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Le best of du support

Si vous avez 5 minutes, prenez le temps de rire cruellement de notre support délocalisé en Tunisie.

Tous les incidents que la hotline ne sait pas résoudre nous sont transférés. Malheureusement, entre leurs captures d’écrans en 300×200 et les descriptions faites d’onomatopées, il n’est pas toujours facile de faire notre boulot. Enfin, au moins, ça fait un stock de petites phrases pour Bescherelle Ta Mère.

Contemplez quelques-une de leurs perles :

  • « Quelle est la logique de la liste d’affichage par défaut des éléments de la Geide en page d’accueil du site ? » [NdSpi : une « GED » est une Gestion Electronique de Documents]
  • Mr ROBERT pas possible de mettre des nouveaux fichier BTP sous INTRANET
  • Identification de la sollicitation : le formulaire de création d’un compte fournisseur n’existe pas sur le nouveau portal et sur l’ancien portal y’ a des champs qu’elle ne peut pas les renseigner
  • Rappel utilisatrice pour prendre une capture plus claire Elle n’est pas dans le bureau je l’a recontacte dans une demi heure pour le suivi
  • Madame Christelle DUBOIS déclare le fait qu’elle n’arrive pas à modifier la page au niveau de l’intranet portal
  • pas possible de d’accéder à la création des données de référentiel sous Intranet
  • Mr DUPUIS dit- que compte Intranet afin d’accéder à la création des données de référentiel ne fonctionne pas.
  • L’utilisatrice était membre de certaines communiqués : [NdSpi : communautés]
  • Bonjour CHEVAL
  • Défaut d’acces a la rebrique France sur l’intranet . [NdSpi : parle au mur, t’auras des rebriques]
  • l’utilisateur a reçoit plusieurs lien pour changement mot de passe
  • il n’arrive pas toujours a accéder. message d’erreur: « les information transmis ne vous pas permet de vous identifier  » [NdSpi : ça m’étonnerait qu’on laisse des messages comme ça…]
  • TASK003548 : Livrer l’utilisateur. [NdSpi : et il ne nous sera fait aucun mal ?]
  • Est-ce qu’elle ne risque pas d’effacer les membres de la communauté s’elle fait ça?
  • Mme Strütz demande d’envoyer un pour le groupe « Intranet » : il découvre l’anomalie suivante (voir mail ci-dessous).
  • De plus il a indiqué qu’ils n’est plus possible que de rajouter une seule image il n’a que la possiblilté d’ajouter plusieurs et ça ne fonctionne pas non plus
  • Comme vous le voyez, cette zone a des arrondis rectangulaires.
  • Très bien tôt SuperDrive nous permettra de s’affranchir de cete problématique de droits. En attenant une procédure complète d’utilisation de SuperDirve, nous préconisons de créer de répertoires dans le Drive dédiés aux documents de l’intranet. Les utilisateurs pourront déposer ces répertoires dans leurs espace partagée LumDrive dans un 2ème temps. [NdSpi : une ingénieure, 2 lignes, 9 fautes]
  • Merci de vous identifier ainsi nous communiquer le nom de l’utilisateur impacté.
  • User dit que ses collègues disposent de 6 pages sur intranet, c’est pas le cas pour elle: n’a que 3 pages.
    Elle ne trouve pas l’application « Schmurz » sur Intranet, elle peut y accéder via un raccourci sur le bureau, or que ses collègues peut y accéder via Intranet.
  • Défait de saisie sur un formulaire sous le l’intranet

Et ça c’est juste sur quelques mois.

Il est temps pour lui de changer (de sexe)

Je tiens à exprimer ma solidarité à l’un de nos amis pour son opération prochaine de changement de sexe. Vous comprendrez que je ne cite pas son nom et lui laisse la primeur d’annoncer la nouvelle de lui-même. Ce sera je pense, une grande libération.

En attendant, c’est le moment de réfléchir à tout ce que peut endurer une personne mal à l’aise dans son corps et qui a besoin de devenir qui elle veut être. C’est aussi le moment d’imaginer son quotidien enfermé dans un corps qui n’est pas le sien et les moqueries dont il est victime. Prenez donc un instant pour y méditer.

Alors que les couples homosexuels commencent seulement à s’intégrer dans la Société, il reste encore du chemin à faire pour les autres. Je m’adresse donc à vous, les gens : n’oubliez pas que l’on ne vous demande pas d’aimer, mais juste de tolérer. N’hésitez pas à partager ce message d’espoir au monde !

Et n’oublions pas ce que disait Bill Gates :

2 inches ought to be enough for anybody

Je te souhaite bon courage bro, pour ton opération d’élargissement du pénis. C’est vrai que t’étais ridicule sous la douche.

J’veux ça !

Pour changer un peu des sujets abordés habituellement par le proprio des lieux, j’ai envie de partager un peu ce mélange de sentiments qui m’envahit à chaque fois que je fais un saut à la Défense le weekend (ou tout autre centre commercial d’envergure, je suis pas réfractaire aux autres).

Qui n’a jamais, au détour des allées, eu un coup de cœur pour un produit au tarif plus ou moins raisonnable ?
Qui n’a jamais pensé « Omg… j’veux ça ! » (feat. Paris Hilton@southpark) ?

https://www.youtube.com/watch?v=rMJ3fpuQ5FY

S’ensuivent divers cas de conscience. Entre l’envie et la voix de la raison, ce genre de conflits intérieurs est souvent soumis à ma fidèle complice de ces moments là (elle se reconnaitra !)

Et finalement on se dit que non, c’est quand même pas bien raisonnable, y’a plus urgent, et puis est-ce que j’en aurai l’usage ? Est-ce que je vais le porter ? Est-ce que finalement ça ne va pas finir en objet déco, jamais utilisé, jamais touché ? Et on s’en va, on continue à faire le tour des magasins, profitant du calme relatif des lieux un dimanche matin…

Le temps passe et l’esprit cogite… Et finalement on craque, on se dit que merde, à quoi bon se casser la tête à travailler toute l’année si on ne peut pas se faire un petit plaisir de temps en temps ?
Et zou, retour en 4ème vitesse au magasin, grisé d’avance à l’idée de ce qui est manifestement un achat compulsif.

Et finalement, là ou on voit le génie des marketeux, c’est qu’en ayant acheté un truc, n’importe lequel, on trouve le moyen en ayant dépensé de se dire « Ah mais c’est génial, et en plus j’ai eu X% de remise ! »

Le truc de fou, c’est finalement de se dire que pendant les soldes ou juste les promos, non seulement on achète des trucs, mais en plus on a l’impression d’avoir fait des économies… en ayant dépensé.

Paradoxe, quand tu nous tiens … (ne pas analyser, ne pas analyser).

Ah et oui, vous vous en doutez, si j’aborde le sujet, c’est que je me suis fait avoir. Et le pire c’est cette satisfaction d’avoir l’objet convoité.
Et avec 5% !!! \o/

Le binôme discriminatoire des élections départementales

Je vais être bref sur le Front National : tout le monde sait que le FN c’est pas bien mais tant pis hein. Ecoutez, si vous kiffez les messages d’intolérance et que vous vous laissez séduire par la démagogie, c’est dommage mais ce n’est sans doute pas moi qui vais vous raisonner. Alors je vais plutôt attirer votre attention sur un truc pourri que j’ai découvert avec ces élections : le « binôme paritaire ».

Lors des élections départementales de mars 2015, le nouveau mode de scrutin s’appliquera pour la première fois : deux conseillers départementaux seront élus dans chaque canton au scrutin binominal à deux tours. Les candidats devront se présenter en binôme composé d’une femme et d’un homme. Cette disposition vise à poursuivre l’objectif de parité qui avait commencé à être mis en œuvre depuis la loi du 31 janvier 2007, disposant que les suppléants devaient être de sexe opposé à celui du candidat.

Le but est donc d’assurer la parité homme-femme. Parfait, on va donc encore se coltiner une parité au rabais comme on a tenté de le faire chez les pompiers.

Car créer une parité artificielle est à mon sens une véritable stupidité qui n’aura comme avantage que de satisfaire le fantasme de certains, empressés de voir des résultats. Ce système discriminatoire permettra peut-être de s’habituer à voir plus de femmes dans le paysage politique, mais ce seront probablement des pantins choisis à la va-vite. On peut douter sur la qualité de ces femmes en matière de politique et de l’image qu’elles donneront des femmes au pouvoir à terme.

Peut-être que donner le goût de s’investir dans la Société se fait à l’école via une éducation civique qui encourage les filles à participer, non ? Cette histoire de binôme m’a tout l’air d’un cataplasme sur une jambe de bois. Et pire, ça reste de la discrimination, même positive.

La prochaine étape ce sera de forcer un quota de nains noirs transgenres.

Source : Vie Publique.

 

Ma formation, petit moment de (non) vie.

Vous aussi vous avez déjà eu droit à des formations relous et inutiles ? En ce qui me concerne, c’était sur un sujet qui pouvait m’être expliqué en 1h et je me suis ennuyé pendant une journée et demie. Mais comme il faut toujours savoir transformer une mauvaise expérience en quelque chose de profitable, je me suis dit que mon calvaire pouvait vous amuser. Voici donc le rapport très officiel que j’ai communiqué à ma responsable (les noms ont bien sûr été changés et les notes amputées de passages trop « parlants »). […]

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Un cadre dans la cité (on a bien fait un Indien dans la ville…).

Le courage d’un homme se mesure à son attitude face aux épreuves qu’il traverse. Et n’ayons pas peur des mots : j’ai croisé un héros ! Quoi que rétrospectivement, c’était sans doute juste un inconscient.

Ce matin, un cadre dynamique avec sa panoplie complète doit se rendre du RER à son entreprise en traversant la cité. La plupart des gens en costume prennent la navette pour éviter de croiser des scooters brûlés, des gamins qui se battent avec des extincteurs ou des gens qui s’insultent dans une langue d’un autre continent, mais pas lui. Lui c’est un warrior : il se remarque comme John Mcclane avec sa pancarte « I hate niggers » dans Harlem, mais il s’en fiche ! L’homme ne sait pas encore qu’il est une noisette observée par une meute d’écureuils affamés.

I hate niggers
John Mcclane dans Die Hard.

Cher gentil cadre, dans un rare moment d’empathie et avant qu’il ne soit trop tard pour toi, je vais t’expliquer comment ta tenue est perçue par le jeune prédateur des cités :

  1. La coupe de cheveux grisonnante de bogoss avec la raie sur le côté = laisse moi te narguer avec ma coupe de cheveux qui coûte plus cher que ton AX tunée. Et mon sourire ultra-bright, on en parle ou pas ?
  2. Manteau noir avec col = j’ai du style et du charisme auprès de mes sous-fifres, de ma femme et mes enfants que j’aime fesser pour des raisons diverses.
  3. Echarpe rouge = je suis metrosexuel, j’apprécierais peut-être d’être l’objet d’un viol collectif avec violence mais je n’ai pas osé sauter le pas. Avez-vous un avis sur la question ?
  4. Souliers pointus = un symbole phallique qui coûte cher. A l’achat mais aussi quand on se rend compte qu’ils courent moins vite que des Nikes contrefaites du bled.
  5. Sacoche de type PC portable = symbole international de l’incitation au vol (parfois rapidement associé au point 3).
  6. Démarche faite de petits pas frénétiques, accélère lorsqu’on s’approche = Je suis une biche farouche. J’ai quelque chose à cacher, vous devriez essayer de le récupérer.

Avec tous ces signes, notre ami avait donc mis toutes les chances de son côté mais pas de bol, à cette heure là, la cité est encore endormie. Mais ne t’inquiète pas, gentil cadre, tu retenteras ta chance demain. Quant à moi, je penserai à prendre du pop-corn.

Mon samedi au taff à patcher un fantôme.

En ce début d’année, une annonce a fait paniquer le petit monde de Linux. Une vilaine faille critique a échappé à la sagacité des grands distributeurs dont RedHat. C’est ballot, car la brèche permet d’exécuter du code sur vos serveurs préférés et donc de prendre la main dessus. N’en déduisez pas forcément que parce que le machin concerne Nunux, vous êtes hors danger dans le confort de vos machines sous Windows. En effet, vous avez peut-être un petit appareil caché au fond d’un tiroir qui présente ce défaut (comme un NAS Synology par exemple). Pas de panique toutefois, mais il est bon de pratiquer une petite mise à jour (ou un exorcisme, c’est au choix).

En ce qui nous concerne, nous avons passé un petit moment à patcher 22 serveurs virtuels. C’était fort amusant et instructif !… Non, je plaisante, c’était chiant et stressant ! Alors comme exutoire, je partage avec vous un peu de mon taff : voici le log (journal) que j’ai pris en note durant notre opération. Nous commençons par un arrêt des serveurs pour une sauvegarde à froid, enchaînons avec le patch, redémarrage et enfin vérifications d’usage. […]

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Grande marée 2015

Y’a pas de raison, nous aussi, nous sommes allés faire un saut en bord de mer pour voir la grande marée. Direction le Crotoy et Berck-sur-mer cette fois !
Faut admettre que c’est impressionnant et diablement beau. Votre œil perfide mais néanmoins attentif remarquera la photo du port du Crotoy à la limite d’être submergé par une pleine mer de coefficient 107. Jamais vu ça là bas. Quant à Berck, maintenant, ils ferment tout simplement les digues. 🙂

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Vous m’excuserez, c’est fait avec un téléphone. 🙂

Faut-il condamner des centaines de macaques pour sauver des millions d’humains ?

L’un des sujets sensibles qu’on a du mal à aborder avec les défenseurs de petits animaux est celui des tests à but pharmaceutique. On est généralement d’accord pour se dire que des tests futiles comme celui de la toxicité des maquillages ne doivent pas être testés sur des animaux vivants ou qu’en tout cas, ils ne doivent pas occasionner de souffrance. En revanche, il n’est pas facile d’avoir un avis tranché sur les tests à but pharmaceutique. Prenons cet article par exemple :

Sida : Un traitement protégeant durablement du VIH, efficace sur des singes, a été mise au point

Des macaques sont infectés par le VIH afin de tester un remède. C’est sans doute cruel car ça les met à mort à terme (probablement). Cependant, ça va pouvoir sauver des millions de vies humaines. L’humain équilibré est alors face à un dilemme.

Lorsqu’on est vegan, c’est commode de dire que manger des petits pois améliore la santé et pérennise nos ressources puisque (faut bien admettre) vous n’avez pas tort, mais là va falloir mouiller le maillot. Car de la façon dont je vois les choses, vous vous en sortirez haïs par l’un où l’autre des camps. Allez, répondez :

Faut-il condamner des centaines de macaques pour sauver des millions d’humains ?

Je pense que la réponse dépend de là où va votre empathie. Pensez à ces pauvres singes torturés… Bien, maintenant, pensez à cette petite fille à qui la mère a légué le sida… Qui voulez-vous sauver ? Ne répondez pas tout de suite, car n’oubliez pas que quelque soit votre réponse vous passerez pour un monstre. Soit vous n’aimez pas les petits singes, soit vous n’aimez pas les petites filles. Je dirais que la pression sociale et celle de vos convictions va s’affronter un moment. Je vais prendre un thé et je vous reviens. 🙂

Ayé ? Alors, êtes-vous :

  1. de ceux qui s’accrochent à leurs convictions : vous préférez mourir plutôt que de blesser un animal (fut-ce une souris). Enfin, sur le principe, on vous mettra peut-être à l’épreuve et vous changerez peut-être d’avis. Cela dit, on est déjà trop d’humains donc quelque part ça régule, une petite fille en moins.
  2. de ceux qui pensent que l’Homme passe avant tout et que s’il faut sacrifier quelques trucs à poils, ça ira très bien. Après tout, z’avaient qu’à avoir des tanks, ces cons de macaques.
  3. de ceux qui sont partis en boucle dans une longue réflexion et qui se demande si le fait de ne pas tester sur les animaux retarde de beaucoup les remèdes. Rhaah, j’ai détruit vos neurones !

Alors, hein ? Ou alors vous avez une autre voie à proposer ? Je suis prêt à accueillir votre haine, allez-y, crachez moi dessus. 🙂