Archives de catégorie : Quelque part

Comic con’ 2015, plus gros, plus beau !

Alors que ce déroule aujourd’hui même le Paris Manga, c’est l’occasion de voir ce qui se passera du côté du Comic con’ en 2015.

Créé en 2007 sous le nom de Kultima le « plug-in » de la Japan Expo décide en 2013 de voler de ses ailes. Le temps de s’organiser, rien en 2014 mais une surprise de taille en 2015 : un vrai Comic-con’ inspiré des éditions américaines. L’événement devrait conserver ce qui faisait le charme des années précédentes (dont les séries amateurs) tout en amenant des grands acteurs du cinéma (Disney, Star Wars, Canal+…) et du monde g33k. Pour en savoir plus, je vous invite à lire l’article de Republ33k.

Ca se passera cette fois à la Grande Halle de la Villette du 23 au 25 octobre 2015. On sait seulement pour l’instant que le passe 3 jours coûtera 49€ et qu’il est déjà disponible. Pour les passes à la journée, il faudra encore attendre mais on peut estimer qu’il vaudra dans les 20€.

A dans un an ! Mais il y a fort à parier qu’on en reparlera avant. 😉

Bande annonce :

Hadopi : Manifestation du 25 avril 2009 (souvenez-vous)

J’ai tenu à récupérer cet article de l’ancien blog comme un souvenir de notre action collective. Hadopi, ça fait 5 ans maintenant qu’on en parle, c’est rentré dans les moeurs et aujourd’hui on s’est habitué à la voir dans le paysage d’Internet. Pourtant, comme prédit à l’époque, son utilité est discutable et je continue autant à télécharger des DivX qu’à aller au cinéma. Ma vie d’Internaute n’a pas changé et le les lois ne sont toujours pas adaptées au numérique. Voyons ce qu’on s’en disait il y a 5 ans :

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J’ai testé l’Oculus Rift de Nivéa

Oui, je sais, le titre est bizarre. Mais vous n’allez pas me dire que vous n’êtes pas habitués à des titres farfelus sur ce blog ? Ah, vous voyez ! Bon, ce titre est peut-être bizarre mais approprié car cette semaine à la Défense, une grande marque de cosmétique faisait la publicité de l’enzyme Q10 qui rajeunit la peau et vous rend plus désirable. Bien sûr, vous vous demandez ce que moi, je peux bien aller faire dans un stand beauté, alors qu’une léchouille sur mon pelage et je n’ai plus rien à envier à Vincent Mc Doom. Évident ! Je suis venu tester l’Occulus Rift utilisé dans une de leurs attractions. Mais pour avoir ce plaisir, j’ai dû esquiver les attaques frontales de l’hôtesse lorsque je suis rentré :

– Monsieur, tendez votre main SVP, vous allez tester les billes Q10 au concentr…
– Non ! Je suis juste là pour essayer l’Occulus Rift.
– Sinon, vous savez qu’il y a un bar à beauté à côté et…
– Ca ne m’intéresse pas !
– Mais vous êtes aussi sans doute concern…
– Ca y’est on peut aller essayer l’Occulus ?
– Ces petites billes sont…
– Ta mère est une p…
– Vous pouvez entrer.

Ga !
L’Enzyme Q10 me fait le teint plus frais.

Après 40 minutes d’attente dues à des problèmes techniques (la SNCF m’a forgé à une certaine patience), j’enfile un baudrier, je chausse les lunettes et le casque audio (qui doivent receler deux ou trois familles de staphylocoques) et c’est partie pour 2 minutes de réalité virtuelle !

Le film est réussi, mais court. C’est comme à Space Mountain : 40 minutes d’attente pour 120 secondes de plaisir. Dans l’animation, pas de fioritures : la 3D est simpliste mais l’immersion est très bonne. On se prend au jeu, on perd l’équilibre, on croit ressentir les chocs. J’aurais préféré une session de montagnes russes, mais il fallait un truc en rapport avec ces satanées billes Q10 ultra concentrées et aussi j’imagine, une animation qui ne mette pas les PCs à genoux.

Les plus :

  • Réactivité immédiate. C’est impressionnant, il n’y a pas de latence quand on tourne la tête et Dieu sait que c’est important pour y croire (et ne pas vomir).
  • Confortable. Le casque est assez léger pour ne pas devenir une plaie.
  • Immersif, je me suis surpris à presque perdre l’équilibre et à ressentir les atterrissages sur le toboggan.

Les moins :

  • La résolution de 960 x 1080 par oeil fait tâche sur une surface virtuelle aussi grande. Je pouvais distinguer les pixels rouges (du RVB). Vraiment, il faut de la 4k pour ce truc (et donc un PC de fou).
  • Une vision à seulement 100°, comme un casque de ski.
Occulus Rift
« Formidable, on dirait que ce pigeon m’a vraiment chié dessus ! » Brian T.

Si vous voulez essayer, ils sont jusque samedi sur l’esplanade de la Défense.

Notes :

Un p’tit tour au salon de l’auto 2014

Je ne suis ni un amateur de bolides luxueux, ni un beauf au volant de sa R19 Chamade tunée (avec un becquet en inox), mais je ne suis pas contre un petit salon de l’automobile de temps à autre. Pour ma visite quinquennale, je vous propose un petit compte rendu sans intérêt dans lequel on ne parlera pas technique (promis).

Si vous êtes un homme fortuné, fan de voitures allemandes et hétéro, ce salon est fait pour vous. Attention où vous marchez, il y a des flaques de testostérone et de bave un peu partout. D’ailleurs, pour effacer toute trace de vos sécrétions, de nombreuses petites mains èrent l’oeil morne autour des voitures pour les astiquer et les préserver de vos assauts lubriques. Il y en a même tellement que je pensais qu’il y avait un stand Swiffer dans le salon. (cf. illustration)

Ta taaaaa, ta ta taa ta ta taaaaaa ! Tatata !
Ta taaaaa, ta ta taa ta ta taaaaaa ! Tatata !

L’expo gigantesque présente des voitures de toutes les marques (sauf Lada dont les véhicules sont sûrement restés bloqués au fond d’un ravin polonais). On y voit par exemple comment Rolls Royce a su, grâce à un travail artisanal et acharné, transformer sa Phantom en une savonnette bleu métallisé qui fera fureur les samedis soir lors des soirées mousse. On y voit aussi comment les voitures les plus inaccessibles séduisent les gens qui, le temps d’une minute,  se prennent pour un James Bond au volant de son Aston Martin ou pour un Sami Naceri à bord de sa 406. Mais surtout, on y voit que le fruit de tous les fantasmes ce sont les Porsche, les Audi et autres BMW. Que tu sois un vieux moustachu ou un jeune criminel, tu veux une allemande. Tu es programmé pour ça. Deutsch Qualitäte, quoi, merde. Quoi qu’à côté il y avait pire encore : il était impossible d’approcher les sportives italiennes. Alors nous on a essayé un Stepway de Dacia. Et là forcément, on a des sensations inédites comme celle indescriptible de son doigt qui s’enfonce dans les plastiques du tableau de bord lorsqu’on on pousse un bouton : « Finalement, on va aller voir chez Renault, merci. » On y essayera la nouvelle Twingo dont le moteur est maintenant à l’arrière. Parfait, il reste juste la place de mettre un épagneul, deux plantes ou 4 fœtus. Bref, on sortira juste avec un sac « La twingo c’est trop bat ! »

Plus que les voitures ce que je retiendrai, c’est ce show du stand de Toyota ou deux groupes de filles dansaient sur I Like to move it, move it ! Evidemment, je n’ai pas pu m’empêcher de lâcher un : « Mais, ce ne sont pas les pingouins de Madagascar !? » C’est alors qu’un homme à côté a éclaté de rire et en me serrant la main, il m’a dit : « merci » avant de s’éloigner. J’ai un fan les enfants, j’ai un fan !

On a également croisé Jean-Pierre Castaldi. Ben en vrai, il a un physique de frigidaire… ah ok, on me dit que « rugbyman » est plus approprié. Bon, n’empêche qu’il a une grande bouche.

En résumé, une soirée sympatoche, des voitures, des gens sympas, une crêpe au fromage douteux.


Petit bonus : le stand Booxt une société française établie actuellement dans le Nord qui se lance dans la fabrication de buggies maison et hauts de gamme. Ils sont fort sympathiques et si ça vous intéresse, ils sont à Lens (ou au salon).

Booxt

Top 10 des trucs qui veulent ta mort quand tu es un cycliste

Rouler tous les matins n’est pas toujours de tout repos. Comme dans un jeu vidéo, vous avez des ennemis et des obstacles à éviter. La seule vraie différence est finalement qu’on n’a qu’une seule vie. Voici quelques unes des embûches que le monde entier s’est attelé à mettre sur ma route. Si vous en avez rencontré d’autres, n’hésitez pas à nous en faire part. 😉

1. La mégère accompagnée de son enfant
Oui, les mères de familles attentent à ma vie. Leurs armes ? Le rabattement osé ou le refus de priorité. Le temps qu’elles trouvent le lève-vitre, ça se conclut parfois par « j’ai un enfant à bord !!! ». Certes, mais vous m’expliquerez en quoi ça vous empêche de respecter le code de la route. Votre chérubin n’est pas un joker que vous pouvez me jeter au visage. Quoi que je voudrais voir ça.

2. Le gros monsieur mal garé
La monture fièrement postée au milieu d’une double piste cyclable, obligeant les vélos à rouler en contre-sens, le bougre n’a aucune excuse. Il est acculé mais il tente la pirouette : « où voulez-vous que je me gare, mon garage est là ?! ». Ben pas sur la piste cyclable… Réponse : « c’est intelligent ! » Ah, vous trouvez, vous aussi ?

3. Le jeune en scooter
Souvent à deux, sans casque, sur le trottoir. Lorsque vous entendez un bourdonnement de moustique se rapprocher rapidement, sautez donc dans le fossé le plus proche, car lui ne se déplacera pas. N’a pas du tout le même comportement face à un quad.

4. Le cadre qui téléphone
Au téléphone, on ne fait plus attention à ce qui nous entoure. Cette espèce qui ne regarde pas en traversant à une durée de vie limitée, vous les reconnaîtrez à leur similarités avec les hérissons tous plats des nationales. J’en ai vu aussi regarder Dr House en scooter (et si).

5. Le dealer au coin du carrefour
Tout énervé que vous êtes, excusez-vous d’avoir froncé les sourcils et passez votre chemin.

6. Le petit caillou sournois
Descendu des montagnes, il aura attendu des millénaires pour se tailler en pointe de 2 mm et venir se loger dans votre pneu, n’attendant qu’une bordure pour venir crever lentement votre chambre à air de façon à vous retrouver à plat à mi-chemin, loin de toute zone civilisée, la nuit, en hiver, a portée d’une meute de loup.

7. Le coureur
Qui croit que sur les petits chemins de terre aussi, il faut courir à gauche pour être vu des voitures. Oui, oui, oui. Mais ils ne sont pas tous comme ça. Vive le slalom.

8. La chambre à air suicidaire
Qui finit en hernie qui dépasse à travers votre pneu usé et meurt en emportant votre tympan.

9. Le nid de vache
Le nid de vache est caché derrière un virage ou un talus. Il vous attend depuis toujours et à la différence du nid de poule, il compte bien faire disparaître votre corps dans les profondeurs de la terre. Il est parfois aidée de son amie la Nature qui déposera une souche ou de l’herbe humide devant lui. L’entraide, ça paye.

 10. Moi
Combien de fois je me suis juré d’être encore plus prudent que la veille. Aujourd’hui, je suis un sapin de Noël casqué et paranoïaque.

11. Le bonus d’Eddy Malou : les pistes cyclables de Douai
Lisses et belles, elles se transforment en patinoires à la première pluie. Déjà bien embêté à devoir jouer les Surya Bonaly de fortune, vous vous confrontez au labyrinthe douaisien.

12. Le bonus de Rak : le lycéen
Le lycéen mou et wesh est un peu comme bovin dans son champ. Pas vraiment besoin de s’en préoccuper, il faut juste en faire le tour pour éviter qu’il ne vous mugisse dessus.

Le Petit Quinquin (série TV). Euh, non merci…

Jeudi soir, j’ai regardé le Petit Quinquin, une petite série télévisée diffusée sur Arte qui a la particularité de se dérouler dans le Nôôôrd (le boulonnais pour être précis). Elle met en scène une passionnante enquête qui vous emmènera à travers fermes et bunkers. Une belle occasion de surfer (encore) sur la vague de Bienvenue chez les Ch’tis qui n’est, au final, pas vraiment convaincante.

Avant d’écrire ce petit bout d’article je suis allé me renseigner sur le Net afin de savoir s’il ne s’agissait pas d’une série jouée uniquement par des handicapés. Je n’ai rien contre, et venant d’Arte, ç’aurait bien été possible vu leur goût pour les petites productions originales (Real Humans). Mais non, ce sont des gens normaux. Pourquoi alors, ai-je l’impression d’être face au best of de Strip-tease !?

L’épisode commence avec la célébration du 14 juillet. Première constatation : la série est lente, très lente. Jack Bauer aurait déjà tué toute la fanfare municipale avant la dernière note de la marseillaise. Au milieu de la cérémonie, une sorte d’Einstein apparaît à bord d’une voiture de la gendarmerie, je découvre qu’il s’agit d’un commandant. On voit tout de suite qu’il a un problème. Bourré de tics, avec son acolyte aux faux airs de violeurs d’enfants, on dirait Dupond et Dupont en fin de vie.

Ga !
Les gens du Nord ont dans le cœur le soleil qu’ils n’ont pas dehors.

La série avance et je remarque que presque personne ne marche droit. On dirait un ballet de zombies alcoolisés. Je découvre que le héros, c’est un gamin appelé le petit Quinquin…  Et là comme c’est une petite série, je me dis qu’il a des vrais parents qui pourraient tomber sur cet article. Alors je ne vais pas faire de commentaire sur son aspect disgracieux. Mais quand même, qu’est-ce que c’est que ce héros qui joue mal et ressemble à un petit cochon ?

L’impression d’une web série amateur est forte. Ça sent l’innocence et la bouse (au sens propre aussi), les acteurs sont… aussi bons que moi, on dira. A un moment, une journaliste intriguée par un meurtre dans une fosse à purin (moi aussi ça m’intriguerait) interpelle le commissaire avec un sur-jeu tellement affreux qu’une colonie de vache se jette sur elle pour la finir.

Et encore, vous n’avez pas vu la tête des gens qui ont clairement passé un casting « orienté ». Après ça, on ne s’étonnera plus de s’entendre dire : « Vous avez des têtes de roumains dans le Nord ». Et je ne vous parle même pas des majorettes qui ne diffèrent des chevaux que parce qu’elles ne font pas en défilant (ou alors elles ont des petits sacs à crottin bien dissimulés).

Bref, un ovni. Il parait que c’est plein d’humour, mais moi ça me rappelle peut-être trop des gens que j’ai rencontrés (comme les Deschiens). Alors non, j’accroche pas. Mais donnez lui au moins une chance de vous convaincre. Puis revenez vous plaindre ici. 🙂

Ma note : Sûrement pas / 5.

On a testé : le Tomate-Cerise d’Henin-Beaumont

Aujourd’hui parlons d’un des restaurants de la zone d’activité d’Hénin-Beaumont. Tomate cerise fait partie d’une chaîne de restaus qui mise beaucoup sur l’ambiance et même si c’est très réussi, ça ne fait pas tout. Ce qui marque : les prix sont 20% plus élevés que n’importe où ailleurs pour une qualité correcte. Heureusement, la quantité est suffisante, sauf dans mon cocktail à 5€50 dans lequel l’iceberg du Titanic occupait la moitié du verre. Penser à demander sans glace la prochaine fois. Et pour rendre la consommation plus amusante, un illuminé du marketing a pensé que mettre des verres façon tour de Pise, c’était cool. Tellement cool que la serveuse a renversé mon verre et que j’ai failli en faire autant. Monsieur le marketeux, une place au gouvernement vous attend : vous y aurez la possibilité de complexifier un ou deux trucs.

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Non, ce n’est pas une illusion d’optique.

Ensuite, j’ai pris le plat du jour : pâtes au hachis et leur sauce vinaigrée. Le tout était bon, mais on ne sent pas ce petit goût de fraîcheur qu’on attend à ce niveau de prix et on a du mal à s’ôter de l’esprit qu’on est dans une chaîne. Un peu dommage donc, mais on se dit qu’on paye l’originalité. Nous n’avons pas testé le dessert, un milk-shake maison nous attendait. 😉

Pour conclure la visite ce petit restau somme toute sympathique, je me suis aventuré dans leurs jolies toilettes équipées d’un iRobinet Dyson. Une fois dompté, l’outil nous fournit en eau et avec un vif séchage qui pourrait s’avérer très hygiénique si le souffle de l’appareil ne m’avait pas propulsé le fond du lavabo au visage. Si je survis aux 37 germes et virus différents que j’ai ingérés, j’éviterai leurs WC à l’avenir.

Pennes au hachis (ou des pâtes pour jeff ^^)
Pennes au hachis (ou des pâtes pour jeff ^^)

En conclusions, Tomate Cerise c’est sympa, c’est pas mauvais, mais c’est cher. Ca doit bien plaire aux bobos et j’y retournerai sans doute lorsque que l’emprunt de mon appartement sera soldé. Pour finir sur des points positifs : bon accueil et on ne se marche pas dessus, faut croire que ça se paye. 🙂

Tomate, je te donne un 3/5.

 

Madère 2014 (photos et compte rendu)

Bonjour à tous !

Il est maintenant de coutume d’exhiber sa vie sur les réseaux sociaux au moindre événement mais comme je m’y refuse catégoriquement, c’est sur le blog que je vais vous étaler mon bonheur au visage. 😉

Cet été, nous avons eu l’opportunité de visiter l’île de Madère, pays du vin, de la sauce et de Jean-Pierre. Même si nous ne sommes pas parvenus à mettre la main sur les deux derniers, nous avons passé de superbes vacances. Du coup, je vais vous en faire un peu la promo. 🙂

Tour d’horizon

Pour rejoindre Madère, il existe des vols directs depuis Bruxelles et Paris. Comme toujours, s’y prendre tôt et hors période permet d’avoir des prix bien plus abordables. Pour vous déplacer une fois sur place, c’est facile ! Depuis quelques années, Madère se fait percer de tunnels qui accélèrent grandement les déplacement et dispose même d’une voie rapide. Par contre, quelle que soit la route, faites un vœu quand vous passez la 5ème, ça n’arrivera pas si souvent (vous pouvez aussi en faire à chaque précipice). Si vous venez par vous-même, pensez à louer une voiture à l’aéroport. Même si le réseau de bus est dense, c’est assez pénible et les arrêts peuvent être loins des départs de randonnées. Pas d’inquiétude, les routes sont parfois impressionnantes mais aussi bien sécurisées.

Levada de Queimadas
Randonnée le long d’une levada au départ de Queimadas.

Les précipitations et la fertilité des sols rendent la végétation luxuriante (sauf sur la pointe est) et il suffit parfois de tendre la main pour se nourrir. La température oscille toute l’année entre 20 et 25°C, ce qui est idéal pour les touristes, la végétation et moi.

Le centre de l’île est montagneux et culmine à 1862m. Les côtes sont très escarpées et constituées essentiellement de falaises. Peu de plages donc, mais quelques zones artificielles aménagées entre les rochers. Les fans de cuisson au soleil sur des plages de sable fin n’apprécieront pas forcément le coin, même si l’île voisine de Porto Santo dispose d’une vraie plage. Ce sont plutôt les randonneurs qui seront ravis de pouvoir arpenter les magnifiques paysages.

Parlons-en des randos. Les Madèriens ont développé un système d’irrigation amenant l’eau du versant Nord (plus exposé aux précipitations) vers le sud. Ce maillage de petits ruisseaux (les levadas) est aujourd’hui une aubaine pour le randonneur qui pourra les longer jusqu’à leurs sources sur plusieurs kilomètres. L’Office du tourisme propose un guide indispensable d’une vingtaine de randonnées fléchées. A chaque sortie, il sera bon d’emporter des vraies godasses, de l’eau, une lampe torche, un téléphone portable, et de laisser son vertige au vestiaire. La randonnée de Queimadas est magnifique, mais il n’est pas indiqué que ceux qui ont le vertige devraient emporter des sous-vêtements propres. Rien de vous oblige à aller jusqu’au bout si vous ne le sentez pas (à part la peur de passer pour une lopette). 🙂

Sabre avec de la banane, des amandes pilées et du fruit de la passion.
Le sabre.

Question nourriture, ne manquez pas de goûter à l’espetada : de la viande cuite au feu de bois sur des branches de laurier avec du sel. Divin avec ses patates douces et assez folklo à manger sans couverts. 😀 Nous avions aussi particulièrement apprécié le spade (sabre) à la banane, aux amandes pillées et au jus de maracuja (fruit de la passion).  En dehors des zones touristiques, les prix sont assez bas au vu de la quantité servie.

Côté visites, ne manquez pas :

  • les randos, ce serait dommage de vous en priver tellement c’est zoli.
  • Cabo Girão et sa plateforme en verre à près de 600m  du sol.
  • Funchal, la « capitale » de l’île qui abrite un peu d’histoire (et d’excellentes glaces au pied du téléphérique).
  • le tour de l’île, pour les paysages et le côté karting en voiture.
  • Las grutas de Sao Vicente : des tunnels de lave et l’histoire de la création de Madère.
Randonnée dans le ciel. :)
Randonnée dans le ciel. 🙂

Les locaux sont accueillants et ne se prennent pas la tête. parfois ils se garent un peu n’importe où mais même un bon parisien finit par leur pardonner. 🙂 Le français est une langue un peu annexe, les présentations touristiques sont souvent en anglais et portugais. Si vous comptez sur un guide pour vous aider à parler portugais comme Jeff, sachez que son « Voulez-vous venir avec moi à la gare routière » ne nous a pas servi.
Les touristes sont surtout présents autour de Funchal. Étonnamment, nous avons croisé beaucoup de français sur les randonnées. Ca doit être un kiff de chez nous.

Madère c’est tout petit, ça représente 1/10ème de la Corse et on en fait le tour en une journée. 2 semaines devraient suffire à visiter une bonne partie.

Je vous ai fait un petit diaporama (à regarder en HD si votre connexion le permet). Vous m’excuserez, mais trouver des musiques libres de droit pas trop moches n’a pas été facile. 😉

En espérant que ça vous donnera envie. 🙂

Les Kevins du 18ème siècle

Comme tout le monde (notamment Francis Cabrel), vous vous dites souvent : « c’était mieux avant ». Vous employez l’expression sur beaucoup de sujets mais de façon croissante lorsque l’on aborde l’orthographe de nos chères têtes blondes. Et vous avez fini par vous en rendre compte : écrire en pseudo SMS cracra est devenu un sport sur les skyblogs et partout sur l’Internet populaire (sans parler des rédacs des collégiens). Vous en êtes maintenant à vous demander si l’économie de lettres sur un mot ne sauvait pas le monde de la déforestation.

Pourtant, l’analphabétisme (qui n’a rien à voir avec le fait de mettre des pâtes en forme de lettres dans le derrière des gens) n’est pas nouveau. J’ai trouvé la preuve que même au XVIII ème siècle, de braves pré-citoyens pouvaient être de sombres illettrés. Regardez ce que j’ai trouvé : au début, j’ai eu la faiblesse de l’indulgence en voyant que la plaque datait de 1753 (mon vieux françois étant rouillé, je ne pouvais pas leur jeter la pierre). Mais « maleur » et « sont », c’était juste pas possible, même à travers le temps.

Donc, soyez fiers, jeunes imbéciles, car avant la révolution, on n’était pas bien meilleurs que vous. Sauf en gravure, j’aurais mis 13/20 en TP travail du marbre.

Hon Hergies
Z’étaient meilleurs en latin.

Je mets +1 pour l’effort sur la tête de mort en bas.

Le vendredi, c’est short movie : Assassin’s creed Unity en vrai dans les rues de Paris

Amis fans de jeux vidéo, voici une petite vidéo mettant en scène un parkour sur le thème de Unity, le nouvel opus de Assassin’s Creed. Celui-ci se déroulera dans les rues de la ville lumière en 1789* et c’est l’occasion pour de jeunes sauteurs en herbe d’aller faire des galipettes un peu partout dans la capitale.

Attention les enfants, ne reproduisez pas ça chez vous. Mais si vous êtes tentés, assurez-vous d’être plutôt sur un toit parisien à 30 mètres de haut en équilibre précaire (sur une chaise à un pied par exemple). Ce serait dommage de vous louper et de faire profiter le monde de votre sottise. Bon visionnage. 😉

* : oui, je sais, c’est pas encore la ville lumière à la Révolution, mais lâchez moi les glaouis. 😉