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One Intranet to kill them all

Ca fait 10 ans que j’élève des Intranets pour une boite du CAC40. J’en ai vu quatre vivre et mourir, généralement pour des raisons parfaitement compréhensibles qui concernaient les performances, l’évolutivité ou, de façon plus pragmatique les coûts. Quoi qu’en réalité, c’est toujours l’argent qui gouverne, il ne faut pas se leurrer. 

Ces dernières années, nous étions parvenus à mettre en place un Intranet qui remplissait plutôt bien son rôle. Nous avions réussi à mettre en place un site fréquenté par plusieurs dizaines de milliers d’utilisateurs et dont la plupart des webmasters étaient satisfaits. Le déploiement de nouveaux espaces était en cours et l’avenir s’annonçait radieux. C’est bien sûr à ce moment là que la direction décide de sucrer l’Intranet. 

Çà ne me choquerait pas plus que ça si c’était le fruit d’une réflexion raisonnée et d’audits, mais ce n’est pas le cas. Nous ne savons pas ce qui a décidé à arrêter l’Intranet. Nous sommes pourtant les premiers concernés mais il faut croire que là haut, on se fiche éperdument de l’avis des petites mains et pire, de leur communiquer la moindre information.

Ceci dit, je soupçonne qu’il n’y ait pas de raison autre que les économies brutes. Après être passé à l’open source, l’Intranet coûte encore trop cher. L’Intranet coûte trop cher, mais aucun audit sérieux ne sera fait, et c’est le service communication qui expliquera qu’on peut très bien le remplacer par un outil de blog ou des « Google Sites ». En apprenant ça, les contributeurs ne me croient pas. Comment expliquer que le plan soit : « on ferme, on verra bien après » ?

A nous la charge maintenant d’annoncer la nouvelle à nos clients désabusés qui étaient en train de prendre possession de l’outil ou d’expliquer qu’une application neuve est déjà vouée à disparaître. A nous de faire le boulot ingrat de fossoyeurs de nos propres créations. Une entreprise n’étant pas une démocratie, j’obéis.

Mais quel manque de respect des utilisateurs et des concepteurs. J’avais déjà peu d’estime pour la direction et sa foire à l’illusion, mainteant je sais que ça ne s’améliorera jamais.

Apok

Si vous devinez de quelle société il s’agit ou percez le double sens de l’illustration, je vous demanderai de ne pas citer de nom. Merci.

Monter son PC ? Vous préfèrerez vous rendre au Mordor !

Je voulais minimiser ce moment de fébrilité lorsque j’ai monté mon PC et passer pour un as du montage, mais en réalité c’est toujours un calvaire psychologique. A emboîter autant de composants différents, je me demande chaque fois quelle est la chance pour que tous fonctionnent correctement. Et lorsque c’est le cas, il faut encore espérer que vous ne pétiez rien… A priori, les probabilités sont très bonnes mais ça n’enlève pas cette satanée appréhension. L’épreuve est de passer 1h de démontage / montage avec l’appréhension de l’appui sur le bouton Power au final. Marchera, marchera pas ? La réponse sera binaire. Et pour forcer un peu le destin vers une réponse négative, j’ai fait preuve d’un noobisme à toute épreuve ce soir là.

Like A Boss

J’ai donc monté mon PC vendredi soir et comme toujours, je branche le courant et…. Rien… Comme chaque fois. Au moins, le PC n’est pas mort dans un petit « pouf c’est tout » ou un petit nuage de fumée, c’est déjà ça.

Si vous connaissez la procédure de dépannage, vous allez me plaindre : il faut déconnecter chaque composant un par un avant de trouver où est la panne (le pessimiste en moi ajoutera : si vous la trouvez). Bon, je démonte, je teste tout, rien ne bouge. Je me résous à vérifier ce fucking processeur enfoncé sous un radiateur de 500g, LE truc relou parmi tous.

Ces saletés de « nouveaux » sockets sont vachement plus fragiles que ceux des Pentiums car les pins(1) sont sur la carte mère et non plus sur le proc. L’inventeur de ce truc est dans mon top 10 des pervers. Il y a de quoi s’inquiéter pour votre innocent socket car il faut écraser le processeur dessus avec un levier sur la carte mère. Opération ô combien stressante pour moi qui compatis avec les petites pattes que je sens s’écraser sous la pression. La dernière fois que j’ai ressenti ça, c’est quand j’ai été obligé de casser un oeuf, brrr ! Après avoir retiré le radiateur, je m’aperçois que j’ai des pattes un peu tordues(2) . Je les redresse patiemment avec une aiguille, perdant 2 dixèmes à chaque oeil. C’est ma dernière chance.

You Didn't Say The Magic WordJe branche, me disant (défaitiste que je suis) qu’heureusement, j’ai un magasin de PC à 50m et que je vais leur claquer le bébé dans les bras (ma mutuelle couvrira peut-être les frais). Mais ! Vous vous souvenez de Jurrassik Park, lorsqu’ils relancent le système ? Avec le gros qui dit « Ha ha ha ! Vous n’avez pas dit le mot magique ! ». Et bien quand ils relancent leur machin, dans toute la salle informatique, il y a juste un petit curseur qui clignote sur un PC, indiquant que le système vit ! Et bien, pour moi c’est un peu comme ça que ça s’est passé, le déchiquetage par les raptors en moins.

Alors que la carte mère reste dans le noir, sans aucune diode allumée, un petit ventilo asthmatique se met à tourner tout au fond du casier. Espoir ! Du coup, j’y suis allé à tâtons, une petite voix me chuchotant : « Allez, va prendre un bon chocolat chaud, détend toi, tu vas faire des bêtises sinon », pendant qu’une autre me hurle : « Nan mais vas-y tarlouse, t’es presque au bout ! D’façon tu veux savoir si ça va marcher ! ». Bien sûr, j’ai écouté la deuxième et j’ai réussi à brancher les deux câbles d’alimentation de la carte graphique d’une façon assez exotique. Le premier était branché sur l’alimentation et le second… sur l’alimentation… Heureusement que je n’ai pas démarré le bouzin à ce moment là.

Après un moment, je ne m’en sors pas trop mal et je vois le bout du tunnel. Je veux brancher clavier, souris et écran et je m’aperçois que… j’ai un clavier ps/2… Un truc qu’utilisait Lucy en son temps… Heureusement, il reste un port ps/2 sur la carte mère, UN ! Bon, ça démarre. Je tente de brancher les deux disques (le vieux et le nouveau SSD) et là vous allez rire. La machine se lance et trouve le Windows 8 de la précédente config sur le vieux disque. Tiens, je vais le laisser booter et me faire un bel écran bleu… Et ben vous savez quoi ? Ce petit con a réussi à booter ! Je tape les lignes de cet article avec mon ancien Windows 8 ! Well played Crosoft !

Bon, par contre, il faut réactiver la licence et, évidemment, la clé de mon Windows à 30€ ne marche pas. Heureusement, j’en ai une autre, une vraie, une velue qui coûte. Voilà, ça c’est fait. Mais du coup, j’aimerais basculer mon Windows sur le SSD et je doute qu’il ait assez évolué pour qu’un copier coller fonctionne. Et bien pourtant… En parcourant le web, je vois qu’il existe plusieurs moyens de migrer son Windows d’un HDD vers un SDD. L’un manuel et l’autre Automatisé. Mais là, franchement, je suis fatigué alors je prends la solution de facilité. J’ai chopé Paragon Migrate OS to SDD à 15€ et effectué la migration en une petite heure. Le soft est très simple (mais en anglais). Ca a marché nickel et ce serait même merveilleux si je n’avais pas découvert samedi matin que Samsung semble proposer un outil de migration sur le CD de ses Evo 840…

Config 2014

Petit bilan :

  • Du sang (si si, je me suis coupé),
  • des larmes,
  • de la peur,
  • du suspense,
  • de l’horreur,
  • de l’espoir,
  • de la joie,
  • de la surprise,
  • du noobisme à ne plus savoir qu’en faire,
  • un PC qui marche avec le même OS que sur l’ancien PC et les applis qui fonctionnent.

Voilà, maintenant je vais m’installer les jeux les plus gourmands de la terre. Mode autiste jusque lundi !
A dans 5 ans pour une nouvelle config !

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1 : ici, les petites pattes métalliques qui font la connexion entre la carte mère et le processeur.
2 : Comme Jimmy :
Jimmy

Mon rapport d’étonnement sur les « Communicants »

Hier, je rentre de vacances tout frais (quoi qu’il soit un peu dur de se remettre à se lever à 8h) et j’entame une réunion avec de charmantes personnes qui m’expliquent d’emblée que nous allons devoir mettre à jour un site à la demande du DG du groupe. Ca pourrait être intéressant si les gens en face de moi n’avaient pas été les pires créatures que Satan n’ait jamais chié dans un seau. Je veux bien sur parler des communicants. Si vous croyez que j’en rajoute, vous auriez dû entendre la façon dont le chef de horde a réussi à dire : « Si ça merde, on a le droit de faire pression sur vous en passant par votre directeur informatique », c’était tellement bien tourné qu’à la fin, j’ai failli dire « merci ».

Ces personnes qui travaillent pour le service Communication du groupe sont des créatifs, des artistes dont on peut dire que leur travail est autant merveilleux qu’inquantifiable. Chez nous, ils sont souvent en charge de gros projets qui dilapident de l’argent qui nous aurait bien été utile, à nous pour des projets concrets. Pour l’anecdote, j’ai attendu plus de 6 mois la validation d’un logiciel à 350€ alors qu’eux carburent au Adobe Premiere & co. Autant dire que le Photoshop que j’ai commandé est encore en train de faire marrer les gars de la compta. Mais ne chaffouinons pas, il errent dans des sphères hors de ma portée et sont doté d’un avantage indéniable : leur langue soyeuse leur ouvre la plupart des portes.

Pour en revenir à ma réunion, nous avions convenu que je réceptionnerai des livrables dans l’après midi du jour même et que je m’y mettrai tranquillement pour le lendemain 14h. Devinez, devinez ! J’ai reçu mon petit tas de livrables fumant le lendemain à 10h30 ! Ô joie, ô surprise bienvenue ! Tiens, mon mail d’alerte a été prudemment ignoré. Qu’ils sont choupis.
Le délai étant diminué comme un lépreux bassiste, je rassemble toute ma bonne volonté pour atteindre mon but. Pourtant, faute de recevoir des éléments valides, la mise en ligne est impossible avant 18h. Pas de bol, j’ai une soirée de prévue, cassos. Après tout j’ai fais ce que j’ai pu.

C’est là que plein de fantaisie, le communicant vient m’expliquer avec tout l’applomb du monde que c’est ma faute si le DG sera mécontent. J’ai donc dû terminer mon petit ouvrage le soir même. En soi, ça ne me dérange pas plus que ça sur le principe, du moment que c’est prévu, payé ou que c’est de ma faute. Mais là, j’ai encore été leurré. Vous aussi, vous connaissez peut-être la technique : il s’agit de consommer 90% du temps imparti au budget à force de « créations », puis de ne laisser que quelques heures aux ouvriers de l’informatique pour claquer ça en ligne. « D’façon, c’est facile à faire, c’est juste du texte et des photos, ma grand’tante sait faire ça… Et pourtant on l’a enterrée la semaine dernière (avec un iPad). ». Cette technique permet d’incriminer l’innoccent et frêle dernier maillon de la chaîne qui pourtant se sera démené pour tenir le délai. Et ouais, vous pensiez pas qu’ils allaient assumer non plus, hein ? L’injustice et l’illusion ont pris corps !

Messieurs dames les communicants, sachez que j’éprouve pour vous une certaine haine nourrie par la vanité de votre existence, votre suffisance, votre fausseté et j’en oublie.

Aaaah, ça fait du bien.

Config janvier 2014 : il est temps de se remonter un PC !

Il est temps ! Après 5 ans de bons et loyaux services, je vais désosser mon PC et mettre à jour… quasiment tout. C’est l’occasion de voir ce qui a changé entre janvier 2008 et octobre 2013. La transfiguration étant prévue en fin d’année, les spécifications vont changer mais le plus intéressant est ici de comparer les valeurs des benchmarks des processeurs et cartes graphiques. J’ai mis l’ancien bench, le nouveau, et mon idéal trop cher. C’est assez impressionnant !

Comment ça, y’a que moi qui kiffe ce tableau ? Mais je vous emm… !

Matériel Janvier 2014
(prévue)
Janvier 2014
(définitive)
Janvier 2008
Processeur Intel Core I5 4670K Intel Core I7 4770K  Intel Core 2 Duo E6850 1
Mémoire vive G.Skill PC12800
16Go DDR3 (2x8Go)
G.Skill PC19200
16Go DDR3 (2x8Go)
G.Skill PC6400
4Go DDR2 PK (2x2Go)
Disque dur Seagate Barracuda 2 To
Intel 335 240Go
Samsung Serie 840 EVO – 500 Go Seagate Barracuda 500Go
Carte graphique GeForce GTX 770 GeForce GTX 780 GeForce 8800 GTS 512 2
Carte mère MSI Z87-G41 Gigabyte GA-Z87X-D3H Gigabyte GA-P35C-DS3R
Ventirad R Noctua NH-U12S Noctua NH-U12P
Alimentation R Seasonic Platinum Modulaire 660W Cooler Master Real Power M620
Ecran Iiyama Prolite E2480HS-B1 24 pouces Aucun SyncMaster 2232BW 22 pouces
Lecteur BluRay / Graveur DVD R R BluRay LG
Graveur DVD Plextor
Souris Razer Taipan Razer Taipan Microsoft Habu
Clavier R R Logitech
Boitier R R Cosmos 1000

R signifie « recyclé ». Car l’ancienne configuration devrait encore être compatible avec la nouvelle sur certains éléments. Il faut que je m’en assure pour éviter toute surprise.

1. Comparaison des benchs PassMark :

  • E6850 : 1984
  • 4670K : 7551
  • 4770K : 10120

2. Comparaison des benchs Passmark G3D :

  • GeForce 8800 GTS 512 : 849
  • GeForce GTX 770 : 6274
  • GeForce GTX 780 : 7957
  • GeForce GTX Titan : 8089

L’ancienne configuration peut être trouvée sur l’ancien blog. Espérons que ce sera plus simple qu’à l’époque :

Le Jefflec et moi même venons de nous refaire une petite config.
Futurs cambrioleurs voici ce que vous allez pouvoir tenter de voler (je vous conseille celle de Jeff car sa tour ne pèse pas 20 Kg ^^).

On a galéré comme des malades. Jeff a troué sa tour à la perceuse, je me suis planté de carte graphique à la commande, l’enfer. Et comme chaque fois, vous montez fébrilement votre machine en découvrant qu’il s’en est passé des choses en 5 ans, depuis que vous aviez monté votre dernier P4. Le moment tant attendu, vous allez brancher le PC, vous appuyez sur ON et… un éclair bleuté, tout s’arrète. AAAAH ! Horreur ! La carte mère est grill…. Ah non, j’ai juste éteint l’alim au lieu de la laisser allumée. Youpi !

Article original du 3 octobre 2013, actualisé avec la colonne de la config commandée le 5 janvier 2014.

On a testé : Zen (restaurant japonais à Noyelles-Godault)

L’avis de Spi

Pour une fois que je mange jap’ en dehors de Paris, ça valait le coup d’en parler. Pas facile pourtant car j’ai un avis très mitigé sur le restaurant.

Je ne suis pas un spécialiste du japonais, mais comme toute personne qui se nourrit en région parisienne, j’ai testé un bon nombre de « chiponais » qui proposent peu ou prou la même carte. J’ai aussi fréquenté quelques « vrais » japonais de la rue Sainte Anne et je dois dire que le Zen est… spécial.

La déco est sobre et propre, le restaurant qui a ouvert mi 2013 respire encore le neuf. Nous sommes très bien accueillis par la patronne qui parle un très bon français (ça change !). On s’installe tranquillement et on consulte la carte. Le restaurant se positionne sur des menus « haut de gamme » qui privilégient la présentation à la quantité. Chaque menu est accompagné de ses traditionnelles soupe et salade de choux.

J’ai envie de dire du bien de cet endroit mais deux choses m’ont posé problème :

  1. La quantité. Mon menu à près de 19€ comporte une soupe, une salade, 4 makis, 5 sushis, 4 brochettes et un bol de riz. Ca me laisse sur ma faim.
  2. Le goût. Pas question de traiter de la qualité car ça a l’air très fin. Mais personnellement, je suis habitué à avoir ma sauce teriyaki avec mes brochettes, plus de riz avec mes sushis et aussi plus de sushis pour 4€ de moins.

Ca m’embête vraiment de dire ça car on sent que les propriétaires ont fait des efforts, mais je n’ai pas vraiment aimé.

En résumé, ma note est « mmmmmouiiiiiiiiimmmmmmmm non » / 5.

Leur site : www.restaurantzen.fr.

L’avis de Trivette

J’ai vraiment apprécié ce restaurant. Il est clair que les menus sont moins copieux que e qu’on a l’habitude d’avoir mais ne nous voilons pas la face… Nous sommes devenus de véritables cochons à engraisser. Il n’y a qu’à voir l’article sur le Salade’n’Co. Le point le plus positif qui est ressorti est le rapport quantité/prix. Si vous n’avez rien mangé depuis trois jours, effectivement foncer dans les restaurants des grandes chaines qui vous nourriront plus qu’il ne le faut :D .

Je me fais donc l’avocat du « ZEN » en confirmant le sous entendu de spi comme quoi le repas est de qualité. Les saveurs sont là, et si vous aimez le japonais vous retrouverez les goûts uniques de ce genre de restaurants (à ne pas confondre avec le chinois surtout). L’accueil est très agréable, et je tire mon chapeau aux patrons de l’établissement qui ont pris le risque de s’installer dans la zone commerciale autour de toutes ces grandes chaines de restaurants.

Les points négatifs sont les suivants: Faites de la publicité et faites un vrai site où les gens peuvent vous localiser de manière plus précise car le restaurant est vraiment dans une petite ruelle. N’hésitez pas à proposer des fourchettes et couteaux aux clients car tout le monde n’est pas familiarisé avec les baguettes.

Bref en conclusion je ne peux que souhaiter bon courage à ce petit établissement en lui attribuant une note de 4/5. En vous remerciant…

On a testé : Les Saisons (restaurant parisien)

Lors de la soirée Albator du Grand Rex, nous avons confié notre destin culinaire à La fourchette qui nous a emmené un peu à l’arrache dans un restaurant situé à 15 minutes du cinéma : Les Saisons. Comme pour Linsolent, j’ai été agréablement surpris alors je me disais qu’une petite critique s’imposait.

C’est un de ces petits restaus parisien dont la façade n’est pas énorme, ne le manquez donc pas. Lorsqu’on y entre, la décoration est chaleureuse et le personnel est accueillant. Comme c’est notre première « fourchette », on nous explique aimablement comment cela fonctionne : il faut choisir un plat + dessert ou une entrée + plat hors menu pour bénéficier d’une réduction de 30%. Une fois initiés et pressés par la séance du corsaire de l’espace, nous annonçons n’avoir que 45 minutes pour manger : pari gagné (il n’y avait pas trop de monde, ça aide). Pour ma part j’ai commandé un Lièvre à la royale, pour lequel j’ai eu droit à la petite explication sur l’origine historique du met. C’était la « petite touche en plus ». Bon, Panpan était un peu cher, mais vraiment délicieux, et puis il était noyé dans notre ristourne qui nous faisait un prix raisonnable d’une vingtaine d’euros par personne (hors boissons). Et n’oublions pas le dessert : une divine tartes aux noix.

Merci Les Saisons, ça méritait bien une 794ème bonne critique sur La Fourchette. Visiteurs, vous pouvez lécher la photo ci-dessous. 🙂

Lievre à la royale (600px)
Le lièvre à la royale

Une note ? Allez, 5/5. 🙂

J’étais à l’avant première d’Albator au Grand Rex

Bonjour à tous et Joyeux Noël !

Vendredi, j’étais à l’avant-première de Space Pirate : Captain Harlock que vous connaissez tous sous le nom de Albator : le corsaire de l’espace. Ca se passait au Grand Rex en présence de 2700 fans sur l’écran de 300 m² de la salle Grand Large. L’ambiance était excellente et le film n’était vraiment pas mal.

Synopsis :

Dans un futur lointain, la Terre est devenue une « planète interdite  » pour les humains éparpillés dans l’Espace : la planète ne dispose pas d’assez de ressources pour héberger toute l’Humanité. Le commandant du vaisseau spatial Arcadia, le capitaine Albator, est un pirate de l’espace épris de liberté. Condamné à mort, il demeure insaisissable. Albator a choisi d’affronter la Coalition GAIA.

Affiche Albator 3DLe film est fidèle à la trame habituelle des Albator, mais l’histoire a su s’adapter à un public devenu adulte, désormais capable de supporter un héros plus sombre que jamais. L’animation est quant à elle assez fantastique pour un film qui n’a coûté « que » 30 millions de dollars (Monstres Academy en a coûté 200). C’est beau, bien mis en scène et on retrouve notre capitaine charismatique. L’oiseau rigolo est le seul vestige du côté humoristique de la série, mais on n’est plus là pour se marrer ! 🙂

Pour moi, c’est le résumé de toute une enfance qui tient dans ce film. Il n’est certes pas transcendant, mais reste très bien et saura séduire toute une génération de trentenaires nostalgiques. Je ne vous en dit pas plus, allez le voir, surtout qu’il passe encore au Rex cette semaine dans la grande salle (il a kické la Reine des neiges en salle 2 !).

Je vous invite à un petit récap’ (non exhaustif) en générique et bandes annonces :

Albator 78 :

Albator 84 :

http://www.dailymotion.com/video/x6a1q4_generique-albator-84_shortfilms

Harlock Saga :

http://www.dailymotion.com/video/x933ep_harlock-saga-opening-ending_creation?search_algo=2

Albator 2013 :

Et n’oubliez pas de passer de bonne fêtes !

J’ai vu La Reine des neiges (oui, je sais…)

Avec Titoque, samedi dernier, on s’est dit qu’on irait voir un film d’homme velu. Lui voulait voir Thor armé de son Mioumiou magique, et moi Le Hobbit (qui, et oui, a les pieds velus). Après avoir longuement négocié, nous nous sommes fiés à mon instinct qui disait de sa petite voix lugubre : « Emmène la dans la cave, et n’oublie pas ta pelle et les sucreries »… Quoique, attendez, c’est pas le bon instinct. C’était plutôt : « Allons voir un film qui nous plait à tous les deux, un Disney est une valeur sûre ! »

Sauf qu’une fois entrés dans la salle, de petits lutins sont venus s’installer tout autour de nous. Ce n’était pas Noël et ils n’avaient pas le regard bridé de ces petites personnes qui fabriquent nos cadeaux. En y regardant de plus près, c’était juste des mioches. C’est là que je fus pris d’une petite suée, amplifiée par la bande annonce de la Féé Clochette 18 : Gangbang dans le peuplier. Et si ce film était un agglomérat de scènes cucues avec des personnages mielleux ?

Le film commencé, je suis rassuré. Il s’agit d’une sorte de Raiponce. Ca chante, ça danse, c’est classique et fatalement cucu, mais ça se regarde. C’est au pire « très beau » et on notera la présence de Dany Boon dans le rôle du bonhomme de neige Olaf qui crève dans d’atroces souffrances à côté d’un poêle à mazoute (spoil ?).

Voilà, je voulais faire mon coming out : j’ai vu la Reine des Neige, j’ai honte… Mais Titoque aussi !

Une petite bande annonce peut-être ?

Les fans de 3D trouverons que la neige est très bien faite. 🙂
Ah, et le court metrage du début avec Mickey est excellent aussi, je vous le retrouverai.

Sauvegarder en ssh sur un NAS Synology

Maintenant que le blog a son propre serveur, il est temps de faire mes sauvegardes moi-même comme un grand. Pour ça, une petite copie de fichiers par SSH me bottait bien. C’est très simple, sécurisé et de bon goût. Les barbus connaissent déjà et ça se trouve facile sur le Net, alors je vais rester concis et me contenter de mettre quelques liens.

Sauvegardons :

Si vous ne savez pas générer vos dumps de sauvegarde, sachez que vous pouvez – par exemple – créer des archives monolithiques contenant une arborescence de fichiers en tar.gz ou des dumps sql pour vos bases de données. Pour vous simplifier la vie, vous pouvez aussi utiliser des outils comme Ninja Backup (merci à Pierre pour la découverte).

Copions  :

Pour copier vos sauvegardes facilement sur un NAS Synology via SSH et en indiquant un mot de passe, commencez par installer sshpass. Il permettra de spécifier un mot de passe avec scp, ce qui est impossible à automatiser avec scp seul .

# yum install sshpass

Habituellement, on vous dira que stocker le mot de passe c’est mal et qu’il vaut mieux utiliser un système de clé privée / clé publique, mais je ne bosse pas à la NSA, alors voici la belle ligne de commande à lancer sur le serveur source, combinant scp et sshpass :

# sshpass -p 'xxx' scp -rp /mon/chemin/local/source/* backuper@nas.mondomaine.com:/volume1/ma/destination/

nas.mondomaine.com est l’adresse de votre nas, backuper est le nom du compte créé sur le NAS et xxx est son mot de passe. Les options r et p précisent que la copie est récursive et préserve les dates des fichiers copiés. Bien sûr, vous pouvez planifier cette sauvegarde via crontab

La partie qui nous intéresse : sur le Synology :

Je sais bien que les mises à jour du Synology écrasent parfois les modifications. On va donc limiter les manipulations : 

  • Créez un utilisateur avec des droits d’écriture sur le répertoire cible via l’interface web (voir capture plus bas).
  • En SSH, ouvrez le fichier /etc/passwd et modifiez la ligne de votre utilisateur : assurez-vous qu’elle se termine par : /bin/bash et non pas /sbin/nologin.
  • Vérifiez que le SSH est activé sur votre NAS.
  • Vérifiez que le port SSH (22) est ouvert en entrée sur votre routeur.
Backuper Rights
Droits de l’utilisateur Backuper. Cliquez pour agrandir.

Vous pouvez alors effectuer vos sauvegardes, et si vous voulez sécuriser un poil plus, regardez comment utiliser les clés publiques et privées.

C’est tout. 🙂

J’ai re-vu : un match de football à Lens

Je sais, je sais, j’avais dit que je n’y retournerai pas. Mais en fait, il faut bien avouer que l’idée d’une sortie entre amis et vague connaissance était tentante. Un très bon samedi s’est donc finalement offert à moi avec un match de foot, une pizza et une soirée jeux de société au cours de laquelle j’aurai fait preuve de la plus parfaite mauvaise foi.

A l’entrée du stade, j’ai enfin eu droit à mon pelotage de fesses lors de la fouille. Au vu de la procédure, il semblerait que le supporter ait plus tendance à planquer une bouteille de Kro dans son rectum qu’une machette dans son pantalon. Je tiens à préciser que, contrairement aux rumeurs qui ne manqueront pas d’être propagées dans les commentaires, non, je n’ai pas fait le queue pour une seconde fouille et non, je n’arborais pas un sourire béat.

J’ai appris que le match était moins cher car moins « palpitant » que Lens-Caen. Il s’agissait cette fois d’affronter Châteauroux et le moins que l’on puisse dire est que leurs supporters sont… disons concentrés.

Public Chateauroux contre Lens
Oui, le petit tas de moules collées à leur rocher, c’est eux.

Le match s’est conclu par un 2-0. J’en déduis qu’un but vaut 2€ sur mon billet. Bien entendu, je ne suis pas bonne personne pour parler mais c’était suffisamment distrayant pour que je ne voie pas les 90 minutes passer. On a appris que deux gros pontes se sont pointés en Mercedes dont un gros animateur de Canal + qu’on aura installé dans les gradins à l’aide d’un transpalette. Après recherche, la description correspond à un monsieur du nom de Pierre Ménès qui, manifestement ne pratique pas le sport qu’il commente.

Je voudrais enfin saluer Stéphane et Cher (les noms n’ont pas été changés, on ne les connaissait juste pas) qui nous ont expliqué que toute sortie était définitive. Cher, tu dois travailler ton relationnel.

 Stade Félix BollaertAmis footeux, je n’irai pas juqu’à dire que j’ai maintenant de l’estime pour vous, mais je commence à comprendre un peu votre enthousiasme (c’est le mieux dont je suis capable, contentez-vous en).