Archives de catégorie : Quelque part

On a testé : Les Saisons (restaurant parisien)

Lors de la soirée Albator du Grand Rex, nous avons confié notre destin culinaire à La fourchette qui nous a emmené un peu à l’arrache dans un restaurant situé à 15 minutes du cinéma : Les Saisons. Comme pour Linsolent, j’ai été agréablement surpris alors je me disais qu’une petite critique s’imposait.

C’est un de ces petits restaus parisien dont la façade n’est pas énorme, ne le manquez donc pas. Lorsqu’on y entre, la décoration est chaleureuse et le personnel est accueillant. Comme c’est notre première « fourchette », on nous explique aimablement comment cela fonctionne : il faut choisir un plat + dessert ou une entrée + plat hors menu pour bénéficier d’une réduction de 30%. Une fois initiés et pressés par la séance du corsaire de l’espace, nous annonçons n’avoir que 45 minutes pour manger : pari gagné (il n’y avait pas trop de monde, ça aide). Pour ma part j’ai commandé un Lièvre à la royale, pour lequel j’ai eu droit à la petite explication sur l’origine historique du met. C’était la « petite touche en plus ». Bon, Panpan était un peu cher, mais vraiment délicieux, et puis il était noyé dans notre ristourne qui nous faisait un prix raisonnable d’une vingtaine d’euros par personne (hors boissons). Et n’oublions pas le dessert : une divine tartes aux noix.

Merci Les Saisons, ça méritait bien une 794ème bonne critique sur La Fourchette. Visiteurs, vous pouvez lécher la photo ci-dessous. 🙂

Lievre à la royale (600px)
Le lièvre à la royale

Une note ? Allez, 5/5. 🙂

J’étais à l’avant première d’Albator au Grand Rex

Bonjour à tous et Joyeux Noël !

Vendredi, j’étais à l’avant-première de Space Pirate : Captain Harlock que vous connaissez tous sous le nom de Albator : le corsaire de l’espace. Ca se passait au Grand Rex en présence de 2700 fans sur l’écran de 300 m² de la salle Grand Large. L’ambiance était excellente et le film n’était vraiment pas mal.

Synopsis :

Dans un futur lointain, la Terre est devenue une « planète interdite  » pour les humains éparpillés dans l’Espace : la planète ne dispose pas d’assez de ressources pour héberger toute l’Humanité. Le commandant du vaisseau spatial Arcadia, le capitaine Albator, est un pirate de l’espace épris de liberté. Condamné à mort, il demeure insaisissable. Albator a choisi d’affronter la Coalition GAIA.

Affiche Albator 3DLe film est fidèle à la trame habituelle des Albator, mais l’histoire a su s’adapter à un public devenu adulte, désormais capable de supporter un héros plus sombre que jamais. L’animation est quant à elle assez fantastique pour un film qui n’a coûté « que » 30 millions de dollars (Monstres Academy en a coûté 200). C’est beau, bien mis en scène et on retrouve notre capitaine charismatique. L’oiseau rigolo est le seul vestige du côté humoristique de la série, mais on n’est plus là pour se marrer ! 🙂

Pour moi, c’est le résumé de toute une enfance qui tient dans ce film. Il n’est certes pas transcendant, mais reste très bien et saura séduire toute une génération de trentenaires nostalgiques. Je ne vous en dit pas plus, allez le voir, surtout qu’il passe encore au Rex cette semaine dans la grande salle (il a kické la Reine des neiges en salle 2 !).

Je vous invite à un petit récap’ (non exhaustif) en générique et bandes annonces :

Albator 78 :

Albator 84 :

http://www.dailymotion.com/video/x6a1q4_generique-albator-84_shortfilms

Harlock Saga :

http://www.dailymotion.com/video/x933ep_harlock-saga-opening-ending_creation?search_algo=2

Albator 2013 :

Et n’oubliez pas de passer de bonne fêtes !

J’ai re-vu : un match de football à Lens

Je sais, je sais, j’avais dit que je n’y retournerai pas. Mais en fait, il faut bien avouer que l’idée d’une sortie entre amis et vague connaissance était tentante. Un très bon samedi s’est donc finalement offert à moi avec un match de foot, une pizza et une soirée jeux de société au cours de laquelle j’aurai fait preuve de la plus parfaite mauvaise foi.

A l’entrée du stade, j’ai enfin eu droit à mon pelotage de fesses lors de la fouille. Au vu de la procédure, il semblerait que le supporter ait plus tendance à planquer une bouteille de Kro dans son rectum qu’une machette dans son pantalon. Je tiens à préciser que, contrairement aux rumeurs qui ne manqueront pas d’être propagées dans les commentaires, non, je n’ai pas fait le queue pour une seconde fouille et non, je n’arborais pas un sourire béat.

J’ai appris que le match était moins cher car moins « palpitant » que Lens-Caen. Il s’agissait cette fois d’affronter Châteauroux et le moins que l’on puisse dire est que leurs supporters sont… disons concentrés.

Public Chateauroux contre Lens
Oui, le petit tas de moules collées à leur rocher, c’est eux.

Le match s’est conclu par un 2-0. J’en déduis qu’un but vaut 2€ sur mon billet. Bien entendu, je ne suis pas bonne personne pour parler mais c’était suffisamment distrayant pour que je ne voie pas les 90 minutes passer. On a appris que deux gros pontes se sont pointés en Mercedes dont un gros animateur de Canal + qu’on aura installé dans les gradins à l’aide d’un transpalette. Après recherche, la description correspond à un monsieur du nom de Pierre Ménès qui, manifestement ne pratique pas le sport qu’il commente.

Je voudrais enfin saluer Stéphane et Cher (les noms n’ont pas été changés, on ne les connaissait juste pas) qui nous ont expliqué que toute sortie était définitive. Cher, tu dois travailler ton relationnel.

 Stade Félix BollaertAmis footeux, je n’irai pas juqu’à dire que j’ai maintenant de l’estime pour vous, mais je commence à comprendre un peu votre enthousiasme (c’est le mieux dont je suis capable, contentez-vous en).

 

J’ai vu : Gravity

Le film avec Sandra Bullock et Georges Clooney s’était peu dévoilé dans les bandes annonces et c’est vraiment le bouche à oreille qui’ m’a poussé à bouger mon séant pour aller le voir. Il parait que c’est un film à grand spectacle alors direction le Megarama de Villeneuve ! Ok, c’est blindé de djeunz qui font le show. Une nana essaye de resquiller et se fait transporter par la police à l’extérieur du ciné pour sans doute y subir une ou deux bavures. Dieu merci, les petits démons vont tous voir Thor 2. Notre salle est peuplée de gens normaux (moi excepté).

Le film commence. Je ne sais pas à quoi m’attendre car 2h dans l’espace, ça risque d’être long. Ben non, perdu. Le film est magnifique, haletant et j’ai kiffé la musique d’ambiance. Le réalisateur a parfaitement joué du silence dans l’espace et vous pousse à enfoncer vos griffes dans l’accoudoir. Je ne vais pas vous en dire plus, juste que ce film est beau, qu’il mérite d’être vu sur le plus grand écran que vous ayez. A voir une fois, mais à savourer. 🙂

Je vous mets cet extrait parce que le dernier trailer révèle finalement trop de l’histoire. Vous allez vous mettre ici dans l’ambiance avec deux minutes du film. Imaginez-vous à la place de Sandra Bullock. Enjoy !

J’ai vu : un match de football à Lens

Tout arrive. Après avoir charrié Jefflec sur le foot pendant des années, il a décidé de nous traîner voir un match au Stade Bollaert pour que nous comprenions enfin ce qui anime le supporter. Bilan mitigé.

C’est une découverte pour moi. J’ai déjà regardé quelques matchs, notamment en 1998 lorsque « nous » avons gagné la coupe du monde, mais je n’ai jamais accroché et encore moins mis les pieds dans un stade. Il faut dire que j’en avais des aprioris. Pour moi, c’est le sport de beauf par excellence. J’avais même peur d’être recalé à l’entrée s’ils découvraient que j’avais mon brevet des collèges. Mais justement, le but ici était de me faire une vraie idée ! Alors passons à la pratique, c’est mon Man Vs. Wild à moi !

Nous partons avant 13h pour Lens, direction le Stade ! On se gare dans le centre, Bollaert n’est pas très loin mais je comprends pourquoi Jeff a chaussé ses grolles de randos : le chemin est marécageux avec la fine pluie qui tombe. Lorsqu’on arrive sur site, on croise la baraque à frites « Chez Momo »… Depuis Bienvenue chez les Ch’tis, toutes les baraques à frites s’appellent comme ça. L’odeur de frites vinaigrées sera omniprésente pendant 2h, pas désagréable si ce n’est que j’ai faim. On s’approche et alors que je m’attendais à voir 3 pelés, il y a foule. On passe les premiers contrôles de façon fluide, puis vient la palpation. Tout le monde se fait tripoter : L. avec sa tête d’innocente se fait toujours fouiller de fond en comble, quant à moi avec ma face de taliban, je réalise que je fais la queue devant un mec pour me faire peloter sans même qu’il m’ait invité au restaurant et dans un éclair de lucidité, je le contourne innocemment. J’ai évité que mon intégrité soit compromise : la victoire est mienne. Jeff revient en boitant, mais ils n’ont pas trouvé son couteau suisse, bien trop profondément enfoui.

FootballLe stade est à la fois immense et tassé, c’est un grand édifice bétonné dont la finition finement ciselée n’est pas sans rappeler celle d’un bunker de la seconde guerre mondiale. Jeff nous assure que nous avons des places de pauvres-riches, ce qui est bien, il paraît. Nous escaladons le bloc de béton et nous installons sur des pauvres strapontins en plastiques. Afin d’éviter de se foutre sur la tronche avant même que le match ne commence, les sièges sont numérotés. A mon grand étonnement, le stade est rempli au 3/4, nous sommes plus de 30 000 dans les tribunes.

Peu avant le départ, le public entonne la Marseillaise alors que des joueurs d’équipe nationale ne la chantent pas ; c’est beau ! Puis à 14h pile, le match commence. Un match animé puisque Lens colle deux buts humiliants à Caen avant de se faire expulser un joueur par carton. On ne saura jamais la raison de ce carton. Il n’y a pas de vidéo sur le terrain, et il n’y a pas d’arbitre vidéo. Jeff me dit que c’est un débat. Je lui répond qu’il n’y a pas de débat si la technologie peut aider à la justice. Pendant que des petits lutins blancs et rouges courent sur le gazon vert, les supporters du Racing-Club de Lens affirment leur présence et écrasent les 15 pékins qui soutiennent Caen. Le stade est vivant, il chante d’une seule voix. Le footeux est très émotif et réagit au moindre toucher de balle.

Pendant la mi-temps, c’est l’occasion de petits jeux avec des gamins (on s’amuse souvent avec les enfants dans le Nord). Le public de Lens chante le refrain des Corons de Pierre Bachelet. C’est émouvant et ça me rappelle encore une fois Bienvenue chez les Ch’tis qui est, soit dit en passant, le seul film qui donne envie d’aller se perdre dans le Nord. 15 minutes après, le match reprend, les équipes changent de côté. Oui, je me doute que vous savez tous ça. ^^

Caen remonte au score 2-1. J’applaudis ce but mais on me dit qu’il ne faut pas. Jeff insinue que les joueurs de Ligue 2 sont payés plus que moi. Qu’ils soient payés m’étonne déjà, qu’ils touchent le RSA encore plus. Je découvre l’anti-jeu et pourquoi les clubs qui jouent à domicile sont avantagés. La fin approche, Lens l’emporte ! C’est la fête, les joueurs viennent saluer le public. Enfin, les esprits se refroidissent et tout le monde retourne calmement vaquer à ses occupations. Une famille sang et or remonte dans son Espace et s’éloigne. Nous, nous remonterons le courant pour aller visiter le Louvre Lens.

Alors, verdict ? Ben… J’ai toujours du mal à adhérer, mais je comprends qu’on puisse se sentir emporté par l’ambiance. Le public de Lens est fidèle et motivé alors que le match est anecdotique et que personne ne s’en souviendra. Enfin, personne sauf moi, car c’était mon match de foot à moi que j’ai vu. 🙂

Edittion :  Résumé du match

Merci à Jefflec pour la vidéo. 🙂

L’Office du tourisme du Nord-Pas-de-Calais vous propose cette vidéo promotionnelle :

http://www.youtube.com/watch?v=AZE558tgURQ

La fin du règne des navettes spatiales américaines

Lorsque nous sommes allé visiter le musée de la mer, de l’air et de l’espace à New York, nous n’avions pas pu voir le shuttle Enterprise sur le pont du porte-avion Intrepid. Cette déception m’a été rappelée par un article du Time sur le déménagement de la navette Endeavour.

Cette dernière est une vraie guerrière car si l’Enterprise n’a jamais volé en orbite, Endeavour a elle effectué 25 missions pour un total de 266 jours dans l’espace. Retraitée méritante, elle a récemment été déplacée au California Science Center de Los Angeles.

Je vous invite à jeter un oeil ému au timelapse du Time qui montre le cheminement de la navette jusqu’à son mourroir : Space Shuttle Endeavour Exclusive: A Timelapse of the Final Ride.

C’était un beau projet… Bon, maintenant, envoyons des gens sur mars et ça repart !

On a testé : Lui… Linsolent (Paris)

Parfois, il arrive, rarement, que je ne me retrouve pas chafouin devant les plats décongelés d’un menu à 30€. Et c’est arrivé à Paris en ce parfait mercredi 11 septembre. On m’a fait découvrir Lui… Linsolent, un petit restau caché rue Caulaincourt à Paris et j’ai… Comment dire… J’ai les papilles qui ont kiffé leur maman.

Les trucs à savoir : le menu change tous les jours, on ne choisit pas la cuisson, il n’y a pas beaucoup de place, c’est un restaurant français (oui madame, pas de kebab de bébé phoque ici).

Ce repas était parfait du début à la fin avec :

  • en entrée, des ravioles de Royan gratinées fourrées au fromage, chapeautées de leur foie gras,
  • en plat, une canette et sa poire avec ses petites pommes de terre
  • en dessert, un trio de crèmes brûlées.

J’ai aussi furtivement goûté au tournedos qui fond dans la bouche.

Le tout est présenté avec goût, et fait maison. L’ambiance est sympathique, la serveuse et le cuistot le sont tout autant. Ca faisait longtemps que je n’avais pas mangé comme ça. Pour finir sur une dernière note positive, le menu entrée+plat+dessert est très abordable à 26€.

Plus d’informations sur La Fourchette.

Note : kiffade / 5

On a testé : le Beers & co à Henin Beaumont

Nous avions déjà mangé une fois au Beers & co et j’avais été déçu : mon steak d’Angus sauce vaisselle était très mauvais (manquait sans doute de sel régénérant). Mais comme je suis aventurier (et accommodant), on y est retourné malgré tout.

Première question au serveur : « Vous avez encore des steaks d’angus ? » Surprise, ils n’ont pas persisté dans le mauvais goût et ont retiré l’infâme morceau de viande de la carte : « Fallait bien essayer » qu’ils diront. Nous avons ensuite pu commander nos apéritifs gratuits avec nos billets du Cinéville. Je m’attendais à des godets d’eau du robinet, mais ce sont de vrais apéritifs qui arrivent : des cocktails de fruits et des kirs.

Le service est bon, on attend pas trop longtemps, le serveur est sympathique et tolère nos blagues. Nos commandes arrivent : mes pâtes aux deux saumons sont bonnes, la tartine au saumon est impressionnante, le welsh semble satisfaire Trivette qui se roule en boule sous la table pour digérer. Seul Titoque trouvera que sa viande n’est pas assez cuite.

Après un premier avis négatif, je revois ma critique du B&C. Ca reste un restaurant de chaîne façon Buffalo ou 3 Brasseurs, mais on y mange bien pour 20€ alors pourquoi s’en priver ? 🙂 Mais rappelez-vous : jamais, jamais de steak d’Angus là bas.

Note : 3/5

Visite de Venise avec un drone

Vous avez toujours voulu voir Venise (et mourir ?) mais vous n’avez pas un kopeck ? Le site Team Black Sheep vous propose un tour d’horizon de la ville.

Moi qui me demandais depuis toujours quelle superficie pouvait bien avoir la cité, j’ai ma réponse. C’est magnifique, les drones, c’est trop de la boulette. 😉

D’autres vidéos dispos. Je regarde s’il y en a une avec un vestiaire de filles et je vous reviens. ^^

Ce soir, j’ai donné une nouvelle chance au Majestic de Douai.

J’aime bien chafouinner et revenir à Douai m’en donne à chaque fois l’occasion. En 2011, la bave au lèvres, j’avais écrit un petit article : Ce soir, je suis allé voir un film à Douai dans lequel j’essayais de rester cordial. Aujourd’hui, ça va être plus dur. Je suis retourné au cinéma local, le Majestic, pour voir la rediffusion de Jurassic Park et en sortant, j’avais les nerfs. Ne trouvant ni enfant à dépecer, ni vieille dame à balancer dans la Scarpe, je me décidais à rentrer baver sur le ciné sur le Net, mais pas sans noyer auparavant ma frustration dans deux burgers et un Mc Flurry.

Alors quoi de neuf au Majestic ? Et bien ça ressemble pas mal aux Arcades maintenant. Pour ceux qui n’ont pas connu feu ce cinéma du centre ville, imaginez-vous le vaisseau Event-Horizon après son passage en enfer. Voilà, vous y êtes. Les salles sont déchiquetées, parsemées de chewing-gums collés entre les ouvertures béantes de la mousse des sièges. On se croirait dans une étable, et c’est d’autant plus plausible que la faune qui fréquente (en partie) cet établissement a pris l’habitude de se mettre à l’aise.

Event Horizon - Mes yeux saignent
Sam Neill, acteur de Jurassic Park et Event Horizon. Illustration métaphorique d’un spectateur du Majestic.

Lors de la séance, les djeunz d’en face posaient leurs pieds sur les sièges, ceux de derrière commentaient le film à voix haute et un couple a fait pénétrer la pire créature dans la sacro-sainte enceinte de silence : un enfant de moins de 5 ans. Faudrait juste interdire les films pour adultes aux gamins. Ce petit scrognuju n’a pas arrêté de raconter sa courte vie pendant 2h. J’ai abandonné toute idée de râler au-delà de « chuts » à répétition car toute la salle semblait se croire au PMU.

Donc, le Majestic, c’est dégueulasse, c’est cher, c’est mal fréquenté. Si vous vivez sous un pont, vous y trouverez une plus value sous la forme d’un refuge chauffé. Cela dit, à 5€/h, un hôtel serait plus rentable. Bref, vous m’excuserez, mais je repars au Cineville.