu leur légitimité ensuite à expliquer qu’il ne pouvait pas aller sur la Lune parce que « y’a un dôme qui les en empêche ». Imaginez l’effet dévastateur qu’une telle révélation aurait eu sur vous, pauvre créature apeurée.
Pour cacher la vérité de la Bible. Probablement pour la décrédibiliser, mais j’avoue je ne sais pas trop pourquoi.
Pour la puissance et l’argent ! En siphonnant le budget d’un prétendu programme spatial et en interdisant au monde de profiter des ressources de l’Antarctique, on garde tout pour soi comme de bons petits grippe-sous. Bon, il faut quand même prévoir un budget com’ pour falsifier des photos et vidéos de la NASA mais ça a l’air avantageux quand même.
Et concrètement, ta Terre plate elle ressemble à quoi ?
Pour commencer, tout le monde n’est pas vraiment d’accord sur la composition de notre univers… On sait juste, essentiellement grâce à quelques expériences personnelles, aux textes saints (bien plus fiables qu’Internet) et à une grande capacité à douter que la Terre est plate, point. Cela dit, un consensus semble se dégager : l’Antarctique ne serait pas un continent fini qui flotterait sur un pôle sud imaginaire, mais une haute barrière entourant nos continents.
Dés lors, il serait impossible de s’aventurer trop loin car en s’éloignant du soleil qui survole notre disque, fait pas chaud. Mais en théorie, avec un bon Damart, on devrait pouvoir trouver d’autres « bassins aliens ». Allez savoir d’ailleurs si ce n’est pas déjà le cas.
Des preuves !?
Mais mon jeune ami, des preuves il y en a à foison. Cherche donc « Terre plate » dans Google ! Petit florilège :
Le logo des Nations Unies ressemblent à la vraie Terre (la plate) Un clin d’œil ironique de l’ONU qui signifie en gros qu’ils vous entubent depuis 1945.
Les photos sont trop facilement manipulables pour croire que celles de la NASA sont réelles. Regardez nos preuves à nous :
La gravité est une supercherie !
Souvent, les platistes nient l’existence de la gravité. Il s’agit tantôt d’une histoire de pression tantôt d’une accélération continue du plateau terrestre. Quoi qu’il en soit, la gravité c’est n’imps’.
De ce fait :
il est impossible que le centre d’attraction de la Terre soit situé en son noyau.
La gravité ne peut donc être que verticale en un point du globe, ce qui fait que les océans ne peuvent pas tenir sur les côtés, ils devraient couler.
Démonstration par un intellectuel qui prend un vol avec un niveau à bulle…
Selon lui, sa bulle devrait aller d’un côté en suivant la courbure de la Terre. Mais non ! Complot. COMPLOT DE LA BULLE ! Ce serait si simple si on pouvait parler de gravité, mais du coup non et pof, complot.
La terre, la lune, les planètes
L’Univers visible serait un dôme. Les planètes seraient des textures sur ce dôme et même la Station Spatiale Internationale serait une projection de la NASA dessus.
Quant au soleil, ce serait une sorte de spot accroché à la voûte céleste. Et s’il se couche à l’horizon c’est un simple effet d’optique. Cocasse quand on sait que le même « effet d’optique » est vu comme un complot lorsqu’il est utilisé pour justifier que la Terre est ronde.
Les gouvernements nous mentent !
Entre deux mensonges sur Roswell et le glyphosate, les Etats prennent quand même le temps de fomenter des histoires dignes de vicieux Netflix, dans le but de nous faire croire que la Terre est toute rondelette. Sont pleins de ressources les salauds, car maintenir le mensonge du Globe nécessite une coopération internationale jamais atteinte ainsi qu’un budget colossal (surtout que la NASA publie des dizaines de médias chaque jour). Ca serait probablement plus simple d’admettre leur crime une fois pour toute via un tour de passe passe façon série de science-fiction : « ça alors, maintenant y’a un dome alors qu’avant y’en avait pas ! Etonnant, non ? »
Ici, pas vraiment besoin de preuve, tout le monde sait que le gouvernement te ment et te surveille (il sait pour cet onglet porno, il sait…).
L’horizon est plat !
Bon, ben là c’est irréfutable, rien à ajouter… A part peut-être que la Terre est vaste. Ce n’est pas parce que tu ne perçois pas la courbure qu’il est plat.
Des scientifiques eux-même affirment que la Terre est plate
Oui, bon, la proportion doit être la même que ceux qui ne sont pas d’accord avec le changement climatique. Mais un jour on se rendra compte qu’ils avaient raison (ou pas).
Des vidéos sur Internet !
Vu que le retour des platistes est dû à Internet, il est bien naturel qu’ils citent sans arrêt YouTube. Le problème est toujours le même : on remet en cause la crédibilité de ce qu’on apprend à l’école (ce qui est bien) pour accepter sans vérifier les théories aux provenances obscures. Généralement, leurs raisonnements se tiennent à peu prés si l’on ne creuse pas, mais assez vite, à part une volonté farouche de croire, je ne comprends pas ce qui peut bien les convaincre.
Au final…
Le platiste reproche à la Science d’être biaisée et ne tient aucun compte de cette biatch (à part pour poster des vidéos sur YouTube, là, la science c’est bien). Il avance donc des preuves qui ne sont jamais vérifiées scientifiquement. Il vous demande juste d’y croire… religieusement.
On se retrouve alors dans un état assez marrant dans lequel :
les preuves affûtées au fil des ans des scientifiques ne sont que des « montages grossiers »
les arguments platistes…
n’ont pas besoin d’être prouvés (Dieu Inside),
sont vérifiés par des démonstrations approximatives,
sont des théories (mais déjà meilleures que celles de « concons » comme Darwin) donc on n’a pas encore toutes les clés
En gros l’argumentaire c’est un peu :
Hmm, le soleil c’est un spot lumineux, pourquoi ? Parce que ça nous arrange, Dieu est d’accord. Et aussi, ta gueule.
Du coup, ça donne des modèles de Terre plate très rigolos avec des dômes, des fuites d’eau, des projections nocturnes de l’ISS, des murs façon Game of Thrones, etc. Difficile de justifier tout ça, sauf à avoir la foi bien accrochée.
Comme vous le voyez, je ne suis pas très convaincu. Autant mettre en question le « système » c’est bien, autant se montrer aussi léger avec les arguments, c’est dommage. Vous pouvez mieux faire les gars. 🙂
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