Ces jours-ci, on nous explique un peu partout que le gentil docteur de France Télévision (celui qui vous explique contrairement à Doctissimo que votre herpes n’aura pas raison de vous) est sexiste et raciste (probablement aussi un affreux négationniste qui se touche devant des foetus morts, mais c’est juste sous-entendu). Pourquoi ? Parce qu’il a écrit 12 lignes sur le zizi et seulement 4 sur la zézette. C’est bien la preuve que le sexisme est partout, même dans la bouche d’un médecin encensé. Partout ! Et encore, je ne vous parle pas de mon enfoiré de correcteur orthographique qui reconnaît « zizi », mais pas « zézette » (#complotMasculin).
Accessoirement, c’est aussi très raciste car un enfant noir a un braquemart non dissimulé ! Et pourtant, on ne vous parle pas de taille hein, juste d’érection.
Le second article porte sur un film dont le « héros » est Kev Adams. Je sais, je sais, intuitivement déjà, vous sentez que ça va mal se passer. Et vous ne savez pas à quel point vous êtes dans le vrai car le film contient… des blagounettes sur le viol. Je cite la presse qui cite le film :
Je te parlais du viol cool. Pas du viol triste où ça chiale, ça crie, ça porte plainte.
La phrase sous-entend que le viol peut être cool et pour citer l’article du Huff :
L’humour noir, surtout pour ce type de sujet, est une arme à manier avec précaution et délicatesse.
Selon ses détracteurs, le film aurait dû retenir ses mots au nom d’une certaine pudeur et d’un certain respect. On ne se moque pas du viol nom de Dieu !.. Et on ne prononce pas le nom de son Seigneur en vain non plus, damned.
Et bien, je ne suis pas d’accord, moi.
Commençons par un « disclaimer » : je ne cautionne ni le viol, ni le racisme, ni le sexisme, et plus trop la pédophilie (je suis du Nord, ne m’en demandez pas trop tout de suite).
Je comprends très bien que les personnes concernées par l’un de ces sujets soient touchées. Mais faut-il pour autant censurer les blagues limites (toutefois légales) et monter au créneau pour un livre pour enfant qui me semble à moi (vil mâle cisgenre) bien innocent. Vous auriez pu ameuter les gens sur un sujet qui prête moins à débat comme l’excision, là j’aurai eu moins de doutes…
Cela dit et en ce qui me concerne, je veux pouvoir faire des blagues sales, vulgaires ou choquantes, et ce même sur Internet. Je veux pouvoir compter sur l’intelligence et le recul des gens. Il y a de toute façon toujours un sujet qui choque quelqu’un : il y a toujours une personne qui s’attristera quand on parlera de chatons car le sien sera mort coincé dix longues minutes dans le garde boue d’une Lada.
Et puis on n’échappe pas à la violence : les manuels d’histoire sont violents, la réalité aujourd’hui en Syrie est violente, les dessins de Charlie Hebdo sont violents. Et il y aura toujours des médecins dégueulasses qui donneront plus de description aux pénis qu’aux frifris (alors pour équilibrer venez tous vous instruire sur le vagin ici).
Vous ne pensez pas qu’un Coluche aurait du mal à vivre de son humour aujourd’hui ?
Spi. Défenseur du droit à l’humour noir.
…Tiens, je vais aller voir ce que fait Timsit en ce moment.
Jusqu’ici, j’essayais de ne pas passer les portes de Paris en vélo. Mais voilà, nécessité fait loi et je déambule maintenant quotidiennement dans votre belle cité. C’est une expérience particulière et laissez-moi vous dire que je me sentirais plus en sécurité bâillonné, nu et enduit de marinade au milieu du tournage d’une émission gastronomique de Jackie et Michel.
La raison ? Vos parisiens conduisent fort mal, madame (je généralise si je veux), mais ce n’est pas uniquement leur faute. Tel des cafards soumis aux contraintes de leur environnement et faute de limites claires, ils s’adaptent, ils mutent. Et l’environnement madame le maire, c’est vous qui en avez la charge. Alors il va falloir s’expliquer maintenant : pourquoi les voies cyclables de la capitale sont elles si pourraves ? Au XXIème siècle, alors que nos voisins nordiques sont à donf sur le vélo et que notre pays vient de défendre le projet de la COP21, il est grand temps d’agir pour donner à la petite reine sa vraie place (ou au cheval, à la trottinette, au bouzin électrique, aux panards, etc.).
Pour cela, il faudra peut-être limiter les nuisibles, et pas juste les diesels parce qu’on vient juste de se rendre compte qu’ils sont vilains.
Deux roues, mais plus de pollution
L’Etat a autorisé la conduite de mp3 (scooters à 3 roues) dont la motorisation est supérieure à 125 cm3… Pourquoi une telle hérésie ? Probablement pour préserver les emplois d’une entreprise qui a utilisé un vide juridique pour implanter ses machines de mort (comme avec Coyote). Choix fort judicieux qui a contribué à la croissance du nombre de scooters dans Paris et transforme la ville en une calamité pour les cyclistes et les piétons.
Aujourd’hui, les scooter parisien, c’est :
la possibilité d’utiliser des scooters à 3 roues de plus de 125 cm3 sans formation (nos fameux mp3),
l’utilisation des voies de bus (à contre-sens s’il vous plaît),
le barrage des sas cyclistes aux feux (« ah ben si on doit se compliquer la vie avec ça », authentique),
la mise en danger des cyclistes (dépassements, frôlement… Sur leurs voies réservées, tant qu’à faire),
la mise en danger des piétons (roulent sur les trottoirs),
les incivilités,
des comportements imprévisibles pour les voitures (sortent de moustiques en plastiques qui virevoltent de-ci de-là),
Alors il est peut-être temps de pousser nos amis vers les vélos électriques ou les transports en commun.
Taxi !
Personne ne sait m’expliquer ce que font les taxis sur les voies de bus. Il s’agit a priori d’une tolérance de la ville qui n’a aucun sens. Un taxi ne fait pas partie des transports en commun et n’encourage pas du tout les transports verts. Si son utilité occasionnelle n’est pas à remettre en cause, sa présence sur les voies de bus empruntées par les cyclistes l’est, elle, très légitimement. Il serait donc bien normal de retirer ce privilège qui leur est uniquement accordé « parce que sinon on fout le feu »)
Cyclistes
Les cyclistes parisiens et des grandes agglomérations sont en permanence sous pression car le danger est omniprésent. Il est donc impératif de réserver de larges bandes clairement délimitées pour les vélos et de bannir autant que se peut les engins à moteurs. Mais il est tout aussi important de les considérer comme il se doit :
https://www.youtube.com/watch?v=2xmjAt109-c
Pour être honnête, depuis le début de la rédaction de cet article, j’ai découvert le plan vélo 2017 de la ville. Un mieux, j’ai hâte de voir si ça porte ses fruits.
Liens :
Geovelo : site de calcul d’itinéraire sécurisé pour cycliste
Comme ce petit clip a plu à des non-initié(e)s, je vous le partage. Il s’agit toujours de nos sessions hebdomadaires de R6 auxquelles Freddy apporte un peu de dynamisme.
Les enfants, si vous êtes fans de trucs qui volent dans l’espace, d’armes interstellaires et de ficus qui causent vous ne devez pas manquer ces bandes annonces :
Rogue One : A Star Wars Story
Pour vous faire dresser les p’tits cheveux sur la tête :
Voici un petit clip de I Fight Dragons qui va faire évoluer vos idées reçues sur les geeks (pour peu que vous parliez la langue de Dennis Ritchie).
Affrontez la cruelle réalité : on terrasse des boss de fin de niveau alors c’est pas la société qui va nous faire peur (sauf pour ceux d’entre nous qui sont agoraphobes, là c’est foutu… Qui a dit la plupart ??) !
Voilà voilà voilà. Bon, par contre pour la money et les cars, c’est pas encore ça. 😉
Le Raspberry Pi 3 est récent et beaucoup d’entre nous se sont posés des questions quant à sa capacité à faire un bon serveur Plex. Le bousin a beau être plus puissant que son prédécesseur, il reste loin d’un PC classique.
Petite vérification par moi-même de ses capacités (car pas facile de trouver des réponses claires sur le Net) :
Mon montage
Ces derniers temps, je me suis amusé à faire un petit montage sympa qui répond à quelques unes de mes (vos ?) questions. Je vous propose de partager les réponses, et j’étofferai au fur et à mesure.
Pour faire des économies d’électricité, je ne me sers plus de mon PC et de ses centaines de Watts comme serveur là ou un petit truc consommant 5W et un disque réseau peuvent suffire. J’ai donc sur mon réseau :
Un Raspberry Pi 3 hébergeant un serveur Plex (sous Raspbian)
Le Pi 3 est-il capable de faire du transcodage à la volée ?
Transcodage, conversion, optimisation : tout ça désigne la même chose : ré-encoder le fichier en un autre format compréhensible par le logiciel de lecture. C’est une opération qui nécessite une puissance de calcul conséquente et il est difficile pour des petites machine de réaliser cette conversion aussi vite que le film est lu. Pour un Pi 3, la question se pose légitimement :
Réponse : et bien oui et non. Plex sait manifestement transcoder jusqu’à un certain point. Pour la lire la vidéo ci-dessous (en 576×240) sur Chrome (qui grosso modo ne supporte que le H.264) ou sur l’app Android, notre courageux petit Pi se lance tout de même dans le transcodage :
Pour lire le fichier sur la freebox en revanche, pas de problème de conversion, la lecture est directe sans altération :
Dans ces exemples, il n’y a aucun problème car soit la vidéo est déjà encodée au bon format et elle est lue directement (direct play, seconde image), soit elle est petite et ne nécessite pas une puissance plus importante que ce que peut fournir le Pi (première image). Mais il ne faut pas se leurrer, certains fichiers plus gros ne pourront jamais être transcodés en live.
Alors point de salut sans transcodage pour les gros fichiers ?
Les plus exigeants d’entre-vous voudront au minimum des fichiers en full HD (1080p) et en 5.1 (AC3). Problème, ces formats peuvent nécessiter une conversion et là, le Pi montre ses limites. Il ne transcodera pas assez vite la vidéo. La solution, c’est soit avoir un player compatible avec ces formats (direct play), soit la conversion en tâche de fond :
Le Pi peut transcoder en arrière plan grâce à la fonction « Optimiser » qui se trouve sur chaque film. Vous choisissez la qualité et vous cliquez sur « Optimiser ». Quelques temps plus tard, vous pourrez le regarder sur votre mobile par exemple en live et sans saccade. Sauf que vous vous doutez bien que ça prend du temps : un film en full HD et en AC3 de 2h m’a pris 7h à convertir. Vous voyez là pourquoi le temps réel est impossible sur un Pi sur des fichiers full HD.
Dans le détail : les niveaux H264
A noter aussi, particulièrement pour le lecteur Android : le format H264 utilise des niveaux qui sont des limitations sur un certain nombre de paramètres qui permettent aux décodeurs de limiter les ressources mémoires et calculatoires nécessaires pour décoder une vidéo. Or, ces limitations du lecteur vont forcer le serveur à transcoder la vidéo. Il faut donc trouver le meilleur compromis entre :
avoir un niveau le plus élevé possible jusqu’à ce que le téléphone ne puisse plus supporter la lecture de la vidéo (tant au niveau bande passante que décodage processeur)
avoir un niveau trop bas qui provoque un transcodage du serveur Pi
Cela étant dit, ce type de transcodage est passé comme une fleur avec mon film HD (cf. capture en bas d’article).
Sur Android, vous pouvez définir ce niveau dans Paramètres / Avancé / Lecteur /Niveau maximum H264. Par défaut il est à 40 (4.0)
Petite expérience avec un film HD / AC3 :
Le film a pu être lu tel quel (direct play) sur :
la Freebox Revolution
mon client RaspPlex (Raspberry Pi2)
Et a nécessité un transcodage qui a mis à genoux le Pi sur :
mon application Plex Android
le site Plex.tv
Après optimisation pour mobile, la vidéo s’est lue sans soucis sur l’app Android (mais pas Plex.tv, je ferai un nouveau test pour lui).
Sur Plex.tv, vous pouvez même choisir votre version. Sur mobile il prend logiquement celle optimisée pour… mobile.
Les bons formats
Je conclue que pour être lues partout, il vaut mieux que nos vidéos soient en HD et en H264 (niveau 40) / AAC. Ou au pire, on « optimisera ».
Pour les exigeants fans de HD, il faut que votre player prenne en charge les codecs pour passer en direct play (sans transcodage). Là, c’est à vous de vous renseigner sur les codecs pris en charge.
Voili voilou. Je reviendrai peaufiner l’article au fur et à mesure. Il faudrait tâtonner un peu pour connaître les limites du Pi en terme de conversion à la volée. ++ 🙂
Edition du 20 mars 2017 : transcodage et puissance processeur
J’ai aujourd’hui un peu plus de recul sur le bouzin et force est de constater qu’un Raspberry Pi, même 3ème du nom ne peut pas tout. En effet, si l’on souhaite se passer du transcodage, il faut préparer son film en amont. Or, je cherche à la fois un confort lors de la sélection et du visionnage du film, mais aussi lors qu’il faut l’ajouter dans ma bibliothèque. Et là, vérifier que le film est en mp4, que le son est supporté, que le Plex ne prendra pas l’initiative d’incruster des sous-titres ou de changer le débit (et donc pour tout ça de transcoder), c’est fatigant.
Le Pi supporte certes des transcodages légers (les sous-titres, certains contenus audio), mais ce n’est pas suffisant. Vous imaginez bien que les transcodages Full HD sont tout bonnement impossibles en temps réel et nécessite tellement de puissance qu’il faut un processeur de PC pour les assumer (ou « optimiser » le film pendant plusieurs heures).
Pour avoir une idée de ce qui est nécessaire, Plex se fie au score « PassMark », un comparateur de « puissance de calcul ». Le Raspberry n’est pas intégré, mais on peut imaginer qu’il se trouve quelque part aux alentours de 500. Il vous faut minimum du 2000 pour espérer transcoder du Full HD. Mon fixe (un vieux core i7 4770k) a un score de plus de 10 000, un très vieux Core2 Quad (Q9400 @ 2.66GHz) atteint les 3 400. Moralité, il vous faut un PC, même un vieux, mais un PC.
La légende dit qu’il faudrait un score de 4 000 à 5 000 pour transcoder de la 4k. Je confirmerai peut-être un jour. 🙂
Bref, perso, j’ai retourné ma veste du bon côté et ai pris le parti de la facilité en choisissant de revenir sur un bon vieux PC des familles. Inconvénient : il faut l’allumer et l’éteindre. Le plus : ça dépote du yuka. 🙂
Edition du 24 août 2017 : le réseau
Vous allez peut-être trouvé ça un peu bête, mais ça vaut le coup de le mentionner : vérifiez la bande passante de votre réseau.
Si le processeur faiblard de votre serveur n’est pas en cause, sachez que les CPL et les WIFI n’ont pas forcément toujours un débit suffisant pour diffuser une vidéo en Full HD de 25 Mbps. Damned.
Par exemple, chez moi avec mon débit Internet de 3 Mbps, je ne me posais pas vraiment de question sur la rapidité de mon réseau domestique et on diffusait des vidéos en HD (720 lignes) stéréo au mieux (bêtement car elles sont 3 fois plus rapides à télécharger).
Puis nous avons acheté une télé plus grande et reçu la (sainte) fibre. Nous avons donc voulu diffuser via Plex des vidéos Full HD (1080p / 5.1) et : Mouhahaha, marche pas.
Et pourquoi ? Parce que mon CPL comme mon Wifi ont un débit ridicule : 10 à 20 Mbps. Comme une vidéo full HD peut atteindre facilement un débit supérieur à 20 Mbps sur des scènes riches, ça crée un goulot d’étranglement et hop : bufferisation.
Voilà qui explique pourquoi (paradoxalement) je pouvais voir la TV Orange en Full HD via Internet et pas mes vidéos sur mon réseau local : le player et la box Orange sont connectés en Wifi ac 5 Ghz alors que mon serveur Plex est rattaché au réseau en vieux 2.4Ghz.
CQFD, il fallait le trouver !
Dans mon cas, j’ai deux choix :
changer mon matériel pour être complètement compatible avec les dernières normes Wifi,
ou passer au filaire.
Avec l’expérience, après avoir abandonné le Pi pour sa faible puissance, je vais abandonner le Wifi et le CPL pour leur lenteur et câbler la maison en ethernet. Parce qu’à un moment, ça va bien hein.
Si vous avez la possibilité et la volonté de le faire, c’est votre meilleure option. Sinon, il vous reste à mettre à niveau complètement votre équipement WiFi, si possible en norme ac 🙂
Voilà, ainsi se termine le tour de mes mystères mystérieux sur Plex. Mon installation sera bientôt parfaite. 🙂
Hello tout le monde, je suis loin d’être autant l’ami des animaux que peuvent l’être les végans, mais à un moment il ne s’agit plus d’empathie mais de responsabilité. Adopter un animal ne doit pas être le même acte qu’acheter un lecteur DVD et pourtant, les SPA sont remplies de staffs qui sont uniquement achetés pour compenser des organes mâles atrophiés, ou d’autres dont « on n’a pas désiré assumer l’impact sur nos vies ». Ces chiens ont généralement une fin peu enviable, je vous laisse lire le reste de l’article.
Spi.
Message de Ludie
Bonsoir tout le monde,
Tous les gens qui me connaissent savent que les grands débats ne sont pas mon fort mais là, il m’est arrivé quelque chose cet après midi, et j’aimerais m’exprimer (si Spi me le permet 🙂 ).
Alors voilà, tout à l’heure en promenant mon fidèle toutou qui n’attendait que ça depuis un moment, j’ai croisé un chien sans laisse. Ma chienne étant en chaleur, mon premier reflex fut de partir en courant mais là surprise, le chien ne bouge pas d’un centimètre. En le regardant de plus prés, je me rends compte qu’il est maigre, il tremble et finit par se coucher dans l’herbe. Et là, je me dis que si je le laisse là, il va mourir dans l’herbe, sur le bord de la route.
Je retourne vite fait chez moi, chercher de l’aide, des croquettes, de l’eau et une laisse. Nous retournons le voir, il n’a pas bougé. Mon mari appelle tous les vétérinaires du coin, fermés à cette heure, on finit par avoir le numéro du vétérinaire de garde, qui nous dit qu’on peut venir, qu’il regardera s’il est pucé, mais qu’il ne pourra pas le garder pour la nuit et que les éventuels soins seront à notre charge. Impossible pour nous de laisser ce chien mourir là, nous voilà partis chez le véto.
Verdict : c’est un jeune chien, moins d’un an, non pucé. Le vétérinaire nous confirme qu’il est très mal en point, il souffre énormément. Il a attrapé un virus qui cause des gastro entérite très graves contre lesquelles les chiens sont vaccinés… en théorie. La parvovirose si je me souviens bien. Il a probablement été abandonné par ses maîtres, qui n’ont pas pu ou voulu assumer les frais du traitement. Mais puisqu’ils ne l’avaient pas non plus vacciné, j’imagine qu’ils n’en avaient tout simplement rien à faire….
Il va le mettre sous perfusion, commencer le traitement et le bourrer d’antalgiques pour qu’il ne souffre plus, mais il est quasiment certain qu’il ne passera pas la nuit… J’appellerai demain pour savoir. S’il vit toujours, nous sommes prêts à payer ses soins et même à le prendre chez nous, mais on ne se fait pas trop d’illusion…
Voilà mon histoire, et maintenant voilà ce que je voudrais dire :
Un chiot, c’est très mignon derrière la vitre de l’animalerie, mais ce n’est pas une peluche, et encore moins un cadeau pour un enfant. C’est un être vivant. Comme vous et moi, il a besoin de manger et de voir le docteur au moins une fois par an, parce que oui, lui aussi, il tombe malade ! Mais attention, pas de sécurité sociale pour les animaux, si vous voyez ce que je veux dire…
Avoir un chien, c’est également faire quelques sacrifices vis-à-vis des vacances, on ne peut emmener son chien partout. Tous les ans on le dit, et pourtant, de plus en plus de chiens sont abandonnés. Vous avez un cerveau ? Alors servez-vous en bordel de m….
Je voudrais également dire quelque chose aux maîtres de ce chien, si jamais ils venaient à lire ceci, mais l’être humain étant ce qu’il est, ils n’iront probablement pas jusque là :
« Vous avez abandonné votre chien sur le bord de la route à une mort certaine et extrêmement douloureuse qui plus est, je vous souhaite de vivre les mêmes souffrances, je vous hais du fond du cœur… »
Sur ce, je m’en vais faire le double de câlins à mon chien, qui me fait la fête tous les jours quand je rentre du boulot, et qui, rien que pour ça, le mérite bien :).
Tchao
Ludie, l’amie des bêtes.
Postface
Et pour ceux qui s’interrogent sur le dénouement de cette histoire, bonne nouvelle (pour les propriétaires), il est mort une demie-heure après son entrée à la clinique vétérinaire.
Ca faisait longtemps que je n’avais pas maudit la SNCF en public, mais le 24 août dernier méritait une mention spéciale.
Après une petite soirée dans Paris, nous rentrons en passant par Saint Lazare.
Enfin, nous y croyons.
22h00 On a évidemment cru à une blague en lisant que les prochains trains sont annoncés à 0h10. Je pense qu’il va falloir installer des babyfoots, ping-pongs et autres divertissements pour vos usagers, les enfants. Parce que là ce n’est plus une gare, c’est une crèche.
22h03 On demande à un petit gilet rouge ce qu’il s’est passé :
– Quelqu’un s’est jeté sur les rails.
Ma réaction est on ne peut plus normale :
– Mais c’est pas très sympa ça…
Depuis cet été, les gilets rouges de Saint Lazare sont équipés de balises rouges pour aiguiller les voyageurs. pic.twitter.com/8BUg3gACo8
22h05 Voie 12, un train est annoncé pour Argenteuil avec bus de substitution, le départ est prévu à… 21h42. Cette affaire ne sent pas bon.
22h15 Annonce sur le quai (mais évidemment pas dans le train) : « Attention ! Mmmmain, mmmahh, MmmmMmmhoiehinq ! » qui se traduit par « Ce train ne partira pas, le prochain part dans quelques minutes voie 2-5 ». Voie 2-5 ? C’est où ça, à côté de la voie 9 3/4 ? On suit le troupeau qui semble se diriger vers la voie 25.
22h17 Le signal du départ retentit alors qu’on traverse encore la gare, tout le monde court… J’imagine un handicapé pris dans la cohue qui ne rentrerait probablement pas chez lui aujourd’hui…
22h20 Le train part, ce qui en soit est un petit miracle. Plus miraculeux encore, il ne s’arrête pas.
22h30 Arrivée en gare d’Argenteuil, les bus de remplacement ne sont pas là. On hésite à prendre un bus RATP. Des gilets rouges nous donnent à boire. Sont sympas les gilets rouges (enfin pas tous, mais ceux-là si)
22h45 Les cars arrivent, on sent qu’ils ont été commandés dans l’urgence. Spectacle : le premier sur place est entouré de gens qui finissent par taper dessus comme des hommes préhistoriques et le chauffeur fuit. On ne le reverra pas. En même temps, accueillir un car de cette façon, c’est comme accoster une demoiselle avec un « vas-y, fais pas ta pute, déballe un sein ! » Ça ne démarre pas une relation très saine.
Suite à ça, le troupeau néandertalien se disperse et on se retrouve sans car…
22h50 Le second car arrive, il y a moins de monde, on monte dedans en n’ayant aucune idée de sa destination. Lui non plus ne sait pas où il va d’ailleurs, il veut nous emmener à Marseille (mais on sent qu’il aimerait encore plus nous emmener en dehors de son car).
22h55 Le chauffeur ne veut pas partir si des gens sont debout, il descend. Un gilet rouge règle l’affaire.
Le gilet rouge demande si « quelqu’un de bonne foi voudrait laisser sa place à un enfant malade ». Si je dois résumer la pensée globale à bord du bus à ce moment : « Nope, qu’il crève, je veux rentrer chez moi ».
23h00 Un train pour Cormeilles arrive en gare, on ne sait pas s’il y va vraiment, les gilets rouges ne savent pas s’il y va vraiment, personne ne sait s’il y va vraiment. On reste dans le bus.
23h05 Le chauffeur est enfin prêt à nous emmener et demande à un gilet rouge :
– Donc je vais à Cormeilles ?
– Non, vous faites toutes les gares jusqu’à Conflans.
– Mais j’ai pas pris mon GPS moi…
23h10 La circulation des trains a repris discrètement et un train qui va vraiment à Cormeilles arrive.
On nous demande de descendre du bus (dommage, des gens chantaient des chansons paillardes rigolotes) et on va se tasser dans le train.
23h30, on arrive enfin.
Chère SNCF, les horaires sont approximatifs, mais les faits sont là, quels sont tes solutions pour t’améliorer ?
Je note ta bonne volonté d’amener des bus, mais je note surtout que toi-même, tu ne sais pas trop ce qui se passe sur tes voies et si tu communiques plus, tu communiques toujours mal, même avec tes propres gilets rouges. Aujourd’hui, forte de ton expérience dans le sujet, ne devrais-tu pas être capable de gérer des situations comme celles-ci ?
Parce que c’est facile et ça va vite à faire, voici la cinquième compilation des tweets du site.
Il faut que je meuble un peu car sinon l’image de gauche est mal calée. Là, ça devrait être mieux maintenant. Ah, pas encore tout à fait… Là ! Voilà. Ah non, mais j’y suis presque. Tenez encore un petit moment… Ayé !
Salut les enfants, moi aussi je vais semer ma petite graine moisie dans le jardin de l’intolérance. C’est parti. 🙂
A titre personnel et pour employer un euphémisme, je ne suis pas fan des religions. Je vois donc d’un œil méfiant tout ce qui porte soutane, grosse beubar, calot, burkini ou toute apparition me demandant de bouter de l’anglais. Alors quand j’entends des râleries sur des maillots de bains ridicules, à la base, ça me passe au-dessus. Mais voilà, le pays semble se focaliser là-dessus en ce moment alors si vous voulez mon avis, le voici (sinon j’ai moins polémique). 🙂
Pour commencer, se tordre l’esprit à se dire que Saint Pierre (ou cerbère équivalent) va vous interdire l’entrée par un « Nan nan, toi tu dégages, t’as des basquettes », c’est un poil ridicule. Si j’étais un dieu (et j’y travaille), je me baserais sur ce que vous avez réalisé dans votre vie : vous avez creusé un puit pour les petits africains, découvert un vaccin, aidé à limiter le réchauffement climatique, trouvé plus de 200 pokémons ? Non, vous avez juste enfilé un burkini. En ébranlant le combat pour l’égalité des sexes et vous enfermant dans un certain communautarisme, vous n’avez pas vraiment aidé vos petits camarades à mieux vivre. Perso, j’hésiterais même à vous envoyer en enfer.
Cependant, bien que j’aie peu de considération pour une personne qui se déguise en Barbamama, je me demande : à part raviver une phobie de la perte de notre culture chère à Marine, qu’est-ce que ça peut bien nous faire qu’une nana se déguise pour aller se baigner à la mer ? De toute façon, en s’acharnant sur eux vous ne les convaincrez pas, vous les exclurez juste un peu plus de la Société. Des gens qui font des choses qui me semblent connes, il y en a (remerciez dieu que je ne sois pas votre dictateur) : bouffer des Big Mac tous les jours, vendre Tour de Garde à l’entrée des gares, se maquiller en suppôt de Satan, etc. Les gens sont libres tant qu’ils ne nuisent pas aux autres, non ? Si j’étais un terroriste, ça m’amuserait pas mal de nous voir nous engueuler pour une fringue (moche en plus), je me sentirais aussi victorieux que lorsqu’on a annulé la braderie de Lille à cause de moi (la gloire).
Après, on parle aussi de la laïcité : nous sommes en dehors des établissements publiques et rappelons nous que le droit d’exercer sa religion est garanti par la déclaration des droits de l’Homme (suis pas fan de ce passage).
Peut-être que quelque part, on a foiré l’éducation ou l’intégration de ces gens mais on donne probablement beaucoup trop d’importance à cette histoire. En revanche, si ces gens doivent être surveillés car ils se radicalisent, c’est une toute autre histoire.
Bref. Sapez-vous comme vous voulez, topless ou burkini. Juste, si je peux vous conseiller une chose : si les gens émettent des cris de dégoût à votre rencontre, essayez quand même le burkini.
Un Ch'ti + de l'eau + des fruits = un blog
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