Archives de catégorie : J’aime

La vie en GoPro – The Adventure of life in 4K (vidéo)

GoPro fabrique des caméras miniatures de qualité prévues pour filmer vos exploits en haute définition. Grâce à eux, on collectionne depuis 10 ans des images extraordinaires provenant des quatre coins du monde. Cette vidéo est l’occasion de se faire une idée des aventures que certains vivent pendant qu’on est derrière un bureau. 🙂

La caméra semble victime de son succès à l’heure qu’il est. Le site est difficilement accessible.

Les pires tweets de NorthGate 2

Vous avez aimé la première salve, alors voici la seconde. 🙂 Je n’ai toujours pas vraiment compris l’intérêt de Twitter, même si je l’utilise depuis un moment maintenant. Par contre pour moi, ça me force à mettre en scène des petits moments de vie en 140 caractère. Ca me fait bien marrer et ça, ça n’a pas de prix ! 😉

Retrouvez le premier article : Le pire des twits de NorthGate. Et followez-moi si ça vous dit. 🙂

Cliquez sur le bouton « Lire l’article en entier » pour… ben lire l’article en entier si vous êtes sur l’accueil. Nan parce que j’ai pas tout affiché par défaut, c’est un peu long, vous comprenez ? Continuer la lecture de Les pires tweets de NorthGate 2

Quand les sous-titreurs se/nous font plaisir

Comme vous ne piratez jamais pour ne pas faire pleurer Pascal Nègre, vous ne saviez probablement pas que lorsqu’un film ou une série sort aux Etat-Unis, une horde de subbers se rue dessus pour le souiller de sous-titres à la grammaire approximative et le mettre à gracieusement disposition des francophones. Voilà qui est réparé, bienvenue à bord moussaillon !

C’est fort sympathique de leur part, seulement certains d’entre eux parlent l’anglais comme des sèches thaïlandaises (marre de la vache espagnole) et se livrent à une course au sous-titrage qui nuit un peu à la pertinence du mot. Par exemple, dites-vous que le texte original de la capture ci-contre est : « Embark one of these ships », soit « Embarquez à bord d’un de ces bateaux ». Et non pas « Embarquez l’un de ces moutons »…

Allez, un dernier avant de vous envoyer sur leur site :

"You known nothing John Snow."
« You known nothing John Snow. »

Je vous laisse visiter les sous-titres de la honte.

Madère 2014 (photos et compte rendu)

Bonjour à tous !

Il est maintenant de coutume d’exhiber sa vie sur les réseaux sociaux au moindre événement mais comme je m’y refuse catégoriquement, c’est sur le blog que je vais vous étaler mon bonheur au visage. 😉

Cet été, nous avons eu l’opportunité de visiter l’île de Madère, pays du vin, de la sauce et de Jean-Pierre. Même si nous ne sommes pas parvenus à mettre la main sur les deux derniers, nous avons passé de superbes vacances. Du coup, je vais vous en faire un peu la promo. 🙂

Tour d’horizon

Pour rejoindre Madère, il existe des vols directs depuis Bruxelles et Paris. Comme toujours, s’y prendre tôt et hors période permet d’avoir des prix bien plus abordables. Pour vous déplacer une fois sur place, c’est facile ! Depuis quelques années, Madère se fait percer de tunnels qui accélèrent grandement les déplacement et dispose même d’une voie rapide. Par contre, quelle que soit la route, faites un vœu quand vous passez la 5ème, ça n’arrivera pas si souvent (vous pouvez aussi en faire à chaque précipice). Si vous venez par vous-même, pensez à louer une voiture à l’aéroport. Même si le réseau de bus est dense, c’est assez pénible et les arrêts peuvent être loins des départs de randonnées. Pas d’inquiétude, les routes sont parfois impressionnantes mais aussi bien sécurisées.

Levada de Queimadas
Randonnée le long d’une levada au départ de Queimadas.

Les précipitations et la fertilité des sols rendent la végétation luxuriante (sauf sur la pointe est) et il suffit parfois de tendre la main pour se nourrir. La température oscille toute l’année entre 20 et 25°C, ce qui est idéal pour les touristes, la végétation et moi.

Le centre de l’île est montagneux et culmine à 1862m. Les côtes sont très escarpées et constituées essentiellement de falaises. Peu de plages donc, mais quelques zones artificielles aménagées entre les rochers. Les fans de cuisson au soleil sur des plages de sable fin n’apprécieront pas forcément le coin, même si l’île voisine de Porto Santo dispose d’une vraie plage. Ce sont plutôt les randonneurs qui seront ravis de pouvoir arpenter les magnifiques paysages.

Parlons-en des randos. Les Madèriens ont développé un système d’irrigation amenant l’eau du versant Nord (plus exposé aux précipitations) vers le sud. Ce maillage de petits ruisseaux (les levadas) est aujourd’hui une aubaine pour le randonneur qui pourra les longer jusqu’à leurs sources sur plusieurs kilomètres. L’Office du tourisme propose un guide indispensable d’une vingtaine de randonnées fléchées. A chaque sortie, il sera bon d’emporter des vraies godasses, de l’eau, une lampe torche, un téléphone portable, et de laisser son vertige au vestiaire. La randonnée de Queimadas est magnifique, mais il n’est pas indiqué que ceux qui ont le vertige devraient emporter des sous-vêtements propres. Rien de vous oblige à aller jusqu’au bout si vous ne le sentez pas (à part la peur de passer pour une lopette). 🙂

Sabre avec de la banane, des amandes pilées et du fruit de la passion.
Le sabre.

Question nourriture, ne manquez pas de goûter à l’espetada : de la viande cuite au feu de bois sur des branches de laurier avec du sel. Divin avec ses patates douces et assez folklo à manger sans couverts. 😀 Nous avions aussi particulièrement apprécié le spade (sabre) à la banane, aux amandes pillées et au jus de maracuja (fruit de la passion).  En dehors des zones touristiques, les prix sont assez bas au vu de la quantité servie.

Côté visites, ne manquez pas :

  • les randos, ce serait dommage de vous en priver tellement c’est zoli.
  • Cabo Girão et sa plateforme en verre à près de 600m  du sol.
  • Funchal, la « capitale » de l’île qui abrite un peu d’histoire (et d’excellentes glaces au pied du téléphérique).
  • le tour de l’île, pour les paysages et le côté karting en voiture.
  • Las grutas de Sao Vicente : des tunnels de lave et l’histoire de la création de Madère.
Randonnée dans le ciel. :)
Randonnée dans le ciel. 🙂

Les locaux sont accueillants et ne se prennent pas la tête. parfois ils se garent un peu n’importe où mais même un bon parisien finit par leur pardonner. 🙂 Le français est une langue un peu annexe, les présentations touristiques sont souvent en anglais et portugais. Si vous comptez sur un guide pour vous aider à parler portugais comme Jeff, sachez que son « Voulez-vous venir avec moi à la gare routière » ne nous a pas servi.
Les touristes sont surtout présents autour de Funchal. Étonnamment, nous avons croisé beaucoup de français sur les randonnées. Ca doit être un kiff de chez nous.

Madère c’est tout petit, ça représente 1/10ème de la Corse et on en fait le tour en une journée. 2 semaines devraient suffire à visiter une bonne partie.

Je vous ai fait un petit diaporama (à regarder en HD si votre connexion le permet). Vous m’excuserez, mais trouver des musiques libres de droit pas trop moches n’a pas été facile. 😉

En espérant que ça vous donnera envie. 🙂

L’écoquartier du Raquet à Sin-le-Noble laisse rêveur.

C’est l’été, l’occasion de sortir un bon article façon J.P. Pernaut pour nous rafraîchir entre deux guerres et crashs d’avions. Causons donc de l’écoquartier de Sin-le-Noble. 🙂

Le tram et la gestion désastreuse de la ville de Douai ont monopolisé les esprits ces dernières années. Tant et si bien qu’ils ont éclipsé une initiative sympathoche qui commence à sortir de terre : l’écoquartier du Raquet à Sin-Le-Noble. L’idée est pourtant très intéressante car elle met l’accent sur le social et l’écologie pour créer un quartier où il fera bon vivre (sur le papier tout au moins).

Le Raquet ce sera :

  • 12 000 habitants,
  • 25% de logements sociaux afin de favoriser la mixité sociale,
  • un centre aquatique (voir la vidéo plus bas),
  • 4 parcs (horticole, forestier, urbain, actif pour les sports et jeux),
  • une gestion des eaux pluviales par infiltration (fossés, canaux…),
  • la priorité aux piétons, cycliste et au futur BHNS,
  • une architecture à haut qualité environnementale (meilleure gestion des consommations, énergie renouvelable solaire et éolienne, chauffage au bois et autre biomasse…),
  • des bâtiments variés,
  • des infrastructures pour faire vivre le quartier (écoles, services, salles de sport, etc.)
  • des logements allant de 150 000 à 300 000 € avec pour certains une aide à l’accession

J’ai envie de voir comment le quartier prend forme car ça pourrait être une petite révolution dans les mœurs et la façon de vivre. Ce trip écolo hippie est une avancée concrète qui permet d’allier confort et respect de l’environnement et ça me botte. Espérons que si le quartier s’en sort bien le modèle se répandra.

Mais l’écoquartier n’est pas juste un truc écolo, il se veut aussi un facteur de rapprochement social puisqu’outre un quart de logements sociaux, il comportera des aménagements sportifs, des commerces, des services, etc. Espérons que cette ville dans la ville vivra et attirera du monde. Pour ça, on pourra notamment compter sur le nouveau centre aquatique qui sera attendu avec impatience par quiconque verra la vidéo plus bas. 😉

Ces champs sont en train d'être remplacés par une ville "écologique".
Ces champs sont en train d’être remplacés par une ville « écologique ».

Voilà une petite animation de ce que ça devrait donner à terme :

https://www.youtube.com/watch?v=DhtK0gQsvR0

Et voici plus particulièrement le futur centre aquatique du Raquet qui devrait s’ouvrir en 2016 :

Si vous avez d’autres infos, je suis preneur. 🙂

Le vendredi, c’est short movie : Le règne des enfants

Quand j’étais petit (je n’étais pas grand), je pensais que les adultes étaient des personnes coincées, responsables, sérieuses et ennuyantes. Ça c’était avant. Maintenant, je me rends compte que je ne suis rien de plus qu’un grand enfant, un poil plus responsable et toujours très très con. C’est aussi ce qu’à dû se dire Raphaël Descraques qui a ajouté cette semaine un nouveau court métrage : Le règne des enfants dans lequel vous allez retrouver une partie de la clique du Visiteur du futur qui retombe enfance.

Moi, cycliste.

Dans ces temps de changement de mœurs durant lesquels nous nous préoccupons d’avantage de l’écologie, il est bon de faire un peu l’apologie de la petite reine. Cela dit, je n’ai pas attendu après d’éventuelles incitations gouvernementales pour aller bosser en vélo au boulot car en plus de faire du bien à dame Nature, ça me réussit plutôt. 🙂

C’est bon pour le moral et la santé

D’abord, ça me permet de faire du sport. J’ai la chance d’avoir une douche au boulot et avec quelques détours, j’ai réussi à me tracer un itinéraire peu fréquenté et verdoyant d’environ 25 bornes aller-retour. En VTT, il suffit de pousser un peu plus chaque jour pour commencer à perdre du poids sans que j’ai besoin de réduire ma dose de bouffe. Quoiqu’il faudrait quand même en fait. 😉

Ça ne tue pas de petits animaux

Ensuite, c’est écologique. Je vous avoue que dans mon cas c’est un effet de bord car je cherchais avant tout un moyen de me dépenser, de gagner du temps et d’apprécier enfin le chemin du taff. Mais quoi qu’il en soit j’émets peu de Co² et très peu de méthane.

Comme j’essaye d’emprunter des chemins isolés, j’évite aussi de me prendre les gaz d’échappement en pleine figure. De toute façon, la nationale reste dangereuse. Et pour note, les petits masques en papiers ne servent à rien (sauf à cacher votre infirmité si vous n’avez plus de mâchoire).

C’est pas cher

C’est certain, avec 7 pleins d’essences vous achetez un vélo d’entrée de gamme. Vous avez un large choix de « véhicules » entre le vélo de route, le VTT ou le fixie (vélo à pignon fixe) qui se retrouve aussi sur les annonces d’occasions.

En France on est à la traîne, mais un jour, nous percevront peut être des indemnités, nous qui utilisons l’un des moyens de transport les plus sains. Quand je pense qu’aujourd’hui, on propose d’indemniser les vélos électriques… Et nous alors ? Tout cela devrait changer avec le plan national vélo : comportement des automobilistes, lois, voies cyclables. Espérons, en bien.

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On n’a pas de coquille, nous…

C’est dangereux

Ce serait plaisir de vous convaincre d’en faire vous aussi, s’il n’y avait pas quelques barrières. Il ne faut pas se leurrer : sur la route, vous êtes parfois un parasite pour les automobilistes qui n’hésiteront pas à vous le rappeler (notamment les franciliens).

Souvent, les aménagements pour vélos sont là « pour rigoler », pour toucher une subvention. Rarement elles sont faites dans l’intérêt évident du cycliste. Il n’y a qu’à voir les pistes cyclables de Douai où les vélos préfèrent emprunter les voies du tramway. Mais c’est partout pareil : on colle aux vélos des changements de voies improbables pour contorsionnistes.

Autre point noir : le manque d’éducation et peut-être de compassion des automobilistes. A l’avenir, j’éviterai comme la peste de rouler dans Paris intra-muros où je ne compte plus le non respect des priorités. Récemment, c’est une femme avec son enfant qui m’a doublé sur une ligne blanche et serré. Bien sûr, comme je hausse le ton, je suis inévitablement le méchant et j’ai tort. Elle me proposera d’appeler son mari qui devait venir avec ses testicules, mais par manque de temps il ne se déplacera pas jusqu’à moi avec ses gonades de 5 kg (chacune). Je pense aussi à ceux qui vous klaxonnent au volant de leur confortable berline pour vous remettre dans le droit chemin. Voilà le genre d’incivilités auxquelles un cycliste doit régulièrement faire face. C’est désagréable et frustrant.

A savoir aussi, rouler en vélo nécessite de prendre des précautions : savoir être vu (gilet jaune et loupiotes, surtout de nuit) et se protéger (casque). Sans plaisanter, le casque m’a déjà sauvé d’une visite à l’hôpital.

Concluons par un message aux automobilistes : le mec ou la nana qui se casse le tronc à aller bosser en vélo est plus lent, plus fragile et plus courageux que vous. Alors respectez les cyclistes et protégez les. Vous serez contents qu’on fasse de même quand les rôles seront inversés.

Merci pour nous, merci pour vous.

J’ai torché le Bâton de la vérité

Forcément, j’étais obligé de mettre un titre à la hauteur de la série pour cet article. En fait, je voulais simplement dire que j’ai terminé le jeu South Park : The stick of Truth. Et j’ai kiffé comme un enfant à Neverland (les assauts sexuels en moins… Quoi que…).

Allez hop, bande annonce pour s’ambiancer :

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Projet HDEV : Voir la Terre en direct depuis l’ISS, maintenant c’est possible !

Une expérience vachement fun baptisée « ISS HD Earth Viewing Experiment »* est en cours sur la Station Spatiale Internationale. Je sais bien qu’ils en font des centaines pas toutes folichonnes, mais celle-ci va vous permettre de voir en direct ce que les occupants de la station voient tous les jours et ce que d’autre payeraient des millions pour voir.

Il s’agit en fait de tester différentes caméras HD du marché face aux conditions de l’espaces. Elles sont pressurisées et chauffées mais pas immunisées aux rayonnements & co, ce qui permettra de mettre à l’épreuve le matériel pour les futures missions spatiales. Là où ça devient réellement intéressant, c’est que les flux vidéos sont envoyés en direct vers la Terre. Vous pouvez ainsi voir votre monde sous 4 angles différents !

J’admets qu’en réalité il n’est pas si évident de tomber sur un flux fonctionnel : il faut qu’il fasse jour et que le signale passe bien (sinon c’est l’écran gris). Mais l’idée de voir enfin un direct depuis l’ISS est juste géniale (et tellement attendue).

Le flux vidéo en direct, c’est sur UPSTREAM.

Et les informations sur la mission, c’est sur le site de la NASA.

Bonne visite sur le plus fabuleux site de papier-peint de bureau du monde. 😉

 * : Expérience de Vue de la Terre en haute définition depuis la Station Spatiale Internationale.

ISS3
Un aperçu de ce que vous verrez (avec un peu de chance).

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