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La petite reine contre le reste du monde

Chère madame le Maire de Paris,

Jusqu’ici, j’essayais de ne pas passer les portes de Paris en vélo. Mais voilà, nécessité fait loi et je déambule maintenant quotidiennement dans votre belle cité. C’est une expérience particulière et laissez-moi vous dire que je me sentirais plus en sécurité bâillonné, nu et enduit de marinade au milieu du tournage d’une émission gastronomique de Jackie et Michel.

La raison ? Vos parisiens conduisent fort mal, madame (je généralise si je veux), mais ce n’est pas uniquement leur faute. Tel des cafards soumis aux contraintes de leur environnement et faute de limites claires, ils s’adaptent, ils mutent. Et l’environnement madame le maire, c’est vous qui en avez la charge. Alors il va falloir s’expliquer maintenant : pourquoi les voies cyclables de la capitale sont elles si pourraves ? Au XXIème siècle, alors que nos voisins nordiques sont à donf sur le vélo et que notre pays vient de défendre le projet de la COP21, il est grand temps d’agir pour donner à la petite reine sa vraie place (ou au cheval, à la trottinette, au bouzin électrique, aux panards, etc.).

Pour cela, il faudra  peut-être limiter les nuisibles, et pas juste les diesels parce qu’on vient juste de se rendre compte qu’ils sont vilains.

Deux roues, mais plus de pollution

L’Etat a autorisé la conduite de mp3 (scooters à 3 roues) dont la motorisation est supérieure à 125 cm3… Pourquoi une telle hérésie ? Probablement pour préserver les emplois d’une entreprise qui a utilisé un vide juridique pour implanter ses machines de mort (comme avec Coyote). Choix fort judicieux qui a contribué à la croissance du nombre de scooters dans Paris et transforme la ville en une calamité pour les cyclistes et les piétons.

Aujourd’hui, les scooter parisien, c’est :

  • la possibilité d’utiliser des scooters à 3 roues de plus de 125 cm3 sans formation (nos fameux mp3),
  • l’utilisation des voies de bus (à contre-sens s’il vous plaît),
  • le barrage des sas cyclistes aux feux (« ah ben si on doit se compliquer la vie avec ça », authentique),
  • la mise en danger des cyclistes (dépassements, frôlement… Sur leurs voies réservées, tant qu’à faire),
  • la mise en danger des piétons (roulent sur les trottoirs),
  • les incivilités,
  • des comportements imprévisibles pour les voitures (sortent de moustiques en plastiques qui virevoltent de-ci de-là),
  • une pollution accrue,
  • des accidents accrus.

Alors il est peut-être temps de pousser nos amis vers les vélos électriques ou les transports en commun.

Taxi !

Personne ne sait m’expliquer ce que font les taxis sur les voies de bus. Il s’agit a priori d’une tolérance de la ville qui n’a aucun sens. Un taxi ne fait pas partie des transports en commun et n’encourage pas du tout les transports verts. Si son utilité occasionnelle n’est pas à remettre en cause, sa présence sur les voies de bus empruntées par les cyclistes l’est, elle, très légitimement. Il serait donc bien normal de retirer ce privilège qui leur est uniquement accordé « parce que sinon on fout le feu »)

Cyclistes

Les cyclistes parisiens et des grandes agglomérations sont en permanence sous pression car le danger est omniprésent. Il est donc impératif de réserver de larges bandes clairement délimitées pour les vélos et de bannir autant que se peut les engins à moteurs. Mais il est tout aussi important de les considérer comme il se doit :

https://www.youtube.com/watch?v=2xmjAt109-c

Pour être honnête, depuis le début de la rédaction de cet article, j’ai découvert le plan vélo 2017 de la ville. Un mieux, j’ai hâte de voir si ça porte ses fruits.

 

Liens :

  • Geovelo : site de calcul d’itinéraire sécurisé pour cycliste

Deux bandes annonces bien geeks pour le weekend

Les enfants, si vous êtes fans de trucs qui volent dans l’espace, d’armes interstellaires et de ficus qui causent vous ne devez pas manquer ces bandes annonces :

Rogue One : A Star Wars Story

Pour vous faire dresser les p’tits cheveux sur la tête :

Et pour rappel, la première bande annonce :

Les Gardiens de la galaxie, volume 2

Et la suite des nouveaux héros des étoiles :

Vivement. 🙂

Raspberry Pi 3 et Serveur Plex : le transcodage

Le Raspberry Pi 3 est récent et beaucoup d’entre nous se sont posés des questions quant à sa capacité à faire un bon serveur Plex. Le bousin a beau être plus puissant que son prédécesseur, il reste loin d’un PC classique.

Petite vérification par moi-même de ses capacités (car pas facile de trouver des réponses claires sur le Net) :

Mon montage

Ces derniers temps, je me suis amusé à faire un petit montage sympa qui répond à quelques unes de mes (vos ?) questions. Je vous propose de partager les réponses, et j’étofferai au fur et à mesure.

Pour faire des économies d’électricité, je ne me sers plus de mon PC et de ses centaines de Watts comme serveur là ou un petit truc consommant 5W et un disque réseau peuvent suffire. J’ai donc sur mon réseau :

  • Un player Freebox Revolution connectée à la TV
  • Un mobile sous Android avec l’appli Plex
  • Un Raspberry Pi 2 connecté sur une autre TV
  • Un Raspberry Pi 3 hébergeant un serveur Plex (sous Raspbian)

Le Pi 3 est-il capable de faire du transcodage à la volée ?

Transcodage, conversion, optimisation : tout ça désigne la même chose : ré-encoder le fichier en un autre format compréhensible par le logiciel de lecture. C’est une opération qui nécessite une puissance de calcul conséquente et il est difficile pour des petites machine de réaliser cette conversion aussi vite que le film est lu. Pour un Pi 3, la question se pose légitimement :

Réponse : et bien oui et non. Plex sait manifestement transcoder jusqu’à un certain point. Pour la lire la vidéo ci-dessous (en 576×240) sur Chrome (qui grosso modo ne supporte que le H.264) ou sur l’app Android, notre courageux petit Pi se lance tout de même dans le transcodage :

Transcodage en direct avec Plex

Pour lire le fichier sur la freebox en revanche, pas de problème de conversion, la lecture est directe sans altération :

Plex lecture directe

Dans ces exemples, il n’y a aucun problème car soit la vidéo est déjà encodée au bon format et elle est lue directement (direct play, seconde image), soit elle est petite et ne nécessite pas une puissance plus importante que ce que peut fournir le Pi (première image). Mais il ne faut pas se leurrer, certains fichiers plus gros ne pourront jamais être transcodés en live.

Alors point de salut sans transcodage pour les gros fichiers ?

Les plus exigeants d’entre-vous voudront au minimum des fichiers en full HD (1080p) et en 5.1 (AC3). Problème, ces formats peuvent nécessiter une conversion et là, le Pi montre ses limites. Il ne transcodera pas assez vite la vidéo. La solution, c’est soit avoir un player compatible avec ces formats (direct play), soit la conversion en tâche de fond :

Le Pi peut transcoder en arrière plan grâce à la fonction « Optimiser » qui se trouve sur chaque film. Vous choisissez la qualité et vous cliquez sur « Optimiser ». Quelques temps plus tard, vous pourrez le regarder sur votre mobile par exemple en live et sans saccade. Sauf que vous vous doutez bien que ça prend du temps : un film en full HD et en AC3 de 2h m’a pris 7h à convertir. Vous voyez là pourquoi le temps réel est impossible sur un Pi sur des fichiers full HD.

Optimiser une vidéo avec Plex
Optimisation d’une vidéo avec Plex.

Dans le détail : les niveaux H264

A noter aussi, particulièrement pour le lecteur Android : le format H264 utilise des niveaux qui sont des limitations sur un certain nombre de paramètres qui permettent aux décodeurs de limiter les ressources mémoires et calculatoires nécessaires pour décoder une vidéo. Or, ces limitations du lecteur vont forcer le serveur à transcoder la vidéo. Il faut donc trouver le meilleur compromis entre :

  • avoir un niveau le plus élevé possible jusqu’à ce que le téléphone ne puisse plus supporter la lecture de la vidéo (tant au niveau bande passante que décodage processeur)
  • avoir un niveau trop bas qui provoque un transcodage du serveur Pi

Cela étant dit, ce type de transcodage est passé comme une fleur avec mon film HD (cf. capture en bas d’article).

Sur Android, vous pouvez définir ce niveau dans Paramètres / Avancé / Lecteur /Niveau maximum H264. Par défaut il est à 40 (4.0)

Petite expérience avec un film HD / AC3 :

Le film a pu être lu tel quel (direct play) sur :

  • la Freebox Revolution
  • mon client RaspPlex (Raspberry Pi2)

Et a nécessité un transcodage qui a mis à genoux le Pi sur :

  • mon application Plex Android
  • le site Plex.tv

Plex : serveur pas assez puissant

Après optimisation pour mobile, la vidéo s’est lue sans soucis sur l’app Android (mais pas Plex.tv, je ferai un nouveau test pour lui).

Sur Plex.tv, vous pouvez même choisir votre version. Sur mobile il prend logiquement celle optimisée pour… mobile.

Plex choix de version

Les bons formats

Je conclue que pour être lues partout, il vaut mieux que nos vidéos soient en HD et en H264 (niveau 40) / AAC. Ou au pire, on « optimisera ».

Pour les exigeants fans de HD, il faut que votre player prenne en charge les codecs pour passer en direct play (sans transcodage). Là, c’est à vous de vous renseigner sur les codecs pris en charge.

Screenshot Civil War
La version transcodée pour mobiles tourne maintenant parfaitement en direct play.
Screenshot Zootopia
Attention, même en H264, la lecture peut nécessiter un transcodage (ici toutefois supporté correctement).

Voili voilou. Je reviendrai peaufiner l’article au fur et à mesure. Il faudrait tâtonner un peu pour connaître les limites du Pi en terme de conversion à la volée. ++ 🙂

Edition du 20 mars 2017 : transcodage et puissance processeur 

J’ai aujourd’hui un peu plus de recul sur le bouzin et force est de constater qu’un Raspberry Pi, même 3ème du nom ne peut pas tout. En effet, si l’on souhaite se passer du transcodage, il faut préparer son film en amont. Or, je cherche à la fois un confort lors de la sélection et du visionnage du film, mais aussi lors qu’il faut l’ajouter dans ma bibliothèque. Et là, vérifier que le film est en mp4, que le son est supporté, que le Plex ne prendra pas l’initiative d’incruster des sous-titres ou de changer le débit (et donc pour tout ça de transcoder), c’est fatigant.

Le Pi supporte certes des transcodages légers (les sous-titres, certains contenus audio), mais ce n’est pas suffisant. Vous imaginez bien que les transcodages Full HD sont tout bonnement impossibles en temps réel et nécessite tellement de puissance qu’il faut un processeur de PC pour les assumer (ou « optimiser » le film pendant plusieurs heures).

Pour avoir une idée de ce qui est nécessaire, Plex se fie au score « PassMark », un comparateur de « puissance de calcul ». Le Raspberry n’est pas intégré, mais on peut imaginer qu’il se trouve quelque part aux alentours de 500. Il vous faut minimum du 2000 pour espérer transcoder du Full HD. Mon fixe (un vieux core i7 4770k) a un score de plus de 10 000, un très vieux Core2 Quad (Q9400 @ 2.66GHz) atteint les 3 400. Moralité, il vous faut un PC, même un vieux, mais un PC.

La légende dit qu’il faudrait un score de 4 000 à 5 000 pour transcoder de la 4k. Je confirmerai peut-être un jour. 🙂

Bref, perso, j’ai retourné ma veste du bon côté et ai pris le parti de la facilité en choisissant de revenir sur un bon vieux PC des familles. Inconvénient : il faut l’allumer et l’éteindre. Le plus : ça dépote du yuka. 🙂

Edition du 24 août 2017 : le réseau

Vous allez peut-être trouvé ça un peu bête, mais ça vaut le coup de le mentionner : vérifiez la bande passante de votre réseau.

Si le processeur faiblard de votre serveur n’est pas en cause, sachez que les CPL et les WIFI n’ont pas forcément toujours un débit suffisant pour diffuser une vidéo en Full HD de 25 Mbps. Damned.

Par exemple, chez moi avec mon débit Internet de 3 Mbps, je ne me posais pas vraiment de question sur la rapidité de mon réseau domestique et on diffusait des vidéos en HD (720 lignes) stéréo au mieux (bêtement car elles sont 3 fois plus rapides à télécharger).
Puis nous avons acheté une télé plus grande et reçu la (sainte) fibre. Nous avons donc voulu diffuser via Plex des vidéos Full HD (1080p / 5.1) et : Mouhahaha, marche pas.

Et pourquoi ? Parce que mon CPL comme mon Wifi ont un débit ridicule : 10 à 20 Mbps. Comme une vidéo full HD peut atteindre facilement un débit supérieur à 20 Mbps sur des scènes riches, ça crée un goulot d’étranglement et hop : bufferisation.

Pourquoi un débit si pourri ? C’est peut-être dû à la configuration des pièces, mais plus probablement à l’encombrement de la bande Wifi des 2.4Ghz (et à l’utilisation normes WiFi obsolètes par mes appareils sur cette fréquence).
J’en déduis ça car des appareils plus récents fonctionnant avec le Wifi de la box en 5Ghz tournent à plus de 150 Mbps.

Voilà qui explique pourquoi (paradoxalement) je pouvais voir la TV Orange en Full HD via Internet et pas mes vidéos sur mon réseau local : le player et la box Orange sont connectés en Wifi ac 5 Ghz alors que mon serveur Plex est rattaché au réseau en vieux 2.4Ghz.

CQFD, il fallait le trouver !

Dans mon cas, j’ai deux choix :

  • changer mon matériel pour être complètement compatible avec les dernières normes Wifi,
  • ou passer au filaire.

Avec l’expérience, après avoir abandonné le Pi pour sa faible puissance, je vais abandonner le Wifi et le CPL pour leur lenteur et câbler la maison en ethernet. Parce qu’à un moment, ça va bien hein.
Si vous avez la possibilité et la volonté de le faire, c’est votre meilleure option. Sinon, il vous reste à mettre à niveau complètement votre équipement WiFi, si possible en norme ac 🙂

Voilà, ainsi se termine le tour de mes mystères mystérieux sur Plex. Mon installation sera bientôt parfaite. 🙂

Nos amis les animaux (qui Dieu merci crèvent loin de chez nous)

Préface

Hello tout le monde, je suis loin d’être autant l’ami des animaux que peuvent l’être les végans, mais à un moment il ne s’agit plus d’empathie mais de responsabilité. Adopter un animal ne doit pas être le même acte qu’acheter un lecteur DVD et pourtant, les SPA sont remplies de staffs qui sont uniquement achetés pour compenser des organes mâles atrophiés, ou d’autres dont « on n’a pas désiré assumer l’impact sur nos vies ». Ces chiens ont généralement une fin peu enviable, je vous laisse lire le reste de l’article.

Spi.

Message de Ludie

Bonsoir tout le monde,

Tous les gens qui me connaissent savent que les grands débats ne sont pas mon fort mais là, il m’est arrivé quelque chose cet après midi, et j’aimerais m’exprimer (si Spi me le permet 🙂 ).

Alors voilà, tout à l’heure en promenant mon fidèle toutou qui n’attendait que ça depuis un moment, j’ai croisé un chien sans laisse. Ma chienne étant en chaleur, mon premier reflex fut de partir en courant mais là surprise, le chien ne bouge pas d’un centimètre. En le regardant de plus prés, je me rends compte qu’il est maigre, il tremble et finit par se coucher dans l’herbe. Et là, je me dis que si je le laisse là, il va mourir dans l’herbe, sur le bord de la route.

Je retourne vite fait chez moi, chercher de l’aide, des croquettes, de l’eau et une laisse. Nous retournons le voir, il n’a pas bougé. Mon mari appelle tous les vétérinaires du coin, fermés à cette heure, on finit par avoir le numéro du vétérinaire de garde, qui nous dit qu’on peut venir, qu’il regardera s’il est pucé, mais qu’il ne pourra pas le garder pour la nuit et que les éventuels soins seront à notre charge. Impossible pour nous de laisser ce chien mourir là, nous voilà partis chez le véto.

Verdict : c’est un jeune chien, moins d’un an, non pucé. Le vétérinaire nous confirme qu’il est très mal en point, il souffre énormément. Il a attrapé un virus qui cause des gastro entérite très graves contre lesquelles les chiens sont vaccinés… en théorie. La parvovirose si je me souviens bien. Il a probablement été abandonné par ses maîtres, qui n’ont pas pu ou voulu assumer les frais du traitement. Mais puisqu’ils ne l’avaient pas non plus vacciné, j’imagine qu’ils n’en avaient tout simplement rien à faire….

Il va le mettre sous perfusion, commencer le traitement et le bourrer d’antalgiques pour qu’il ne souffre plus, mais il est quasiment certain qu’il ne passera pas la nuit… J’appellerai demain pour savoir. S’il vit toujours, nous sommes prêts à payer ses soins et même à le prendre chez nous, mais on ne se fait pas trop d’illusion…

Voilà mon histoire, et maintenant voilà ce que je voudrais dire :

  • Un chiot, c’est très mignon derrière la vitre de l’animalerie, mais ce n’est pas une peluche, et encore moins un cadeau pour un enfant. C’est un être vivant. Comme vous et moi, il a besoin de manger et de voir le docteur au moins une fois par an, parce que oui, lui aussi, il tombe malade ! Mais attention, pas de sécurité sociale pour les animaux, si vous voyez ce que je veux dire…
  • Avoir un chien, c’est également faire quelques sacrifices vis-à-vis des vacances, on ne peut emmener son chien partout. Tous les ans on le dit, et pourtant, de plus en plus de chiens sont abandonnés. Vous avez un cerveau ? Alors servez-vous en bordel de m….
  • Je voudrais également dire quelque chose aux maîtres de ce chien, si jamais ils venaient à lire ceci, mais l’être humain étant ce qu’il est, ils n’iront probablement pas jusque là :

« Vous avez abandonné votre chien sur le bord de la route à une mort certaine et extrêmement douloureuse qui plus est, je vous souhaite de vivre les mêmes souffrances, je vous hais du fond du cœur… »

Sur ce, je m’en vais faire le double de câlins à mon chien, qui me fait la fête tous les jours quand je rentre du boulot, et qui, rien que pour ça, le mérite bien :).

Tchao

Ludie, l’amie des bêtes.

Postface

Et pour ceux qui s’interrogent sur le dénouement de cette histoire, bonne nouvelle (pour les propriétaires), il est mort une demie-heure après son entrée à la clinique vétérinaire.

Spi.

Les pires tweets de NorthGate 5

Parce que c’est facile et ça va vite à faire, voici la cinquième compilation des tweets du site.

Il faut que je meuble un peu car sinon l’image de gauche est mal calée. Là, ça devrait être mieux maintenant. Ah, pas encore tout à fait… Là ! Voilà. Ah non, mais j’y suis presque. Tenez encore un petit moment… Ayé !

Et si vous aimez ceux du jour ci-dessous, les précédents sont par ici.

Continuer la lecture de Les pires tweets de NorthGate 5

Je peux me mettre au burkini moi aussi ?

Salut les enfants, moi aussi je vais semer ma petite graine moisie dans le jardin de l’intolérance. C’est parti. 🙂

A titre personnel et pour employer un euphémisme, je ne suis pas fan des religions. Je vois donc d’un œil méfiant tout ce qui porte soutane, grosse beubar, calot, burkini ou toute apparition me demandant de bouter de l’anglais. Alors quand j’entends des râleries sur des maillots de bains ridicules, à la base, ça me passe au-dessus. Mais voilà, le pays semble se focaliser là-dessus en ce moment alors si vous voulez mon avis, le voici (sinon j’ai moins polémique). 🙂

Pour commencer, se tordre l’esprit à se dire que Saint Pierre (ou cerbère équivalent) va vous interdire l’entrée par un « Nan nan, toi tu dégages, t’as des basquettes », c’est un poil ridicule. Si j’étais un dieu (et j’y travaille), je me baserais sur ce que vous avez réalisé dans votre vie : vous avez creusé un puit pour les petits africains, découvert un vaccin, aidé à limiter le réchauffement climatique, trouvé plus de 200 pokémons ? Non, vous avez juste enfilé un burkini. En ébranlant le combat pour l’égalité des sexes et vous enfermant dans un certain communautarisme, vous n’avez pas vraiment aidé vos petits camarades à mieux vivre. Perso, j’hésiterais même à vous envoyer en enfer.

Cependant, bien que j’aie peu de considération pour une personne qui se déguise en Barbamama, je me demande : à part raviver une phobie de la perte de notre culture chère à Marine, qu’est-ce que ça peut bien nous faire qu’une nana se déguise pour aller se baigner à la mer ? De toute façon, en s’acharnant sur eux vous ne les convaincrez pas, vous les exclurez juste un peu plus de la Société. Des gens qui font des choses qui me semblent connes, il y en a (remerciez dieu que je ne sois pas votre dictateur) : bouffer des Big Mac tous les jours, vendre Tour de Garde à l’entrée des gares, se maquiller en suppôt de Satan, etc. Les gens sont libres tant qu’ils ne nuisent pas aux autres, non ? Si j’étais un terroriste, ça m’amuserait pas mal de nous voir nous engueuler pour une fringue (moche en plus), je me sentirais aussi victorieux que lorsqu’on a annulé la braderie de Lille à cause de moi (la gloire).

Après, on parle aussi de la laïcité : nous sommes en dehors des établissements publiques et rappelons nous que le droit d’exercer sa religion est garanti par la déclaration des droits de l’Homme (suis pas fan de ce passage).

Peut-être que quelque part, on a foiré l’éducation ou l’intégration de ces gens mais on donne probablement beaucoup trop d’importance à cette histoire. En revanche, si ces gens doivent être surveillés car ils se radicalisent, c’est une toute autre histoire.

Bref. Sapez-vous comme vous voulez, topless ou burkini. Juste, si je peux vous conseiller une chose : si les gens émettent des cris de dégoût à votre rencontre, essayez quand même le burkini.

L’authentification par réseaux sociaux, une méthode simple mais pas sans inconvénients…

Dans la série « j’essaye de préserver les pauvres internautes du malin », j’ai déjà écrit deux articles : Evitez d’offrir vos informations perso sur le Net (phishing) ou comment détecter un petit rigolo qui veut vos codes d’accès, et J’ai trouvé pour vous le meilleur anti-virus (et vous le connaissez) ou pourquoi un anti-virus ne vaudra jamais un esprit éclairé.

Aujourd’hui, on va causer de l’authentification via les réseaux sociaux. Ne levez pas les yeux au ciel, c’est simple à piger et vous allez comprendre que s’identifier via votre compte Facebook, Twitter ou Google Plus sur une application tierce peut se révéler nuisible.

S’authentifier, une nécessité

Certains sites ont besoin que vous créiez un compte chez eux. C’est généralement légitime car un compte perso, ça permet de garantir votre identité sur un site marchand, de conserver vos préférences, d’envoyer les dernières bonnes affaires, etc. C’est pratique pour vous, c’est pratique pour eux.

Cependant, avec le succès des réseaux sociaux, Facebook, Twitter et consorts se sont dit que proposer d’utiliser leurs systèmes d’authentification pourraient être une bonne idée. Pas faux, utiliser un compte FB pour accéder à un site permet de :

  • n’avoir à retenir que l’identifiant du réseau social pour plusieurs sites (applications),
  • ne pas avoir à se connecter, la durée d’une session de réseau social étant très longue.
  • se connecter en une seconde.

Extrêmement pratique, non ? Oui, mais pas que, ça peut aussi devenir… embarrassant.

Les débordements

Prenons l’exemple d’un grand site streaming musical que nous appellerons Onzer. Si vous prenez la peine de créer un compte manuellement, c’est un poil plus fastidieux mais le site ne sait de vous que ce que vous lui donnerez (une adresse mail et un mot de passe au minimum). Si en revanche, vous vous authentifiez via votre compte Facebook, l’application va réclamer des droits que vous vous empresserez d’accepter car, rappelez-vous le plus grand mensonge du siècle :

J’ai lu et j’accepte les conditions générales de ce site.

Avouez, vous n’avez rien lu, vous servirez juste vos données sur un plateau.

Connexion via facebook

Dans les deux cas, vous pouvez commencer à jouir de votre musique. La nuance, c’est que lorsque vous vous êtes authentifié avec FB, vous avez donné le droit à Onzer d’accéder à vos informations Facebook. Et qu’est-ce que vous stockez sur FB ? Hein ? C’est bien ça, votre vie. Si l’application est un peu taquine, elle peut :

  • récupérer l’ensemble de vos amis,
  • leur envoyer des messages non sollicités,
  • publier vos écoutes sans votre consentement explicite sur votre mur,
  • collecter vos données personnelles,
  • regarder votre vie partir en cendres,
  • etc.

C’est de cela qu’il faut se méfier. FB a beau proposer des règles fines de gestion des droits, vous n’en avez généralement pas connaissance et ne les utiliserez pas. Évitez donc de céder aux sirènes de la facilité et prenez un peu de temps pour créer un compte spécialement pour chaque application.

Limiter les frais

Dés lors que vous avez un abonnement Facebook, vous êtes constamment authentifié et pisté sur les sites qui utilisent les boutons « J’aime ». C’est déjà amplement suffisant sans qu’en plus vous offriez nos données personnelles à des applications, tout en ne sachant rien de ce qu’ils vont en faire. Vous pouvez faire confiance à FB, mais allez savoir ce que Onzer fait de vos données. Fut un temps, ils publiaient systématiquement vos morceaux écoutés sur votre mur Facebook sans vous en informer, et perso je n’ai pas trop envie que tout le monde sache que j’écoute du Jul en cachette…

Testez la réalité virtuelle pour 2€

Google Cardboard est un projet de Google qui permet à tout possesseur de smartphone d’expérimenter la réalité virtuelle. J’ai testé le machin et bien que ce soit un « pauvre truc en carton », c’est extrêmement bien pensé. Ce carton est équipé de deux lentilles, d’un aimant faisant office de bouton (ingénieux), et d’un support pour votre téléphone. Le tout donne un casque de réalité virtuel d’une qualité relative mais qui vous permet d’expérimenter l’immersion dans des univers en relief, et surtout permet à Google de démocratiser la technologie pour le prix d’une botte de radis (pour les radis malins).

C’est toujours difficile de décrire la VR, alors si vous êtes curieux, faites l’expérience vous-même. Vous pouvez acheter la Cardboard chez Google (à partir de 14,99€) ou par exemple chez Ali Express (2,70€).

cardboard

J’ai testé l’oculus rift il y a deux ans, et c’était rigolo. J’avais juste regretté la définition trop faible de l’écran. Aujourd’hui, j’ai testé le bouzin avec mon téléphone qui a l’avantage d’avoir une définition de 2560 x 1440 (1920 × 1080 pour l’Oculus) et le rendu est très très acceptable. Bien sûr ne prenez pas ce jouet pour ce qu’il n’est pas : un vrai casque de VR que vous utiliserez tous les jours. Il est en carton, donc peu durable et peu confortable. C’est simplement une petite prouesse qui vous plongera dans des univers virtuels pour pas cher et ça, ça n’a pas de prix. 😉

Une fois votre Cardboard reçu, téléchargez l’application éponyme sur le store (allez ici si vous avez un iPhone car oui, même vous, vous avez le droit d’être moderne). Et nettoyez bien vos lentilles.

Vous aurez aussi besoin d’un petit coup de main pour le montage :

++, vous me donnerez votre ressenti si vous essayez.

 

 

90% des messages Facebook

Bonjour le monde ! Allez, je suis en feu(1), deuxième article cette semaine !

Si Facebook est votre outil de procrastination préféré, alors cet article est fait pour vous. Je voudrais ici vous montrer que la plupart des messages n’ont aucune valeur ajoutée (les miens compris, j’en suis bien conscient ^^). J’ai donc regroupé quelques posts bien représentatifs des stéréotypes du réseau social en guise de preuve. Vous allez vous reconnaître à coup sûr dans au moins l’un d’eux (si vous atteignez 4 ou 5, je m’inquiéterais quand même à votre place). 😛

(1) : expression issue de l’anglais « I’m on fire » qui fait très fait naze en français et laisse penser que je fais une combustion spontanée, je vous rassure ce n’est pas le cas, mais je ne l’utiliserai plus.

Allez, c’est parti, top 8 des messages bateaux de Facebook ! N’hésitez pas à en ajouter dans les commentaires.

1. La satisfaction d’ego

Je fais le tri dans ma liste d’amis Facebook, je saurai que tu es vraiment mon ami si tu partages mon message !

Pourquoi c’est mal : parce que tu vas te ridiculiser et vite oublier cette demande.

2. Le message caritatif

Si tu partages ce message, Gaétan atteint d’une maladie dégénérative du scrotum vivra plus longtemps !

Pourquoi c’est mal : parce qu’après 15 ans de diffusion de ces bêtises, le web commence à comprendre que personne n’est assez cruel pour donner 5 centimes par partage à un enfant malade. Je veux dire, vous voyez sérieusement un bienfaiteur dire : « quel dommage, tu es passé à 7 clics de la vie, Nicolas. Tu ne peux t’en prendre qu’aux internautes qui n’ont pas assez liké ta maladie ! » ?

3. Le malheur sur ta famille

Si tu ne partages pas ce message, tu tomberas malade, ton compte en banque sera vidé, tu auras un dégât des eaux, tes enfants de trahirons, tu subiras une attaque de criquets mangeurs d’hommes et ton débit Internet passera sous les 2 megas (liste non exhaustive).

Pourquoi c’est mal : sérieusement ?

4. Le message public mais privé.

J’ai passé une journée de merde mais ne me demandez pas pourquoi.

Pourquoi c’est mal : parce qu’au mieux tu suscites une curiosité malsaine qui rendra les gens heureux de ne pas être à ta place. Au pire on s’en bat l’une sans toucher l’autre.

5. Le partisan d’une cause.

Vous êtes tous des enfoirés de capitalistes homophobes qui tuez des petits animaux !

Pourquoi c’est mal : parce que c’est vrai, mais je n’aime pas qu’on me le rappelle.

6. L’affreux troll.

J’ai mis une photo de mon chat : 100 j’aime ou je l’abandonne devant un restau chinois.

Pourquoi c’est mal : ça ne l’est pas. Y répondre, ça l’est. Don’t feed the troll!

7. L’innocent engagé.

Ouais, j’ai montré des vidéos de gens morts, mais c’était pour la bonne cause !

Pourquoi c’est mal : parce que Gamette, la fille de 13 ans de Liliane est roulé en boule sous son lit depuis qu’elle a vu le visage de Paul Walker après son excès de vitesse, un volant entre les incisives. Parce que les gens t’aiment encore moins maintenant.

8. Le discours de motivation.

Pour soi :

je suis gentil mais si on touche à ceux que j’aime, attention, je m’énerve tout rouge !

Pour les autres :

Il n’y a aucun but que tu ne puisses atteindre si tu te sors les doigts !

Pourquoi c’est mal : parce oui, bon bah, je crois qu’Internet a généré plus de mollusques accrochés à leurs claviers que entrepreneurs ou de grands sportifs. Donc si tu sauves quelqu’un de la dépression sur Internet, je t’offre un biscuit.

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Allez, likez-moi maintenant !

 

Merci Patron !

J’aurais fait un bien piètre journaliste car je vais vous parler d’un film tout droit sorti des salles (pas « en » salle car il n’est plus diffusé). Du coup, ce sera difficile de le voir au cinéma mais nul doute que vous le retrouverez vite sur votre plateforme de VoD préférée (plus ou moins légale).

Je vous présente donc Merci Patron ! Attentions aux âmes sensibles, il n’y aura pas de sang, pas d’action, pas de héros en armure ou en collant. Pas non plus de philosophie obscure sur la pomme de terre slovaque primée à Cannes. Du tout, il s’agit là d’un reportage de François Ruffin – sorte de Michael Moore français – sur la vie après LVMH, après le départ de leurs usines de la région d’Amiens.

Le film se penche sur la famille Klur, dommages collatéraux qui se retrouvent sur la paille et menacés de saisie, faute de travail. Lorsque l’ami François découvre leur situation, il décide de les aider en leur proposant de faire chanter se faire aider de LVMH qui, après tout, est la source de leur malheur. S’en suit alors une histoire rocambolesque sur les tractations obscures du groupe avec cette famille qu’il espère bien cantonner au mutisme. Mais François est là !

Pourquoi il ne faut pas le manquer ? Parce qu’il déterre quelques ordures de Bernard Arnault, un grand riche symbole du capitalisme aveugle, et que ça fait du bien. Parce que vous découvrirez que l’image d’un groupe a bien plus de prix que ses employés. Parce que ce sera votre heure d’indignation de la semaine. 🙂

Une ch’tite bande annonce pour vous finir ?