Archives de catégorie : Culture et cojitage

Man in the middle is fine

J’ai découvert avec stupeur qu’une grosse société peut mettre en place un hack du HTTPS afin de surveiller les échanges cryptés. On nous promet qu’aucun humain n’aura accès aux données décryptées et qu’il s’agit d’empêcher les liaisons VPN pirates vers l’extérieur. Soit, mais ça ne parait pas très sain.
Heureusement, c’est un détournement du SSL qui est quasi impossible à mettre en place par un FAI.

Si j’ai bien compris, la technique est la suivante :

  • Configurez l’ensemble de votre parc machine pour que tout les PC fassent confiance à l’autorité bidon du certificat.
Un exemple de certificat traitre
  • Lorsqu’un utilisateur se connecte à un site en HTTPS, faites en sorte que le proxy se connecte à sa place et établissez une connexion SSL privée entre le poste utilisateur et le proxy. Comme il est impossible de réutiliser le certificat du site, utilisez le vôtre (le bidon).
  • Comme vous avez « choisi » de faire confiance au certificat bidon, vous vous connectez de façon transparente (sans alerte) en HTTPS mais le proxy est capable de voir le flux transiter en clair.

Malin non ? C’est une technique de hacking :

Lorsqu’il s’agit d’une société privée j’imagine qu’ils peuvent faire ce qu’ils veulent.

Les séries.gik

Salut tout le monde. Après vous avoir causé films, je voulais vous rappeler que les séries ont repris.

  • Noob entame sa troisième saison et propose son épisode pilote.
    Rien de bien nouveau dans ce premier épisode, laissons voir venir.
  • The Big Bang Theory, aussi dans sa troisième saison, en est à 7 épisodes.
    Je trouve que la série devient prévisible, mais les personnages sont toujours aussi attachants 🙂
  • Flander’s Compagny est en cours de tournage et les épisodes de la saison 4 débarqueront en janvier.
    Pas de teaser, mystère…
  • Le visiteur du futur propose dés aujourd’hui le premier épisode de la saison 2 : Reboot, partie 1.
    Plus pro et moins fun pour l’instant. Laissons l’intrigue se mettre en place.

Enfin, je vous invite à regarder le lipdub des 25 ans de François Descraques. Comme la saison 2 ne propose plus la musique de REM en générique, c’est ici que vous pouvez vous ressourcer 😉

[youtube=http://www.youtube.com/watch?v=ic7KabsAFA0]

Summer Wars & Buried

Je voudrais vous causer de deux films qui passent un peu inaperçus en ce moment : Summer Wars et Buried.

Summer Wars

Summer Wars est un anime japonais sorti dans la confidentialité en juin 2010.  Je l’ai découvert par hasard en DVD et j’ai bien accroché au bel univers un brin naïf. Le film se déroule à la fois dans le monde réel et dans Oz, un univers virtuel à la Second Life qui a remplacé le web.

Le jeune matheux Kenji est invité à passer ses vacances à travailler pour le clan de son amie Natsuki. Là bas, il craque malgré lui le code de sécurité de Oz et permet à un mystérieux compte d’en prendre le contrôle. Oz dépérit et le pirate met la main sur les accès de plusieurs administrations allant jusqu’à mettre la vie des gens en danger. Kenji décide de réparer sa faute avec son nouveau pote King Kazma, ainsi que toute la famille.

C’est beau, c’est frais, c’est mignon. Rien de très original, mais on se laisse très volontiers embarquer dans cette histoire tous publics.

[youtube=http://www.youtube.com/watch?v=ySAPkh0ui8I]

Buried

Buried (« enterré » en français) est parfait pour les claustrophobes. Il se déroule dans un cercueil où notre héros est enterré et n’est pas sans rappeler la prouesse de Phone Game, qui avait su nous garder en haleine pendant 1h20 avec un seul décor. Vous n’aurez sans doute pas envie de revoir Buried une seconde fois, mais il aura le mérite de faire resurgir votre angoisse des espaces clos.

[youtube=http://www.youtube.com/watch?v=enIRup8nZ4A]

A ne pas aller voir au Majestic de Douai, toujours peuplé de d’jeunz prépuberts dont la critique finale a été « Ce film pue la merde ». C’est un avis, un avis de jeune goujon douaisien, mais un avis.

Myth busters : l’open source

Introduction en douceur

J’ai baigné dans l’univers Microsoft depuis ma plus tendre enfance, mais régulièrement à chaque solstice d’été, je tente de comprendre l’open source. En tant que débutant dans le domaine, j’ai une vision sans doute un peu bâtarde, mais j’avais envie de la partager. Bien entendu tout ce qui suit est subjectif, et je ne vous en voudrai pas de tenter de me remettre dans le droit chemin (ou un autre).

Tout d’abord, un petit paragraphe pour présenter l’open-source au profane.
Il s’agit d’une vision du développement informatique qui peut paraître utopique et qui consiste à dire : « ce que je fais, je le partage avec le monde et s’il prend au monde l’envie d’améliorer ma trouvaille, qu’il le fasse et partage ! ».
L’encyclopédie libre en ligne Wikipedia repose sur ce modèle. Le moteur de wiki est partagé et je l’ai moi-même utilisé pour le wiki de notre boite. C’est gratos et j’ai accès au code. Il existe même des modules complémentaires (développés avec plus ou moins d’élégance).

Quand l’open source devient un concurrent sérieux

Le serveur web le plus utilisé aujourd’hui est libre, il s’agit d' »Apache ».

 

Evolution des serveurs webs depuis la sortie d'Apache en avril 1995 jusqu'en 2007.

 

Apache prend la tête dés 1996, non pas parce qu’il est plus performant que d’autres, mais sans doute parce qu’il est gratos. Il ne faut pas se leurrer, un hébergeur comme Free ne survivrait pas longtemps s’il devait payer des licences Microsoft.

Le bio

Pour vous expliquer mon sentiment actuel à l’égard du free, prenons l’exemple du bio. Longtemps, de petits artisans ont tenté de promouvoir l’agriculture biologique. Ce n’était pas évident car faire pousser une betterave sans engrais chimique, c’est long, moins facile, le rendement est plus faible et le légume ne répond peut être plus aux normes des grandes surfaces. Il faut donc se faire son propre canal de distribution : disons les marchés.
Pour l’exemple, on peut dire que c’est ce qui s’est passé avec Linux. Des gens motivés ont donné de leur temps pour forger un système d’exploitation alternatif viable et qui est reconnu aujourd’hui. De simples artisans ont oeuvré pour un monde meilleur.

Et le faux bio

Depuis les années 2000, le Bio est à la mode ! Au vu de l’augmentation de la demande, des enseignes toutes vertes sont apparues et le monde « civilisé » ne jure plus que par l’agriculture biologique ! Je pense par exemple à Naturalia qui, sous prétexte de qualité, vend ses produits bien chers. Mais on accepte, si c’est pour mieux manger.
Aujourd’hui, c’est pareil pour les produits open-source. Ils bénéficient d’une aura de sainteté et des entreprises tout ce qu’il y a de plus capitalistes les « encadrent » (voir LibreOffice, un OpenOffice avec moins d’Oracle). Pourquoi ? Parce qu’un produit qui ne coûte rien à l’achat nécessite souvent une prestation associée, ce que j’aime appeler le coût caché.
Cette prestation peut s’assimiler à du développement sur mesure. Et si le produit possède une faible communauté, l’assistance des experts se fait encore plus coûteuse.

Vous me direz, qu’il faut bien vivre. Ok, mais c’est un peu hypocrite de simplement déporter le coût.

Le faux bio en action

J’ai lu de ci de là que de toute façon, le coût d’utilisation d’un logiciel libre reste inférieur à celui d’un progiciel payant. Je ne commente pas, mais je veux vous prouver que ce n’est pas systématique et que c’est très difficile à déterminer.
Sans pouvoir entrer dans les détails, je peux vous parler d’un Intranet SharePoint en train d’être remplacé par un produit open-source. Ce dernier possède deux avantages : il est libre (synonyme de « gratuit » pour un dirigeant) et il a bonne presse auprès de nos patrons. Le projet est donc lancé, l’Intranet sera une agrégation de modules de recherche, de workflows & co. Cette agrégation et la mise en place a consommé des centaines de journées de développeurs. Là où l’intégration d’un portail SharePoint se fait un setup. Sans compter ce que j’entends sur la fiabilité du nouvel Intranet.

Ok, c’est sans doute caricatural, je ne ferai pas la promo de SharePoint qui a aussi son lot de défauts, mais je veux commencer à montrer que dans ce domaine aussi, tout est en nuances.

Un disciple prône toujours la bonne parole de son Dieu.

Si j’ai eu envie d’apporter ces nuances, c’est parce que si j’aime le principe de l’open source, je n’aime pas vraiment la publicité mensongère qui gravite autour. J’ai identifié plusieurs promoteurs du libre :

  • Les intégristes qui ne peuvent pas voir Microsoft en peinture et qui font de l’ASCII art sous VI. Ceux qui me font souvent : « mais si, la ligne de commande c’est vachement plus rapide ! » suivi d’un « Euh, attends, on va chercher la commande sur internet, merde, faut configurer le proxy, rrhaaaa, c’est pas compatible ISA Server ».
  • Les commerciaux de boites d’intégrations de produits open-source : « mais puisqu’on vous dit que c’est gratuiiiiiiiit ! », les instigateurs du « faux bio ». Pensez au Bio de Madone.
  • Les objectifs, je n’en connais pas. Tout le monde est acquis à une cause 🙂

Les deux premiers ont tendance à m’énerver à peu près autant que Steve Jobs (le VRP hors pair d’Apple) ou les publicités agressives de Microsoft (Open Office, Windows Phone).

Quand utiliser du free ?

Loin de moi l’idée de même oser vous conseiller ! L’open source et le commercial ont tous deux des défauts et qualités. A mon avis, le type de licence n’est qu’un élément à considérer avec la qualité, l’usage, l’environnement, etc.

De mon expérience, cette question trouve sa réponse en fonction du feeling du dirigeant qui s’érige en expert informatique : « On utilisera ça ! Les voisins l’ont, 01 Informatique en parle, c’est vachement mieux ! » Et cette situation se répète sans cesse grâce au jeu des chaises musicales de la direction. Les choix politiques ne sont pas forcément corrélés aux vrais besoins. Je ne suis pas certain que les produits soient même étudiés pour ce qu’ils sont.

Pour rester sur l’exemple de Wikipedia, si nous l’avons choisi, ce n’est pas parce qu’il est libre, c’est parce que c’est un produit éprouvé et réputé fiable qui correspondait à nos critères (la gratuité en était un). A contrario, on me demande en ce moment d’étudier un système de gestion de documents, parmi quatre « libres » imposés par la direction. Alors certes, ça marche bien chez le voisin, mais peut être que lui n’est pas entièrement équipé Microsoft et peut être que la décision aurait pu prendre en considération l’avis des galériens qui vont devoir la subir ?

J’ai fait quelques recherches et il m’est encore difficile de trouver le vrai parmi tous les mensonges proférés par les commerciaux de progiciels et les fanatiques de pingouins. Si vous choisissez un produit libre, faites le pour une bonne raison. Parce que le free vous apporte quelque chose, ou simplement parce que le produit est bon. Pas parce que c’est du free ! C’est valide aussi pour les produits Microsoft et compagnie.
Je vais essayer de garder ce paragraphe à l’esprit.

L’ACTA expliqué en vidéo

Korben a déniché une vidéo publiée par le Parti Pirate qui explique simplement ce qu’est l’ACTA , le fameux accord commercial « anti-contrefaçon ».

« S’il était adopté, le traité établirait une coalition internationale destinée à s’opposer aux violations du droit d’auteur, imposant une application stricte des lois sur le droit de la propriété intellectuelle dans différents pays. L’entente permettrait aux douaniers de fouiller des portables, des lecteurs MP3 et des téléphones cellulaires à la recherche de produits qui violent le droit d’auteur. Il imposerait aussi de nouvelles obligations de coopérer chez les fournisseurs d’accès à Internet (FAI), incluant la divulgation d’informations touchant leurs clients tout en restreignant l’usage d’outils informatiques protégeant leur vie privée. La proposition, telle qu’elle a été négociée en 2008, contiendrait un plan pour inciter les pays en voie de développement à adhérer à cette entente.

Le texte imposerait aussi, au nom de la lutte contre la contrefaçon, des mesures susceptibles de bloquer la circulation de médicaments génériques. Les génériques, notamment ceux produits en Inde, sont reconnus dans certains pays et approuvés par l’Organisation mondiale de la santé. Mais ils restent sous monopole de brevets dans de nombreux pays où ils passent en transit. En renforçant la lutte contre la contrefaçon, ACTA systématiserait des mesures de blocage de médicaments génériques, traités comme de la contrefaçon. Cette crainte est fondée sur des événements récents, comme le blocage de médicaments contre le sida, achetés par la facilité d’achat Unitaid, blocage opéré pendant un mois par les autorités douanières d’Amsterdam en février 2009. » (Wikipedia)

Un pouvoir démesuré au profit du… profit. Et voici la pieuvre en vidéo :

[dailymotion id=xf28tk]

La main (mise) invisible sur le Net.

En ce moment, il y a un sujet à la mode mais un peu « underground » : la neutralité du Net. L’idée est que l’Internet est un moyen de communication libre et que ce serait quand même pas mal qu’il le reste pour le bien de l’Humanité (et oui, rien que ça).

Au moment où j’écris ces lignes, les entreprises cherchent un moyen de mettre la main sur cette mine de dollars. Comme le fait remarquer Dju, le modèle du minitel est de loin plus lucratif qu’un réseau où chacun peut héberger son contenu. Donc, nos copains de chez Fnac, AT&T, Universal, UMP & Co font pression en faveur du contrôle.

Comme les arguments en faveurs d’un tel contrôle sont foireux, il faut des chevaux de bataille convaincants. C’est là qu’entrent en scène la protection musicale et la lutte contre la pédophilie. Ces deux points sont a priori louables, si ce n’est qu’ils sont les chevaux de Troie (de bataille) du contrôle.
Il existe d’autres méthodes de régler ces problèmes, les longs débats d’Hadopi l’ont prouvé.

Bien entendu, comme chaque été, ces discussions complexes sont évincées par des problèmes plus importants (et plus abordables) comme l’expulsion de Roms ou quelques scandales politiques.

Je vous laisse en compagnie de cette petite vidéo en VO qui fait peur.
Je vous invite aussi à visiter le site de Dju, ardent sur le sujet 🙂

[youtube=http://www.youtube.com/watch?v=JP_3WnJ42kw&feature=player_embedded]

Cherche série française de qualité

Asymptot me fait souvent l’apologie de la BBC, la (principale) chaîne publique britannique. Et comme il ne vient jamais sans son sac d’arguments, il m’a forcé à regarder Doctor Who, la série comique/SF/aventure culte de la chaîne. J’ai d’ailleurs écrit un truc là dessus.
Et puis, toujours issu de la BBC, je suis tombé sur Merlin, une série relatant la jeunesse de l’enchanteur en compagnie du prince Arthur. Et vous savez ce que je me suis dit (juste après « tiens, y’a des blacks à Camelot ») ? Non pas que cette série est excellente, non pas qu’elle a le niveau technique d’une série ricaine. Non, je me suis dit que je ne me souvenais pas d’avoir vu en France une série d’un quelconque intérêt.

Merlin (BBC)

Quand je pense aux séries françaises, qu’est-ce qui me vient à l’esprit ? Ben Premiers Baisés (faute ?), Julie Lescaut, Plus belle la vie, H, le Commissaire Moulin, Navarro, Une Femme d’Honneur, etc… Naze.
Vous me direz que c’est facile de trouver des séries que l’on aime pas, c’est peut-être parce que je n’adhère pas à la french touch. Soit, mais je ne suis pas le seul que ces séries n’émoustillent pas plus que la dissection d’un haricot.

Je me suis tout de même dit qu’il devait bien exister des séries frenchies que j’aime. Outre Noob, la Flander’s Compagny et le Visiteur du futur qui sont des Web Séries amateures, j’aime assez un Gars / Une Fille et… Et je vois rien d’autre…

Doctor Who, une série anglaise culte qui existe depuis 1963.

Le problème, c’est qu’en ayant rarement vu des séries anglaises, je peux vous citer comme ça quelques titres sympathoches : Le prisonnier, Doctor Who, Merlin, Red Dwarf ou encore Mister Bean. Y’a un problème là, non ?

  • Pourquoi ai-je l’impression que la plupart des séries françaises sont des comédies très moyennes, des films à l’eau de rose ou des histoires de flics ?
  • Pourquoi notre cinéma sort du lot et pas nos séries ?
  • Pourquoi le top 10 des séries préférées des français est-il composé de séries américaines ?
  • Pourquoi trouve-t-on des web séries françaises de qualité dans le top des webséries et pas dans les séries ?
  • Pourquoi ne suis-je pas le seul à me poser ce genre de questions stupides ?

Sérieusement, si l’un de vous 3, fidèles lecteurs, avez un titre de super série française à me donner, ça me rassurerait…

Dois-je adopter un coyote ?

Un peu d’explication avant de me lancer. Un Coyote est un appareil composé d’un récepteur GPS et d’une puce GPRS permettant d’échanger des données via le réseau téléphonique mobile.
Son seul but est de prévenir de la position des radars fixes (un classique dans les GPS de navigation) et de celle des radars mobiles (là, c’est déjà moins répandu). Chaque membre de la meute de Coyote a la possibilité de signaler la position d’un radar.

On me demande parfois si ça a un intérêt d’en acheter un. La réponse dépend uniquement de votre comportement routier.

  • Si vous êtes un warrior de la route et que vous assumez vos excès de vitesse, le coyote est fait pour vous. Attention cependant à ne pas abuser du sentiment d’impunité qu’il procure. Le boîtier n’est fiable que si le radar a été repéré par un éclaireur de la meute à l’oeil de lynx. Vu les efforts de camouflage de certains képis, méfiez-vous.
  • On parlait d’étourderie au volant. Si vous êtes étourdis au point de vous faire systématiquement chopper en excès de vitesse, alors non, un Coyote n’est pas utile. Ce qui rendra vraiment service à la société, ce sera de laisser votre caisse à la maison et de rendre le corps du garçonnet coincé sous votre garde boue afin que sa famille puisse faire son deuil.
  • Vous flippez. Vous ne vous rappelez plus des limitations de vitesse, pour vous le policier est un enfant de Satan dont le seul plaisir est de vous voler votre argent et vos points. Dans ce cas, votre tranquillité d’esprit vous coûtera 12€ par mois. Je peux comprendre le parisien nerveux.
  • C’est votre façon de lutter contre l’implantation de radars automatiques. Allons, à qui allez-vous faire croire ça ? 🙂
  • Vous êtes livreur de pizza et on se demande par quel miracle vous avez vécu jusqu’à lire ces lignes…

Alors, le Coyote est-il utile ? Je dirai non, pour peu que l’on respecte les limitations de vitesse et en supposant que nos amis les policiers ne sont pas des pervers (le sont-ils ?).

Par contre, sachez qu’il existe des GPS TomTom Live (dont Lucky est « fan ») qui incluent les notifications de Coyote. Live ne se contente pas que de signaler les radars, il utilise le net pour trouver des POI Google et adapter les itinéraires au traffic. Un GPS Live à 279€ + 10€/mois me semble déjà plus attractif qu’un Coyote à 130€ + 12€/mois.

Google TV vous donne (lui aussi) le contrôle de votre TV

Nous avons déjà beaucoup parlé du modèle de distribution de média devenant obsolète. Le temps est à la dématérialisation, au besoin d’accéder à l’information tout de suite. Et pour la TV, c’est pareil, nous sommes nombreux à lui préférer Youtube & co, pour retrouver une vidéo dans la seconde.

Google TV n’est pas une révolution, c’est un petit bout d’OS léger intégré à votre téléviseur (ou dans une box à part) qui vous permettra :

  • d’enregistrer vos programmes,
  • d’accéder au Web,
  • de visualiser vos contenus multimédias sur votre TV
  • d’installer des applications de l’Android Market (l’App Store de Google),
  • d’effectuer des recherches sur votre contenu via le moteur intégré.

Alors, qu’est-ce que ça fait de plus que votre freebox, votre disque dur multimédia ou votre PS3 ? Pas grand chose sans doute, mais c’est Google quoi…  Pas un OS vite fait. Et surtout, ce n’est pas un iPad 😉

[youtube=http://www.youtube.com/watch?v=vS0la9SmqWA&feature=player_embedded]

Ca a beau être sympa, je passe pour la box. Par contre, intégré à la TV, ça devient plus intéressant (faut voir le prix).