On a revu : Maman j’ai raté l’avion 2

Vous savez bien que Noël, c’est la période de rediffusion des vieux classiques. Vous vous êtes donc sans doute déjà enfilé Le père Noël* ou De funes plusieurs fois. Et bien, avec Mel et Trivette, nous n’avons pas échappé à la tradition et avons revu Maman j’ai raté l’avion 2 : le retour du casse couille de 82 cm. Aujourd’hui, avec nos yeux d’adultes, on se rend compte que les deux cambrioleurs auraient dû mourir quinze fois, si ce n’est de fractures du crane, au moins de cancers divers, vu la quantité de produits chimiques qu’ils ingurgitent. Allez, admettons qu’ils soient immortels.

Mais quand même, même si on essaye de se remettre dans la peau d’un d’jeunz, tout est bizarre, à commencer par l’intervention de cette dame aux pigeons qui explique à Kevin qu’elle n’a pas d’amis et que son ancien compagnon Roger est mort d’un cryptococcus neoformans suite à l’ingestion de colombins de pigeons. Ca devient plus étrange encore quand Kevin réplique : « Moi, mon grand père m’a offert des patins à roulettes verts »… WTF quoi…

Mais ne soyons pas chafouins car après tout, c’est un film pour gosses et c’était bien fendard à l’époque… Et puis ne crachons pas sur les vertus éducatives de ce film qui nous aura au moins appris :

  • que les pièges de Kevin ne fonctionnent pas dans le monde réel,
  • qu’assassiner des enfants, c’était encore drôle en 90,
  • qu’il ne faut pas dévoiler son plan tant qu’il n’est pas terminée (un problème global à tous les méchants),
  • que la mère de Kevin aurait dû jouer la maman du Petit Poucet,
  • que son budget coiffure équivaut au PIB du Yemen.

Juste une question, est-ce que je suis le seul à vouloir qu’il se fasse pécho par Joe Pesci, le gamin ?

* : Soyons clairs. Je veux dire que vous avez vu Le père Noël est une ordure, pas que vous avez eu une relation avec un obèse à moumoute blanche.

On a testé : Zen (restaurant japonais à Noyelles-Godault)

L’avis de Spi

Pour une fois que je mange jap’ en dehors de Paris, ça valait le coup d’en parler. Pas facile pourtant car j’ai un avis très mitigé sur le restaurant.

Je ne suis pas un spécialiste du japonais, mais comme toute personne qui se nourrit en région parisienne, j’ai testé un bon nombre de « chiponais » qui proposent peu ou prou la même carte. J’ai aussi fréquenté quelques « vrais » japonais de la rue Sainte Anne et je dois dire que le Zen est… spécial.

La déco est sobre et propre, le restaurant qui a ouvert mi 2013 respire encore le neuf. Nous sommes très bien accueillis par la patronne qui parle un très bon français (ça change !). On s’installe tranquillement et on consulte la carte. Le restaurant se positionne sur des menus « haut de gamme » qui privilégient la présentation à la quantité. Chaque menu est accompagné de ses traditionnelles soupe et salade de choux.

J’ai envie de dire du bien de cet endroit mais deux choses m’ont posé problème :

  1. La quantité. Mon menu à près de 19€ comporte une soupe, une salade, 4 makis, 5 sushis, 4 brochettes et un bol de riz. Ca me laisse sur ma faim.
  2. Le goût. Pas question de traiter de la qualité car ça a l’air très fin. Mais personnellement, je suis habitué à avoir ma sauce teriyaki avec mes brochettes, plus de riz avec mes sushis et aussi plus de sushis pour 4€ de moins.

Ca m’embête vraiment de dire ça car on sent que les propriétaires ont fait des efforts, mais je n’ai pas vraiment aimé.

En résumé, ma note est « mmmmmouiiiiiiiiimmmmmmmm non » / 5.

Leur site : www.restaurantzen.fr.

L’avis de Trivette

J’ai vraiment apprécié ce restaurant. Il est clair que les menus sont moins copieux que e qu’on a l’habitude d’avoir mais ne nous voilons pas la face… Nous sommes devenus de véritables cochons à engraisser. Il n’y a qu’à voir l’article sur le Salade’n’Co. Le point le plus positif qui est ressorti est le rapport quantité/prix. Si vous n’avez rien mangé depuis trois jours, effectivement foncer dans les restaurants des grandes chaines qui vous nourriront plus qu’il ne le faut :D .

Je me fais donc l’avocat du « ZEN » en confirmant le sous entendu de spi comme quoi le repas est de qualité. Les saveurs sont là, et si vous aimez le japonais vous retrouverez les goûts uniques de ce genre de restaurants (à ne pas confondre avec le chinois surtout). L’accueil est très agréable, et je tire mon chapeau aux patrons de l’établissement qui ont pris le risque de s’installer dans la zone commerciale autour de toutes ces grandes chaines de restaurants.

Les points négatifs sont les suivants: Faites de la publicité et faites un vrai site où les gens peuvent vous localiser de manière plus précise car le restaurant est vraiment dans une petite ruelle. N’hésitez pas à proposer des fourchettes et couteaux aux clients car tout le monde n’est pas familiarisé avec les baguettes.

Bref en conclusion je ne peux que souhaiter bon courage à ce petit établissement en lui attribuant une note de 4/5. En vous remerciant…

On a testé : Les Saisons (restaurant parisien)

Lors de la soirée Albator du Grand Rex, nous avons confié notre destin culinaire à La fourchette qui nous a emmené un peu à l’arrache dans un restaurant situé à 15 minutes du cinéma : Les Saisons. Comme pour Linsolent, j’ai été agréablement surpris alors je me disais qu’une petite critique s’imposait.

C’est un de ces petits restaus parisien dont la façade n’est pas énorme, ne le manquez donc pas. Lorsqu’on y entre, la décoration est chaleureuse et le personnel est accueillant. Comme c’est notre première « fourchette », on nous explique aimablement comment cela fonctionne : il faut choisir un plat + dessert ou une entrée + plat hors menu pour bénéficier d’une réduction de 30%. Une fois initiés et pressés par la séance du corsaire de l’espace, nous annonçons n’avoir que 45 minutes pour manger : pari gagné (il n’y avait pas trop de monde, ça aide). Pour ma part j’ai commandé un Lièvre à la royale, pour lequel j’ai eu droit à la petite explication sur l’origine historique du met. C’était la « petite touche en plus ». Bon, Panpan était un peu cher, mais vraiment délicieux, et puis il était noyé dans notre ristourne qui nous faisait un prix raisonnable d’une vingtaine d’euros par personne (hors boissons). Et n’oublions pas le dessert : une divine tartes aux noix.

Merci Les Saisons, ça méritait bien une 794ème bonne critique sur La Fourchette. Visiteurs, vous pouvez lécher la photo ci-dessous. 🙂

Lievre à la royale (600px)
Le lièvre à la royale

Une note ? Allez, 5/5. 🙂

J’étais à l’avant première d’Albator au Grand Rex

Bonjour à tous et Joyeux Noël !

Vendredi, j’étais à l’avant-première de Space Pirate : Captain Harlock que vous connaissez tous sous le nom de Albator : le corsaire de l’espace. Ca se passait au Grand Rex en présence de 2700 fans sur l’écran de 300 m² de la salle Grand Large. L’ambiance était excellente et le film n’était vraiment pas mal.

Synopsis :

Dans un futur lointain, la Terre est devenue une « planète interdite  » pour les humains éparpillés dans l’Espace : la planète ne dispose pas d’assez de ressources pour héberger toute l’Humanité. Le commandant du vaisseau spatial Arcadia, le capitaine Albator, est un pirate de l’espace épris de liberté. Condamné à mort, il demeure insaisissable. Albator a choisi d’affronter la Coalition GAIA.

Affiche Albator 3DLe film est fidèle à la trame habituelle des Albator, mais l’histoire a su s’adapter à un public devenu adulte, désormais capable de supporter un héros plus sombre que jamais. L’animation est quant à elle assez fantastique pour un film qui n’a coûté « que » 30 millions de dollars (Monstres Academy en a coûté 200). C’est beau, bien mis en scène et on retrouve notre capitaine charismatique. L’oiseau rigolo est le seul vestige du côté humoristique de la série, mais on n’est plus là pour se marrer ! 🙂

Pour moi, c’est le résumé de toute une enfance qui tient dans ce film. Il n’est certes pas transcendant, mais reste très bien et saura séduire toute une génération de trentenaires nostalgiques. Je ne vous en dit pas plus, allez le voir, surtout qu’il passe encore au Rex cette semaine dans la grande salle (il a kické la Reine des neiges en salle 2 !).

Je vous invite à un petit récap’ (non exhaustif) en générique et bandes annonces :

Albator 78 :

Albator 84 :

http://www.dailymotion.com/video/x6a1q4_generique-albator-84_shortfilms

Harlock Saga :

http://www.dailymotion.com/video/x933ep_harlock-saga-opening-ending_creation?search_algo=2

Albator 2013 :

Et n’oubliez pas de passer de bonne fêtes !

J’ai vu La Reine des neiges (oui, je sais…)

Avec Titoque, samedi dernier, on s’est dit qu’on irait voir un film d’homme velu. Lui voulait voir Thor armé de son Mioumiou magique, et moi Le Hobbit (qui, et oui, a les pieds velus). Après avoir longuement négocié, nous nous sommes fiés à mon instinct qui disait de sa petite voix lugubre : « Emmène la dans la cave, et n’oublie pas ta pelle et les sucreries »… Quoique, attendez, c’est pas le bon instinct. C’était plutôt : « Allons voir un film qui nous plait à tous les deux, un Disney est une valeur sûre ! »

Sauf qu’une fois entrés dans la salle, de petits lutins sont venus s’installer tout autour de nous. Ce n’était pas Noël et ils n’avaient pas le regard bridé de ces petites personnes qui fabriquent nos cadeaux. En y regardant de plus près, c’était juste des mioches. C’est là que je fus pris d’une petite suée, amplifiée par la bande annonce de la Féé Clochette 18 : Gangbang dans le peuplier. Et si ce film était un agglomérat de scènes cucues avec des personnages mielleux ?

Le film commencé, je suis rassuré. Il s’agit d’une sorte de Raiponce. Ca chante, ça danse, c’est classique et fatalement cucu, mais ça se regarde. C’est au pire « très beau » et on notera la présence de Dany Boon dans le rôle du bonhomme de neige Olaf qui crève dans d’atroces souffrances à côté d’un poêle à mazoute (spoil ?).

Voilà, je voulais faire mon coming out : j’ai vu la Reine des Neige, j’ai honte… Mais Titoque aussi !

Une petite bande annonce peut-être ?

Les fans de 3D trouverons que la neige est très bien faite. 🙂
Ah, et le court metrage du début avec Mickey est excellent aussi, je vous le retrouverai.

Sauvegarder en ssh sur un NAS Synology

Maintenant que le blog a son propre serveur, il est temps de faire mes sauvegardes moi-même comme un grand. Pour ça, une petite copie de fichiers par SSH me bottait bien. C’est très simple, sécurisé et de bon goût. Les barbus connaissent déjà et ça se trouve facile sur le Net, alors je vais rester concis et me contenter de mettre quelques liens.

Sauvegardons :

Si vous ne savez pas générer vos dumps de sauvegarde, sachez que vous pouvez – par exemple – créer des archives monolithiques contenant une arborescence de fichiers en tar.gz ou des dumps sql pour vos bases de données. Pour vous simplifier la vie, vous pouvez aussi utiliser des outils comme Ninja Backup (merci à Pierre pour la découverte).

Copions  :

Pour copier vos sauvegardes facilement sur un NAS Synology via SSH et en indiquant un mot de passe, commencez par installer sshpass. Il permettra de spécifier un mot de passe avec scp, ce qui est impossible à automatiser avec scp seul .

# yum install sshpass

Habituellement, on vous dira que stocker le mot de passe c’est mal et qu’il vaut mieux utiliser un système de clé privée / clé publique, mais je ne bosse pas à la NSA, alors voici la belle ligne de commande à lancer sur le serveur source, combinant scp et sshpass :

# sshpass -p 'xxx' scp -rp /mon/chemin/local/source/* backuper@nas.mondomaine.com:/volume1/ma/destination/

nas.mondomaine.com est l’adresse de votre nas, backuper est le nom du compte créé sur le NAS et xxx est son mot de passe. Les options r et p précisent que la copie est récursive et préserve les dates des fichiers copiés. Bien sûr, vous pouvez planifier cette sauvegarde via crontab

La partie qui nous intéresse : sur le Synology :

Je sais bien que les mises à jour du Synology écrasent parfois les modifications. On va donc limiter les manipulations : 

  • Créez un utilisateur avec des droits d’écriture sur le répertoire cible via l’interface web (voir capture plus bas).
  • En SSH, ouvrez le fichier /etc/passwd et modifiez la ligne de votre utilisateur : assurez-vous qu’elle se termine par : /bin/bash et non pas /sbin/nologin.
  • Vérifiez que le SSH est activé sur votre NAS.
  • Vérifiez que le port SSH (22) est ouvert en entrée sur votre routeur.
Backuper Rights
Droits de l’utilisateur Backuper. Cliquez pour agrandir.

Vous pouvez alors effectuer vos sauvegardes, et si vous voulez sécuriser un poil plus, regardez comment utiliser les clés publiques et privées.

C’est tout. 🙂

Home sweet home (le blog a changé de serveur)

Le blog a été fraîchement migré, soyez donc les bienvenus !

Mais n’oubliez pas vos patins pour ne pas rayer le parquet !

Peu de changements pour vous, mais plus pour moi :

  • un nouveau serveur
  • un nouveau système de commentaires
  • une mise à jour en version 3.8 de WordPress
  • un changement d’adresse de northgate.fr en blog.northgate.fr
  • de nouvelles ambitions pour le serveur qui va héberger d’autres blogs et outils

J’espère que 2014 va être chouette sur le sujet.

Have fun !
Spi.

Que s’est-il passé sur YouTube en 2013 ?

Le site a beau être un désastre pour les abonnés free et un cauchemar pour les youtubers amateurs, je vous présente un aperçu de l’année 2013 selon le site de streaming le plus encombré au monde. Ce sera aussi l’occasion de tester le nouveau serveur du blog, accrochez-vous, ça va faire « pouf » !

Assez étrangement, cette vidéo passe bien, même chez free. 🙂

Invictus

Dans les ténèbres qui m’enserrent,
Noires comme un puits où l’on se noie,
Je rends grâce aux dieux quels qu’ils soient,
Pour mon âme invincible et fière,

Dans de cruelles circonstances,
Je n’ai ni gémi ni pleuré,
Meurtri par cette existence,
Je suis debout bien que blessé,

En ce lieu de colère et de pleurs,
Se profile l’ombre de la mort,
Et je ne sais ce que me réserve le sort,
Mais je suis et je resterai sans peur,

Aussi étroit soit le chemin,
Nombreux les châtiments infâmes,
Je suis le maître de mon destin,
Je suis le capitaine de mon âme.

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Out of the night that covers me,
Black as the pit from pole to pole,
I thank whatever gods may be
For my unconquerable soul.

In the fell clutch of circumstance
I have not winced nor cried aloud.
Under the bludgeonings of chance
My head is bloody, but unbowed.

Beyond this place of wrath and tears
Looms but the Horror of the shade,
And yet the menace of the years
Finds and shall find me unafraid.

It matters not how strait the gate,
How charged with punishments the scroll,
I am the master of my fate:
I am the captain of my soul.

Invictus, William Ernest Henley.