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Juste une anecdote sur une conne

En septembre, j’ai eu un « incident » et j’avais pris note des circonstances au cas où j’aurais eu besoin de m’expliquer dans un commissariat. Depuis, je me suis dit que j’allais partager ce qui m’était arrivé car c’est une anecdote qui met en évidence deux facettes de nos personnalités : le gentil samaritain et le trou d’cul décérébré.

Un jour de septembre, je croise une femme en pleurs sur la route. Je lui demande si tout va bien : ben non, évidemment, question con. Une personne en voiture a fait pression sur elle pour qu’elle s’écarte de la rue étroite et sous la panique sa voiture a heurté un poteau. La colonne de direction a lâché, rien de grave, mais elle est sous le choc.

Un monsieur (que nous appellerons Jean) qui était derrière moi dans sa voiture me rejoint et parvient à déplacer la voiture de la femme. Nous entreprenons ensuite d’ouvrir le capot (oui, c’est pas si facile). J’ouvre la porte conducteur qui donne sur la rue pour chercher le loquet. A ce moment, une voiture arrive et invective Jean pour qu’on se pousse, sa conductrice est pressée, elle fait la sourde oreille, et elle doit « aller cherche un enfant »* (tout ça pour ensuite rester 10 minutes sur le parking qui est à 20m…). Je suis toujours derrière la porte de la voiture immobilisée, la dame se montre agressive. Jean hausse le ton en réponse. La dame avance et fait mine de vouloir pousser la porte derrière laquelle je suis, je la ferme, je me relève pour éviter qu’elle fonce dans la porte sans me voir et demande « un peu de politesse », la dame accélère brutalement : la voie est étroite, elle me percute avec sa voiture et s’en va se garer chez elle. Normal.

M’ayant bousculé en voiture, je la menace d’appeler la police. En réalité, on a d’autres chats à fouetter et je veux juste lui faire comprendre que son comportement est dangereux avant de retourner auprès de la personne accidentée. Cependant, la propriétaire de la voiture appelle, elle, réellement la police, indiquant une voie de fait sur sa voiture : son rétroviseur serait cassé. J’ai une photo qui montre que ce n’est pas le cas (je l’avais prise pour identifier la gentille madame en cas de plainte, parfois j’ai de bonnes idées). Cela dit, si la voiture est abîmée, c’est peut-être du fait de sa carrosserie qui me poussait contre la voiture en panne… Pardon.

Et c’est bien dans les situations de crise qu’on aperçoit la nature des gens. Petit échange :
Moi : et bien franchement, si on vous voit sur le bord de la route, on ne viendra pas vous aider.
Elle : et bien moi, si je vous vois dans un lit d’hôpital, je vous laisserai crever !
La dame est aide soignante, vous le croyez ça ?

Une voiture de police en civil arrive, nous sommes à 4 à expliquer aux agents chacun de notre côté nos versions qui concordent. « Ce n’est pas du tout ce qu’on nous a dit » nous confiera un agent à propos de la propriétaire qui semble connue pour son zèle : elle nous a dénoncé comme ses agresseurs. Moi, autant de culot, ça m’impressionne.

La police repart après avoir pris nos identité et un échange très cordial. Nous attendons la dépanneuse et repartons tous de notre côté. Fin !

Donc voilà, ces gens existent, ils sont cons, méchants, ils peuvent même avoir gain de cause parfois. Mais aller, on va se dire que pour une connasse, il y a 3 personnes qui s’arrêtent pour aider.

* : rappelez vous cet article : L’enfant Joker m’emmerde (oui, lui aussi)

La SNCF, les voyageurs et l’empathie

Hello les gens ! Comme d’hab, pas le temps d’écrire sur le blog, mais je voulais vous raconter une tite anecdote. Vous connaissez mon amour immodéré de la SNCF, que ce soit l’entreprise ou ses cheminots ? Et bien ils ne m’ont pas déçu aujourd’hui, mais non : je ne vais pas vous bassiner avec les grèves là tout de suite.

Ce matin, il fait beau. Il y a encore 3 trains sur 4 sur ma ligne 2 jours après la grève mais je ne me pose plus de questions (je subis). Les conditions sont remplies pour prendre mon VTT et filer vers la gare, ce que je fais. Le train part à l’heure, j’ai de la place. Je note juste que la position des voitures « vélo » n’est jamais indiquée et qu’il est toujours difficile d’anticiper leur emplacement. Sinon, ça va, je ne râle pas trop. 🙂

Arrivé en gare d’Argenteuil, une dame crie : « Une dame fait un malaise, tirez le signal d’alarme ». Le temps de réaliser, un homme tire sur la poignée. Le signal reste abaissé, on attend qu’une voix rodée nous appelle et nous demande ce qu’il se passe. Il remonte et rien. Je tire à nouveau sur le signal : il remonte, toujours personne. Impossible de joindre le pilote de l’engin pour lui demander d’appeler les secours.

Un voyageur appelle les pompiers. Plus tard j’entendrai à la radio : « les voyageurs ont déjà appelé les pompiers, pas la peine de les contacter ». « Déjà », ben putain !

Un « gilet rouge », arrive en courant (enfin en trottinant). Je suis sorti avec le vélo, j’assiste à la scène de l’extérieur. Il n’est pas formé aux premiers secours, ses collègues arrivent : aucun geste pour aider ni même rassurer, rien : il reste vissé à son talkie.

Une dame crie dans le train pour trouver un médecin ou une infirmière : personne. Une secouriste accourt.

J’entends à la radio : « est-ce que le voyageur qui a fait un malaise est toujours dans le train ? ». Que personnellement, je comprends par : « ils ont évacué la personne, qu’on puisse faire repartir le train ? »

Avant l’évacuation, le temps de faire les soins & co, 30 minutes doivent s’écouler. En vélo, je ne peux pas prendre les autres Transiliens bondés. Six personnes sont sur le quai à côté de moi : elles sont venues exprès pour assister béatement à la scène (imaginez, la bouche ouverte).

Les pompiers évacuent. Je remonte dans le train, et je fais le point sur ce qu’il vient de se passer.

Il s’agit d’une histoire comme ça doit arriver souvent dans les gares parisiennes. Mais ça n’empêche pas l’empathie, l’information, la formation au secours, le respect des passagers. J’ai été impressionné par la passivité des agents. On va probablement me dire que tout est bien conçu et que je n’ai vu que la partie émergée de l’iceberg, mais fuck, j’aimerais pas avoir un problème dans un train !

La petite reine contre le reste du monde

Chère madame le Maire de Paris,

Jusqu’ici, j’essayais de ne pas passer les portes de Paris en vélo. Mais voilà, nécessité fait loi et je déambule maintenant quotidiennement dans votre belle cité. C’est une expérience particulière et laissez-moi vous dire que je me sentirais plus en sécurité bâillonné, nu et enduit de marinade au milieu du tournage d’une émission gastronomique de Jackie et Michel.

La raison ? Vos parisiens conduisent fort mal, madame (je généralise si je veux), mais ce n’est pas uniquement leur faute. Tel des cafards soumis aux contraintes de leur environnement et faute de limites claires, ils s’adaptent, ils mutent. Et l’environnement madame le maire, c’est vous qui en avez la charge. Alors il va falloir s’expliquer maintenant : pourquoi les voies cyclables de la capitale sont elles si pourraves ? Au XXIème siècle, alors que nos voisins nordiques sont à donf sur le vélo et que notre pays vient de défendre le projet de la COP21, il est grand temps d’agir pour donner à la petite reine sa vraie place (ou au cheval, à la trottinette, au bouzin électrique, aux panards, etc.).

Pour cela, il faudra  peut-être limiter les nuisibles, et pas juste les diesels parce qu’on vient juste de se rendre compte qu’ils sont vilains.

Deux roues, mais plus de pollution

L’Etat a autorisé la conduite de mp3 (scooters à 3 roues) dont la motorisation est supérieure à 125 cm3… Pourquoi une telle hérésie ? Probablement pour préserver les emplois d’une entreprise qui a utilisé un vide juridique pour implanter ses machines de mort (comme avec Coyote). Choix fort judicieux qui a contribué à la croissance du nombre de scooters dans Paris et transforme la ville en une calamité pour les cyclistes et les piétons.

Aujourd’hui, les scooter parisien, c’est :

  • la possibilité d’utiliser des scooters à 3 roues de plus de 125 cm3 sans formation (nos fameux mp3),
  • l’utilisation des voies de bus (à contre-sens s’il vous plaît),
  • le barrage des sas cyclistes aux feux (« ah ben si on doit se compliquer la vie avec ça », authentique),
  • la mise en danger des cyclistes (dépassements, frôlement… Sur leurs voies réservées, tant qu’à faire),
  • la mise en danger des piétons (roulent sur les trottoirs),
  • les incivilités,
  • des comportements imprévisibles pour les voitures (sortent de moustiques en plastiques qui virevoltent de-ci de-là),
  • une pollution accrue,
  • des accidents accrus.

Alors il est peut-être temps de pousser nos amis vers les vélos électriques ou les transports en commun.

Taxi !

Personne ne sait m’expliquer ce que font les taxis sur les voies de bus. Il s’agit a priori d’une tolérance de la ville qui n’a aucun sens. Un taxi ne fait pas partie des transports en commun et n’encourage pas du tout les transports verts. Si son utilité occasionnelle n’est pas à remettre en cause, sa présence sur les voies de bus empruntées par les cyclistes l’est, elle, très légitimement. Il serait donc bien normal de retirer ce privilège qui leur est uniquement accordé « parce que sinon on fout le feu »)

Cyclistes

Les cyclistes parisiens et des grandes agglomérations sont en permanence sous pression car le danger est omniprésent. Il est donc impératif de réserver de larges bandes clairement délimitées pour les vélos et de bannir autant que se peut les engins à moteurs. Mais il est tout aussi important de les considérer comme il se doit :

https://www.youtube.com/watch?v=2xmjAt109-c

Pour être honnête, depuis le début de la rédaction de cet article, j’ai découvert le plan vélo 2017 de la ville. Un mieux, j’ai hâte de voir si ça porte ses fruits.

 

Liens :

  • Geovelo : site de calcul d’itinéraire sécurisé pour cycliste

L’anecdote SNCF de la semaine

Ca faisait longtemps que je n’avais pas maudit la SNCF en public, mais le 24 août dernier méritait une mention spéciale.

Après une petite soirée dans Paris, nous rentrons en passant par Saint Lazare.

Enfin, nous y croyons.

  • 22h00 On a évidemment cru à une blague en lisant que les prochains trains sont annoncés à 0h10. Je pense qu’il va falloir installer des babyfoots, ping-pongs et autres divertissements pour vos usagers, les enfants. Parce que là ce n’est plus une gare, c’est une crèche.
  • 22h03 On demande à un petit gilet rouge ce qu’il s’est passé :
    – Quelqu’un s’est jeté sur les rails.
    Ma réaction est on ne peut plus normale :
    – Mais c’est pas très sympa ça…

  • 22h05 Voie 12, un train est annoncé pour Argenteuil avec bus de substitution, le départ est prévu à… 21h42. Cette affaire ne sent pas bon.
  • 22h15 Annonce sur le quai (mais évidemment pas dans le train) : « Attention ! Mmmmain, mmmahh, MmmmMmmhoiehinq !  » qui se traduit par « Ce train ne partira pas, le prochain part dans quelques minutes voie 2-5 ». Voie 2-5 ? C’est où ça, à côté de la voie 9 3/4 ? On suit le troupeau qui semble se diriger vers la voie 25.
  • 22h17 Le signal du départ retentit alors qu’on traverse encore la gare, tout le monde court… J’imagine un handicapé pris dans la cohue qui ne rentrerait probablement pas chez lui aujourd’hui…
  • 22h20 Le train part, ce qui en soit est un petit miracle. Plus miraculeux encore, il ne s’arrête pas.
  • 22h30 Arrivée en gare d’Argenteuil, les bus de remplacement ne sont pas là. On hésite à prendre un bus RATP. Des gilets rouges nous donnent à boire. Sont sympas les gilets rouges (enfin pas tous, mais ceux-là si)
  • 22h45 Les cars arrivent, on sent qu’ils ont été commandés dans l’urgence. Spectacle : le premier sur place est entouré de gens qui finissent par taper dessus comme des hommes préhistoriques et le chauffeur fuit. On ne le reverra pas. En même temps, accueillir un car de cette façon, c’est comme accoster une demoiselle avec un « vas-y, fais pas ta pute, déballe un sein ! » Ça ne démarre pas une relation très saine.
    Suite à ça, le troupeau néandertalien se disperse et on se retrouve sans car…
  • 22h50 Le second car arrive, il y a moins de monde, on monte dedans en n’ayant aucune idée de sa destination. Lui non plus ne sait pas où il va d’ailleurs, il veut nous emmener à Marseille (mais on sent qu’il aimerait encore plus nous emmener en dehors de son car).
  • 22h55 Le chauffeur ne veut pas partir si des gens sont debout, il descend. Un gilet rouge règle l’affaire.
    Le gilet rouge demande si « quelqu’un de bonne foi voudrait laisser sa place à un enfant malade ». Si je dois résumer la pensée globale à bord du bus à ce moment : « Nope, qu’il crève, je veux rentrer chez moi ».
  • 23h00 Un train pour Cormeilles arrive en gare, on ne sait pas s’il y va vraiment, les gilets rouges ne savent pas s’il y va vraiment, personne ne sait s’il y va vraiment. On reste dans le bus.
  • Employé du mois23h05 Le chauffeur est enfin prêt à nous emmener et demande à un gilet rouge :
    – Donc je vais à Cormeilles ?
    – Non, vous faites toutes les gares jusqu’à Conflans.
    – Mais j’ai pas pris mon GPS moi…
  • 23h10 La circulation des trains a repris discrètement et un train qui va vraiment à Cormeilles arrive.
    On nous demande de descendre du bus (dommage, des gens chantaient des chansons paillardes rigolotes) et on va se tasser dans le train.
  • 23h30, on arrive enfin.

Chère SNCF, les horaires sont approximatifs, mais les faits sont là, quels sont tes solutions pour t’améliorer ?

Je note ta bonne volonté d’amener des bus, mais je note surtout que toi-même, tu ne sais pas trop ce qui se passe sur tes voies et si tu communiques plus, tu communiques toujours mal, même avec tes propres gilets rouges. Aujourd’hui, forte de ton expérience dans le sujet, ne devrais-tu pas être capable de gérer des situations comme celles-ci ?

Bisou, Spi.

Merci Patron !

J’aurais fait un bien piètre journaliste car je vais vous parler d’un film tout droit sorti des salles (pas « en » salle car il n’est plus diffusé). Du coup, ce sera difficile de le voir au cinéma mais nul doute que vous le retrouverez vite sur votre plateforme de VoD préférée (plus ou moins légale).

Je vous présente donc Merci Patron ! Attentions aux âmes sensibles, il n’y aura pas de sang, pas d’action, pas de héros en armure ou en collant. Pas non plus de philosophie obscure sur la pomme de terre slovaque primée à Cannes. Du tout, il s’agit là d’un reportage de François Ruffin – sorte de Michael Moore français – sur la vie après LVMH, après le départ de leurs usines de la région d’Amiens.

Le film se penche sur la famille Klur, dommages collatéraux qui se retrouvent sur la paille et menacés de saisie, faute de travail. Lorsque l’ami François découvre leur situation, il décide de les aider en leur proposant de faire chanter se faire aider de LVMH qui, après tout, est la source de leur malheur. S’en suit alors une histoire rocambolesque sur les tractations obscures du groupe avec cette famille qu’il espère bien cantonner au mutisme. Mais François est là !

Pourquoi il ne faut pas le manquer ? Parce qu’il déterre quelques ordures de Bernard Arnault, un grand riche symbole du capitalisme aveugle, et que ça fait du bien. Parce que vous découvrirez que l’image d’un groupe a bien plus de prix que ses employés. Parce que ce sera votre heure d’indignation de la semaine. 🙂

Une ch’tite bande annonce pour vous finir ?

A toi qui veux voter FN dimanche prochain, mais tu vas arrêter tes conneries, oui ?

Ce lundi midi, le petit lutin du civisme m’a suggéré de te faire une petite note. Un petit mémo à destination de ces 40% de nordistes qui ont voté pour le FN en dépit de ce qu’on sait de ce parti, de ce qu’il représente, de ce que l’Histoire t’a appris sur les gens qui se nourrissent de haine.

Un peuple qui oublie son passé se condamne à le revivre.

Winston Churchill

A toi qui a voté pour le Front National aux dernières élections régionales. A toi qui ne t’es pas contenté de nous faire une bonne blague au premier tour qui et va remettre ça au second. Rappelle-toi ceci, le FN c’est :

  • Un charlatan au discours incohérent, démagogique et inapplicable.
  • Un parti fascisant qui dissimule aujourd’hui sa haine de l’autre.
  • Un parti qui stimule et joue de ta propre haine, qui compte sur le fait que tu laisseras ton instinct prendre le dessus sur ton intellect.
  • Un parti qui n’hésitera pas à écraser ses adversaires, quels qu’ils soient.
  • Pas eux qui régleront ton problème de terroriste, surtout que tu habites en province… Ceux qui vivent avec des musulmans n’en ont pas peur, bizarrement.
  • Un parti qui a tout intérêt à te maintenir sous pression, dans la peur car c’est son fond de commerce.
  • Une sortie de l’Europe qui ruinerait la France, car l’Europe c’est :
    • La libre circulation des Hommes, des biens et des services, pas de contrôles aux frontières du pays, uniquement à celles de l’Union.
    • Une monnaie unique et donc pas de frais de change, pas de taxes à l’exportation, pas de dévaluations agressives des monnaies.
    • Une mise à niveau des pays les plus pauvres de l’UE dont le niveau de vie augmente ce qui évite une concurrence à la chinoise chez nos voisins.
    • La libre concurrence.
    • Une entité de poids face aux autres grands pays de ce monde.
    • Un garant de la paix entre les états membres.
    • Etc.
  • Te laisser croire que l’immigration est source de tous tes maux. Alors que franchement, ça se discute.
  • Pas le parti des plus malins, celui de la voix facile
  • Pas le parti de la dernière chance

Vous qui, honnêtement, par désespoir, colère ou défi, vous apprêtez à voter Front National, pensez à ces arguments avant de le faire. Votez n’importe quoi d’autre s’il vous plaît. Blanc même. Mais épargnez au pays la honte d’avoir tourné le dos à toutes les valeurs qui font sa grandeur.

Jacques Attali

A dimanche.

Cinéconcert : Retour vers le futur (13 juin, Palais des Congrés)

Certains apprécient la musique classique, d’autres préfèrent la pop, de pauvres âmes écoutent Blur, moi je kiffe les BO de cinéma. Voilà, c’est pas hype, c’est pas underground, mais c’est de la bielle musiqu’ madame ! Beaucoup des BO de nos films sont composées pour des orchestres symphoniques ce qui permet (outre une ambiance sonore léchée) de rapprocher le public de la musique classique, avec un petit plus propre au cinéma : vous liez une musique à l’émotion d’un film.  Continuer la lecture de Cinéconcert : Retour vers le futur (13 juin, Palais des Congrés)

Importer un véhicule étranger neuf en France.

En nous tous sommeille un petit troll peureux et conservateur qui nous incite à suivre la routine. S’il nous préserve de l’inconnu et de tous ses maux, parfois un petit low-kick dans son bas-ventre vous permettra de tenter de nouvelles expériences dont vous pourriez de pas être déçus. Aujourd’hui nous allons donc apprendre à lutter contre le confort du connu en achetant une voiture sur Internet, un truc de guedin (surtout pour ceux qui ont déjà peur de CDiscount).

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Il est temps pour lui de changer (de sexe)

Je tiens à exprimer ma solidarité à l’un de nos amis pour son opération prochaine de changement de sexe. Vous comprendrez que je ne cite pas son nom et lui laisse la primeur d’annoncer la nouvelle de lui-même. Ce sera je pense, une grande libération.

En attendant, c’est le moment de réfléchir à tout ce que peut endurer une personne mal à l’aise dans son corps et qui a besoin de devenir qui elle veut être. C’est aussi le moment d’imaginer son quotidien enfermé dans un corps qui n’est pas le sien et les moqueries dont il est victime. Prenez donc un instant pour y méditer.

Alors que les couples homosexuels commencent seulement à s’intégrer dans la Société, il reste encore du chemin à faire pour les autres. Je m’adresse donc à vous, les gens : n’oubliez pas que l’on ne vous demande pas d’aimer, mais juste de tolérer. N’hésitez pas à partager ce message d’espoir au monde !

Et n’oublions pas ce que disait Bill Gates :

2 inches ought to be enough for anybody

Je te souhaite bon courage bro, pour ton opération d’élargissement du pénis. C’est vrai que t’étais ridicule sous la douche.

Ma formation, petit moment de (non) vie.

Vous aussi vous avez déjà eu droit à des formations relous et inutiles ? En ce qui me concerne, c’était sur un sujet qui pouvait m’être expliqué en 1h et je me suis ennuyé pendant une journée et demie. Mais comme il faut toujours savoir transformer une mauvaise expérience en quelque chose de profitable, je me suis dit que mon calvaire pouvait vous amuser. Voici donc le rapport très officiel que j’ai communiqué à ma responsable (les noms ont bien sûr été changés et les notes amputées de passages trop « parlants »). […]

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