Doug’n’Dog est un court métrage humoristique français réalisé par quatre étudiants de l’école Bellecour d’art Esia 3D. On ne doit pas oublier que la réalisation d’une animation de 5 minutes est un projet corsé pour des d’jeunez et évidemment, on est loin d’un Pixar. Cela dit, le film m’a fait sourire et j’ai bien kiffé le passage à 2’45. Ils se sont permis quelque chose de tabou qu’on ne verra jamais dans aucun film américain et certainement pas dans un cadre humoristique, même en France. Du coup, je me suis repassé la scène trois fois pour vérifier que j’avais bien vu.
http://vimeo.com/74610703
Au risque de me faire encore remettre à ma place via les arguments affûtés de prix Nobel, je trouve qu’ils ont bien fait et que l’école ait assumé c’est glop. Car oui, on peut rire de tout.
A noter : il y a plein de petits détails à voir pour qui prend son temps. Qui saura trouver la fresque de Troll school ?
Internet c’est fantastique : le peuple peut s’y exprimer et donner son avis sur tout, qu’il soit constructif ou stupide. Ce soir c’est à moi et j’ai envie de causer du bijoutier braqué de Nice. 🙂
Le 11 septembre, Face de bouc a vu s’ouvrir une page de soutien au bijoutier qui recueille aujourd’hui 1,4 millions de « j’aime ». Ce qui représente autant de gens qui pensent que tirer dans le dos d’un gus qui se sauve, ça se fait.
Petit problème, aux yeux de la loi française (et même de la loi américaine, c’est dire), ce comportement est illégal. On ne tire pas sur un mec qui ne présente pas (plus) une menace. Le bijoutier a agi par vengeance et c’est pour cela qu’il est inculpé d’homicide volontaire. C’est cohérent.
Maintenant, il faut se rappeler que tout cela a été provoqué par un braqueur qui a sans doute stressé le bijoutier comme un agneau sur le point d’être égorgé. Si la réaction du bijoutier était clairement excessive, le petit braqueur n’a pas pu être surpris de ce qui lui est arrivé car il l’a cherché. Lorsqu’on pousse quelqu’un dans ses retranchements, on ne peut pas s’attendre à ce qu’il agisse raisonnablement. Dans ces circonstances, j’imagine que la gravité de l’acte du bijoutier sera atténuée lors de son procès.
Ce qui m’intéresse maintenant, c’est de connaître la durée de prison ferme dont va écoper le monsieur. La justice sera sans doute obligée de lui offrir quelques mois dans un hôtel à barreaux aux frais du contribuable, ne serait-ce que pour l’exemple. En tout cas, j’espère que la page FB n’aura pas d’influence sur le jugement.
Dernière chose que j’aime beaucoup, c’est la réaction de la femme du braqueur (précisons qu’elle est enceinte de 4 mois, c’est plus dramatique) : « C’était mon homme, il allait avoir un enfant, c’était quelqu’un de merveilleux« . Elle aussi a laissé son objectivité quelque part : « Allo ?! ton mari il a braqué un mec ! Quel type merveilleux fait ça ? » M’enfin, il faut bien trouver un coupable et ceux qui sont morts (aussi merveilleux soient-ils) n’en font pas des bons. C’est ce que nous a prouvé l’article bien débattu sur les fillettes de l’autoroute A7.
En conclusion, je dirai ceci : Il est vrai qu’en France on fait des lois stupides, comme rendre le propriétaire d’une piscine responsable si un gamin vient la squatter et s’y noie. On sait aussi que les peines données sont souvent légères. Mais faut-il tirer dans le dos de quelqu’un qui nous a braqué ? Non, même si je comprends l’envie du bijoutier. La justice est (censée être) là pour ça. L’oublier, c’est nier ce qui fait qu’on vit dans une société civilisée, aussi naze soit-elle. Sinon, si c’est ce que vous cherchez, il existe des pays de non-droit où ce genre de pratique est monnaie courante. Qui est partant pour un stage au Congo ? Même pas en Tunisie ? Ben alors… ?
Les réseaux sociaux ont tendance à remplacer les vrais amis mais ne vous empêcheront pas de vous sentir seul(e), voilà en substance ce que rapporte The Innovation Of Loneliness.
Des études prouvent qu’un être humain ne peut pas entretenir de relation d’amitié avec plus de 150 personnes. C’est déjà énorme, mais nombre d’entre nous ont plus de 200 contacts Facebook. Selon la vidéo ces réseaux permettent de créer des amitiés basées sur l’image, bien plus commodes : mettez les photos les plus avantageuses, évitez les longues discussion coûteuses en temps (et argent) et devenez l’être idéal adulé par 300 contacts… mais que personne ne rencontrera ?
RedListUltimate.be est un site de partage de liens vers des contenus (essentiellement) piratés qui ne sont pas hébergé chez lui. Ils sont uploadés par de vilains pirates sur des sites de partage (genre MegaUpload) qui référencent ensuite leur butin chez RedList. Le site peut alors se targuer de l’argument : « sé panou kon héberge ! ». Argument léger, mais qui reste valide : le site est juste un annuaire et ne contient rien d’illégal. Pourtant, ça ne l’empêche pas de se prendre une BAF dans la chetron par l’ALPA et la SACEM qui ne semblent pas être d’accord. Un léger malentendu qui pourrait coûter jusque 550 000 € au proprio RedArche (que pour l’occasion, je rebaptise « RedArse ». Haha.).
L’espoir des majors, c’est que même si RedArche risque quetchi, le coup asséné fera du mal au site et perturbera le téléchargement illégal (c’est beau, l’innocence). Jusqu’ici, rien de nouveau dans les procédures : le jeu du chat et de la souris perdure. Mais il y a tout de même une petite nouveauté car des membres du site ont mis en ligne une pétition dont voici un amusant extrait :
les liens permettant d’accéder à des fichiers sur les hébergeurs ne sont pas de la responsabilité des sites warez et ne sont en aucun cas contraires à la loi. Faisons de Redlist un exemple pour les prochains sur la liste des ayants droit, élevons-nous maintenant et sans plus attendre contre une politique totalement inacceptable! Faisons en sorte que Redlist continue d’exister en tant que base de données et que Redarche n’ait aucune sanction pour le délit dont on l’accuse injustement et qui est non fondé ! […] Le combat c’est maintenant ! […] Ce combat, ce n’est pas seulement pour sauver Redlist, c’est pour sauver la culture web.
Ouais, ouais, ouais. Baratin. C’est bien beau de défendre une cause, mais encore faut-il ne pas le faire aveuglément. La liberté d’expression, la neutralité du net, l’interdiction du flicage, ok. Mais franchement, défendre un site de warez, parce que la loi est sympa, faut avoir un sacré aplomb, des corones de taureau et la cervelle de Diam’s. C’est juste con, voire contre productif pour des associations comme la Quadrature du Net qui essayent de faire un taff sérieux pour sensibiliser à la libéralisation du partage de la culture.
Moi aussi je trouve dommage que RedList ferme, mais c’est comme quand votre dealer de teusch local se fait mettre en tôle : vous allez manifester devant Fleury-Mérogis ? Ben non, vous cherchez un autre dealer. Donc, une pétition ? Mouahaha ! Allez petit, va ramasser ton savon en prison.
En théorie, vous êtes de bonnes personnes (j’irai presque jusqu’à dire que moi aussi, mais comme il m’arrive parfois de souhaiter votre mort à tous, j’hésite). En théorie, nous ne ferions pas de mal à une mouche sans une raison valide (par exemple, elle a chié sur un carreau). En théorie, nous défendons des valeurs qui prônent le respect de l’Être Humain. En théorie, jamais personne n’aurait l’idée saugrenue de vendre ses enfants. En théorie, personne ne serait assez salop pour dénoncer des gens de confession juive à d’autres qui veulent en faire du savon. En théorie, on est gentil. En pratique, on est quand même une belle bande de petits tarbas.
En France, depuis 70 ans on a rarement été confronté à ce choix : améliorer son existence au détriment de celle de quelqu’un d’autre. C’est tant mieux, mais quand ça arrive, on constate qu’on a pas évolué d’un iota en un siècle. Nous sommes des bêtes : « L’homme est un loup pour l’homme », dit-on ?
Question donc : quelle est votre limite ? Combien de rouble faudra-t-il vous donner pour que vous noyiez un chiot ? Rouleriez-vous deux fois sur une petite fille pour éviter de payer son handicap ? Bien sûre que non !
Pourtant, vous avez sans doute un prix. Et peut être moins élevé que ce que vous avez en tête. Alors, feriez-vous mieux que ces gens ? :
Vous savez ce qui m’a poussé à écrire ce post ? C’est une bête sollicitation par e-mail d’un site qui me proposait de poster un publi-communiqué en échange de visibilité sur leur site. Je me suis alors demandé à partir de quelle somme d’argent je céderai. Mais rassurez-vous, car si certains font clairement passer l’argent avant tout, ce n’est pas le cas de la majorité (parait-il).
Allez, je sens que vous avez besoin de retrouver foi en l’humanité (en anglais) :
Télérama a mis en ligne un documentaire très bien fichu d’1h30. Plutôt que de regarder les inepties des chaînes de télévision, vous apprendrez ce qu’est vraiment Internet. Car derrière le Réseau des réseaux se cache la philosophie du partage de l’Information encore mal comprise par les gouvernements et les internautes eux-même.
On retiendra entre autres :
qu’Internet n’est toujours pas complètement compris aujourd’hui, notamment par nos gouvernements, mais pas seulement car une image fausse est véhiculée par les médias.
que les Internautes d’aujourd’hui sont les politiciens de demain, qu’il décideront de l’avenir d’Internet.
qu’on après avoir maintes fois tenté de responsabiliser les intermédiaires, on a enfin compris que seul l’auteur d’un contenu en est responsable. Altern.org en a fait les frais et a du fermer.
que donner une voix à chacun n’est pas toujours bien vu, par les dictatures, mais également dans les démocraties minées par les lobbys.
qu’Internet change les modes de consommation et qu’il faut que les entreprises s’y fassent, notamment pour la musique.
que la France est un acteur décomplexé de la surveillance mondiale.
que Benjamin Bayart a perdu du poids.
que l’éducation est importante pour comprendre et participer au monde 2.0. 🙂
Pas de mon fait en tout cas, je considère que FB est aujourd’hui la plateforme sociale la plus fédératrice au monde. Mais un jour, Face de Bouc finira par s’apercevoir que je ne publie pas avec mes coordonnées personnelles. Ceci est contraire aux conditions générales et je risque une sanction allant de l’interdiction de modifier mon nom à un bannissement pur et simple. Mais avant d’en arriver là, FB posera sans doute la question à mes contacts : « votre ami là, il publie sous son vrai nom, vous êtes sûrs ? Nous pouvons bannir vos enfants si vous nous mentez, vous savez ? » Si la délation n’est pas une mauvaise chose en soi, c’est mieux si elle sert le bien commun. En l’occurrence, me dénoncer ne profitera qu’à la boite de Zuckerberg, même pas à la communauté.
A ceux qui vont m’opposer l’argument classique : « Si tu n’as rien à te reprocher, tu peux utiliser ton vrai nom », je répondrai qu’utiliser son vrai patronyme sur Internet est globalement une mauvaise idée. Désolé si vous avez pris l’habitude de le faire, mais pour moi c’est une erreur : il existe déjà suffisamment de moyens pour que des gens, des entreprises ou des états traquent vos mouvements sans qu’on ne leur facilite la tâche. L’anonymat ça fait chier, mais c’est aussi un facteur facilitant la liberté d’expression. Pour le pire (insultes gratuites) ou pour le meilleur (dénonciation des méthodes de gouvernements oppressants).
Il est bon de rappeler encore une fois que FB est une entreprise qui n’a pour but que de se remplir les popoches avec du flouflouze et que son intérêt n’est pas forcément le nôtre.
Ce que vous publiez ne vous appartient plus de façon exclusive :
[…] vous nous accordez une licence non-exclusive, transférable, sous-licenciable, sans redevance et mondiale pour l’utilisation des contenus de propriété intellectuelle que vous publiez sur Facebook
Vous devez utiliser vos véritables informations et dénoncer les fraudeurs :
Les utilisateurs de Facebook donnent leur vrai nom et de vraies informations les concernant, et nous vous demandons de nous aider à ce que cela ne change pas.
Vous donnez un accord tacite à tout ce que souhaite faire Facebook :
Votre utilisation de Facebook après la modification de nos conditions générales indique que vous acceptez nos nouvelles conditions.
A destination des développeurs :
Nous ne garantissons pas que la Plate-forme reste gratuite.
L’informaticien est souvent considéré comme le réparateur de PC de sa famille. Même s’il a un doctorat en élevage de bits quantiques ou s’il a créé un contrôleur pour le LHC, on lui demandera toujours de venir tapoter le dos du PC de tatie pour qu’il dégobille son virus. Personne ne comprend son métier et tout le monde le prend pour un réparateur de chez Darty. Le pauvre homme.
Parfois, lorsqu’il est sympa, notre informaticien (que nous appellerons Bob) acceptera de vous donner un coup de main. Souvent, ils vous enverra bouler avec imagination : « Euh non, j’peux pas, c’est un CX8600, je connais pas ça, moi. » ou « Ton ordinateur est possédé par Satan, je ne peux plus rien pour toi, appelle Constantine. »
Qu’un médecin vous claque « mais vas voir ton médecin de famille » ça passe, mais qu’on dise « va voir un dépanneur de PC », ça ne se fait pas. Pourquoi ? POURQUOI ?
Mettez-vous à la place de Bob. Pour commencer, même le plus mauvais d’entre nous est dressé par ses pairs dés son incorporation à être précis et concis. On finit par comprendre que les « euh… » et les « trucs » sont frustrants pour vos aîné ; je le sais, j’en ai fait (et fais encore) les frais. 🙂 Alors quand on demande ce qu’il y a sur l’écran et qu’on reçoit comme réponse : « un pot de fleurs », comprenez qu’on aille taquiner la frontière de la sanité mentale. Mais admettons, il fallait que la demande soit plus précise et demander ce qui était affiché à l’écran. Ce à quoi vous risquez encore de vous voir répondre une ânerie comme « Nikos ». Alors on pensera à préciser « sur l’écran du PC » à l’avenir.
Quand, dans un moment de bonté, on consent à se pencher sur le petit PC du salon dont l’âme s’échappe par les ports USB, on a envie de vous suggérer l’euthanasie. C’est rapide, c’est pas chiant. Je parle du PC, mais dans certains cas extrêmes, mettre fins au jours d’un utilisateur est une option envisageable. Je pense notamment à cette personne qui nous a remonté un incident : « Je comprends pas, quand je tape mon mot de passe, ce sont des étoiles qui s’affichent. » Dans ce genre de situation, il suffit de rendre visite à la personne avec un sac de soude. Mais malheureusement, ces solutions ne vous conviennent pas en règle générale. Ca ne vous arrange pas car vous avez stocké les photos de la petite dernière sur le disque dur du PC. Ca ne vous arrange pas car vous n’avez pas sauvegardé ces pièces uniques sur un autre disque. Ca ne vous arrange pas car vous êtes relous. Nous, ça nous aurait bien arrangé.
Et nous, au début, on est sympa. Au début seulement. Il faut donc prendre un informaticien de moins de 30 ans qui a encore des dispositions à l’empathie envers le genre humain.
On est assez sympa pour vous accorder les précieuses heures qui pourraient être dépensées de façon bien plus intéressante et productive, en cherchant du midget porn par exemple. Mais finalement, le pire pour nous, c’est qu’on va vous expliquer comment éviter que ça ne recommence… Et vous allez recommencer.
« Si tu donnes un poisson à un homme , il mangera un jour , si tu lui apprends à pêcher , il mangera toujours . »
Le pire pour nous, c’est donc que vous allez rappeler pour le même problème. Un PC, ce n’est pas un lave linge. Vous ne pouvez pas espérer qu’il fasse ce que vous demandez en tournant un bouton. Un PC, ça rend des services, une multitude de services. Alors, vous comprendrez bien que plus un outil permet de faire de choses, plus il est complexe. Dieu merci, les informaticiens ont fait en sorte que ces services soient le plus accessibles possibles. Ceux qui développent pour Mac ont été jusqu’à faire des logiciels exploitables par une espèce de crevette sri-lankaise, les morpions et les hipsters.
Mais aussi accessibles que puissent être ces logiciels, ils demandent un minimum de compréhension. C’est là que vous devez faire un effort. Votre gentil informaticien vous aura montré comment utiliser Internet (le web plus précisément) et chercher sur Google. GETA (Gootle Est Ton Ami)
Apprendre, c’est ce qu’on fait toujours, nous, informaticiens. On ne vous demande pas d’en faire autant, mais comprendre les bases ce sera déjà pas mal. Alors allez-y, posez nous des questions, mais tâchez de vous intéresser suffisamment pour retenir nos réponses.
Chers internautateurs et internautatrices, ce mercredi 13 mars 2013 fut marqué par un grand événement… La neige qui à perturbé le trafic routier sur une grande partie de l’hexagone ? Bon j’avoue qu’il y a eu une grande quantité, mais je m’attarderai sur l’élection de notre nouveau pape François Ier.
« HABEMUS PAPAM » a prononcé le cardinal français Jean-Louis TAURAN. Voici donc le 266éme pape de l’histoire ; mais qui est-il ?
Jorge Mario BERGOLIO, né le 17 décembre 1936 à Buenos Aires, est issue de parents italiens. Après avoir été à l’école publique, il achève ses études avec un diplôme de technicien en chimie. A 22 ans, il intègre la compagnie de jésus où il obtient une licence de philosophie. Après un détour par l’enseignement privé, il suit des études de théologie afin d’être ordonné prêtre le 13 décembre 1969. Quatre ans plus tard, il est élue provincial des jésuites argentins où il assumera sa fonction 6 années durant. Il repart à Fribourg (en Allemagne) en 1986, où il termine sa thèse.
De retour en Argentine, il est nommé évêque auxiliaire de Buenos Aires en 1992 et devient archevêque de l’ archidiocèse de Buenos Aires en 1998. Il est ensuite nommé cardinal le 21 février 2001 par Jean Paul II puis accède à la fonction papale à l’âge de 76 ans.
Tout cela nous montre (de manière très résumé) un curriculum vitae bien remplie laissant supposer que François Ier est de loin une personne très cultivé et donc très sage… Espérons que l’avenir nous le confirmera.
Cela dit, sa nouvelle fonction est loin d’être de tout repos. En effet, le monde connait de gros changement et François Ier devra entre autre :
-Se confronter aux scandales de pédophilie et de corruption qui remontent sans cesse du passé.
-Travailler sur les difficultés d’adaptation à diverses cultures locales.
-Apaiser les peuples sur les rapports tendus avec l’islam rigoriste, etc…
Je pense que pour les tâches citées, un homme de grande culture est sans nul doute le meilleur choix que les cardinaux aient pu faire. D’un autre coté, d’autres questions que les jeunes générations se posent (ex : L’utilisation du préservatif afin de limiter la transmission du VIH, le droit aux prêtres de se marier, le droit aux moyens de contraception…) auraient des réponses moins conservatrices avec un pape plus jeune (Rappel : Jean Paul II fut élue au pontificat à l’âge de 58 ans).
Un sujet sensible pour la communauté chrétienne mais qui n’en reste pas moins intéressant… Souhaitons tout de même félicitations et bon courage à François Ier… Deuxième du nom 😀 .
Après l’article sur le mariage gay intitulé Et si on mariait des pédés et des gouines ?, j’ai eu envie de trouver les meilleurs arguments des antis. Pas facile car ils sont traqués et discrédités par les pros. Mais heureusement, certains assument en public, c’est le cas des catholiques.
KTO a diffusé l’intervention du Cardinal XXIII ce mardi 12 février au Sénat. Monsieur 23 est très zen et s’exprime très bien en jouant parfaitement sur les sens, un vrai politicien dont je vous laisse apprécier sa prose. Voici (30 minutes) :
Le Cardinal avance quelques points intéressants auxquels je n’ai pas pu m’empêcher d’ajouter mes commentaires entre parenthèses ^^ :
Il ne faut pas légitimer des situations de fait si elles ne sont pas conformes (à quoi ?).
Il n’y a pas d’injustice juridique, juste des différences factuelles (c’est juste pas de bol si t’es gay).
Le mariage n’est pas un certificat de reconnaissance du sentiment amoureux, mais établit les droits et devoir des époux envers eux et leurs enfants (l’argument qui tient le plus la route, mais le but est justement d’encadrer juridiquement le mariage gay).
Le nombre des enfants adoptables est de plus en plus restreint, quel intérêt de donner un droit d’adoption qui ne pourra pas se réaliser (exact, se posera donc la question de la PMA et GPA plus tard) ?
Un enfant doit être élevé par ses parents. Il ne faut pas reconnaître de droit au conjoint homosexuel (ça s’appelle avoir des oeillères, selon lui c’est pourtant « l’intérêt de l’enfant » qui prime).
Un enfant élevé par un couple homo ne peut pas s’identifier correctement (pourtant il y a des tas de familles recomposées, mais quand on lui fait la remarque il botte en touche).
Cette loi va fatalement déboucher sur adoption, PMA et GMA (en effet, et ce sera un autre débat).
Alors, qu’est-ce que j’en retiens ?
Pour les religieux, très conservateurs par nature, la société n’a pas évolué et ils ont une grosse peur de la conception assistée. Peut-être devrait on leur demander quelle est la place de la femme dans la société pour rigoler ? Aux fourneaux ?
Ce n’est pas comme si on affranchissait les esclaves noirs ou qu’on donnait le droit de vote aux femmes, et pourtant le sujet passionne parce qu’il oppose deux camps aux positions fermes. C’est assez fun de voir tout le monde aiguiser ses arguments. 😉
Après ce pas en avant qui se veut progressiste et si je la joue un peu troll, je me demande pourquoi on n’encadrerait pas la polygamie juridiquement ? Ca serait aussi un débat intéressant. 😛
Je retourne à mon amour interdit avec un poney.
Un Ch'ti + de l'eau + des fruits = un blog
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