Bien sûr, je suis obligé de poster cette nouvelle bande annonce de Star Wars : Rogue One.
De toute façon, on ne discute pas avec l’Empire. Quoi que je trouve que… rrr, argl uk…
Allez, mettez le son et armez-vous de patience, jeunes padawans. 🙂
Bien sûr, je suis obligé de poster cette nouvelle bande annonce de Star Wars : Rogue One.
De toute façon, on ne discute pas avec l’Empire. Quoi que je trouve que… rrr, argl uk…
Allez, mettez le son et armez-vous de patience, jeunes padawans. 🙂
Dans la série « j’essaye de préserver les pauvres internautes du malin », j’ai déjà écrit deux articles : Evitez d’offrir vos informations perso sur le Net (phishing) ou comment détecter un petit rigolo qui veut vos codes d’accès, et J’ai trouvé pour vous le meilleur anti-virus (et vous le connaissez) ou pourquoi un anti-virus ne vaudra jamais un esprit éclairé.
Aujourd’hui, on va causer de l’authentification via les réseaux sociaux. Ne levez pas les yeux au ciel, c’est simple à piger et vous allez comprendre que s’identifier via votre compte Facebook, Twitter ou Google Plus sur une application tierce peut se révéler nuisible.
Certains sites ont besoin que vous créiez un compte chez eux. C’est généralement légitime car un compte perso, ça permet de garantir votre identité sur un site marchand, de conserver vos préférences, d’envoyer les dernières bonnes affaires, etc. C’est pratique pour vous, c’est pratique pour eux.
Cependant, avec le succès des réseaux sociaux, Facebook, Twitter et consorts se sont dit que proposer d’utiliser leurs systèmes d’authentification pourraient être une bonne idée. Pas faux, utiliser un compte FB pour accéder à un site permet de :
Extrêmement pratique, non ? Oui, mais pas que, ça peut aussi devenir… embarrassant.
Prenons l’exemple d’un grand site streaming musical que nous appellerons Onzer. Si vous prenez la peine de créer un compte manuellement, c’est un poil plus fastidieux mais le site ne sait de vous que ce que vous lui donnerez (une adresse mail et un mot de passe au minimum). Si en revanche, vous vous authentifiez via votre compte Facebook, l’application va réclamer des droits que vous vous empresserez d’accepter car, rappelez-vous le plus grand mensonge du siècle :
J’ai lu et j’accepte les conditions générales de ce site.
Avouez, vous n’avez rien lu, vous servirez juste vos données sur un plateau.
Dans les deux cas, vous pouvez commencer à jouir de votre musique. La nuance, c’est que lorsque vous vous êtes authentifié avec FB, vous avez donné le droit à Onzer d’accéder à vos informations Facebook. Et qu’est-ce que vous stockez sur FB ? Hein ? C’est bien ça, votre vie. Si l’application est un peu taquine, elle peut :
C’est de cela qu’il faut se méfier. FB a beau proposer des règles fines de gestion des droits, vous n’en avez généralement pas connaissance et ne les utiliserez pas. Évitez donc de céder aux sirènes de la facilité et prenez un peu de temps pour créer un compte spécialement pour chaque application.
Dés lors que vous avez un abonnement Facebook, vous êtes constamment authentifié et pisté sur les sites qui utilisent les boutons « J’aime ». C’est déjà amplement suffisant sans qu’en plus vous offriez nos données personnelles à des applications, tout en ne sachant rien de ce qu’ils vont en faire. Vous pouvez faire confiance à FB, mais allez savoir ce que Onzer fait de vos données. Fut un temps, ils publiaient systématiquement vos morceaux écoutés sur votre mur Facebook sans vous en informer, et perso je n’ai pas trop envie que tout le monde sache que j’écoute du Jul en cachette…
Google Cardboard est un projet de Google qui permet à tout possesseur de smartphone d’expérimenter la réalité virtuelle. J’ai testé le machin et bien que ce soit un « pauvre truc en carton », c’est extrêmement bien pensé. Ce carton est équipé de deux lentilles, d’un aimant faisant office de bouton (ingénieux), et d’un support pour votre téléphone. Le tout donne un casque de réalité virtuel d’une qualité relative mais qui vous permet d’expérimenter l’immersion dans des univers en relief, et surtout permet à Google de démocratiser la technologie pour le prix d’une botte de radis (pour les radis malins).
C’est toujours difficile de décrire la VR, alors si vous êtes curieux, faites l’expérience vous-même. Vous pouvez acheter la Cardboard chez Google (à partir de 14,99€) ou par exemple chez Ali Express (2,70€).
J’ai testé l’oculus rift il y a deux ans, et c’était rigolo. J’avais juste regretté la définition trop faible de l’écran. Aujourd’hui, j’ai testé le bouzin avec mon téléphone qui a l’avantage d’avoir une définition de 2560 x 1440 (1920 × 1080 pour l’Oculus) et le rendu est très très acceptable. Bien sûr ne prenez pas ce jouet pour ce qu’il n’est pas : un vrai casque de VR que vous utiliserez tous les jours. Il est en carton, donc peu durable et peu confortable. C’est simplement une petite prouesse qui vous plongera dans des univers virtuels pour pas cher et ça, ça n’a pas de prix. 😉
Une fois votre Cardboard reçu, téléchargez l’application éponyme sur le store (allez ici si vous avez un iPhone car oui, même vous, vous avez le droit d’être moderne). Et nettoyez bien vos lentilles.
Vous aurez aussi besoin d’un petit coup de main pour le montage :
++, vous me donnerez votre ressenti si vous essayez.
L’informatique et l’électronique font des progrès remarquables. Puissance et miniaturisation permettront bientôt de matérialiser certains fantasmes de science-fiction comme l’IA, les membres artificiels ou la réalité virtuelle. En parallèle, naissent de nouvelles interrogations philosophiques et éthiques : comment intégrer tout ça à notre monde, comment allons-nous accueillir ces progrès ? Ces questions prennent un angle bien plus concret lorsque Square Enix, éditeur de jeu vidéo, se les pose avec le nouvel Opus de Deus Ex dans lequel les humains « augmentés » sont exclus de la société à la suite d’attentats dont ils ont été les pantins.
Voici une vidéo qui aurait eu un goût de pure SF il y a 10 ans, mais qui aujourd’hui vous fera peut-être vous interroger sur notre avenir. 🙂
Le court métrage de Deus Ex : Mankind Divided :
Et pour ceux qui sont intéressés par le jeu, une petite bande annonce en VO sous-titrée :
Ca vous fera peut-être revoir votre copie de philo : Le progrès scientifique et technique est-il toujours positif ? 😉
Merci à Rak pour la découverte. 😉
Bonjour le monde ! Allez, je suis en feu(1), deuxième article cette semaine !
Si Facebook est votre outil de procrastination préféré, alors cet article est fait pour vous. Je voudrais ici vous montrer que la plupart des messages n’ont aucune valeur ajoutée (les miens compris, j’en suis bien conscient ^^). J’ai donc regroupé quelques posts bien représentatifs des stéréotypes du réseau social en guise de preuve. Vous allez vous reconnaître à coup sûr dans au moins l’un d’eux (si vous atteignez 4 ou 5, je m’inquiéterais quand même à votre place). 😛
(1) : expression issue de l’anglais « I’m on fire » qui fait très fait naze en français et laisse penser que je fais une combustion spontanée, je vous rassure ce n’est pas le cas, mais je ne l’utiliserai plus.
Allez, c’est parti, top 8 des messages bateaux de Facebook ! N’hésitez pas à en ajouter dans les commentaires.
Je fais le tri dans ma liste d’amis Facebook, je saurai que tu es vraiment mon ami si tu partages mon message !
Pourquoi c’est mal : parce que tu vas te ridiculiser et vite oublier cette demande.
Si tu partages ce message, Gaétan atteint d’une maladie dégénérative du scrotum vivra plus longtemps !
Pourquoi c’est mal : parce qu’après 15 ans de diffusion de ces bêtises, le web commence à comprendre que personne n’est assez cruel pour donner 5 centimes par partage à un enfant malade. Je veux dire, vous voyez sérieusement un bienfaiteur dire : « quel dommage, tu es passé à 7 clics de la vie, Nicolas. Tu ne peux t’en prendre qu’aux internautes qui n’ont pas assez liké ta maladie ! » ?
Si tu ne partages pas ce message, tu tomberas malade, ton compte en banque sera vidé, tu auras un dégât des eaux, tes enfants de trahirons, tu subiras une attaque de criquets mangeurs d’hommes et ton débit Internet passera sous les 2 megas (liste non exhaustive).
Pourquoi c’est mal : sérieusement ?
J’ai passé une journée de merde mais ne me demandez pas pourquoi.
Pourquoi c’est mal : parce qu’au mieux tu suscites une curiosité malsaine qui rendra les gens heureux de ne pas être à ta place. Au pire on s’en bat l’une sans toucher l’autre.
Vous êtes tous des enfoirés de capitalistes homophobes qui tuez des petits animaux !
Pourquoi c’est mal : parce que c’est vrai, mais je n’aime pas qu’on me le rappelle.
J’ai mis une photo de mon chat : 100 j’aime ou je l’abandonne devant un restau chinois.
Pourquoi c’est mal : ça ne l’est pas. Y répondre, ça l’est. Don’t feed the troll!
Ouais, j’ai montré des vidéos de gens morts, mais c’était pour la bonne cause !
Pourquoi c’est mal : parce que Gamette, la fille de 13 ans de Liliane est roulé en boule sous son lit depuis qu’elle a vu le visage de Paul Walker après son excès de vitesse, un volant entre les incisives. Parce que les gens t’aiment encore moins maintenant.
Pour soi :
je suis gentil mais si on touche à ceux que j’aime, attention, je m’énerve tout rouge !
Pour les autres :
Il n’y a aucun but que tu ne puisses atteindre si tu te sors les doigts !
Pourquoi c’est mal : parce oui, bon bah, je crois qu’Internet a généré plus de mollusques accrochés à leurs claviers que entrepreneurs ou de grands sportifs. Donc si tu sauves quelqu’un de la dépression sur Internet, je t’offre un biscuit.
Allez, likez-moi maintenant !
J’aurais fait un bien piètre journaliste car je vais vous parler d’un film tout droit sorti des salles (pas « en » salle car il n’est plus diffusé). Du coup, ce sera difficile de le voir au cinéma mais nul doute que vous le retrouverez vite sur votre plateforme de VoD préférée (plus ou moins légale).
Je vous présente donc Merci Patron ! Attentions aux âmes sensibles, il n’y aura pas de sang, pas d’action, pas de héros en armure ou en collant. Pas non plus de philosophie obscure sur la pomme de terre slovaque primée à Cannes. Du tout, il s’agit là d’un reportage de François Ruffin – sorte de Michael Moore français – sur la vie après LVMH, après le départ de leurs usines de la région d’Amiens.
Le film se penche sur la famille Klur, dommages collatéraux qui se retrouvent sur la paille et menacés de saisie, faute de travail. Lorsque l’ami François découvre leur situation, il décide de les aider en leur proposant de faire chanter se faire aider de LVMH qui, après tout, est la source de leur malheur. S’en suit alors une histoire rocambolesque sur les tractations obscures du groupe avec cette famille qu’il espère bien cantonner au mutisme. Mais François est là !
Pourquoi il ne faut pas le manquer ? Parce qu’il déterre quelques ordures de Bernard Arnault, un grand riche symbole du capitalisme aveugle, et que ça fait du bien. Parce que vous découvrirez que l’image d’un groupe a bien plus de prix que ses employés. Parce que ce sera votre heure d’indignation de la semaine. 🙂
Une ch’tite bande annonce pour vous finir ?
Un article pour ceux qui aiment Rainbow Six Siege, les vidéos amateur et qui nous aiment nous. On s’amuse à faire des petits montages sans prétention de nos parties (comprenez bien : nos parties de R6, il n’y a rien de porno dans tout ça et on n’a pas les moyens d’investir dans des microscopes à balayage pour certains).
Ci-dessous, la playlist de notre chaîne YouTube. Les vidéos vont s’enchaîner et vous pouvez passer à la suivante si l’envie saugrenue vous prend.
Merci à Sebino, Jefflec, Bobo, Lovinetta, et les occasionnels pour les marades du mardi soir. Je continuerai à enrichir la playlist et si vous kiffez, abonnez-vous directement à la chaîne. 🙂
Il y a quelques jours, je suis tombé sur un article de Kombini assez intéressant : Pourquoi l’affiche des Visiteurs 3 crée la polémique. Ce post est à mon avis assez caractéristique de l’état d’esprit de la presse bien pensante bobo-hipsterisée : « le racisme c’est mal, dénonçons le dés que nous croyons le voir (ouh lala) ! »
Alors évidemment, loin de moi l’idée d’affirmer que le racisme, l’homophobie, le sexisme ou l’aquariophilie sont de bonnes choses, mais dans le bien comme dans le mal, il faut savoir s’arrêter au bon moment, avant d’être emporté par son cœur et ses tripes dans des délires persécutionnistes (oui, je sais que ce mot n’existe pas).
Dans l’article publié lors de la sortie des derniers (espérons) Visiteurs, sur neuf des protagonistes présents à l’affiche, seuls huit ont leur nom gravés en haut de celle-ci. Le neuvième ? C’est l’excellent Pascal NZonzi que personnellement j’ai découvert dans Le Crocodile du Botswanga et que l’on a revu dans Qu’est-ce qu’on a fait au bon Dieu. Problème ? Pascal (ne nous voilons pas la face) est noir. De là à dire que Gaumont qui produit le film est raciste, il n’y a qu’un pas que tout un pan de la sphère Internet a franchi sans vérifier l’information. Pourtant il s’agit d’un simple problème contractuel : l’agent de Pascal n’a tout bêtement pas demandé la présence de son nom à l’affiche.
Ce qui me fâche (tout rouge), ce n’est pas tant que les internautes se soient émus de l’absence du nom de Pascal NZonzi à l’affiche (on les connaît, les coquins), mais que Kombini, emporté par son élan se soit permis d’écrire à l’égard de Gaumont :
Interrogée par Challenges, l’entreprise cinématographique française a nié toute intention raciste, en désignant la polémique de “démente”. Elle tient aussi à rappeler qu’elle a produit le film Chocolat, avec Omar Sy. Un argument limite, qui rappelle ce bon vieux cousin criant à qui veut l’entendre qu’il n’est pas raciste, puisqu’il a un ami noir.
Petit phrase assassine qui jette le discrédit gratuitement sur Gaumont sans autre forme de travail journalistique que la collecte de tweets.
Bien entendu, cet article partant d’un bon sentiment ne sera pas sanctionné. Pourtant, on aimerait (enfin, moi j’aimerais) que sur le sujet de la discrimination comme sur tous les autres sujets, les journalistes sachent s’en tenir aux faits.
Hello tout le monde. Ça fait longtemps que je ne vous avais pas mis un petit film du vendredi alors je vais me rattraper en vous faisant découvrir Code 8. Il s’agit d’un court-métrage futuriste mettant en scène un jeune homme doté de pouvoir (façon X-Men) devant faire face à une police militarisée.
Ce qui est d’autant plus enthousiasmant, c’est que ce short est un PoC qui débouchera sur un véritable film. C’est un fait acquis puisque la campagne de financement participatif a largement rempli son objectif. Et vu le résultat actuel, on est certains qu’ils ont les moyens de faire quelque chose de bon, de très bon. 🙂
La vidéo n’existe malheureusement pas en français, il faudra donc que vous mettiez les sous-titres manuellement.
Depuis bien longtemps, j’ai considéré que Question pour un Champion (et un dictionnaire Larousse) était une des dernières émissions qui tirait le public vers le haut. J’ai même l’impression que c’était la dernière. J’ai donc peur aujourd’hui que la TV ne confirme sont rôle exclusif de divertissement populaire et que même France TV ne délaisse désormais la culture.
Chose qui pourrait bien continuer à creuser l’écart entre la masse populaire grouillante avide de Ch’tis à Las Vegas et ceux qui ont (ou cherchent) un accès à la Culture.
Je la vois bien arriver maintenant, l’américanisation de la télé. Bref, vive Internet qui contient à la fois le pire et le meilleur.
Au revoir M. Lepers, j’ai bien l’impression qu’une page de la télé se tourne.
Lire : À mon corps défendant