Archives de catégorie : Réflexions

Accepte la foi, enfoiré !

La religion, c’est toujours un super sujet de discussion et de dispute. Comme on n’a aucune preuve de quoi que ce soit, chacun se fait son trip dans son coin en essayant de persuader les autres. Je me souviens par exemple de ce témoin de Jéhovah qui m’expliquait que : « si si, Jésus est mort sur un pieu et pas sur une croix ». 1 : ça ne m’a pas l’air d’être d’un grand intérêt historique, 2 : ça n’est pas non plus un bon argument commercial pour me convertir (!) et 3 : ça a dû pas mal irriter le gros colon de l’intéressé. Un échec donc (Georgette est repartie suivre ses cours de manipulation mentale chez Tupperware©), mais la tentative de me dévier du droit chemin était manifeste.

PonyPour persuader du bien fondé de sa religion, le pèlerin le plus vénère par sa vie ingrate d’illettré peut être amené à user de violence. Mais là, y’a un bug. Comment, ô grand Dieu, comment une religion qui prône l’amour, le respect et toutes ces valeurs à la sauce Mon Petit Poney (Friendship is magic) peut un instant imaginer que décapiter des gens, ce soit ce que Dieu veut ?

Franchement, si j’étais un dieu hippie débordant d’amour, ça m’horripilerait pas mal. A moins que derrière cette façade se cachent des hommes qui ont trouvé un moyen de manipuler le peuple dans leur intérêt. Les croisades, la Syrie, ça ne profite visiblement pas aux croyants.

Pour moi, la religion est (était ?) un guide de bonnes pratiques qui aide à vivre en société. Alors tuer des gens pour ça, il faut m’expliquer en quoi ça rend le monde meilleur.

La religion, c’est d’aller jusqu’à Dieu et de mériter la confiance de son prochain. Et retenez ce qu’une jeune théologienne musulmane palestinienne m’a confié : « Michel, dis à temps et à contre temps que le vrai martyre en islam, ce n’est pas de se faire sauter pour tuer le maximum de personnes, mais de sacrifier sa vie pour sauver la vie du plus grand nombre de personnes. »

 et son article À ces Français enrôlés dans les milices djihadistes.

Peace les enfants, fumez-vous un petit poney, ça détend (et c’est bon !).

Sans lendemain, ou l’avenir pessimiste dû à l’épuisement des ressources

Incubate picture nous propose de faire un topo sur notre consommation des énergies sur notre bonne vieille Terre. Il y a beaucoup de documentaires sur le sujet, mais celui-ci est très bien expliqué et à la portée de tous. Promis, on ne vous fera pas culpabiliser, mais attendez-vous à un bon gros fatalisme pour les enfants de la génération à venir.

Il est amusant de lire les commentaires : la plupart disent que les gens sont des cons égoïstes, mais pas eux. On se fâche, on s’indigne, mais on sait bien que le changement envisagé par la vidéo est trop radical pour qu’on puisse y faire quelque chose. Il faut sans doute juste attendre l’effondrement de l’économie. Au moins, ça va mettre de l’animation, car ce qu’oublie la vidéo, c’est qu’avant d’arriver à un mode de vie plus simple, on va se battre pour conserver l’actuel. Call of Duty en vrai dans ta rue, c’est pour dans 30 ans. Allez, on en reparle. 😉

Sources du documentaire disponibles ici : Incubate Pictures / There is no tomorrow / Resources.

J’avais bien raison de ne pas trier ! 😉

Un peu de recul sur sa communauté ne fait pas de mal.

Quand on appartient à une communauté, on a tendance à la défendre avec son coeur et à l’encontre la raison. Certains diront que c’est beau de defendre quelque chose avec ses tripes, moi je pense que sans réflexion, c’est juste stupide.

Des exemples de communautarisme, il y en a des milliers : quand on fait partie de quelque chose, on le défend : le moins patriote d’entre-nous se surprendra même à défendre la France lors d’une discussion avec des étrangers. Ici, je vous propose de nous arrêter sur les végétariens, puisque c’est le sujet du moment et qu’ils fleurissent un peu partout autour de moi (coucou 🙂 ). Mais ç’aurait tout aussi bien pu être des féministes, un groupe religieux à la mode, les chasseurs, les syndicats, le pays ou que sais-je encore. Ce qui m’a fait penser à cet article c’est un post de Flo qui nous avait remonté un article critique à l’égard d’une comédienne (dont je ne ferai pas la promo) qui se moque des végétariens.

En l’occurrence, le show n’a pas été du tout apprécié par l’auteur de l’article, Nicolaï qui dit : « Naïvement, je n’aurai jamais cru que des personnes s’opposant à des meurtres soient un jour qualifiés d’intégristes« . Et voilà Nicolaï, tu as déjà merdé. Je suppose que si tu écris des articles, c’est pour inciter les gens à ne plus manger de viande, à « rejoindre ton camp » et là tu les braques. En lisant ça, je comprends que tu me traites de meurtrier car je mange de la viande et ce n’est pas comme ça que tu me sensibiliseras à ta cause. Dis moi plutôt comme Lili que je vivrai dix ans de plus (1) et là je suis intéressé. As-tu remarqué que les publicités ne traitent pas les gens qui ne trient pas de salopards ? As-tu noté que même les fumeurs ne sont pas sectarisés et qu’on leur propose plutôt de les aider ? As-tu remarqué que même le FN change sa communication et dissimule ses messages de haine pour être considéré par tout le monde ? Car Nico, tu ne convaincras personne en insultant tes lecteurs. Et pire : la comédienne te remercie pour la publicité que tu lui as offerte, c’est pile ce qu’elle attendait de toi.

ReligionNico dit aussi : « Et si on se moquait des musulmans ? Là ça ne passerait pas bien sûr. » C’est à dire que si l’on imagine que les veggies sont de gentils hippies, on imagine tout autant que les pratiquants d’une religion ne plaisantent pas tous avec. Entre un principe de vie et un truc que des gens mettent au-dessus de leur propre vie, on voit que l’un des groupes est plus à même d’être chafouiné.

Cela dit, les communautés doivent savoir accepter la moquerie et la critique. En Europe, on prône la tolérance et la liberté d’expression (un minimum). Et heureusement, sinon couic les Guignols et Charlie Hebdo ! Il faut donc savoir être tolérant. Si quelqu’un dessine un prophète ou dit qu’un végétarien est une chèvre, il faut savoir faire preuve de tolérance et l’accepter. Tout comme j’accepte qu’on me traite de « pédophile chômeur consanguin » (jusqu’à le revendiquer mais ce n’est pas le sujet 😉 ). Tu sais suffisamment qui tu es et tu crois assez en tes valeurs pour savoir prendre du recul et ne pas céder à la tentation de tomber dans le piège de ta copine la comédienne.

Sache, Nicolaï que tu n’aides pas tes camarades car la communauté végétarienne n’est pas perçue comme elle le devrait : comme des gens sages qui mangent sain, non. Malheureusement, vous êtes vus comme des relous qui culpabilisent les carnassiers en publiant des articles extrémistes qui dénigrent l’Homme et affichent la souffrance des animaux plus que de raison. Tu ne détiens pas une vérité que tu dois faire appliquer coûte que coûte, Nicolaï. Ca, ça s’appelle une croisade. Et convertir de force des gens, ça se passe toujours mal. Si l’on pense que les végétariens sont des gens qui acquièrent suffisamment de sagesse et d’empathie pour refuser de manger de la viande, ils doivent être aussi suffisamment malins pour faire passer le message en douceur. C’est en tout cas comme ça que je le vois.

Et enfin Nicolaï rappelle-toi que ton groupe n’est pas homogène. Comme partout, certains végétariens vont uniquement réfléchir avec le coeur et suivre aveuglément une doctrine (2) : des moutons stupides qui ne s’engagent que parce que les animaux sont mignons et qu’ils sont déçus des Hommes. Ceux là, je ne veux jamais voir leur traces au gouvernement. Et puis il y a ceux qui sont devenus végétariens suite à une réflexion personnelle. Ceux qui sont suffisamment malins pour nous convaincre sur le ton de la discussion entre personnes intelligentes. Il y a les mêmes divisions dans notre groupe de carnassiers.

En ce qui me concerne, j’entends votre discours. Et si je décide de réduire ma consommation de viande, ce ne sera pas parce qu’on m’a forcé la main, mais parce que je discute avec des gens ouverts avec qui je peux faire cheminer ma réflexion. Moi non plus, je n’ai pas toutes les réponses.

Là je me focalise sur l’article d’un végétarien outré pour donner mon avis sur le recul qu’on doit toujours avoir, mais je pense que c’est tout aussi vrai pour n’importe quel membre d’une communauté qui se sent attaqué. J’espère que nous, nous sommes assez malins pour discuter en gentlemen de ces sujets (3). 😉

Bisous. Spi.


(1) : même si certains arguments attribuent faussement la longévité au végétarisme…
(2) : Comme avec la manif pour tous – c’est d’actualité – qui n’oppose pas d’argument valable à part le conservatisme.
(3) : Lire les commentaires savoureux de : 3 fillettes tuées sur l’autoroute A7, et si c’était juste leur faute ?

A voir aussi sur les communautés :

Petite pub pour la communauté de Flo sur laquelle vous aurez le loisir de poursuivre ces discussions : Stop being a sheep.

Notre rapport à la Nature et aux animaux

La Nature ne serait-elle pas un peu une connasse ? La question mérite d’être posée tant aujourd’hui elle est élevée au rang de déesse bienfaisante. Ça n’a pourtant pas toujours été le cas et je voudrais proposer ici de l’envisager sous un autre angle. Posez votre cerveau, ça va bien se passer.

La Terre, un nouveau Dieu (et sympa en plus).

Il ne se passe pas un jour sans qu’on vante mère Nature. Facebook regorge de messages sur sa beauté, sur la défense de ses jolis animaux, sur sa fragilité (son « subtil équilibre »), ses bienfaits rien que pour nous… A croire que déçu par la religion traditionnelle, nous essayons de retrouver un Dieu comme on peut sous la forme de notre Terre (lire la théorie Gaïa) et les sources sur Final Fantasy en bas de l’article). On lui prête la capacité de penser et l’envie de se protéger comme un paradis que l’Homme – tout salaud qu’il est – s’acharne avec zèle à saccager. Comme si c’était si simple, comme si la Nature n’était que bonne avec nous. Rien de plus faux, et pourtant combien d’entre nous kiffent cette théorie voire y adhèrent sans s’en rendre compte ?

La Terre telle que vue depuis Apollo 17…Mmmmh, sévère plutôt.

Mais dame Nature n’a pas toujours été aussi tendre avec l’Homme avant que celui-ci ne se sente suffisamment en confiance pour lui faire la misère. Rappelez-vous ces petits hommes de la préhistoire qui galéraient à capturer un épis de maïs sauvage. Souvenez-vous du moyen-âge au cours duquel l’espérance de vie était de 14 ans. Ou plus récemment, pensez aux petits éthiopiens qui meurent de faim ou aux prés de 20 000 morts du tsunami japonais. Non, décidément la Terre semble avoir une dent contre nous depuis toujours.

Mère Nature serait une vue de l’esprit ?

Imaginez donc une seconde que la Terre ne soit pas ce paradis que tout le monde nous décrit. Imaginez que si vous vivez agréablement sur Terre 80 ans, c’est grâce à ce qu’à fait l’Homme pour vous : il dompte une Nature qui est tout à fait neutre et qui ne connaît ni le bien ni le mal. La Nature, elle s’en tape de vos états d’âme, elle est, c’est tout. Le concept d’une entité nourricière et sympa avec vous, c’est l’Homme qui l’a inventé. Si le tigre dépèce une antilope vivante qui agonise dans les bulles de son sang, ce n’est ni bien, ni mal. C’est ainsi. Vous vous voyez lui fouetter le museau avec votre journal en disant : « vilain le chat, vilain ! Viens manger tes croquettes au soja ! » ?

Notre rapport à la Nature a changé

La Nature était autrefois à vaincre, aujourd’hui à défendre. La vision du monde que nous avons, c’est celle que l’on s’est imposée nous même : c’est un consensus de la Société. Le confort que nos ancêtres ont su apporter à nos vies nous permet de passer à des débats de nantis dont l’écologie. Et dans ce débat, il y a un point intéressant : l’évolution du rapport de l’Homme à l’animal. Wikipédia nous dit : « Spontanément, l’Homme était et reste un omnivore opportuniste à tendance végétarienne dont la part de protéines animales admise dans la ration alimentaire varie selon les civilisations. » L’Homme mange donc de la viande en quantité limitée, chose qui est insupportable à un nombre croissant d’occidentaux qui réalisent maintenant qu’éviscérer des petits animaux c’est douloureux, voire pas glop.

Leopard et sa proie dans un arbre.Nous essayons de changer notre nature. Pourquoi pas.

Le problème, c’est donc que l’Homme s’éduquant, il commence à prendre conscience que tuer c’est mal, et que même tuer les petits nanimos, c’est pas bien. Enfin, en même temps il aime bien les manger ses petits nanimos. Dilemme. On va donc faire deux branches car on aime les cases : les végétariens et les carnassiers, ou selon les carnivores : les lopettes bouffeuses de mousse et les vrais hommes(1). En fin de compte la considération pour la condition animale est vraiment un concept humain. Je ne connais pas d’animal qui ait des scrupules. Le plus mignon des chats s’amusera comme un fou à torturer une petite souris innocente, l’araignée se délectera d’injecter son suc gastrique dans sa victime vivante. La Nature est cruelle, mais nous on n’aime pas ça car « on est meilleurs, on vaut mieux que ces bas instincts ».

Nous sommes au delà de nos instincts.

Je me souviens de cet échange avec Dju dont j’ai retenu qu’en tant qu’espèce dominante et intelligente, nous avions le devoir de respecter les animaux et de remettre un peu d’ordre dans le bordel que devient la planète (surtout qu’une partie est de notre fait, ne nous voilons pas la face (2)). Soit, faisons ça, soyons responsables,  faisons au mieux. Pour faire au mieux, faut-il devenir végétarien et épargner la nourriture à quatre pattes ? Je ne crois pas. Là-dessus nous sommes seuls avec notre conscience. Je pense que manger de la viande n’est ni bien ni mal, c’est dans notre nature (mais en plus faible quantité que ce que notre génération boulotte chaque semaine). J’aimerais bien être certain que ma viande ait été traitée non pas dignement car un animal s’en balance de la dignité, mais avec empathie, que le recueil de sa chair soit un don dûment mesuré. Mais bon, comme j’ai déjà du mal à décapiter un poisson, je vais devoir faire des efforts pour élever ma bouffe et assumer de briser la nuque d’un ami lapinou moi-même pour rendre de la valeur à la vie de l’animal.

Steak_tartareMon rapport à la Nature et aux nanimos

Si la planète est neutre et vu notre impact, il semble légitime que ce soit à nous de prendre les rênes. Je me dis alors ceci : il ne faut pas protéger les nanimos parce qu’ils sont mignons (pourquoi vouloir interdire la viande de cheval et pas de bœuf ?), il faut les protéger parce qu’on finira par éteindre chaque race une par une si on ne le fait pas. Buter des animaux oui, avec respect et utilement. Je suppose qu’on devrait tous être traumatisés d’être obligés de jeter un steak. Il en va de même pour tout ce qui a trait à l’environnement : protégeons la Terre parce qu’on en a besoin, pas par scrupule pour la planète. Sinon, empêchons les ours de manger du gentil saumon mignon.

Voilà, j’espère que cette petite réflexion maladroite vous aura fait vous aussi vous poser des questions. Cet article aussi m’a été (encore) inspiré par l’affection grandissante que nous avons pour les animaux et la haine pour nos congénères. On a tôt fait d’oublier que les animaux ne sont pas d’innocentes peluches et que l’Homme n’est pas que le Mal absolu. Si vous êtes en vie pour lire ces lignes, c’est beaucoup grâce à vos semblables. 🙂 N’hésitez pas à commenter et/ou m’insulter, ça me fera plaisir. 😉

Source à voir :

Peut-on aller trop loin par amour ?

Aujourd’hui, je voudrais faire un peu de prévention sur un thème trop souvent négligé : l’amour. Non, non, je ne vais pas vous parler de préservatif où autre protection contre les MST et les enfants, mais je voudrais juste vous demander d’accepter vos limites physiques. Car il ne faut jamais, au grand jamais se surestimer ! J’en ai pour preuve cette séance à la Fistinière, poétiquement baptisée fist & chips.

Je suis certain que malgré un niveau de lubricité indécent parmi les internautes, vous n’avez jamais entendu parler de la position « le Ying et le yang ». Grand bien vous en fasse, vous avez été préservés. Mais j’entends bien mettre fin à votre innocence dés maintenant.

Sachez qu’en ces temps de solitude et d’isolement, certaines associations entendent prouver que le contact humain n’est pas mort. C’est le cas de la Fistinière, maison coquine s’il en est, qui a organisé cette fameuse soirée fist & chips (dont je ne me lasse pas de répéter le nom). Le but de certains protagonistes y a été de réaliser une position mythique, irréalisable jusqu’ici. Malheureusement, le simple mortel a ses limites car vouloir entrer dans un camarade la tête la première n’était pas prévu dans le cahier des charges du corps humain.

Lire : Deux morts lors d’une soirée fist & chips

Dans un registre moins extrême (quoi que non, finalement pas), c’est lors d’une gigantesque fête que 7 personnes âgées se sont éteintes (plus ou moins) paisiblement. « 50 nuances de Carolos » c’est ainsi que s’appelait cet épanouissant rendez-vous au cours duquel 200 petits vieux se sont enfilés gaiement pendant toute une nuit. Tout a commencé à déraper lorsqu’à 35 sur Jocelyna, les vénérables vieillards ont commencé à montrer des signes de faiblesse, puis à tomber comme des mouches.

Lire : Une partouze du 3eme age se finit par 7 morts !

Vous voici donc mis en garde, comme l’alcool sachez connaître vos limites. Emportez toujours des instruments de mesure et vérifiez régulièrement votre cardio.

Bon, j’admets, je pense que Nordpresse.be est un nouveau Gorafi Belge. Mais admettez qu’au fond de vous, vous y avez cru. 😛
Merci à qui de droit pour les liens. 😉
L’illustration est issus de Wikipedia Commons par Ian MacKenzie.

Est-ce que vous ne manqueriez pas un peu de sens critique ?

Je trouve qu’à l’école, on nous pousse encore trop peu à exercer notre esprit critique. C’est bien dommage quand on constate par exemple que certains croient réellement que Godzilla a ravagé le Japon en 1954…  Je vous entends rétorquer d’ici : « ouiiiiiii, mais ce sont des américains » en ricanant dans votre barbe tels des Conchita Wurst démoniaques.

Suffit, bande de pagonophiles ! Car nous aussi nous manquons terriblement de jugement. Il suffit de voir que la plupart des partages sur Face de bouc ne sont jamais vérifiés. Allez, vas-y que je t’invente un petit cancéreux qui vit 3 jours de plus à chaque partage, et hop, on te colle une pétition pour sauver une loutre qui a déjà fini sa vie en manche de peignoir… Quand j’étais encore un oisillon sur les réseaux, je pensais qu’Internet allait permettre aux gens de s’instruire, de dialoguer et de construire ensemble mais quelque chose, quelque part a mal fonctionné.

En fait, quand la population du monde réel s’est pointée sur le territoire des geeks en ce début de millénaire, elle ne s’est pas adaptée tout de suite au mode de communication omnidirectionnel du Net, restant (même 14 ans après) souvent consommateurs passifs. Sauf que la consommation passive sur le Net, ça ne fonctionne pas. L’information y est beaucoup plus fournie et accessible que dans « la vie d’avant » mais elle n’est pas toujours fiable. A nous donc de confronter les sources, de comparer et de déduire. Pas facile quand on a été bercé par Jean-Pietre Pernault et sa parole divine : moi le premier, j’ai du mal.

Pourtant, certaines communautés « aware » tirent partie du Net et font avancer le monde. En créant des applications en collaboration, en mettant en commun leur savoir et matériel, en définissant des standards et que sais-je encore… Seulement, ça ne vient pas en un claquement de doigts pour l’individu lambda, élevé en consommateur et non en producteur. Il faut changer ses habitudes et porter son macaroni à ébullition ; ne plus suivre par réflexe panurgien le gros de la file qui se jette dans le bouillon tête et pantalon baissé. Pas facile et je ne suis pas certain de le faire bien, mais essayer c’est déjà faire un pas.

Si vous avez du courage, je vous invite à voir ou revoir une vidéo postée par Dju en son temps : Comprendre un monde qui change : Internet et ses enjeux par benjamin Bayart. Si vous voulez juste comprendre ce dont je parle, rendez-vous à la trentième minute. Ben y décrit les étapes de progression de l’Internaute.

Pourquoi revenir là dessus ? Parce que je vous invite fortement à prendre du recul sur vos publications sur Internet même si ce n’est pas toujours évident de trier le vrai du fake. Et ça s’applique aussi bien à la politique aussi. 🙂

Tondus de France!!!!

Chers internautateurs et internautatrices, aujourd’hui un coup de gueule.

Le fondateur des tondus de france, Guillaume de Thomas, se bat pour tout les entrepreneurs de France (ex: Contre la hausse de la TVA qui va permettre d’achever beaucoup de petit entrepreneur qui font leurs possibles pour survivre dans notre beau pays gouverné par « des gens dignes de confiance »).

Guillaume de Thomas a publier dernièrement, sur facebook, le numéro professionnel de Claire Waysand, assistante personnel de notre premier ministre Jean Marc Ayrault, afin que les entrepreneurs puissent avoir les informations les achevant concernant.

Cette dernière l’a appelé chez lui le 24 janvier 2014 vers 23H00 afin de le menacer prévenir qu’il serait sage de retirer son message Facebook.

Écoutez vous même…

http://www.youtube.com/watch?v=1x_bNnsnAUM

Voila où nous en sommes et voila par qui nous sommes gouvernés aujourd’hui… A méditer…

Les animaux sauveront-ils votre âme ?

Je kiffe les animaux : les petits chats minions, les gros clébards patauds, les lézards qu’on attrape par la queue et qui vous la laisse en souvenir, les hérissons porteurs de maladies et plein d’autres boules de poils (expression qui ne s’applique pourtant pas au hérisson, on est d’accord).  J’ai juste du mal avec les animaux qui tentent de me béqueter et surtout avec les chihuahuas, ces créatures dégueulasses enfantées par Satan dans le but de satisfaire les riches mégères et de nuire à toute l’espèce canine. Regardez moi ça : n’avez vous pas envie de lui écraser la gueule à coup de pelle ? Brrrr.

chihuahua

Avant de me faire insulter : je plaisante. Et si vous avez un chihuahua, je m’excuse de vous avoir traité de mégère. Mais admettez quand même que ce truc n’a rien pour lui. 🙂

Si je vous cause animaux aujourd’hui c’est un peu parce que je viens faire un triste constat : celui que la plupart d’entre nous semble ne pas avoir une grande foi en l’Humanité et se retourne vers les animaux qui font – eux – toujours preuve d’honnêteté. C’est vrai, mais je trouve ça dommage.

This land is mine

Il n’est bien sûr pas dommage d’œuvrer pour la défense des bêtes à fourrures (ou épines, coucou le hérisson !), mais il l’est de croire que l’Homme est foncièrement mauvais (notez la majuscule, mesdames ^^). Bien sûr c’est vrai, on est tous un connard à un moment ou à un autre et pour certains les phases sont particulièrement longues. Parfois aussi, on est suffisamment doués pour que la connerie se fasse sentir à l’échelle planétaire : on contrôle difficilement notre croissance, on maîtrise mal la pérennité des ressources, on tolère un taux de reproduction digne de rongeurs, on a tendance à être super égoïstes en s’appropriant tout et n’importe quoi et j’en passe et des meilleurs. Mais…

Pourtant, à côté de ça, des tas de gens font le bien et tentent de redresser la barre. J’ai l’impression qu’alors que des gens meurent partout dans le monde, tous ces messages sur les animaux  sont une façon de détourner les yeux vers une sorte d’utopie. Je voulais juste dire que je trouve juste ça triste de dénigrer sa propre espèce alors que certains font vraiment de leur mieux. Quelque part, c’est un peu comme avec le racisme, c’est plus facile de ne pas trier et de penser que tout le monde est mauvais. Sauf que la minorité visée n’en es plus une puisqu’il s’agit des « gens ». C’est super de se consacrer aux animaux, mais il y a sans doute à faire pour aider à mettre l’Humanité dans le droit chemin.

Dommage. Et merci à ceux qui contribuent encore à me faire croire en notre espèce. 😉

Source de l’illustration : L’humanité serait fondamentalement bonne.

 

 

Mon rapport d’étonnement sur les « Communicants »

Hier, je rentre de vacances tout frais (quoi qu’il soit un peu dur de se remettre à se lever à 8h) et j’entame une réunion avec de charmantes personnes qui m’expliquent d’emblée que nous allons devoir mettre à jour un site à la demande du DG du groupe. Ca pourrait être intéressant si les gens en face de moi n’avaient pas été les pires créatures que Satan n’ait jamais chié dans un seau. Je veux bien sur parler des communicants. Si vous croyez que j’en rajoute, vous auriez dû entendre la façon dont le chef de horde a réussi à dire : « Si ça merde, on a le droit de faire pression sur vous en passant par votre directeur informatique », c’était tellement bien tourné qu’à la fin, j’ai failli dire « merci ».

Ces personnes qui travaillent pour le service Communication du groupe sont des créatifs, des artistes dont on peut dire que leur travail est autant merveilleux qu’inquantifiable. Chez nous, ils sont souvent en charge de gros projets qui dilapident de l’argent qui nous aurait bien été utile, à nous pour des projets concrets. Pour l’anecdote, j’ai attendu plus de 6 mois la validation d’un logiciel à 350€ alors qu’eux carburent au Adobe Premiere & co. Autant dire que le Photoshop que j’ai commandé est encore en train de faire marrer les gars de la compta. Mais ne chaffouinons pas, il errent dans des sphères hors de ma portée et sont doté d’un avantage indéniable : leur langue soyeuse leur ouvre la plupart des portes.

Pour en revenir à ma réunion, nous avions convenu que je réceptionnerai des livrables dans l’après midi du jour même et que je m’y mettrai tranquillement pour le lendemain 14h. Devinez, devinez ! J’ai reçu mon petit tas de livrables fumant le lendemain à 10h30 ! Ô joie, ô surprise bienvenue ! Tiens, mon mail d’alerte a été prudemment ignoré. Qu’ils sont choupis.
Le délai étant diminué comme un lépreux bassiste, je rassemble toute ma bonne volonté pour atteindre mon but. Pourtant, faute de recevoir des éléments valides, la mise en ligne est impossible avant 18h. Pas de bol, j’ai une soirée de prévue, cassos. Après tout j’ai fais ce que j’ai pu.

C’est là que plein de fantaisie, le communicant vient m’expliquer avec tout l’applomb du monde que c’est ma faute si le DG sera mécontent. J’ai donc dû terminer mon petit ouvrage le soir même. En soi, ça ne me dérange pas plus que ça sur le principe, du moment que c’est prévu, payé ou que c’est de ma faute. Mais là, j’ai encore été leurré. Vous aussi, vous connaissez peut-être la technique : il s’agit de consommer 90% du temps imparti au budget à force de « créations », puis de ne laisser que quelques heures aux ouvriers de l’informatique pour claquer ça en ligne. « D’façon, c’est facile à faire, c’est juste du texte et des photos, ma grand’tante sait faire ça… Et pourtant on l’a enterrée la semaine dernière (avec un iPad). ». Cette technique permet d’incriminer l’innoccent et frêle dernier maillon de la chaîne qui pourtant se sera démené pour tenir le délai. Et ouais, vous pensiez pas qu’ils allaient assumer non plus, hein ? L’injustice et l’illusion ont pris corps !

Messieurs dames les communicants, sachez que j’éprouve pour vous une certaine haine nourrie par la vanité de votre existence, votre suffisance, votre fausseté et j’en oublie.

Aaaah, ça fait du bien.