Archives de catégorie : Contenu original

Destiny, le jeu qui valait 500 millions

Bon beh. Depuis le temps que j’entends parler l’auteur du blog et qu’il me propose de lâcher un article dessus, c’est l’occasion ou jamais depuis qu’on a discuté vite fait de Destiny entre deux mails …

Mais si, Destiny ! On en a pas mal entendu parler ces derniers temps, surtout pour voir Actipognon Activision se pavaner devant le montant de folie investi dans le développement (et surtout le marketing, lourd, très lourd – mais ne le dites pas trop fort) du jeu. Vous n’avez pas pu passer à côté (sauf si vous vivez dans une grotte, mais dans ce cas vous ne pouvez probablement pas lire cet article donc je vais vous considérer comme quantité négligeable, n’y voyez aucune offense !)

Cliquez sur le bouton « Lire l’article en entier » pour lire la suite (ou passez votre chemin et perdez-vous dans les méandres de ce lieu mal famé !)

Continuer la lecture de Destiny, le jeu qui valait 500 millions

Top 10 des trucs qui veulent ta mort quand tu es un cycliste

Rouler tous les matins n’est pas toujours de tout repos. Comme dans un jeu vidéo, vous avez des ennemis et des obstacles à éviter. La seule vraie différence est finalement qu’on n’a qu’une seule vie. Voici quelques unes des embûches que le monde entier s’est attelé à mettre sur ma route. Si vous en avez rencontré d’autres, n’hésitez pas à nous en faire part. 😉

1. La mégère accompagnée de son enfant
Oui, les mères de familles attentent à ma vie. Leurs armes ? Le rabattement osé ou le refus de priorité. Le temps qu’elles trouvent le lève-vitre, ça se conclut parfois par « j’ai un enfant à bord !!! ». Certes, mais vous m’expliquerez en quoi ça vous empêche de respecter le code de la route. Votre chérubin n’est pas un joker que vous pouvez me jeter au visage. Quoi que je voudrais voir ça.

2. Le gros monsieur mal garé
La monture fièrement postée au milieu d’une double piste cyclable, obligeant les vélos à rouler en contre-sens, le bougre n’a aucune excuse. Il est acculé mais il tente la pirouette : « où voulez-vous que je me gare, mon garage est là ?! ». Ben pas sur la piste cyclable… Réponse : « c’est intelligent ! » Ah, vous trouvez, vous aussi ?

3. Le jeune en scooter
Souvent à deux, sans casque, sur le trottoir. Lorsque vous entendez un bourdonnement de moustique se rapprocher rapidement, sautez donc dans le fossé le plus proche, car lui ne se déplacera pas. N’a pas du tout le même comportement face à un quad.

4. Le cadre qui téléphone
Au téléphone, on ne fait plus attention à ce qui nous entoure. Cette espèce qui ne regarde pas en traversant à une durée de vie limitée, vous les reconnaîtrez à leur similarités avec les hérissons tous plats des nationales. J’en ai vu aussi regarder Dr House en scooter (et si).

5. Le dealer au coin du carrefour
Tout énervé que vous êtes, excusez-vous d’avoir froncé les sourcils et passez votre chemin.

6. Le petit caillou sournois
Descendu des montagnes, il aura attendu des millénaires pour se tailler en pointe de 2 mm et venir se loger dans votre pneu, n’attendant qu’une bordure pour venir crever lentement votre chambre à air de façon à vous retrouver à plat à mi-chemin, loin de toute zone civilisée, la nuit, en hiver, a portée d’une meute de loup.

7. Le coureur
Qui croit que sur les petits chemins de terre aussi, il faut courir à gauche pour être vu des voitures. Oui, oui, oui. Mais ils ne sont pas tous comme ça. Vive le slalom.

8. La chambre à air suicidaire
Qui finit en hernie qui dépasse à travers votre pneu usé et meurt en emportant votre tympan.

9. Le nid de vache
Le nid de vache est caché derrière un virage ou un talus. Il vous attend depuis toujours et à la différence du nid de poule, il compte bien faire disparaître votre corps dans les profondeurs de la terre. Il est parfois aidée de son amie la Nature qui déposera une souche ou de l’herbe humide devant lui. L’entraide, ça paye.

 10. Moi
Combien de fois je me suis juré d’être encore plus prudent que la veille. Aujourd’hui, je suis un sapin de Noël casqué et paranoïaque.

11. Le bonus d’Eddy Malou : les pistes cyclables de Douai
Lisses et belles, elles se transforment en patinoires à la première pluie. Déjà bien embêté à devoir jouer les Surya Bonaly de fortune, vous vous confrontez au labyrinthe douaisien.

12. Le bonus de Rak : le lycéen
Le lycéen mou et wesh est un peu comme bovin dans son champ. Pas vraiment besoin de s’en préoccuper, il faut juste en faire le tour pour éviter qu’il ne vous mugisse dessus.

Le Petit Quinquin (série TV). Euh, non merci…

Jeudi soir, j’ai regardé le Petit Quinquin, une petite série télévisée diffusée sur Arte qui a la particularité de se dérouler dans le Nôôôrd (le boulonnais pour être précis). Elle met en scène une passionnante enquête qui vous emmènera à travers fermes et bunkers. Une belle occasion de surfer (encore) sur la vague de Bienvenue chez les Ch’tis qui n’est, au final, pas vraiment convaincante.

Avant d’écrire ce petit bout d’article je suis allé me renseigner sur le Net afin de savoir s’il ne s’agissait pas d’une série jouée uniquement par des handicapés. Je n’ai rien contre, et venant d’Arte, ç’aurait bien été possible vu leur goût pour les petites productions originales (Real Humans). Mais non, ce sont des gens normaux. Pourquoi alors, ai-je l’impression d’être face au best of de Strip-tease !?

L’épisode commence avec la célébration du 14 juillet. Première constatation : la série est lente, très lente. Jack Bauer aurait déjà tué toute la fanfare municipale avant la dernière note de la marseillaise. Au milieu de la cérémonie, une sorte d’Einstein apparaît à bord d’une voiture de la gendarmerie, je découvre qu’il s’agit d’un commandant. On voit tout de suite qu’il a un problème. Bourré de tics, avec son acolyte aux faux airs de violeurs d’enfants, on dirait Dupond et Dupont en fin de vie.

Ga !
Les gens du Nord ont dans le cœur le soleil qu’ils n’ont pas dehors.

La série avance et je remarque que presque personne ne marche droit. On dirait un ballet de zombies alcoolisés. Je découvre que le héros, c’est un gamin appelé le petit Quinquin…  Et là comme c’est une petite série, je me dis qu’il a des vrais parents qui pourraient tomber sur cet article. Alors je ne vais pas faire de commentaire sur son aspect disgracieux. Mais quand même, qu’est-ce que c’est que ce héros qui joue mal et ressemble à un petit cochon ?

L’impression d’une web série amateur est forte. Ça sent l’innocence et la bouse (au sens propre aussi), les acteurs sont… aussi bons que moi, on dira. A un moment, une journaliste intriguée par un meurtre dans une fosse à purin (moi aussi ça m’intriguerait) interpelle le commissaire avec un sur-jeu tellement affreux qu’une colonie de vache se jette sur elle pour la finir.

Et encore, vous n’avez pas vu la tête des gens qui ont clairement passé un casting « orienté ». Après ça, on ne s’étonnera plus de s’entendre dire : « Vous avez des têtes de roumains dans le Nord ». Et je ne vous parle même pas des majorettes qui ne diffèrent des chevaux que parce qu’elles ne font pas en défilant (ou alors elles ont des petits sacs à crottin bien dissimulés).

Bref, un ovni. Il parait que c’est plein d’humour, mais moi ça me rappelle peut-être trop des gens que j’ai rencontrés (comme les Deschiens). Alors non, j’accroche pas. Mais donnez lui au moins une chance de vous convaincre. Puis revenez vous plaindre ici. 🙂

Ma note : Sûrement pas / 5.

Les pires tweets de NorthGate 2

Vous avez aimé la première salve, alors voici la seconde. 🙂 Je n’ai toujours pas vraiment compris l’intérêt de Twitter, même si je l’utilise depuis un moment maintenant. Par contre pour moi, ça me force à mettre en scène des petits moments de vie en 140 caractère. Ca me fait bien marrer et ça, ça n’a pas de prix ! 😉

Retrouvez le premier article : Le pire des twits de NorthGate. Et followez-moi si ça vous dit. 🙂

Cliquez sur le bouton « Lire l’article en entier » pour… ben lire l’article en entier si vous êtes sur l’accueil. Nan parce que j’ai pas tout affiché par défaut, c’est un peu long, vous comprenez ? Continuer la lecture de Les pires tweets de NorthGate 2

Top 20 des défauts mythos en entretien d’embauche

Je me suis amusé à compiler rapidement des minis CVs présentant des nouveaux arrivants. Dedans, on y trouve leurs principaux défauts et qualités. La tentation de faire une rapide compilation des défauts était trop forte, j’ai alors assisté à un déluge de mauvaise foi que je vais honteusement partager avec vous.

Vous noterez qu’assez étrangement, personne n’a cité : « alcoolique, radin, violent, vicieux, calculateur, capricieux, inculte, ressemble à Dennis de Jurrassic Park… ». Je vous laisse vous en inspirer pour votre prochain entretien. Ou pas… 🙂

Défauts :

  1. StickmanStickmanStickmanStickmanStickmanStickman Rigoureux, méticuleux, perfectionniste
  2. StickmanStickmanStickmanStickman Obstiné, pugnace
  3. StickmanStickmanStickmanStickman Exigeant
  4. StickmanStickmanStickman Aucun
  5. StickmanStickmanStickman Impatient
  6. StickmanStickmanStickman Solitaire, réservé
  7. StickmanStickman Gourmand
  8. StickmanStickman Têtu
  9. StickmanStickman Franc 
  10. StickmanStickman Tenace
  11. StickmanStickman Râleur
  12. Stickman Bavard 
  13. Stickman Curieux 
  14. Stickman Rancunier
  15. Stickman Trop disponible 
  16. Stickman Cynique 
  17. Stickman Trop patient
  18. Stickman Impulsif
  19. Stickman Maniac
  20. Stickman Susceptible

Qualités :

Et comme je ne suis pas radin, voici également le top des qualités :

  1. StickmanStickmanStickmanStickmanStickman Rigoureux
  2. StickmanStickmanStickmanStickman Positif, de bonne humeur
  3. StickmanStickmanStickmanStickman Persévérant, déterminé
  4. StickmanStickmanStickman Adaptable
  5. StickmanStickmanStickman Ouvert
  6. StickmanStickmanStickman Obstiné, pugnace
  7. StickmanStickman A l’écoute
  8. StickmanStickman Organisé
  9. StickmanStickman Dynamique
  10. StickmanStickman Esprit d’équipe
  11. StickmanStickman Travailleur
  12. StickmanStickman Enthousiaste
  13. Stickman Volontaire
  14. Stickman Pragmatique
  15. Stickman Esprit de synthèse
  16. Stickman Sens du service
  17. Stickman Curieux
  18. Stickman Disponible
  19. Stickman Humble
  20. Stickman Modeste
  21. Stickman Audacieux
  22. Stickman Patient
  23. Stickman Sociable
  24. Stickman Exigeant

Stickman : représente une personne qui a donné cette qualité banale ou ce défaut qui n’en est pas un.

Publication originale le 11 juin 2014, mis à jour le 23 septembre 2014.

On a testé : le Tomate-Cerise d’Henin-Beaumont

Aujourd’hui parlons d’un des restaurants de la zone d’activité d’Hénin-Beaumont. Tomate cerise fait partie d’une chaîne de restaus qui mise beaucoup sur l’ambiance et même si c’est très réussi, ça ne fait pas tout. Ce qui marque : les prix sont 20% plus élevés que n’importe où ailleurs pour une qualité correcte. Heureusement, la quantité est suffisante, sauf dans mon cocktail à 5€50 dans lequel l’iceberg du Titanic occupait la moitié du verre. Penser à demander sans glace la prochaine fois. Et pour rendre la consommation plus amusante, un illuminé du marketing a pensé que mettre des verres façon tour de Pise, c’était cool. Tellement cool que la serveuse a renversé mon verre et que j’ai failli en faire autant. Monsieur le marketeux, une place au gouvernement vous attend : vous y aurez la possibilité de complexifier un ou deux trucs.

tc1
Non, ce n’est pas une illusion d’optique.

Ensuite, j’ai pris le plat du jour : pâtes au hachis et leur sauce vinaigrée. Le tout était bon, mais on ne sent pas ce petit goût de fraîcheur qu’on attend à ce niveau de prix et on a du mal à s’ôter de l’esprit qu’on est dans une chaîne. Un peu dommage donc, mais on se dit qu’on paye l’originalité. Nous n’avons pas testé le dessert, un milk-shake maison nous attendait. 😉

Pour conclure la visite ce petit restau somme toute sympathique, je me suis aventuré dans leurs jolies toilettes équipées d’un iRobinet Dyson. Une fois dompté, l’outil nous fournit en eau et avec un vif séchage qui pourrait s’avérer très hygiénique si le souffle de l’appareil ne m’avait pas propulsé le fond du lavabo au visage. Si je survis aux 37 germes et virus différents que j’ai ingérés, j’éviterai leurs WC à l’avenir.

Pennes au hachis (ou des pâtes pour jeff ^^)
Pennes au hachis (ou des pâtes pour jeff ^^)

En conclusions, Tomate Cerise c’est sympa, c’est pas mauvais, mais c’est cher. Ca doit bien plaire aux bobos et j’y retournerai sans doute lorsque que l’emprunt de mon appartement sera soldé. Pour finir sur des points positifs : bon accueil et on ne se marche pas dessus, faut croire que ça se paye. 🙂

Tomate, je te donne un 3/5.

 

Notre rapport à la Nature et aux animaux

La Nature ne serait-elle pas un peu une connasse ? La question mérite d’être posée tant aujourd’hui elle est élevée au rang de déesse bienfaisante. Ça n’a pourtant pas toujours été le cas et je voudrais proposer ici de l’envisager sous un autre angle. Posez votre cerveau, ça va bien se passer.

La Terre, un nouveau Dieu (et sympa en plus).

Il ne se passe pas un jour sans qu’on vante mère Nature. Facebook regorge de messages sur sa beauté, sur la défense de ses jolis animaux, sur sa fragilité (son « subtil équilibre »), ses bienfaits rien que pour nous… A croire que déçu par la religion traditionnelle, nous essayons de retrouver un Dieu comme on peut sous la forme de notre Terre (lire la théorie Gaïa) et les sources sur Final Fantasy en bas de l’article). On lui prête la capacité de penser et l’envie de se protéger comme un paradis que l’Homme – tout salaud qu’il est – s’acharne avec zèle à saccager. Comme si c’était si simple, comme si la Nature n’était que bonne avec nous. Rien de plus faux, et pourtant combien d’entre nous kiffent cette théorie voire y adhèrent sans s’en rendre compte ?

La Terre telle que vue depuis Apollo 17…Mmmmh, sévère plutôt.

Mais dame Nature n’a pas toujours été aussi tendre avec l’Homme avant que celui-ci ne se sente suffisamment en confiance pour lui faire la misère. Rappelez-vous ces petits hommes de la préhistoire qui galéraient à capturer un épis de maïs sauvage. Souvenez-vous du moyen-âge au cours duquel l’espérance de vie était de 14 ans. Ou plus récemment, pensez aux petits éthiopiens qui meurent de faim ou aux prés de 20 000 morts du tsunami japonais. Non, décidément la Terre semble avoir une dent contre nous depuis toujours.

Mère Nature serait une vue de l’esprit ?

Imaginez donc une seconde que la Terre ne soit pas ce paradis que tout le monde nous décrit. Imaginez que si vous vivez agréablement sur Terre 80 ans, c’est grâce à ce qu’à fait l’Homme pour vous : il dompte une Nature qui est tout à fait neutre et qui ne connaît ni le bien ni le mal. La Nature, elle s’en tape de vos états d’âme, elle est, c’est tout. Le concept d’une entité nourricière et sympa avec vous, c’est l’Homme qui l’a inventé. Si le tigre dépèce une antilope vivante qui agonise dans les bulles de son sang, ce n’est ni bien, ni mal. C’est ainsi. Vous vous voyez lui fouetter le museau avec votre journal en disant : « vilain le chat, vilain ! Viens manger tes croquettes au soja ! » ?

Notre rapport à la Nature a changé

La Nature était autrefois à vaincre, aujourd’hui à défendre. La vision du monde que nous avons, c’est celle que l’on s’est imposée nous même : c’est un consensus de la Société. Le confort que nos ancêtres ont su apporter à nos vies nous permet de passer à des débats de nantis dont l’écologie. Et dans ce débat, il y a un point intéressant : l’évolution du rapport de l’Homme à l’animal. Wikipédia nous dit : « Spontanément, l’Homme était et reste un omnivore opportuniste à tendance végétarienne dont la part de protéines animales admise dans la ration alimentaire varie selon les civilisations. » L’Homme mange donc de la viande en quantité limitée, chose qui est insupportable à un nombre croissant d’occidentaux qui réalisent maintenant qu’éviscérer des petits animaux c’est douloureux, voire pas glop.

Leopard et sa proie dans un arbre.Nous essayons de changer notre nature. Pourquoi pas.

Le problème, c’est donc que l’Homme s’éduquant, il commence à prendre conscience que tuer c’est mal, et que même tuer les petits nanimos, c’est pas bien. Enfin, en même temps il aime bien les manger ses petits nanimos. Dilemme. On va donc faire deux branches car on aime les cases : les végétariens et les carnassiers, ou selon les carnivores : les lopettes bouffeuses de mousse et les vrais hommes(1). En fin de compte la considération pour la condition animale est vraiment un concept humain. Je ne connais pas d’animal qui ait des scrupules. Le plus mignon des chats s’amusera comme un fou à torturer une petite souris innocente, l’araignée se délectera d’injecter son suc gastrique dans sa victime vivante. La Nature est cruelle, mais nous on n’aime pas ça car « on est meilleurs, on vaut mieux que ces bas instincts ».

Nous sommes au delà de nos instincts.

Je me souviens de cet échange avec Dju dont j’ai retenu qu’en tant qu’espèce dominante et intelligente, nous avions le devoir de respecter les animaux et de remettre un peu d’ordre dans le bordel que devient la planète (surtout qu’une partie est de notre fait, ne nous voilons pas la face (2)). Soit, faisons ça, soyons responsables,  faisons au mieux. Pour faire au mieux, faut-il devenir végétarien et épargner la nourriture à quatre pattes ? Je ne crois pas. Là-dessus nous sommes seuls avec notre conscience. Je pense que manger de la viande n’est ni bien ni mal, c’est dans notre nature (mais en plus faible quantité que ce que notre génération boulotte chaque semaine). J’aimerais bien être certain que ma viande ait été traitée non pas dignement car un animal s’en balance de la dignité, mais avec empathie, que le recueil de sa chair soit un don dûment mesuré. Mais bon, comme j’ai déjà du mal à décapiter un poisson, je vais devoir faire des efforts pour élever ma bouffe et assumer de briser la nuque d’un ami lapinou moi-même pour rendre de la valeur à la vie de l’animal.

Steak_tartareMon rapport à la Nature et aux nanimos

Si la planète est neutre et vu notre impact, il semble légitime que ce soit à nous de prendre les rênes. Je me dis alors ceci : il ne faut pas protéger les nanimos parce qu’ils sont mignons (pourquoi vouloir interdire la viande de cheval et pas de bœuf ?), il faut les protéger parce qu’on finira par éteindre chaque race une par une si on ne le fait pas. Buter des animaux oui, avec respect et utilement. Je suppose qu’on devrait tous être traumatisés d’être obligés de jeter un steak. Il en va de même pour tout ce qui a trait à l’environnement : protégeons la Terre parce qu’on en a besoin, pas par scrupule pour la planète. Sinon, empêchons les ours de manger du gentil saumon mignon.

Voilà, j’espère que cette petite réflexion maladroite vous aura fait vous aussi vous poser des questions. Cet article aussi m’a été (encore) inspiré par l’affection grandissante que nous avons pour les animaux et la haine pour nos congénères. On a tôt fait d’oublier que les animaux ne sont pas d’innocentes peluches et que l’Homme n’est pas que le Mal absolu. Si vous êtes en vie pour lire ces lignes, c’est beaucoup grâce à vos semblables. 🙂 N’hésitez pas à commenter et/ou m’insulter, ça me fera plaisir. 😉

Source à voir :

Comment supprimer une host key qui a changé dans MobaXTerm ?

Pour mémo, et parce que ça semble être un sujet tabou sur le Net, voici comment faire. Il faut juste le savoir et comme je suis super altruiste, je me suis dit que j’allais poster la méthode :

Lorsque vous vous connectez à un serveur dont l’identification a changé, vous allez avoir un message du genre avec MobaXTerm (le vrai est plus complet).

Login: toto
@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@
@ WARNING: REMOTE HOST IDENTIFICATION HAS CHANGED! @
@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@
IT IS POSSIBLE THAT SOMEONE IS DOING SOMETHING NASTY!
Add correct host key in /home/itsme/.ssh/known_hosts to get rid of this
message.
Offending RSA key in /home/itsme/.ssh/known_hosts:3

Vous allez vous demander comment diable supprimer cette fucking clé alors que Putty vous met juste un warning. Simple en fait :

  1. Allez sur l’onglet de MobaXTerm représentant une émulation de ligne de commande de votre poste local (le premier normalement).
  2. cd /home/itsme/.ssh/ (pensez à changer itsme par votre nom d’utilisateur, il s’affiche dans le message d’erreur)
  3. cp known_hosts known_hosts_20140912.old
  4. vi known_hosts
  5. Trouvez la ligne commençant par l’IP du serveur dont vous souhaitez rétablir l’accès
  6. faites un « dd » dessus sous vi puis un « :wq ».
  7. Relancez la connexion à votre serveur
  8. rm known_hosts_20140912.old (en local, pour nettoyer)

A bientôt pour une nouvelle aventure qui passionnera tout autant les foules. 🙂

Test du Forclaz 30 sécurisé de Décathlon

Jean-Pierre et Maryse vous proposent cette semaine un sac à dos de chez Décathlon muni d’un dispositif unique anti-vol.

Boah hé, c’est une vidéo de chat et Internet adore les vidéos de chat alors vous pouvez pas dire que c’est naze. 😉
Aucun animal n’a été blessé durant le tournage de cette vidéo (de toute façon, ce chat a déjà subi des outrages que vous n’imaginez pas). 😉

Madère 2014 (photos et compte rendu)

Bonjour à tous !

Il est maintenant de coutume d’exhiber sa vie sur les réseaux sociaux au moindre événement mais comme je m’y refuse catégoriquement, c’est sur le blog que je vais vous étaler mon bonheur au visage. 😉

Cet été, nous avons eu l’opportunité de visiter l’île de Madère, pays du vin, de la sauce et de Jean-Pierre. Même si nous ne sommes pas parvenus à mettre la main sur les deux derniers, nous avons passé de superbes vacances. Du coup, je vais vous en faire un peu la promo. 🙂

Tour d’horizon

Pour rejoindre Madère, il existe des vols directs depuis Bruxelles et Paris. Comme toujours, s’y prendre tôt et hors période permet d’avoir des prix bien plus abordables. Pour vous déplacer une fois sur place, c’est facile ! Depuis quelques années, Madère se fait percer de tunnels qui accélèrent grandement les déplacement et dispose même d’une voie rapide. Par contre, quelle que soit la route, faites un vœu quand vous passez la 5ème, ça n’arrivera pas si souvent (vous pouvez aussi en faire à chaque précipice). Si vous venez par vous-même, pensez à louer une voiture à l’aéroport. Même si le réseau de bus est dense, c’est assez pénible et les arrêts peuvent être loins des départs de randonnées. Pas d’inquiétude, les routes sont parfois impressionnantes mais aussi bien sécurisées.

Levada de Queimadas
Randonnée le long d’une levada au départ de Queimadas.

Les précipitations et la fertilité des sols rendent la végétation luxuriante (sauf sur la pointe est) et il suffit parfois de tendre la main pour se nourrir. La température oscille toute l’année entre 20 et 25°C, ce qui est idéal pour les touristes, la végétation et moi.

Le centre de l’île est montagneux et culmine à 1862m. Les côtes sont très escarpées et constituées essentiellement de falaises. Peu de plages donc, mais quelques zones artificielles aménagées entre les rochers. Les fans de cuisson au soleil sur des plages de sable fin n’apprécieront pas forcément le coin, même si l’île voisine de Porto Santo dispose d’une vraie plage. Ce sont plutôt les randonneurs qui seront ravis de pouvoir arpenter les magnifiques paysages.

Parlons-en des randos. Les Madèriens ont développé un système d’irrigation amenant l’eau du versant Nord (plus exposé aux précipitations) vers le sud. Ce maillage de petits ruisseaux (les levadas) est aujourd’hui une aubaine pour le randonneur qui pourra les longer jusqu’à leurs sources sur plusieurs kilomètres. L’Office du tourisme propose un guide indispensable d’une vingtaine de randonnées fléchées. A chaque sortie, il sera bon d’emporter des vraies godasses, de l’eau, une lampe torche, un téléphone portable, et de laisser son vertige au vestiaire. La randonnée de Queimadas est magnifique, mais il n’est pas indiqué que ceux qui ont le vertige devraient emporter des sous-vêtements propres. Rien de vous oblige à aller jusqu’au bout si vous ne le sentez pas (à part la peur de passer pour une lopette). 🙂

Sabre avec de la banane, des amandes pilées et du fruit de la passion.
Le sabre.

Question nourriture, ne manquez pas de goûter à l’espetada : de la viande cuite au feu de bois sur des branches de laurier avec du sel. Divin avec ses patates douces et assez folklo à manger sans couverts. 😀 Nous avions aussi particulièrement apprécié le spade (sabre) à la banane, aux amandes pillées et au jus de maracuja (fruit de la passion).  En dehors des zones touristiques, les prix sont assez bas au vu de la quantité servie.

Côté visites, ne manquez pas :

  • les randos, ce serait dommage de vous en priver tellement c’est zoli.
  • Cabo Girão et sa plateforme en verre à près de 600m  du sol.
  • Funchal, la « capitale » de l’île qui abrite un peu d’histoire (et d’excellentes glaces au pied du téléphérique).
  • le tour de l’île, pour les paysages et le côté karting en voiture.
  • Las grutas de Sao Vicente : des tunnels de lave et l’histoire de la création de Madère.
Randonnée dans le ciel. :)
Randonnée dans le ciel. 🙂

Les locaux sont accueillants et ne se prennent pas la tête. parfois ils se garent un peu n’importe où mais même un bon parisien finit par leur pardonner. 🙂 Le français est une langue un peu annexe, les présentations touristiques sont souvent en anglais et portugais. Si vous comptez sur un guide pour vous aider à parler portugais comme Jeff, sachez que son « Voulez-vous venir avec moi à la gare routière » ne nous a pas servi.
Les touristes sont surtout présents autour de Funchal. Étonnamment, nous avons croisé beaucoup de français sur les randonnées. Ca doit être un kiff de chez nous.

Madère c’est tout petit, ça représente 1/10ème de la Corse et on en fait le tour en une journée. 2 semaines devraient suffire à visiter une bonne partie.

Je vous ai fait un petit diaporama (à regarder en HD si votre connexion le permet). Vous m’excuserez, mais trouver des musiques libres de droit pas trop moches n’a pas été facile. 😉

En espérant que ça vous donnera envie. 🙂