HyperSpace, Mr Sulu.

« How many times has your notebook crashed, making it useless? Wouldn’t it be nice if you could still use your notebook even if Windows isn’t working? » HyperSpace, Phoenix.

J’ai commandé un Notebook Samsung avec Windows 7. Fébrile, je le déballe, le lance, subit 2h d’installation, le mets à jour et enfin l’utilise : youpi. Windows 7 Starter est light mais consomme tout de même plus de 500 Mos de RAM au repos.  Et bien sûr, ils ne vont pas vendre des netbooks avec 2 Gos qui pourraient concurrencer des « vrais » portables, 1 seul suffit. Après tout, Bill Gates, visionnaire, avait bien dit « 640K ought to be enough for anybody ».

Tiens, HyperSpace est installé ? Qu’est-ce donc ? C’est un OS super léger, façon OS de téléphone portable, d’ailleurs doté d’un AppStore. C’est… moyen. Vu la vitesse de réveil d’un Seven, je ne vois pas vraiment l’intérêt mais soit.

Tout va bien, les petits oiseaux chantent, les marmottes dansent autour de mon Samsung, puis… c’est le drame. Après avoir mis à jour le BIOS du Samsung, HyperSpace ne démarre plus. Et la bonne blague c’est que HyperSpace, à peine invasif vous coche par défaut la case « Faire de HyperSpace mon OS par défaut ». Je résume : mon PC ne boote (déjà) plus.

Samsung, qui a bien fait les choses, a prévu un système de restauration. Sympa ! Sauf qu’il ne concerne pas cette daube d’HyperSpace. Impossible de le bypasser. L’OS du PC est naze, merci HyperSpace. Et merci à Samsung d’avoir forcé l’installation d’un OS de tafiole instable dépourvu de système de restauration.

Pour bien faire, j’installe un Ubuntu sur une clé USB, je boote dessus et là (comme lu dans un forum) : « C’est le cirque du soleil » : une demie douzaine d’espaces partitionnés (ou pas).  Ok, bon, on ne va pas insister, je vais coller un Seven de ma boite. D’autant que le SAV me propose de passer le prendre. C’est ça ouais, pour qu’ils me remette Hyper caca.

Quelle ironie, dire que je déconseille toujours les machines de constructeurs aux gens à cause de ça… Dommage, pas le choix pour les Netbooks.

Je propose de rebaptiser HyperSpace en BlackHole et de lancer la Fédération à sa poursuite pour l’exterminer.

Vous comprenez maintenant l’ironie de la phrase d’intro ?

Le tracé chaotique du tramway de Douai illustré

Hé, j’ai pensé à un moyen de vous montrer les petites choses amusantes que j’avais listées sur le tracé du tram de Douai. Google est mon ami et surtout StreetView qui me permet d’éviter d’aller me balader armé d’un appareil photo. Dans chaque paragraphe, les liens vous ouvriront StreetView dans une nouvelle fenêtre. A l’attaque 🙂

  • Le carrefour complexe en bas du pont de Sin.

Le pont de Sin qui enjambe la voie ferrée se termine d’un côté par un rond point avec des feux à l’intérieur, de l’autre par un carrefour dangereux avec feu dans la descente. En cas d’affluence, le sommet du pont peut cacher une file de voiture arrêtée. Si vous venez d’Aniche, vous ne pouvez pas tourner à gauche dans la rue de la gare, il vous faudra traverser le pont, tourner au rond point puis retraverser le pont, attendre au feu et tourner à droite, ce que certains n’ont pas la patience de faire.

  • Carrefour de Dechy

En venant de Douai, vous pouvez être face à un dilemme et ne pas savoir quelle voie emprunter en l’absence de panneau « contourner l’obstacle » (vous noterez le feu abimé).
Avec le slalome du tram, vous avez aussi un bel angle mort face à la mairie.

  • Cyclistes

Les cyclistes ont été pris en compte symboliquement, mais en réalité les voies cyclables posent de nombreux problèmes. L’un d’eux est le rétrécissement des voies à 30 Km/h qui pousse les voitures à coller les vélos. Autre trucs fun, les revêtements verts glissants impraticables par temps de pluie (très dangereux et signalé en mairie). On ajoutera l’absence de piste cyclable pour traverser le pont de Sin.

  • Le carrefour complexe de Place Charles de Gaulle à Douai

Encore un carrefour qui se passe de commentaires… Il faut contourner un pâté de maison pour tourner à gauche…

Je m’arrête là pour aujourd’hui :). Un petit clin d’oeil quand même au tram qui prend la voie de la gare de Douai dans le mauvais sens.

Que la traque commence !

Aujourd’hui, plus que votre temps de cerveau disponible, vos informations personnelles sont précieuses. On peut essayer de les exploiter utilement sans être invasifs ou vendre l’adresse mail de votre petite fille à une bande de prédateurs roumains.

Il n’y a pas si longtemps, je postais un article (Google vous espionne) dans lequel je défendais un peu Google dans sa quête de données personnelles car je n’ai toujours pas de preuve qu’ils en font mauvais usage. Mais ça n’enlève rien au fait que c’est reloud de devoir donner en permanence des données persos lorsque ce n’est pas indispensable. J’aime avoir le choix. J’aime pouvoir choisir de m’inscrire sur Google ou de surfer anonymement. J’aime moins quand on me force la main, et là, faut admettre, ça devient monnaie courante.

Steam fut la première plateforme populaire de téléchargement de (vrais) jeux en ligne. Une bonne initiative si ce n’était qu’un Half Life² acheté chez Auchan devait se connecter au Net et nécessitait un compte Steam pour pouvoir être joué. Une héresie à l’époque pour un jeu offline qui m’a coûté une demie journée d’install entre décryptage et patchs obèses. Si le jeu était une perle, l’installation et à fortiori la création de compte m’ont refroidi. Puis c’est entré dans les moeurs. Cette année, certains jeux demanderont même de rester connectés en permanence, mais ça aussi, ça passera. Mal auprès de Tom Sawyer qui doit pédaler pour allumer son PC et qui n’a pas le Net, mais ça passera puisqu’on s’habitue à tout.

Dans ce cadre là, Bioshock 2 a décidé de me pourrir la vie, lui aussi. J’installe le bouzin et je passe ma soirée à m’émerveiller. Sauf que j’avais zappé un message moins merveilleux disant en gros, « si tu crées pas de compte Windows Live, tu seras maudit et ton hamster se putréfiera » . Incrédule, je joue 1h et ferme le jeu, comme pour le coup du multijoueur sur PS3, j’ai dû mal lire.

Ce soir, je ne trouve pas ma sauvegarde ! Je commence par un rire nerveux de psychotique en phase d’ébullition puis je cherche : il faut s’enregistrer. Pas d’enregistrement, pas de sauvegarde, mais on peut jouer quand même. Que c’est amusant. J’indique donc un compte Live!. Ah, faut aussi créer un compte XBox machin avec un avatar de daube et l’abonnement à leur news letter précochée. Cherry sur le cake, il semble que les sauvegardes soient faites en ligne. Heureusement que Crosoft ne disparaîtra pas tout de suite…

Si Windows Live servait à quelque chose ici en jeu solo, ça se comprendrait. Là, c’est juste lourd. Et je ne m’explique pas la présence de ce hamster crevé sous mon lit.

Internet Explorer 9

Internet Explorer 9 s’annonce un bon cru. Les équipes de Microsoft s’y affairent en gardant cette fois à l’esprit la compatibilité avec les standards W3C. IE pourrait bien passer l’ACID 3 test avec « déjà » 55 points, là où IE8 n’atteint que péniblement les 20. Rappelons que Chrome, Safari, Opera et quelques autres atteignent déjà les 100 avec en plus des vrais morceaux de HTML 5 dedans.

Vous pouvez dors et déjà tester le moteur de rendu en téléchargeant la preview ici : http://ie.microsoft.com/testdrive/. N’hésitez pas à comparer les résultats avec votre navigateur courant, vous pourriez être surpris.

S’il ne fait aucun doute que tout le site de démo est parfaitement optimisé pour IE, l’accélération matérielle des animations 2D via Direct2D est bluffante de fluidité. On s’étonne même que ce ne soit pas pris en compte sur les navigateurs alternatifs.

Serait-ce le retour inattendu de la brebis galeuse ?

Pour approfondir, vous pouvez visiter ce blog MSDN présentant les balbutiements d’IE lors de la Professional Developers Conference de 2009 ou voir la vidéo de la même conférence ici et .

TechDays

Microsoft nous fait revivre la conférence plénière du troisième jour de ses TechDays 2010. Une vidéo instructive sur le futur. On y aborde plusieurs points sympatoches.

La programmation pour tous.

Microsoft tient à ce que l’utilisateur final devienne autonome et soit capable de générer son propre « code » via des interfaces simplifiées : des DSL (Domain Specific Languages, des langages spécifiques à votre domaine de travail).

Exemple de schéma DSL par Microsoft

L’idée est différente de VBA qui a été largement utilisé par des populations de comptables qui l’ont appris sur le tas bon gré mal gré. La programmation se doit d’être plus « propre » et intuitive pour le comptable. Le but est maintenant de fournir des interfaces graphiques d’assemblage d’actions et de conditions : on branche des éléments, la cohérence est vérifiée et tout roule.

L’idée est poussée très loin avec le jeu XBox Kodu destiné aux enfants. Avec une interface extrêmement simple, l’enfant peut mettre en place des interactions limitées entre les éléments du petit monde de Kodu.

Kodu permet aux plus jeunes de "coder"

MS n’est pas à son coup d’essai de vulgarisation de la programmation mais cette fois, il a peut être trouvé la voie. Les DataGrid de .Net 1 pouvaient être créés à l’aide d’assistants mais ensuite, il fallait de nouveau des compétences en C# pour finaliser le fonctionnement fin. Aujourd’hui, ils semblent vouloir dissocier de développeur occasionnel du professionnel, le second oeuvrant pour le premier en lui fournissant des outils pratiques. Le morcellement des tâches est à la mode, le développeur est moins sollicité, youpi.

La réalité augmentée

La boite de Redmond a bien entendu causé du projet console de réalité augmentée le plus prometteur. Je l’avais abordé sur l’ancien blog, il s’agit du projet Natal dont le but est la reconnaissance de mouvements sans faire intervenir de capteurs, deux caméras suffisent. La Wii a du souci à se faire.

[youtube=http://www.youtube.com/watch?v=p2qlHoxPioM]

Outre le côté ludique de la réalité augmentée, les applications professionnelles ne manquent pas. Avec une démonstration de clavier pour tétraplégique activé aux mouvements de la tête, les handicapés pourront facilement se passer de souris.

La recherche thématique.

Microsoft Pivot est censé renouveler le moteur de recherche en utilisant des classements thématiques. Très visuel, sans doute utile mais pas révolutionnaire.

Pivot, le moteur de recherche graphique par catégorie de MS.

Autre démonstration plus graphique, une navigation dans des articles de journaux basés sur l’expérience menée sur Silverlight de « deep zoom« , une technologie issue du projet SeaDragon des MicrosoftLabs. Il s’agit de lister des milliers d’articles dans une mosaïque et de zoomer à l’infini sur leur contenu. Jolie mise en pratique du concept, encore une application qui tirerait parti du tactile.

Cette fois, Microsoft ne manque pas le coche et mentionne plusieurs fois les standards du web. Ils préparent aussi le terrain pour leurs futures applications tactiles.

La vidéo de la séance est disponible sur le site de Microsoft.

Le multi-joueur sur PS3

Ami joueur de console, sache le, on se fout de ta gueule. On a commencé par te convaincre que les jeux de tir pouvaient se jouer avec un joystick, on t’a fait croire que tu retrouverais des graphismes dignes d’un PC, et enfin on te fait croire que tu peux jouer à plusieurs sur un jeu PS3.

Jadis (sur PS2 par exemple), tous les jeux annoncés comme multi-joueurs pouvaient se jouer avec les deux manettes. Aujourd’hui, avec la multiplication des ports manettes, la plupart des titres PS3 annoncés comme multi-joueurs se jouent à plusieurs… uniquement en ligne. Et bien sûr, on prend bien soin de ne pas vous le préciser explicitement dans les descriptions. Je me suis fait rouler par Burnout Paradise PS3 pour lequel je n’avais jamais, ô jamais, envisagé qu’il puisse être un jeu solo. Au point de ne pas remarquer le petit logo « one player » en bas de la boite. Ah si, y’a un multi pourri en ligne.

Un autre exemple : Shaun White Snowboarding a l’air super et est bien noté par Jeuxvideo.com qui ne relève même pas la faute : le multi c’est en ligne et en ligne seulement. C’est passé dans les moeurs, sans doute sous le prétexte que le jeu est plus beau comme ça. C’est pas comme si les développeurs pouvaient adapter la qualité des scènes en fonction de la charge de calcul requise par un écran splité…

Si la Wii s’est orientée vers la console / jeu de société en favorisant l’interactivité dans la même pièce, la PS3 et la XBox sont les grenouilles faisant face au boeuf PC. Comment font aujourd’hui deux amis pour se tirer la bourre sur un jeu de snow ? Ils s’achètent chacun un écran, chacun une PS3, chacun une licence du jeu et jouent chacun dans leur chambre ?

Allons les gars, et vous ne comprenez pas pourquoi Nintendo s’en sort mieux que vous avec sa console techniquement merdique ? Continuez à réfléchir…

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