Archives de catégorie : Informatique

J’ai testé l’Oculus Rift de Nivéa

Oui, je sais, le titre est bizarre. Mais vous n’allez pas me dire que vous n’êtes pas habitués à des titres farfelus sur ce blog ? Ah, vous voyez ! Bon, ce titre est peut-être bizarre mais approprié car cette semaine à la Défense, une grande marque de cosmétique faisait la publicité de l’enzyme Q10 qui rajeunit la peau et vous rend plus désirable. Bien sûr, vous vous demandez ce que moi, je peux bien aller faire dans un stand beauté, alors qu’une léchouille sur mon pelage et je n’ai plus rien à envier à Vincent Mc Doom. Évident ! Je suis venu tester l’Occulus Rift utilisé dans une de leurs attractions. Mais pour avoir ce plaisir, j’ai dû esquiver les attaques frontales de l’hôtesse lorsque je suis rentré :

– Monsieur, tendez votre main SVP, vous allez tester les billes Q10 au concentr…
– Non ! Je suis juste là pour essayer l’Occulus Rift.
– Sinon, vous savez qu’il y a un bar à beauté à côté et…
– Ca ne m’intéresse pas !
– Mais vous êtes aussi sans doute concern…
– Ca y’est on peut aller essayer l’Occulus ?
– Ces petites billes sont…
– Ta mère est une p…
– Vous pouvez entrer.

Ga !
L’Enzyme Q10 me fait le teint plus frais.

Après 40 minutes d’attente dues à des problèmes techniques (la SNCF m’a forgé à une certaine patience), j’enfile un baudrier, je chausse les lunettes et le casque audio (qui doivent receler deux ou trois familles de staphylocoques) et c’est partie pour 2 minutes de réalité virtuelle !

Le film est réussi, mais court. C’est comme à Space Mountain : 40 minutes d’attente pour 120 secondes de plaisir. Dans l’animation, pas de fioritures : la 3D est simpliste mais l’immersion est très bonne. On se prend au jeu, on perd l’équilibre, on croit ressentir les chocs. J’aurais préféré une session de montagnes russes, mais il fallait un truc en rapport avec ces satanées billes Q10 ultra concentrées et aussi j’imagine, une animation qui ne mette pas les PCs à genoux.

Les plus :

  • Réactivité immédiate. C’est impressionnant, il n’y a pas de latence quand on tourne la tête et Dieu sait que c’est important pour y croire (et ne pas vomir).
  • Confortable. Le casque est assez léger pour ne pas devenir une plaie.
  • Immersif, je me suis surpris à presque perdre l’équilibre et à ressentir les atterrissages sur le toboggan.

Les moins :

  • La résolution de 960 x 1080 par oeil fait tâche sur une surface virtuelle aussi grande. Je pouvais distinguer les pixels rouges (du RVB). Vraiment, il faut de la 4k pour ce truc (et donc un PC de fou).
  • Une vision à seulement 100°, comme un casque de ski.
Occulus Rift
« Formidable, on dirait que ce pigeon m’a vraiment chié dessus ! » Brian T.

Si vous voulez essayer, ils sont jusque samedi sur l’esplanade de la Défense.

Notes :

Home sweeter home (ou le blog SDF)

Le blog a entrepris hier soir un voyage sur son nouveau serveur et ça s’est plutôt bien passé.  🙂 Je suis sûr que certains d’entre vous se demandent pourquoi j’ai encore changé de serveur (si si, vous êtes nombreux et impatients, je peux le sentir, ne le niez pas), alors je ne vous fais pas languir plus longtemps. Explications :

Un jour, j’ai eu envie de raconter ma vie et le blog s’impose comme le meilleur outil. Je crée alors mon premier article polémique intitulé « Bien le bonjour » sur le site Overblog le 23/12/2007. Ce blog devient vite un exutoire et aussi un endroit où je partage (car j’aime partager, tant que ça ne me coûte rien).

En septembre 2009, j’achète le nom de domaine northgate.fr car je trouve relou de devoir retenir une adresse IP pour accéder à mon NAS. Au début, il n’est pas question de dépenser de l’argent pour le blog.

Un an plus tard, en septembre 2010, overblog est miné de publicités. Je fais mes adieux à la plateforme et cherche une alternative auprès de WordPress qui a une bonne réputation. Premier déménagement, mais overblog ne permet pas d’exporter les articles. Galère, on recommence de zéro.

En février 2013, je saute le pas et j’accole le nom de domaine au blog pour une somme modique. Spynga.wordpress.com devient northgate.fr.

En juin 2013, j’ai l’opportunité de joindre un serveur partagé avec des amis hébergé chez Online.net. C’est un bon bestiau, mais je n’ai pas d’accès root. C’est un peu limitant pour faire ce que je veux.

En décembre 2013, on me crée une machine virtuelle sur le serveur et je suis presque autonome. Je demande également une IP dédiée à la VM pour pouvoir aussi maîtriser les flux réseau. J’ai besoin d’un service un minimum garanti mais la VM a du mal et plante parfois. Les services restent parfois interrompus plusieurs heures. Impensable. 

En février 2014, les copropriétaires du serveur souhaitent le quitter et moi également. A la fin du mois je loue un serveur un peu moins puissant mais largement suffisant. Je suis encore en train de migrer les services, mais les blogs sont en ligne.

En revanche, le serveur coûte bien plus cher. Je parviens à associer plusieurs amis pour le co-financer en partie. Je cherche encore 1 ou 2 bonnes âmes pour que ce soit confortable.

Cette saga sortira en livres reliés chez J’ai Lu.

Synology : n’oubliez pas de bloquer les accès SSH depuis Internet

C’est tout con, mais vu que l’option n’était pas activée par défaut chez moi, je voulais sauver quelques NAS de l’emprise satanique d’un pirate chinois qui rappelons le, comme tous les asiatiques n’ont pas d’âme*.

Si vous aussi, vous avez bêtement exposé votre NAS sur Internet et que vous êtes obligé de maintenir une connexion administrative (SSH, FTP… ), n’oubliez pas d’activer le blocage automatique des connexions frauduleuses.

Allez dans le panneau de configuration, sélectionnez Blocage auto, puis cochez Activez le blocage auto :

Comment bloquer les intrusions sur Synology
Sortez couverts. Cliquez pour agrandir.

C’est tout bête, mais il faut y penser.

* : Oui Julien, je sais, je participe à cette croyance ridicule en faisant cette blague raciste. 😉 Je m’excuse, j’achèterai une Toyota en acte de contrition… Oui, je sais, c’est pas chinois. Mais vous achèteriez une voiture chinoise ? Nan, ben v’là. Même mon collègue chinois veut une BMW ! 

Monter son PC ? Vous préfèrerez vous rendre au Mordor !

Je voulais minimiser ce moment de fébrilité lorsque j’ai monté mon PC et passer pour un as du montage, mais en réalité c’est toujours un calvaire psychologique. A emboîter autant de composants différents, je me demande chaque fois quelle est la chance pour que tous fonctionnent correctement. Et lorsque c’est le cas, il faut encore espérer que vous ne pétiez rien… A priori, les probabilités sont très bonnes mais ça n’enlève pas cette satanée appréhension. L’épreuve est de passer 1h de démontage / montage avec l’appréhension de l’appui sur le bouton Power au final. Marchera, marchera pas ? La réponse sera binaire. Et pour forcer un peu le destin vers une réponse négative, j’ai fait preuve d’un noobisme à toute épreuve ce soir là.

Like A Boss

J’ai donc monté mon PC vendredi soir et comme toujours, je branche le courant et…. Rien… Comme chaque fois. Au moins, le PC n’est pas mort dans un petit « pouf c’est tout » ou un petit nuage de fumée, c’est déjà ça.

Si vous connaissez la procédure de dépannage, vous allez me plaindre : il faut déconnecter chaque composant un par un avant de trouver où est la panne (le pessimiste en moi ajoutera : si vous la trouvez). Bon, je démonte, je teste tout, rien ne bouge. Je me résous à vérifier ce fucking processeur enfoncé sous un radiateur de 500g, LE truc relou parmi tous.

Ces saletés de « nouveaux » sockets sont vachement plus fragiles que ceux des Pentiums car les pins(1) sont sur la carte mère et non plus sur le proc. L’inventeur de ce truc est dans mon top 10 des pervers. Il y a de quoi s’inquiéter pour votre innocent socket car il faut écraser le processeur dessus avec un levier sur la carte mère. Opération ô combien stressante pour moi qui compatis avec les petites pattes que je sens s’écraser sous la pression. La dernière fois que j’ai ressenti ça, c’est quand j’ai été obligé de casser un oeuf, brrr ! Après avoir retiré le radiateur, je m’aperçois que j’ai des pattes un peu tordues(2) . Je les redresse patiemment avec une aiguille, perdant 2 dixèmes à chaque oeil. C’est ma dernière chance.

You Didn't Say The Magic WordJe branche, me disant (défaitiste que je suis) qu’heureusement, j’ai un magasin de PC à 50m et que je vais leur claquer le bébé dans les bras (ma mutuelle couvrira peut-être les frais). Mais ! Vous vous souvenez de Jurrassik Park, lorsqu’ils relancent le système ? Avec le gros qui dit « Ha ha ha ! Vous n’avez pas dit le mot magique ! ». Et bien quand ils relancent leur machin, dans toute la salle informatique, il y a juste un petit curseur qui clignote sur un PC, indiquant que le système vit ! Et bien, pour moi c’est un peu comme ça que ça s’est passé, le déchiquetage par les raptors en moins.

Alors que la carte mère reste dans le noir, sans aucune diode allumée, un petit ventilo asthmatique se met à tourner tout au fond du casier. Espoir ! Du coup, j’y suis allé à tâtons, une petite voix me chuchotant : « Allez, va prendre un bon chocolat chaud, détend toi, tu vas faire des bêtises sinon », pendant qu’une autre me hurle : « Nan mais vas-y tarlouse, t’es presque au bout ! D’façon tu veux savoir si ça va marcher ! ». Bien sûr, j’ai écouté la deuxième et j’ai réussi à brancher les deux câbles d’alimentation de la carte graphique d’une façon assez exotique. Le premier était branché sur l’alimentation et le second… sur l’alimentation… Heureusement que je n’ai pas démarré le bouzin à ce moment là.

Après un moment, je ne m’en sors pas trop mal et je vois le bout du tunnel. Je veux brancher clavier, souris et écran et je m’aperçois que… j’ai un clavier ps/2… Un truc qu’utilisait Lucy en son temps… Heureusement, il reste un port ps/2 sur la carte mère, UN ! Bon, ça démarre. Je tente de brancher les deux disques (le vieux et le nouveau SSD) et là vous allez rire. La machine se lance et trouve le Windows 8 de la précédente config sur le vieux disque. Tiens, je vais le laisser booter et me faire un bel écran bleu… Et ben vous savez quoi ? Ce petit con a réussi à booter ! Je tape les lignes de cet article avec mon ancien Windows 8 ! Well played Crosoft !

Bon, par contre, il faut réactiver la licence et, évidemment, la clé de mon Windows à 30€ ne marche pas. Heureusement, j’en ai une autre, une vraie, une velue qui coûte. Voilà, ça c’est fait. Mais du coup, j’aimerais basculer mon Windows sur le SSD et je doute qu’il ait assez évolué pour qu’un copier coller fonctionne. Et bien pourtant… En parcourant le web, je vois qu’il existe plusieurs moyens de migrer son Windows d’un HDD vers un SDD. L’un manuel et l’autre Automatisé. Mais là, franchement, je suis fatigué alors je prends la solution de facilité. J’ai chopé Paragon Migrate OS to SDD à 15€ et effectué la migration en une petite heure. Le soft est très simple (mais en anglais). Ca a marché nickel et ce serait même merveilleux si je n’avais pas découvert samedi matin que Samsung semble proposer un outil de migration sur le CD de ses Evo 840…

Config 2014

Petit bilan :

  • Du sang (si si, je me suis coupé),
  • des larmes,
  • de la peur,
  • du suspense,
  • de l’horreur,
  • de l’espoir,
  • de la joie,
  • de la surprise,
  • du noobisme à ne plus savoir qu’en faire,
  • un PC qui marche avec le même OS que sur l’ancien PC et les applis qui fonctionnent.

Voilà, maintenant je vais m’installer les jeux les plus gourmands de la terre. Mode autiste jusque lundi !
A dans 5 ans pour une nouvelle config !

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1 : ici, les petites pattes métalliques qui font la connexion entre la carte mère et le processeur.
2 : Comme Jimmy :
Jimmy

Mon rapport d’étonnement sur les « Communicants »

Hier, je rentre de vacances tout frais (quoi qu’il soit un peu dur de se remettre à se lever à 8h) et j’entame une réunion avec de charmantes personnes qui m’expliquent d’emblée que nous allons devoir mettre à jour un site à la demande du DG du groupe. Ca pourrait être intéressant si les gens en face de moi n’avaient pas été les pires créatures que Satan n’ait jamais chié dans un seau. Je veux bien sur parler des communicants. Si vous croyez que j’en rajoute, vous auriez dû entendre la façon dont le chef de horde a réussi à dire : « Si ça merde, on a le droit de faire pression sur vous en passant par votre directeur informatique », c’était tellement bien tourné qu’à la fin, j’ai failli dire « merci ».

Ces personnes qui travaillent pour le service Communication du groupe sont des créatifs, des artistes dont on peut dire que leur travail est autant merveilleux qu’inquantifiable. Chez nous, ils sont souvent en charge de gros projets qui dilapident de l’argent qui nous aurait bien été utile, à nous pour des projets concrets. Pour l’anecdote, j’ai attendu plus de 6 mois la validation d’un logiciel à 350€ alors qu’eux carburent au Adobe Premiere & co. Autant dire que le Photoshop que j’ai commandé est encore en train de faire marrer les gars de la compta. Mais ne chaffouinons pas, il errent dans des sphères hors de ma portée et sont doté d’un avantage indéniable : leur langue soyeuse leur ouvre la plupart des portes.

Pour en revenir à ma réunion, nous avions convenu que je réceptionnerai des livrables dans l’après midi du jour même et que je m’y mettrai tranquillement pour le lendemain 14h. Devinez, devinez ! J’ai reçu mon petit tas de livrables fumant le lendemain à 10h30 ! Ô joie, ô surprise bienvenue ! Tiens, mon mail d’alerte a été prudemment ignoré. Qu’ils sont choupis.
Le délai étant diminué comme un lépreux bassiste, je rassemble toute ma bonne volonté pour atteindre mon but. Pourtant, faute de recevoir des éléments valides, la mise en ligne est impossible avant 18h. Pas de bol, j’ai une soirée de prévue, cassos. Après tout j’ai fais ce que j’ai pu.

C’est là que plein de fantaisie, le communicant vient m’expliquer avec tout l’applomb du monde que c’est ma faute si le DG sera mécontent. J’ai donc dû terminer mon petit ouvrage le soir même. En soi, ça ne me dérange pas plus que ça sur le principe, du moment que c’est prévu, payé ou que c’est de ma faute. Mais là, j’ai encore été leurré. Vous aussi, vous connaissez peut-être la technique : il s’agit de consommer 90% du temps imparti au budget à force de « créations », puis de ne laisser que quelques heures aux ouvriers de l’informatique pour claquer ça en ligne. « D’façon, c’est facile à faire, c’est juste du texte et des photos, ma grand’tante sait faire ça… Et pourtant on l’a enterrée la semaine dernière (avec un iPad). ». Cette technique permet d’incriminer l’innoccent et frêle dernier maillon de la chaîne qui pourtant se sera démené pour tenir le délai. Et ouais, vous pensiez pas qu’ils allaient assumer non plus, hein ? L’injustice et l’illusion ont pris corps !

Messieurs dames les communicants, sachez que j’éprouve pour vous une certaine haine nourrie par la vanité de votre existence, votre suffisance, votre fausseté et j’en oublie.

Aaaah, ça fait du bien.

Config janvier 2014 : il est temps de se remonter un PC !

Il est temps ! Après 5 ans de bons et loyaux services, je vais désosser mon PC et mettre à jour… quasiment tout. C’est l’occasion de voir ce qui a changé entre janvier 2008 et octobre 2013. La transfiguration étant prévue en fin d’année, les spécifications vont changer mais le plus intéressant est ici de comparer les valeurs des benchmarks des processeurs et cartes graphiques. J’ai mis l’ancien bench, le nouveau, et mon idéal trop cher. C’est assez impressionnant !

Comment ça, y’a que moi qui kiffe ce tableau ? Mais je vous emm… !

Matériel Janvier 2014
(prévue)
Janvier 2014
(définitive)
Janvier 2008
Processeur Intel Core I5 4670K Intel Core I7 4770K  Intel Core 2 Duo E6850 1
Mémoire vive G.Skill PC12800
16Go DDR3 (2x8Go)
G.Skill PC19200
16Go DDR3 (2x8Go)
G.Skill PC6400
4Go DDR2 PK (2x2Go)
Disque dur Seagate Barracuda 2 To
Intel 335 240Go
Samsung Serie 840 EVO – 500 Go Seagate Barracuda 500Go
Carte graphique GeForce GTX 770 GeForce GTX 780 GeForce 8800 GTS 512 2
Carte mère MSI Z87-G41 Gigabyte GA-Z87X-D3H Gigabyte GA-P35C-DS3R
Ventirad R Noctua NH-U12S Noctua NH-U12P
Alimentation R Seasonic Platinum Modulaire 660W Cooler Master Real Power M620
Ecran Iiyama Prolite E2480HS-B1 24 pouces Aucun SyncMaster 2232BW 22 pouces
Lecteur BluRay / Graveur DVD R R BluRay LG
Graveur DVD Plextor
Souris Razer Taipan Razer Taipan Microsoft Habu
Clavier R R Logitech
Boitier R R Cosmos 1000

R signifie « recyclé ». Car l’ancienne configuration devrait encore être compatible avec la nouvelle sur certains éléments. Il faut que je m’en assure pour éviter toute surprise.

1. Comparaison des benchs PassMark :

  • E6850 : 1984
  • 4670K : 7551
  • 4770K : 10120

2. Comparaison des benchs Passmark G3D :

  • GeForce 8800 GTS 512 : 849
  • GeForce GTX 770 : 6274
  • GeForce GTX 780 : 7957
  • GeForce GTX Titan : 8089

L’ancienne configuration peut être trouvée sur l’ancien blog. Espérons que ce sera plus simple qu’à l’époque :

Le Jefflec et moi même venons de nous refaire une petite config.
Futurs cambrioleurs voici ce que vous allez pouvoir tenter de voler (je vous conseille celle de Jeff car sa tour ne pèse pas 20 Kg ^^).

On a galéré comme des malades. Jeff a troué sa tour à la perceuse, je me suis planté de carte graphique à la commande, l’enfer. Et comme chaque fois, vous montez fébrilement votre machine en découvrant qu’il s’en est passé des choses en 5 ans, depuis que vous aviez monté votre dernier P4. Le moment tant attendu, vous allez brancher le PC, vous appuyez sur ON et… un éclair bleuté, tout s’arrète. AAAAH ! Horreur ! La carte mère est grill…. Ah non, j’ai juste éteint l’alim au lieu de la laisser allumée. Youpi !

Article original du 3 octobre 2013, actualisé avec la colonne de la config commandée le 5 janvier 2014.

Sauvegarder en ssh sur un NAS Synology

Maintenant que le blog a son propre serveur, il est temps de faire mes sauvegardes moi-même comme un grand. Pour ça, une petite copie de fichiers par SSH me bottait bien. C’est très simple, sécurisé et de bon goût. Les barbus connaissent déjà et ça se trouve facile sur le Net, alors je vais rester concis et me contenter de mettre quelques liens.

Sauvegardons :

Si vous ne savez pas générer vos dumps de sauvegarde, sachez que vous pouvez – par exemple – créer des archives monolithiques contenant une arborescence de fichiers en tar.gz ou des dumps sql pour vos bases de données. Pour vous simplifier la vie, vous pouvez aussi utiliser des outils comme Ninja Backup (merci à Pierre pour la découverte).

Copions  :

Pour copier vos sauvegardes facilement sur un NAS Synology via SSH et en indiquant un mot de passe, commencez par installer sshpass. Il permettra de spécifier un mot de passe avec scp, ce qui est impossible à automatiser avec scp seul .

# yum install sshpass

Habituellement, on vous dira que stocker le mot de passe c’est mal et qu’il vaut mieux utiliser un système de clé privée / clé publique, mais je ne bosse pas à la NSA, alors voici la belle ligne de commande à lancer sur le serveur source, combinant scp et sshpass :

# sshpass -p 'xxx' scp -rp /mon/chemin/local/source/* backuper@nas.mondomaine.com:/volume1/ma/destination/

nas.mondomaine.com est l’adresse de votre nas, backuper est le nom du compte créé sur le NAS et xxx est son mot de passe. Les options r et p précisent que la copie est récursive et préserve les dates des fichiers copiés. Bien sûr, vous pouvez planifier cette sauvegarde via crontab

La partie qui nous intéresse : sur le Synology :

Je sais bien que les mises à jour du Synology écrasent parfois les modifications. On va donc limiter les manipulations : 

  • Créez un utilisateur avec des droits d’écriture sur le répertoire cible via l’interface web (voir capture plus bas).
  • En SSH, ouvrez le fichier /etc/passwd et modifiez la ligne de votre utilisateur : assurez-vous qu’elle se termine par : /bin/bash et non pas /sbin/nologin.
  • Vérifiez que le SSH est activé sur votre NAS.
  • Vérifiez que le port SSH (22) est ouvert en entrée sur votre routeur.
Backuper Rights
Droits de l’utilisateur Backuper. Cliquez pour agrandir.

Vous pouvez alors effectuer vos sauvegardes, et si vous voulez sécuriser un poil plus, regardez comment utiliser les clés publiques et privées.

C’est tout. 🙂

Home sweet home (le blog a changé de serveur)

Le blog a été fraîchement migré, soyez donc les bienvenus !

Mais n’oubliez pas vos patins pour ne pas rayer le parquet !

Peu de changements pour vous, mais plus pour moi :

  • un nouveau serveur
  • un nouveau système de commentaires
  • une mise à jour en version 3.8 de WordPress
  • un changement d’adresse de northgate.fr en blog.northgate.fr
  • de nouvelles ambitions pour le serveur qui va héberger d’autres blogs et outils

J’espère que 2014 va être chouette sur le sujet.

Have fun !
Spi.

Google représente 96% du trafic de ce site.

Je ne sais pas si vous vous en rendez compte, mais google est maintenant le site web incontournable de ce siècle, sans doute loin devant Facebook. Au point que certains le confondent avec Internet. Voici une illustration des provenances des visites de ce blog : 96% des utilisateurs atterrissent ici après une recherche sur un moteur de recherche Google. Impressionnant, et pas très bon pour la diversité.

Qui d’entre vous n’a pas Google en page d’accueil sur son Chrome aujourd’hui ? 😉

Google Master

J’ai testé : le Nexus 5

Voilà, j’ai passé une première journée avec le Nexus 5 et bilan : c’est mon meilleur ami maintenant ! Comment c’est trop de la boulette de pouvoir enfin utiliser un téléphone performant !

Ok, j’ai l’air un peu accroc comme ça, mais vous ne savez pas ! Vous ne savez pas ce que c’est que de vivre avec un Nexus S tout rachitique auquel on a fait une mise à jour vers Android 4 et qui n’était pas du tout assez costaud pour le supporter… Ah ça, après l’upgrade il était vigoureux le pépère, mais il a vite décliné. Au point que je me suis résolu à désinstaller Facebook et Chrome, ne laissant que le minium vital… Et même là, ce petit goret trouvait encore le moyen de se montrer lent ! Bien qu’utilisable, je décidai donc de mettre fin à notre amitié de (p**ain) deux ans lorsque j’appris la sortie imminente de son grand frère, le Nexus 5.

Faut-il passer du Nexus S au 5 ?

Sans hésiter : oui ! Si vous accordez un tant soit peu d’importance au confort, oui ! De toute façon, vous utilisez votre téléphone tous les jours et vous devez déjà maugréer dans votre coin alors allez-y, faites-vous plaiz.

Faut-il passer du Nexus 4 au 5 ?

Je ne suis pas passé par la case Nexus 4 pour la bonne raison que « faut pas déconner non plus », mais je l’ai eu entre les mains et sincèrement, je ne pense pas que ça vaille le coup de changer. Je ne comprend même pas que des gens aient pondu des articles pour se poser la question. Gardez votre 4 les enfants, car en plus il passera sous Android 4.4 d’ici quelques semaines.

Un marketing par le buzz…

Il y a une chose qui m’a bien fait marrer, ce sont les « rumeurs » qui ont grouillé autour du nouveau smartphone de Google. Aujourd’hui, on sait très bien que les fuites, les apparitions éclaires sur des sites de vente et les photos volées font partie d’une politique visant à faire le buzz. Et pourtant, tous les journalistes s’étonnent à chaque fois. C’est pourtant une technique qui se retrouve en permanence depuis 10 ans et qui a fait ses preuves : Google n’a fait aucune publicité avant la sortie du Nexus 5 et pourtant tout le monde le voulait déjà. Facile, pas cher, efficace.

Ce qui m’a marqué lors du passage du S au 5

  • un écran beaucoup plus grand et fin,
  • un dos en plastique doux, effet daim,
  • une interface incroyablement plus fluide !
  • une meilleure intégration de Google Now, une meilleure compréhension du parlé (dommage qu’il n’y ait pas le déclenchement vocal permanent en français).
  • une batterie plus importante (2300 mA au lieu de 1500 mA)
  • une batterie intégrée cette fois, et ça c’est naze.
  • il est toujours impossible d’étendre la mémoire, ça aussi c’est bof.
  • pour une taille plus grande, le poids est assez proche,
  • la 4G, même si Free n’en a pas encore parlé,
  • les 2 ou 3 améliorations de la version4.4 qui ne cassent pas 3 pattes à un canard,
  • une batterie plus longue (mais aussi plus neuve, ça joue pas mal),
  • je n’ai pas eu de kitkat au déballage,
  • le haut-parleur, que j’ai tendance à boucher avec mes doigts sur le 5,
  • je concède à Apple que l’écran est un peu trop grand pour jouer du pouce à une main.

Precious PhoneDernière anecdote, la superette dans laquelle UPS a déposé le Nexus a su bien ménager le suspense quant à savoir s’ils l’avaient planqué dans la remise, au dessus du frigo, dans le derrière de la caissière ou s’il l’avait donné à une cliente Sarenza. On se serait cru à Pâques mais j’ai finalement récupéré le Précieux, ne comptez donc pas me parler avant plusieurs semaines.