Troisième salve de tweets chelous en tous genres. Vous ne pouvez pas savoir l’avantage que c’est d’avoir la mémoire d’un poisson rouge et d’apprécier ses propres blagues. Ca me permet de repasser sur ces pages de tweets et de me faire rire tout seul. Je peux ainsi fonctionner en parfaite autarcie sans avoir à communiquer avec aucun d’entre vous. Le bonheur, j’vous dis. 😉
Bon, par contre, il y en a un paquet, donc cliquez sur le lien « Lire l’article entier […] » ci-dessous pour afficher les tweets. Have fun !
Retrouvez également la salve 1 et la salve 2, si celle-ci vous plaît. Et followez si ça vous dit. 🙂
Salut les enfants, le mercredi, c’est le jour du cinéma et donc l’occasion de découvrir quelques bandes annonces toutes fraîches. Voici une petite sélection de ce que personnellement j’essayerai de ne pas manquer. Au menu de l’action, de la SF, des îles imaginaires, des dinosaures, des capitaines sans crochets et des Hobbits tous sales. C’est parti :
Pan (VO+VF) : Une approche originale de la naissance de la légende de Peter Pan. Envol le 15 juillet 2015.
Et j’ai surkiffé ! 😉 Cette fois, plus de jeux de la faim, plus de tribus, Hunger Games est devenu un jeu politique oppressant entre le Capitole et le District 13 qui mène la révolte. Superbe ambiance, une Jennifer Lawrence excellente et même si le thème du film a changé, il reste toujours aussi divertissant ! De l’action, du suspense et en plus ça titille notre côté révolutionnaire au point que la Thaïlande s’en méfie. J’aime. 🙂
Katniss, sauvée des jeux de l’expiation se réveille au district 13 mais son compagnon Peeta et d’autres tribus sont prisonniers du Capitole. Le président Coin, chef de district mène la résistance et lui propose de devenir le symbole de la lutte. Elle guidera alors les autres districts et tentera de sauver ses compagnons. La révolte commence.
C’est marrant, vous me direz si vous aussi vous trouvez que les décors ont un petit goût de Zion dans Matrix Revolution.
Si vous l’avez déjà vu, retrouvez la chanson de Katniss : L’arbre du pendu
Confortés par l’idée que Télérama avait trouvé le film mauvais(1), nous sommes allés voir Interstellar, un film d’anticipation dans lequel l’Humanité est en train de s’éteindre(2). Pour sauver les derniers paysans lobotomisés qui peuplent encore notre monde, une dernière mission spatiale est programmée par la NASA pour trouver à l’Humanité un nouveau Chez-soi.
Ici, vous ne verrez pas de Bruce Willis en T-Shirt en train de forer un astéroïde d’une main avec son engin, mais une approche un poil plus réaliste de ce que pourrait être un voyage aux confins de l’univers. Je ne vous en dis pas plus, mais je vous mets la bande annonce en fin d’article.
Tout est nul dans Interstellar qui rejoint, au musée de la prétention, la bouillie philosophique de Matrix et l’insignifiance existentielle de Gravity… Telerama.
En ce qui me concerne, j’ai vraiment aimé découvrir Interstellar pour plusieurs raisons. 1. Tout d’abord, il n’y a pas Tom Cruise dedans et ça c’est déjà un énorme soulagement. 2. Ensuite, l’ambiance sonore et musicale est originale et vraiment excellente. Elle vous rappellera sans doute celle de Gravity qui a relancé la mode du film spatial réaliste. 3. La réalisation est elle aussi très bonne, même si j’ai failli vomir à un moment. 4. J’ai adoré les robots ! Leur look est vraiment sympa, et ils ont une IA qui fait passer Siri pour un toaster. 5. L’histoire serait si simple sans les problèmes de relativité, mais là, c’est justement l’un des intérêts du film.
Pour résumer : j’y ai cru, j’étais avec eux, j’ai kiffé. Pendant prés de 3h, j’ai été porté par le film qui m’a aussi beaucoup fait penser à 2001 l’Odyssée de l’espace (qui bizarrement est mieux considéré par Télérama).
Le film était tellement mauvais que j’ai été prise d’une envie frénétique de poignarder des gens… Nabilla.
Cela étant dit, ce n’est pas un de ces films que je vais avoir envie de revoir. L’angoisse et l’espoir qu’il procure ne fera son effet qu’une seule fois sur moi. En ce qui vous concerne, si vous avez aimé Gravity et 2001, il y a de bonnes chances pour que vous accrochiez. Jetez donc un oeil :
Notes :
(1) : C’est leur marque de fabrique, j’imagine. S’ils étaient consensuels, ils ne vendraient plus un exemplaire, comme Zemmour quoi.
(2) : La fin de l’humanité est un peu celle annoncée dans le documentaire Sans lendemain.
Bonjour les amis ! Ce weekend nous avons fait un saut à Paris et visité l’exposition « Les dessins du studio Ghibli » chez Art Ludique.
C’est agréable de voir qu’un genre dédaigné il y a 10 ans* est aujourd’hui exposé dans la capitale. Les dessins animés japonais ont longtemps eu mauvaise presse en France car réduits à la violence. Pourtant, comme parmi les films français, le panel de genre est très large et ne se limite pas à Ken le survivant. Il était vraiment temps qu’en France on nous fasse découvrir les maîtres de l’animation japonaise. Cette expo tombe donc à pic. Voici les souvenirs que je garderai :
1. J’y pense puis jibli.
Ca fait plus de 15 ans que je parle du studio en faisant l’apologie de ses films d’animation et aujourd’hui, j’apprends que ça se prononce « jibli ». Nan mais zut quoi, pourquoi personne ne m’a jamais corrigé…? C’est un peu comme quand tout le monde prononçait « Metal Gear » « métal gire » : v’là un truc qui doit bien faire marrer les japonais.
2. Bimbo ça veut dire « petit »
Contre toute attente, Mimie Mathy est une bimbo au japon. Bah, Mireille Mathieu est bien une chanteuse en Russie.
3. Une expo intéressante
Bien sûr, si vous n’aimez pas Ghibli, ce paragraphe vous sera aussi utile qu’un cure dent à une poule, passez alors votre chemin. Mais si vous êtes fan, pensez à venir avant la cohue de l’après midi. Des gens ont dû attendre 1 à 2 heures à l’extérieur vers 15h alors qu’à 13h on a patienté 5 minutes.
L’exposition en elle-même est super intéressante pour qui s’intéresse un peu aux techniques d’animation. On vous explique le processus de création démarrant dans la tête de Miyazaki jusqu’à votre cinéma et on se focalise surtout sur les layouts**, ces dessins réalisés entre le storyboard (qui campe l’histoire globale) et l’animation. Il y en a des centaines exposées, c’est impressionnant. Et puis c’est vraiment sympa de voir les croquis des dessins animés qu’on a adorés, d’autant que plusieurs sont signés par Miyazaki himself. 😉
Lors de votre visite, armé de votre audio-guide, vous passerez à travers les salles dédiées aux différentes oeuvres du studio (y compris la dernière : Souvenirs de Marnie) et vous savourerez les petites anecdotes. L’air de rien, votre balade pourra durer deux heures avant de se finir par une bonne surprise (mais pas de spoil 😉 ) et une boutique très chère et un peu décevante.
4. Etude de la défécation d’un parasite sociétal
Pendant ma trépidante vie, j’ai eu des questions existentielles à me poser comme : mais où donc les SDF font-ils leurs besoins ? Dimanche j’ai eu la réponse et c’est un peu comme les tours de magie : quand on connaît la vérité, l’enchantement disparaît, ça gâche tout. Ainsi, j’aurai dans ma tête pendant le restant de ma vie, l’image de ce SDF en train de démouler un cake entre deux voitures, le cigare aux lèvres. Et comme il n’y a pas de raison pour que je sois le seul trauma, je vous laisse avec cette image mentale pour l’après midi. Bisous.
Notes :
* : Le Château dans le ciel est sorti au Japon en 1986 et en France en… 2003.
** : L’illustration de cet article est d’ailleurs un layout du Voyage de Chihiro.
Sortie un peu précipitée de la bande annonce de Avengers : Age of Ultron qui devait être annoncée mardi prochain. Une fuite assumée par Marvel qui tweet : « Dammit, Hydra. »
Holala, comment ça va dépoter du yuka !!! Maintenant, reste à ne pas s’auto spoiler. Ne me parlez pas, chut, tût tût tût !
Oui, je sais, le titre est bizarre. Mais vous n’allez pas me dire que vous n’êtes pas habitués à des titres farfelus sur ce blog ? Ah, vous voyez ! Bon, ce titre est peut-être bizarre mais approprié car cette semaine à la Défense, une grande marque de cosmétique faisait la publicité de l’enzyme Q10 qui rajeunit la peau et vous rend plus désirable. Bien sûr, vous vous demandez ce que moi, je peux bien aller faire dans un stand beauté, alors qu’une léchouille sur mon pelage et je n’ai plus rien à envier à Vincent Mc Doom. Évident ! Je suis venu tester l’Occulus Rift utilisé dans une de leurs attractions. Mais pour avoir ce plaisir, j’ai dû esquiver les attaques frontales de l’hôtesse lorsque je suis rentré :
– Monsieur, tendez votre main SVP, vous allez tester les billes Q10 au concentr…
– Non ! Je suis juste là pour essayer l’Occulus Rift.
– Sinon, vous savez qu’il y a un bar à beauté à côté et…
– Ca ne m’intéresse pas !
– Mais vous êtes aussi sans doute concern…
– Ca y’est on peut aller essayer l’Occulus ?
– Ces petites billes sont…
– Ta mère est une p…
– Vous pouvez entrer.
Après 40 minutes d’attente dues à des problèmes techniques (la SNCF m’a forgé à une certaine patience), j’enfile un baudrier, je chausse les lunettes et le casque audio (qui doivent receler deux ou trois familles de staphylocoques) et c’est partie pour 2 minutes de réalité virtuelle !
Le film est réussi, mais court. C’est comme à Space Mountain : 40 minutes d’attente pour 120 secondes de plaisir. Dans l’animation, pas de fioritures : la 3D est simpliste mais l’immersion est très bonne. On se prend au jeu, on perd l’équilibre, on croit ressentir les chocs. J’aurais préféré une session de montagnes russes, mais il fallait un truc en rapport avec ces satanées billes Q10 ultra concentrées et aussi j’imagine, une animation qui ne mette pas les PCs à genoux.
Les plus :
Réactivité immédiate. C’est impressionnant, il n’y a pas de latence quand on tourne la tête et Dieu sait que c’est important pour y croire (et ne pas vomir).
Confortable. Le casque est assez léger pour ne pas devenir une plaie.
Immersif, je me suis surpris à presque perdre l’équilibre et à ressentir les atterrissages sur le toboggan.
Les moins :
La résolution de 960 x 1080 par oeil fait tâche sur une surface virtuelle aussi grande. Je pouvais distinguer les pixels rouges (du RVB). Vraiment, il faut de la 4k pour ce truc (et donc un PC de fou).
Une vision à seulement 100°, comme un casque de ski.
Si vous voulez essayer, ils sont jusque samedi sur l’esplanade de la Défense.
Combien de fois j’ai pu entendre cette réflexion simpliste. Pour contrer cet argument tout pourri, je vous propose une petite vidéo qui vous expliquera pourquoi plutôt que d’étouffer doucement la liberté de pensée et d’expression, il n’est pas une mauvaise idée de rappeler à quel point elle est vitale dans une démocratie.
Selon Glenn Greenwald, nous avons forcément tous quelque chose qu’on ne veut pas que les autres découvrent (notre troisième téton, notre maîtresse cachée, notre sex tape houleuse, nos rêves syndicaux, mon plan pour conquérir le monde…). Affirmer qu’on a rien à cacher, c’est se leurrer et se forcer à une conduite parfaitement conformiste pour rester cohérent.
La surveillance des masses a deux effets pervers selon Glenn :
Elle fait croire que seules les mauvaises personnes ont des choses à cacher (terroristes, pédophiles, etc.). C’est bien sûr faux, il y a tout un tas de raisons pour ne pas vouloir être épié en permanence.
La pression de la surveillance modifie les comportements pour nous rendre plus conformistes, obéissants, soumis et limite l’activisme. Du pain béni pour un régime dictatorial(1).
Quelques citations édifiantes avant de vous laisser regarder la vidéo :
Question à Eric Schmidt, PdG de Google(3) :
– Les gens voient Google comme leur confident. Ils devraient ?
– Si vous faites quelque chose que vous ne voulez pas que les autres sachent, peut-être auriez-vous dû commencer par ne pas le faire.
La surveillance massive crée une prison de l’esprit plus efficace que la force brute ne pourrait jamais l’être.
Glenn Greenwald
Un peuple prêt à sacrifier un peu de liberté pour un peu de sécurité ne mérite ni l’une ni l’autre, et finit par perdre les deux.
Benjamin Franklin
Vous savez, Jennifer Lawrence aussi n’avait rien à cacher. Ben effectivement, elle ne cachait pas grand chose, la coquine !
Spi.
Si vous êtes anglophone, laissez-vous convaincre par l’intervention de Glenn(2).
Edit : vous pouvez aussi regarder une autre vidéo de 20 minutes, en français cette fois. Elle est publiée dans les commentaires de cet article par Dju.
– People are treating Google like their most trusted friend. Should they be?
– I think judgment matters. If you have something that you don’t want anyone to know, maybe you shouldn’t be doing it in the first place.
Bon beh. Depuis le temps que j’entends parler l’auteur du blog et qu’il me propose de lâcher un article dessus, c’est l’occasion ou jamais depuis qu’on a discuté vite fait de Destiny entre deux mails …
Mais si, Destiny ! On en a pas mal entendu parler ces derniers temps, surtout pour voir Actipognon Activision se pavaner devant le montant de folie investi dans le développement (et surtout le marketing, lourd, très lourd – mais ne le dites pas trop fort) du jeu. Vous n’avez pas pu passer à côté (sauf si vous vivez dans une grotte, mais dans ce cas vous ne pouvez probablement pas lire cet article donc je vais vous considérer comme quantité négligeable, n’y voyez aucune offense !)
Cliquez sur le bouton « Lire l’article en entier » pour lire la suite (ou passez votre chemin et perdez-vous dans les méandres de ce lieu mal famé !)
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